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Lisbonne est la seule capitale d’Europe du sud où on se sent encore chez soi

La chanson des années 50 disait  : « Avril au Portugal, à deux c’est idéal… ». Eh bien, qu’on se le dise, le Portugal, à deux ou autrement,  est idéal en toute saison, qu’elle soit chaude ou pluvieuse.

Mais pourquoi, me direz-vous ? Tout simplement parce que Lisbonne est la seule capitale d’Europe du sud où l’on se sent encore chez soi !

Nous autres Français avons du mouron à nous faire et de quoi réfléchir : à deux heures d’avion de Paris, en 2013 et en Europe, voilà une capitale où l’on ne trouve pas l’ombre d’une voilée, tous quartiers confondus. A Lisbonne et environs, dans les rues et les transports en commun,  les musulmans sont aux abonnés absents ! Leur abonnement est résilié depuis huit cents ans.

Bien sûr, le Portugal, comme tout un chacun,  paie son tribut à l’immigration en provenance de ses ex-colonies, d’Afrique notamment : les personnes de type africain sont pléthore. Mais qui s’en plaindrait ? Ces gens parlent couramment portugais – langue officielle de leur pays d’origine – s’habillent à l’occidentale et se fondent naturellement dans le creuset d’une mixité sociale bien comprise.  Certes, la délinquance sévit, comme partout ailleurs.  Mais de voitures incendiées, que nenni, pas plus que de vitrines brisées accompagnées de noms d’oiseaux et de menaces de mort proférées au nom d’un improbable prophète.  Pas de caillassages, pas d’égorgements, pas de chrétiennes violées au nom d’Allah.  Ici, tout le monde est chrétien ou d’origine chrétienne.  Du coup, on respire furieusement bien.

Que ne suis-je née au Portugal dont les souverains successifs ont eu la bonne idée d’écrire ailleurs qu’en terre musulmane l’histoire coloniale de leur royaume ?  Ils ont eu la sagesse – doublée de courage et de détermination – de bouter hors de leurs frontières les mahométans aveuglés par leur sanguinaire prophète : la reconquista a fait son œuvre de purification.  Au début du 13ème siècle, le travail était achevé, c’en était fait de l’islam. Cinq siècles d’invasion islamique, dont deux siècles de lutte acharnée pour enfin retrouver la maîtrise de son peuple et de son Histoire…

Et nous, Français, qu’avons-nous fait de notre côté ?  Non contents de coloniser des arabo-musulmans, nous nous sommes fait jeter dehors à coups de babouche mais nous continuons de payer aujourd’hui le prix fort de notre incursion d’un peu plus d’un siècle chez les Maures. Ajoutons à cela que notre masochisme nous faisant battre la coulpe au rythme des youyous, nous trouvons le moyen d’acheter « là-bas » du gaz que nous payons plus cher – culpabilité oblige – que ce qu’il nous coûterait si nous l’achetions « ailleurs ».  Nous soignons gratuitement les envahisseurs pendant que notre santé nous coûte de plus en plus cher, et notre sinistre de l’intérieur tresse aux adorateurs d’Allah des couronnes parfumées au ra’s el hanout.

Serions-nous devenus fous ?  Allons-nous accepter encore longtemps d’être, sur notre propre territoire national, les dhimmis de l’Algérie, et à moindre échelle du Maroc et de la Tunisie ? Allons-nous continuer encore longtemps à accueillir des gens qui, dans le meilleur des cas nous méprisent, et dans le pire nous haïssent ? Quel besoin avons-nous de ces populations qui ne font rien pour s’adapter à nos coutumes, mais s’évertuent bien au contraire à nous narguer en nous imposant les leurs à grand renfort de communautarisme,  de mosquées et de centres culturels ?

J’avoue qu’après ces quelques jours en Occident, le retour en France et  l’affligeant spectacle de voilées en tout genre achèvent de me casser le moral.

Maigre lot de consolation : il est rassurant de savoir qu’il existe encore, en Europe du sud, un pays où toute présence musulmane est bannie depuis… 1249 !

Mais comme il aura fallu deux cents ans au Portugal pour y parvenir, pourquoi, ici, ne pas commencer tout de suite ?

