Si vous avez une âme écologiste avant d’acheter une voiture électrique
Depuis quelques années, « on » veut absolument nous vendre des voitures électriques, voire hybrides, voire hybrides rechargeables. Si on a quelque peu une sensibilité écologiste, il est vrai que c’est tentant : pas de pollution, pas de bruit, c’est propre, c’est net : le bonheur. Si on regarde d’un peu plus près, on ne peut pas faire totalement l’impasse sur les multiples saloperies générées par l’industrie qui produit ces bagnoles : batteries difficiles à recycler, production électrique des centrales, etc.
Le présent article aborde la question sous un autre angle, celui du rendement. J’entends déjà s’esclaffer les partisans de ces bagnoles qui comparent le rendement des moteurs électriques à celui des moteurs thermiques : 1 à zéro pour l’électrique. Ils oublient dans leur présentation la chaîne énergétique qui aboutit à faire le plein des batteries de leurs bagnoles. On va donc ici leur rappeler que la transformation d’une énergie en une autre est consommatrice… d’énergie et pas qu’un peu !
Le rendement de la production électrique dans les centrales nucléaires est officiellement de 33 %. Dans la réalité, on peut parier qu’il est inférieur, mais ne chipotons pas. Ensuite cette électricité est transportée par câbles THT (très haute tension) puis HT (haute tension) jusqu’au compteur de l’abonné. Selon les chiffres là encore officiels, le rendement de l’acheminement est de 90 %, compte non tenu de la transformation de la THT en HT puis en tension domestique, mais ne chipotons pas…
La tension de 220 volts au compteur passe ensuite par un boîtier spécial qui transforme le courant alternatif en courant continu de 400 volts. Je n’ai pas trouvé de rendement revendiqué par les fabricants mais on peut – en étant très sympa – estimer ce rendement à 95 %. Ce courant continu va ensuite être transformé en énergie chimique pour être stocké dans les batteries. Cette transformation elle-même a un certain rendement. Estimons-la à 95 % (ne chipotons pas). Ce n’est pas fini car la batterie elle-même consomme de l’énergie (elle s’échauffe), les mesures effectuées en laboratoire évaluent son rendement entre 90 et 95 %. Continuons à ne pas chipoter et gardons 95 %. Pour pouvoir faire tourner le moteur, la transformation de l’énergie chimique contenue dans la batterie en électricité va consommer de l’électricité… sans chipoter, 95 % de rendement, ça vous va ? Quant au moteur électrique, on estime son rendement entre 90 et 95 %… va-t-on commencer à chipoter ?
Passons maintenant à la voiture bien ringarde à moteur diesel dont le rendement est ridiculement faible : 35 à 40 %. Mais ne chipotons pas, on va prendre 35 % (bien fait pour sa gueule).
Comparons maintenant les deux bagnoles : la belle électrique qui fait même pas de bruit, qu’est propre, etc. et la diesel techniquement dépassée, qui pue, qui pollue.
Le rendement énergétique de la voiture électrique tel qu’il n’est donné nulle part (cherchez bien…) est celui de la production énergétique et des diverses transformations énergétiques jusqu’au moteur électrique soit : 33 % x 90 % x 95 % x 95 % x 95 % x 95 % x 95 % = 22,98 % (en réalité bien inférieur).
Le rendement énergétique de la voiture à moteur thermique est de 35 % car il n’y a aucune transformation énergétique entre la production du carburant et son utilisation dans le véhicule.
Conclusion : à moins d’être écologiste convaincu (kontoucour suffira), il est clair que le bilan énergétique de la bagnole électrique est très largement inférieur à celui des voitures à moteur thermique. Par conséquent, la voiture à moteur thermique est réellement la plus écologique. Et de loin.
Gillinoui
Pas besoin de retirer sa cravate pour mettre minable une voilée !