Entretemps, un conseil amical à  tous ceux qui font une overdose de « chances pour la France » : allez vite à Lisbonne. Au programme : cure de beautés culturelles, de gentillesse , de soleil et de poisson frais. Désintoxication islamique assurée. Un vrai parcours de santé.

Eve Sauvagère




Le 14 juillet 1993, la France perdait Léo Ferré… 20 ans plus tard elle a gagné Hollande

Il y a des jours comme le 14 juillet où l’on devrait être heureux et n’être qu’heureux.  Après tout, une fête nationale comme la nôtre, avec grand défilé militaire devant une tribune d’honneur digne de feu l’empereur Bokassa, ça brille comme du diamant, ça en jette aux yeux des badauds ébahis.

Ebahis, mais pas tous : ils étaient venus nombreux pour honorer comme il se doit le président des Français, mais pas de tous, loin s’en faut.

On a entendu scander « Hollande dictateur ! », tandis que d’autres conspuaient allègrement le pingouin à grand renfort de « Hou ! » et de coups de sifflet.  C’était jubilatoire, voire jouissif. Une belle occasion de se défouler sur la bête qui lèche les bottes de nos chances pour la France et malmène dans le même temps les gens normaux de l’autre France, la vraie, la seule, celle qui va à l’école, étudie, travaille, se marie, fait des enfants et n’oublie pas, contrairement à d’autres, de les élever,  les éduquer et les préparer à devenir d’honnêtes citoyens.

Ce 14 juillet 2013, le pingouin s’est fait huer.  Il l’a bien cherché.

Dommage que le divertissement n’ait pas duré plus longtemps pour savourer le spectacle d’un président faisant la gueule, debout dans sa limousine !

Je passerai  rapidement sur son interview cocorico-tricolore sur France 2 :

un chef d’oeuvre d’enfumage à l’intention du bon peuple français. L’ennui, c’est qu’à force de parler pour ne rien dire de précis, le père La Boussole finit par perdre le nord, allant jusqu’à affirmer avec force conviction que la reprise est là ! Les commentateurs les plus enclins à le caresser dans le sens du poil en sont restés sans voix.

Heureusement, pour nous sortir en ce 14 juillet 2013 de la médiocrité dont les élites qui nous gouvernent ont imprégné l’atmosphère, il y eut un miracle : sur Arte, en fin d’après-midi, une émission en souvenir d’un 14 juillet 1993 endeuillé : ce jour-là nous quittait Léo Ferré.   Léo et la magie des mots, de la voix, de la musique… Léo Ferré, l’ambassadeur de Rimbaud, Verlaine, Baudelaire, Aragon… Léo Ferré, un grand poète du 20ème siècle.

Ceux qui auront regardé cette émission auront savouré la belle et riche langue française si bien défendue par cet immense artiste.  Ce fut trop bref, hélas. Mais pour « demeurer dans la beauté des choses », comme l’écrivait Aragon dans l’Affiche rouge, j’ai vite éteint le téléviseur et réfléchi à ce que je venais de voir et d’entendre.

Et là, patatras ! Le cœur se serre, c’est tout juste si les yeux ne s’emplissent pas de larmes.  La nostalgie de la Beauté nous envahit, nous submerge. Nous reviennent les images et les paroles tout en vulgarité des Chances pour la France des Arts et des Lettres. Je veux parler des rappeurs.

Quel terrible constat ! La France n’est plus, la langue française non plus. La poésie nous a quittés. Place aux briseurs de rêve, aux casseurs, aux violeurs, aux illettrés cagoulés, aux pillards de cadavres et de blessés.

Léo Ferré, idole de ma jeunesse, tu as bien fait de partir en 1993 : tu échappes à jamais au pitoyable spectacle d’une France livrée aux violences de barbares qui brûlent son drapeau et, non contents de saccager vitrines de magasins et monuments, s’emploient, lorsqu’ils ne s’en prennent pas aux humains, blancs de préférence, à torturer et à tuer notre admirable langue, cette langue dont tu as su admirablement faire chanter les mots.

Si les prisons de France n’étaient pas déjà pleines de ces pitoyables individus et/ou de leurs frères, je crierais à Taubira la phrase de Montherlant dans « La reine morte » :

« En prison ! En prison pour médiocrité ! ».

Eve Sauvagère

 

 




Vite, faisons le ménage dans la maison France

L’actualité de la France – et mondiale, hélas – invite à une (re)lecture des textes fondateurs de l’islam.

Al Boukhari, qui vécut au 9ème siècle, soit deux siècles après la disparition du Prophète, raconte la vie de Mahomet sur quelques milliers de pages qui constituent pour les musulmans sunnites le texte sacré de référence juste après  le coran.

On peut y lire, entre mille et un récits qui sont loin d’avoir le charme des « Mille et Une Nuits », celui d’Aïcha, épouse du prophète vieillissant, – la petite fille qu’il épousa lorsqu’elle avait cinq ans et qu’il déflora lorsqu’elle en avait neuf. Voici ce que raconte Aïcha :

« Les habitants de la tribu des Quraish s’inquiétaient du sort d’une femme de la haute société de la tribu des Bani Makhzum, coupable d’un vol. Ils demandèrent : ‘Qui intercédera en sa faveur auprès de l’Envoyé d’Allah ?’

Certains répondirent : ‘Personne ne veut le faire à l’exception d’Usama bin Zaid, si cher à l’Envoyé de Dieu’.  Lorsque Usama lui en parla, l’Envoyé d’Allah lui répondit ‘ Essaies-tu d’intercéder en faveur d’une personne pour un délit passible d’une punition prescrite par Allah ?’ Puis il se leva et fit le sermon suivant : ‘Ce qui a détruit les nations qui vous ont précédées, c’est que lorsqu’un notable commettait un vol, il était pardonné, tandis que si c’était un pauvre qui volait, la juste punition d’Allah lui était administrée. Par Allah, si ma propre fille Fatima volait, je lui couperais la main. ‘. ». (4.682).

Si Mahomet était encore vivant – ce que nul être sensé ne souhaite, et fasse que les croyants de l’islam n’aient pas raison de croire, et que jamais il ne ressuscite – on serait tenté de lui dire : « Chiche ! ».

J’avoue que devant la corruption généralisée des élites mondiales,  et bien que  n’étant pas  d’humeur revancharde ou sanguinaire, il ne me déplairait pas que l’Envoyé d’Allah, du Diable ou tout simplement d’un Tribunal mondial de la vraie Justice et de l’Equité, se charge de châtier bien comme il le faut les prédateurs assoiffés d’argent et de pouvoir, tout aussi empressés à donner des leçons au petit peuple qu’à détourner de lui l’argent public dont il a tant besoin, comme Jean de Florette a détourné la source de Manon.

Plus gentiment, Goethe écrivait : « Si chacun nettoyait devant sa porte, le monde serait propre ».  La maison France a grand besoin d’un nettoyage en profondeur. Des cohortes de zélés balayeurs d’Allah se pressent à la porte tandis que d’autres, déjà dans les murs, se bousculent, le coran à la main,  pour rafler des sièges en 2014 .  Ce jeu de chaises musicales ne laisse, hélas, aucun doute sur l’identité des vainqueurs.

Vite, faisons le ménage dans la maison de France. Surtout ne laissons aucune possibilité  aux amoureux de la charia de le faire à notre place. Je veux parler de tous ces gentils  musulmans modérés dont on nous rebat les oreilles, mais immodérément impatients de nous chasser d’un grand coup de balai.

Eve Sauvagère




Un imam en colère, de Tareq Oubrou : Pas touche à l’islam, ni à Mahomet (2e partie)

Suite de la première partie :