Pardon de contrarier le fan-club du camarade Zemmour… En acceptant de dialoguer avec la voilée de Drancy, Il me semble que l’ami Éric a commis une grosse faute. Il est largement assez intelligent pour savoir qu’il allait forcément croiser une de ces pétasses et il était certainement très au point pour l’écraser sans forcer et pour mettre les téléspectateurs de son côté. Accompagné par Morandini qui tenait le crachoir, il avait toute latitude pour expliquer en ces termes aux téléspectateurs : « Cette dame voilée n’est pas stupide, elle sait bien qu’elle est un petit soldat de l’islam en portant l’uniforme féminin qui permet de la reconnaître comme telle. C’est donc à ce titre que je la considère. Je ne dialogue pas avec des gens que je ne respecte pas et cette dame je ne peux pas la respecter. Pourquoi ? Parce qu’en portant le voile islamique en France où elle ne risque rien, elle adresse un message clair et insupportable à la communauté humaine du monde entier. En effet, partout dans le monde musulman, par millions, des femmes admirables de courage et d’abnégation luttent contre l’obligation de porter ce même voile. Elles luttent au risque d’être fouettées, emprisonnées, torturées, et même mise à mort, ce que ne risque absolument pas cette soldate de l’islam, qui parade avec son voile en France en méprisant ces femmes qui sont obligées de le porter contre leur volonté. Si cette dame avait un peu de courage, elle se revendiquerait musulmane tout en refusant de porter le voile tant qu’une femme serait obligée de s’en couvrir la tête. En réalité, elle profite des libertés dont elle bénéficie en France (sans jamais s’être battue pour en jouir) pour participer activement à l’oppression des femmes dans tous les pays musulmans qui ne veulent pas être contraintes de s’afficher comme un petit soldat de l’islam. Vous comprendrez qu’en plus du respect que je ne peux pas avoir pour une telle personne, je comprends qu’elle ne puisse inspirer que le mépris. »
L’ami Éric n’aurait pas eu besoin d’ôter sa cravate, il ne se serait pas commis avec quelqu’un qui pratique la taqiya (il pouvait même aborder le sujet de la taqiya car nombreux sont les français qui ignorent de quoi il s’agit) et qui s’est servie de lui pour apparaître bien innocente, sympathique et même « libre » ce qui est un comble !
GILLINOUI
Covid : nos dirigeants œuvrent avec intelligence à défendre le Capital
TOUT ÇA POUR QUOI ? TOUT ÇA POUR ÇA ?
Dès le début des mesures de coercition l’année dernière, j’ai trouvé tout ce foutoir bizarre et j’ai cherché à comprendre. « Pourquoi pas les masques ? ». Puis « pourquoi les masques ? », « pourquoi le confinement ? », « pourquoi les ausweis ? », pourquoi cette peur insidieuse distillée à longueur d’antenne ? Alors que la fameuse pandémie, avec en prévision des centaines de milliers de morts, faisait pschitt aurait dit Chirac… Tout semblait absurde. Mais, contrairement à beaucoup, et jusqu’ici même, je n’ai jamais pris nos dirigeants pour des imbéciles, au contraire.
Pourquoi tout semblait fou ? Qu’est-ce qui pouvait expliquer ces volte-face du pouvoir et permettre au citoyen lambda que je suis de comprendre enfin et donner un sens, une cohérence, à ces interdits en cascade ?
Assez vite, le nom de Stanley Milgram m’est apparu clairement à l’esprit. Stanley Milgram, c’est ce psy américain qui, au début des années 60, a démontré qu’une très large majorité d’individus, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, cultivés ou bêtes à bouffer du foin, de gauche ou de droite, sont capables d’obéir aux ordres les plus absurdes, les plus violents, et même jusqu’à torturer quelqu’un qu’ils ne connaissent pas et qui ne leur a rien fait… si l’ordre leur en est donné par une autorité qu’ils reconnaissent légitime. Milgram a exposé sa démarche dans ce bouquin passionnant où il explique que les modifications des différents paramètres de l’expérience n’affectent en rien les résultats qui restent globalement les mêmes. La lecture de cette expérience est terrifiante : je, vous, nous, sommes capables du pire…
J’avais donc compris que nous vivions à l’échelle planétaire l’expérience de Milgram car rien dans tout ce à quoi j’assistais n’infirmait et n’infirmera mon hypothèse.
Si ce que j’avais compris répondait à mes questions, restait pourtant la question des questions : POURQUOI ? Oui, pourquoi faire vivre à l’échelle planétaire l’expérience de Milgram ? À quoi ça sert ? Asservir ? Oui bien sûr. Habituer à la soumission ? Certes… mais pourquoi ? Pour quoi faire ?