N’appelle-t-il pas à la haine de l’Autre celui qui proclame : « Ô vous qui croyez ! Ne prenez pas pour amis les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres… » ? (sourate V, 51). N’appelle-t-il pas à la ségrégation celui qui proclame : « Dis aux croyantes de baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer que l’extérieur de leurs atours, de rabattre leurs voiles sur les poitrines, de ne montrer leurs atours qu’à leurs époux ou à leurs pères, ou aux pères de leurs époux, ou à leur fils etc. etc. ». (sourate XXIV, 31).  Rappel : le voile qui couvre la tête  est une prescription coranique qui ne s’adresse qu’aux femmes de Mahomet. Mais M. Oubrou note que d’autres textes en prescrivent le port.  Est-ce à dire qu’au fur et à mesure que l’islam s’est répandu dans le monde – au prix de massacres, pillages, viols et exécutions sommaires –  des savants frappés d’une misogynie maladive ont jugé bon d’ajouter quelques barreaux de plus à la prison dans laquelle se trouve confinée la femme musulmane ? L’imam s’en défend : une lecture théologique du Coran « instaure d’emblée une égalité morale spirituelle et ontologique entre l’homme et la femme » bien que « l’égalité juridique et normative concrète entre les hommes et les femmes demeure relative… » et que « tout en énonçant l’égalité comme principe, le Coran a formulé des dispositions différentes selon les sexes »,  dispositions qu’il replace à juste titre dans un contexte historique patriarcal. Il admet que la condition des femmes doit évoluer à l’heure où elles travaillent et jouissent « de la même mobilité que les hommes sans que cela nécessite une force physique particulière ».  Par le passé, seule la calorie-joule aurait justifié le statut de mineure dans lequel l’islam a confiné la gent féminine – et continue à le faire. La calorie-joule pour expliquer les méfaits et dérives d’un   machisme millénaire, n’est-ce pas un peu court ?  Comment expliquer la persistance au 21ème siècle de ce machisme islamique si ce n’est par une volonté de maintenir les femmes en état d’infériorité  alors même que les progrès technologiques ont fait d’elles l’égale de l’homme ?  Déclaration de M. Bouteflika à propos du code de la famille (1984) : «VOUS AVEZ REVENDIQUE L’AMENDEMENT DU CODE DE LA FAMILLE, VOUS L’AVEZ EU… JE NE POUVAIS FAIRE PLUS… IL M’ETAIT IMPOSSIBLE DE SUIVRE LA VOIE DE CERTAINS POUR DESOBEIR A DIEU. JE NE PEUX MARCHANDER AVEC LES VERSETS.  AUX HADITHS, PEUT-ETRE, L’ON PEUT TROUVER DIFFERENTES INTERPRETATIONS, PAS LES VERSETS ». Pauvres Algériennes, corsetées à jamais par un prophète inique,  comme leurs sœurs marocaines : « JE NE PEUX  AUTORISER CE QUE ALLAH A PROHIBE, NI  INTERDIRE CE QUE LE TRES-HAUT A AUTORISE ». Le roi Mohamed VI, 2003.  Et c’est partout pareil. Seules quelques variantes viennent agrémenter l’amer brouet servi aux femmes musulmanes. En France où trop de musulmans jouissent de la double nationalité – frein puissant à l’ intégration – il y a conflit entre les lois de la république et la charia inspirée des préceptes coraniques et des hadiths. Si M. Oubrou est un progressiste, qu’il le prouve ! Qu’il milite en faveur de l’abolition des fatwas, portes ouvertes à tous les abus. Voici celle de l’imam Khomeiny (« Libération du moyen »)    « IL N’EST PAS PERMIS DE CHEVAUCHER L’EPOUSE AVANT LA FIN DE SES 9 ANS … ALORS QUE TOUTES LES AUTRES JOUISSANCES COMME L’ATTOUCHEMENT AVEC DESIR, L’ENTRELACEMENT ET LA JOUISSANCE ENTRE LES CUISSES , TOUTES SONT BONNES, MEME AVEC UNE ENFANT EN AGE DE TETER . ». Voilà une des monstruosités de l’islam du 20ème siècle. M. Oubrou, je me méfie de votre rhétorique comme de celle  du Frère musulman Tariq Ramadan. Frère musulman et proche de l’UOIF où vous-même allez prêcher la bonne parole de Mahomet.  Ramadan et son moratoire sur la lapidation… Danger !

Et l’UOIF qui tient ses congrès chers aux voilées et barbus, les jours de Noël et de Pâques ?  Provocation ! Danger !

Je suis plus en phase avec Hamid Zanaz et son  livre  « L’islamisme vrai visage de l’islam ». Son athéisme permet une critique plus objective. Il invite toutes les musulmanes du monde à comprendre que l’islamisation n’est pas une spiritualité : « Le juridisme a tué la spiritualité en islam ». Spiritualité réservée aux lettrés mais le musulman de la rue ne connaît que quelques versets du Coran… et le dogme. Danger ! Le juridisme tue : il pervertit les institutions démocratiques de l’Occident.  Les métastases de ce cancer : le voile (rejeté par l’immense majorité des Français) ; les familles polygames (environ 500 000 personnes en France) qui coûtent très cher en allocations familiales et autres friandises ; le halal. Australie et Nouvelle-Zélande exportent sans problème de la viande halal préalablement étourdie avant égorgement. Ici, refus catégorique. Comble de cynisime, l’imam indique qu’aux Etats-Unis les musulmans consomment la même viande que tout le monde : « Le christianisme y est une donnée beaucoup plus structurante que dans une France très sécularisée » et « l’employé d’un abattoir américain est plus volontiers considéré comme chrétien qu’un abatteur français, plutôt perçu comme agnostique » ; et pour finir, les mosquées (plus de 2000 en France, une qui surgit de terre chaque semaine). Il y aurait urgence, dit l’imam, à en construire davantage pour les 4 millions de musulmans – chiffre destiné à ne pas faire peur. Je sache que les musulmans non-pratiquants, les nés- musulmans non-croyants et les convertis ne vont pas à la mosquée. Mais ils se cachent de peur d’être reniés par leur communauté ou dézingués par un adepte de la chasse coranique aux apostats. « L’homme reste  libre  de croire ou ne pas croire… mais  une fois qu’on a adhéré à la foi musulmane, quitter sa religion est clairement interdit par le Coran ».  Bravo Monsieur Oubrou ! Haro sur  l’apostat ! La chasse est ouverte.

L’islam a grand besoin d’un coup de Kärcher : qu’on cesse d’affirmer que le Coran est incréé et qu’on fasse comme les juifs de France au 19ème siècle : renoncer aux textes incompatibles avec nos lois et usages, au nom de la cohésion sociale.

Rendons justice à Tareq Oubrou qui s’élève contre l’interdiction pour une musulmane d’épouser un non-musulman car ces mariages ne sont pas « haram ».  S’il est sincère, qu’il invite ses deux filles à se dévoiler pour donner le bon signal aux non-musulmans : vertu de  l’éducation par l’exemple. Non, le voile n’est pas un « bout de tissu ». C’est une barricade contre l’ intégration. Malika Sorel écrit : « L’intégration-assimilation est de moins en moins souhaitée par les migrants et leurs descendants ; cela constitue l’un des freins majeurs à l’intégration. Pour pouvoir s’intégrer, encore faut-il le vouloir. L’intégration ne peut être imposée. SEULE L’INSERTION PEUT ET DOIT L’ETRE ». Il ne suffit pas d’avoir la nationalité française pour en avoir l’identité.

Monsieur l’imam,  mon petit doigt m’a dit que certains des vôtres usaient de menaces et d’intimidation pour vous dissuader d’être progressiste. Dit-il vrai ou se fait-il l’instrument de la taqqyia,  mensonge et ruse préconisés par le prophète pour parvenir à ses fins ? Si votre livre est sincère, vous avez du pain sur la planche et je crains que vos efforts ne se noient dans l’océan de conformisme, d’intolérance, voire de haine de l’Autre dans lequel patauge la vaste majorité des croyants de l’islam. Bon courage et sans rancune !

Eve Sauvagère




Un imam en colère, de Tareq Oubrou : la théologie pour mieux enfumer le naïf (1re partie)

Sur les conseils d’un « Fils de France » rencontré lors d’un récent débat organisé par Robert Ménard de Boulevard Voltaire sur le thème  « L’islam est-il soluble dans la démocratie  »,  j’ai lu le dernier livre de Tareq Oubrou « Un imam en colère » en tentant de mettre de côté ma vision très négative de l’islam – une vision que d’aucuns contesteront avec toute la force de leur indignation, au nom du bien-vivre ensemble et de la bien-pensance.

Je m’incline devant le savoir livresque de Monsieur Oubrou, théologien et recteur de la mosquée de Bordeaux. Mais je reste convaincue que la Vérité, la mienne en tout cas, comme celle des non-musulmans, non-croyants et apostats de l’islam est à des années-lumière de celle que professe Monsieur Oubrou à l’intention des ignorants de mon espèce.