Ces questions ont continué à tourner dans ma tête, lorsque de vieux souvenirs me sont revenus en mémoire. C’était le milieu des années 70, j’étais un jeune et enthousiaste militant du PCF. Si ! Et je n’en ai même pas honte. Heureusement pour moi, depuis plus de 40 ans j’ai quitté ce qu’alors on nommait le Grand Parti des Travailleurs…
En tant que militants, nous suivions des sortes de stages au cours desquels nous étudiions les textes fondateurs. Parmi ces textes, il y avait des extraits du Capital de Marx. Mais non, pas le cuisinier !
Entendons-nous bien, Marx a le grand mérite d’avoir décortiqué le fonctionnement du système capitaliste dans son livre « le Capital », auquel se réfèrent tous les économistes dignes de ce nom, qu’ils soient ou nom des laudateurs du communisme. Marx a exposé comment fonctionne le capitalisme : l’exploitation capitaliste, la plus-value, le profit, et ce qui est le plus important, le taux de profit ainsi que son inéluctable baisse tendancielle.
C’est cette baisse tendancielle qui résulte de la nécessité pour les capitalistes d’investir et s’endetter toujours plus pour faire face à la concurrence, qui les conduit à une impasse… Bien entendu, depuis longtemps, les finances publiques via les fameuses « baisses de charges » sont mises à contribution (si je puis dire !), les subventions diverses et variées, les pactes pour l’emploi contre promesses d’embauches qui n’existent jamais, de subventions à l’achat de bagnoles électriques, de changement de chaudières, etc. Bref, il s’agit d’un pillage des fonds publics. Mais ça ne suffit pas à inverser la courbe toujours descendante des taux de profits. Ce phénomène se produisant partout sur la planète capitaliste, c’est-à-dire partout, la crise est insoluble.
Ce qui est explicité ici du point de vue capitaliste :
Marx avait démontré que cette situation de crise aiguë n’avait qu’une issue : la destruction massive de capital pour permettre ensuite une reprise de l’activité économique avec la perspective de retrouver des taux de profits qui refont à nouveau des couilles en or… Comment détruire du capital, c’est-à-dire des lieux de production et des humains qui les font tourner ? La guerre ! Oui, la guerre qui permet de bousiller des usines, des ports, des routes, des voies ferrées et de tuer plein de travailleurs. Et ça a bien fonctionné trois fois avec nos voisins teutons… mais… mais… Hiroshima a mis à mal cette belle mécanique… Reprogrammer une guerre mondiale, c’est prendre le risque insensé de tout faire péter. Définitivement ! Plus de genre humain, plus de profits. Dommage !
Nous savons tous que la marmite était prête à exploser AVANT le covid, tous les voyants étaient au rouge, l’économie exsangue, tous les économistes tiraient la sonnette d’alarme : ça va péter avertissaient-ils… et les Gilets jaunes avaient été un sévère coup de semonce.
Et v’là-t-y pas qu’une épidémie pointe le bout de son nez, une épidémie bien moins méchante que ce qu’on avait vu jusqu’alors, mais qui présentait l’avantage d’essayer de mettre en œuvre des moyens de coercition massifs.
Le capitalisme mondial (Davos et compagnie…) n’aurait pas pu rêver d’une telle aubaine. Les grands médias serviles (par essence) vont participer massivement au bourrage de crânes : « pandémie mondiale ! », « des millions de morts ! », « les masques sont inutiles voire dangereux ! », « les tests ne servent à rien ! », « gestes barrière ! », « distanciation sociale ! », « les masques sont obligatoires ! », « confinement obligatoire ! », « attestation obligatoire ! », « couvre-feu »… jusqu’à la nausée… et ça dure depuis un an !
J’ai lu ici plusieurs fois des références au « Grand Reset ». Ce n’est pas faux, bien sûr, on peut dire aussi ça, mais c’est insuffisant pour comprendre le « pourquoi » de ce « reset ».
La réalité de ce que nous vivons depuis un an est l’opportunité du covid (vilaine grippe, largement moins dangereuse cependant que la grippe espagnole, par exemple) dont se sert le capitalisme mondial pour détruire massivement du capital et ainsi, à terme, redémarrer l’économie sur de nouvelles bases.
Dire cela ce n’est pas être « complotiste », c’est simplement parvenir à trouver du sens dans ce qui est, au premier abord complètement obscur, fou. C’est se doter des moyens de compréhension qui permettent d’argumenter en sortant des faux débats « pour ou contre le confinement/le masque/le couvre-feu/le vaccin/etc. ».