Il est malin, l’ imam en colère ! La théologie est une science complexe, fermée au commun des mortels. J’ai donc choisi pour grille de lecture quelques sourates qui alimentent le radotage du bon musulman de base, pour tenter de faire exploser  – les explosions sont  très à la mode en islam – la boîte à outils (article également très en vogue)  de l’imam de Bordeaux.

Notre société fabrique de l’exclusion à grande échelle et cela expliquerait le comportement d’un Mohammed Merah. L’imam nous explique que ce jeune homme n’était pas musulman puisqu’il frappait sa  mère. Et le Prophète a dit : « Le Paradis de Dieu est sous les pieds des mères… ».

Question : les mères ne sont-elles pas avant tout des épouses ?  Dans le monde musulman, aucun doute permis. Et voici  de quelle manière en parle le Coran (sourate II, 223) : « Vos femmes sont pour vous un champ de labour. Allez à votre champ comme vous le voudrez ».  En clair, les épouses doivent pouvoir se faire trousser à l’insu de leur plein gré. Plus loin, voici ce que recommande Mahomet à tout bon musulman  (sourate IV, 34-2) : « Admonestez celles dont vous craignez l’infidélité… et FRAPPEZ-LES… ». Chez nous, c’est ainsi qu’on traitait les chiens avant la création de la SPA.  Mais on frappait son chien lorsqu’il avait désobéi et non parce qu’on CRAIGNAIT qu’il le fasse.

Le théologien m’objectera que la traduction de  mon  Coran n’est pas la bonne : pas de chance, j’en ai quatre.

Pour la mère de Mohammed Merah, frappée par son fils, pourquoi M. Oubrou n’évoque-t-il pas un père repris de justice qui a peut-être battu son épouse avant de  prendre le large pour retourner au bled, abandonnant derrière lui femme et enfants ? Chez nous, on fait plus simple : on dit que les vaches ne font pas des cochons. M. Oubrou  préfère endosser l’habit du procureur et fustiger la société française, vaste fabrique  de racailles, violeurs, dealers, voleurs et  tueurs, victimes de l’exclusion à l’instar d’un Merah. Mais il reconnaît que, parmi ses ‘ paroissiens’ bordelais il s’en trouve pour penser tout bas que « des Palestiniens meurent bien là-bas, pourquoi pas quelques juifs ici ».  Il  appelle cela « réflexes communautaires… résultat d’une profonde frustration identitaire et d’un incessant matraquage médiatique ».  La culture de l’excuse a la vie longue. Du Taubira tout craché. Tous ces  musulmans qui vouent aux juifs une haine inspirée par le Coran et les Hadiths seraient des victimes de la société française coupable  du délit d’exclusion.  Trop facile.

L’imam s’en remet aux sermons du vendredi pour dissuader ses brebis menacées d’égarement de nourrir de sanglantes pensées et, qui sait, de sanglants desseins. Pour certains musulmans  « la religion est un alibi, le texte devient prétexte ». Et  « cette voie, susceptible de séduire les esprits les plus perturbés, est en réalité une impasse pour l’humanité ».  Sages paroles ! Mais qui peut gober un  discours que contredisent les textes fondateurs de l’islam ? Tout musulman qui a lu le Coran y trouve au fil des pages une incitation à la haine : haine du juif (un singe),  haine du chrétien (un cochon),   haine de l’apostat,  puni de mort pour avoir déserté la religion dans laquelle il est né malgré lui.

Votre prophète, Monsieur Oubrou,  pour mieux asservir ses adeptes, a fait de l’islam une seconde peau dont le musulman ne se défait qu’au prix de terribles souffrances morales quand il ne s’agit pas de sanglantes exécutions. On   tue encore les apostats dans plusieurs des 57 pays islamiques de l’OCI (Organisation de la conférence islamique). L’OCI et la Déclaration du Caire sur les droits de l’homme en islam, du 5 août 1990, ratifiée par les 57 pays. On y lit à l’article 6  a) : « La femme est l’égale de l’homme au plan de la dignité humaine. Elle a autant de droits que de devoirs.  Elle jouit de sa personnalité civile et de l’autonomie financière, ainsi que du droit de conserver son prénom et son patronyme ».  Quelle perfidie ! Quel mensonge éhonté lorsque, chaque jour, les médias internationaux se font l’écho des humiliations subies par les femmes !  Même la Turquie n’échappe pas à la lapidation dans les contrées reculées où le wahabbisme n’a pas encore droit de cité (« Why we left Islam », témoignage d’apostats de l’islam, Susan Crimps et Joel Richardson, 2008).   Voilà l’islam que nous, Occidentaux, voyons à l’oeuvre autour de nous : on tue au nom du Coran, on lapide la femme adultère en son nom,  on égorge des chrétiens comme des moutons (mais aussi des musulmans),  on coupe des mains au nom du Coran (sourate V, 88) comme en  témoignent certaines vidéos insoutenables qui circulent sur le Net et où l’on voit des barbus débiter des prières avant d’assassiner des innocents.  Certes,  le livre de l’imam dénonce l’amputation des voleurs.  Mais où et quand  entend-t-on les musulmans ‘ normaux ‘ manifester en nombre contre ces pratiques barbares qui déshonorent leurs auteurs et le prophète sanguinaire qui les y a poussés ?  Ils sont un milliard et demi sur Terre et sans doute huit ou neuf millions en France et non pas 4 ou 5 millions comme le  suggère l’imam. Personne parmi les vôtres, M. Oubrou,  ne descend jamais dans la rue pour se dresser, devant la porte de telle ambassade, contre la barbarie de vos coreligionnaires au nom d’Allah et de l’Oumma . Vos brebis manqueraient-elles de courage ? Que dire des atrocités commises sur des musulmans par d’autres musulmans inspirés, selon vous, par le wahabbisme, les salafistes étant selon vous  « inoffensifs » ? Votre dieu vous entende et qu’il entende tous ces Français qui en ont ras le burnous de vos brebis déguisées à longueur d’année comme pour Carnaval (foulard, voile, gandoura , kami…). A ce propos, j’ai beaucoup ri lorsque vous déclarez que les musulmans devraient renoncer aux signes trop visibles. Je crois même m’être écriée : « Bravo, Oubrou ! ».  Mais j’ai failli pleurer en lisant que votre femme et vos filles PORTENT LE VOILE mais-que-si-mes-filles-décident-de-ne-plus-le-porter-je-les-laisserai-faire.   Vous êtes comme votre prophète, vous écrivez tout et son contraire.  Tout de même, faut-il être bête ou aveugle  pour ne pas relever, dans votre livre sacré,  nombre de versets contradictoires qui le rendent sujet à caution !  Le Coran souffle le chaud, le Coran souffle le froid.  Le Coran est décousu et tout lecteur un tant soit peu impartial finit par se prendre les pattes dans le tissu de contradictions dont il est constitué.

L’ennui, c’est que les musulmans croient dur comme fer que le Coran est  « incréé » et donc non révisable à la lumière de l’évolution du monde.  Et l’ennui, c’est qu’ils sont convaincus de leur supériorité : « Vous êtes la meilleure communauté du monde » (sourate III, 110). D’où le mépris que le reste de l’humanité  leur inspire, à ces condamnés à perpétuité de l’islam et de l’oumma, la plus vaste prison sans barreaux du monde. Une prison où sévit la ségrégation des sexes : à la maison, à la mosquée, dans les mariages, et jusqu’au cimetière !

A tout cela, M. Oubrou objecte que « Le Coran doit être lu théologiquement. »  C’est intéressant, le point de vue d’un imam théologien – il y en a très peu dans le monde musulman où sévissent des millions d’ imams auto-proclamés, incultes et rétrogrades qui bourrent le  crâne d’un milliard et demi d’individus eux-mêmes très majoritairement peu éduqués pour ne pas dire ignares. L’ignorance ne saurait conduire au respect de l’Autre.

A ce stade, vous n’êtes pas encore parvenu, Monsieur l’imam, à me convaincre que l’islam a sa place en Occident. Votre islam ne pourrait se fondre dans la nation française qu’à une condition  : vous soumettre sans aucun accommodement (dé)raisonnable, vous et les vôtres, à votre dieu si tel est votre bon plaisir, mais prioritairement aux lois de notre république qui ne souffrent aucune dérogation, et  à nos us et coutumes.

(à suivre)

Eve Sauvagère