Depuis des mois, j’attends des vrais journalistes, des militants et des blogueurs qu’ils interpellent les politiques en leur disant que nous ne sommes pas dupes : le covid n’est qu’un prétexte pour nous soumettre. Et, accessoirement, assassiner tout le secteur culturel ainsi que tous les lieux de convivialité : restaurants, bars, musées, cinémas, salles de spectacle, etc. Mais, surtout et en tout premier lieu, le covid n’est qu’un prétexte pour que le capitalisme puisse redémarrer sur de nouvelles bases. Il s’agit en quelque sorte d’une redistribution des cartes.
Tout comme il était idiot de s’en prendre à Sibeth Ndiaye lorsqu’elle était porte-parole du gouvernement parce qu’elle avait pour seul rôle d’être un leurre, il en est de même pour nos dirigeants qui ne sont ni fous ni stupides : ils œuvrent même avec une rare intelligence à défendre le Capital. Ce que nous sommes et ce à quoi nous aspirons les indiffère à un point qu’il est difficile d’imaginer. Ils ont été choisis et nommés en fonction exclusivement de leurs capacités à servir les puissances d’argent. Et de ce point de vue, il faut reconnaître que ce sont des champions !
Comment Riposte Laïque peut-il soutenir Fabien Engelmann, dirigeant d’un parti favorable à la peine de mort ?
Riposte Laïque est un lieu d’expression de pensées multiples, ce qui ne veut cependant pas dire que toute pensée d’où qu’elle vienne puisse sans vergogne s’y étaler. En effet, des principes éthiques communs unissent les contributeurs du site au-delà des divergences parfois profondes qui peuvent par ailleurs les diviser.
Parmi ces principes il y a l’antiracisme (pas celui bien sûr qui sert de paravent à des officines de contrôle politique). Il y a également le respect absolu et inconditionnel qui est dû aux femmes ainsi que la défense du principe d’égalité des droits. De ce principe, découlent la défense du droit à l’avortement, le refus de la polygamie, le refus du port du voile en tout lieu public car il est l’affichage honteux de la soumission des femmes et bien entendu la lutte contre les mutilations faites aux femmes. Comme son nom l’indique, Riposte Laïque défend la laïcité en s’appuyant sur la loi de décembre 1905 et entre autres sur la parole de femmes magnifiques comme Wafa Sultan, Ayaan Hirsi Ali, Taslima Nasreen…
La conjugaison de ces principes éthiques conduit naturellement Riposte Laïque à s’opposer avec la plus grande fermeté à l’expansion de l’islam en Europe.
Ces principes suffisent-ils à eux seuls à constituer une charte éthique pour Riposte Laïque ? Il me semble que non, parce qu’il existe au moins un autre principe humaniste (pas encore abordé dans le présent article) et qui me parait poser gravement problème parce que son absence ouvre la porte à des individus avec lesquels je n’aurai pour ma part jamais aucune affinité.
Je me suis par le passé clairement exprimé sur cette question et je renvoie les lecteurs à cet article (ici) afin qu’ils puissent se faire leur opinion.
Ce principe humaniste est l’opposition ferme et définitive à la peine de mort. Il me semble en effet dangereux de laisser de côté cette question et faire semblant de rien lorsque nous dialoguons avec des individus qui sont prêts à défendre l’idée saugrenue qu’on peut envisager de vouloir qu’un autre qu’eux soit coupé en deux au nom de la société.
Lorsque nous faisons de Fabien Engelmann, un Héros de Riposte Laïque, je suis gêné qu’il soit par ailleurs membre de la Direction du Front National dont la Présidente est ouvertement favorable à la peine de mort. Il me semble absolument incompatible d’être à la fois favorable à la peine de mort et être soutenu par Riposte Laïque parce que c’est éthiquement antinomique.
GILLINOUI
Les dégâts occasionnés par Peillon se feront sentir dans quinze ans
J’ai lu l’article de Marcus Graven à propos de l’enseignement de la morale à l’école. Comme son article est très intéressant, j’ai téléchargé le texte officiel auquel il se réfère et je trouve ceci pages 22/23 sous l’intitulé “quels principes” chapitre II “Un enseignement laïque de la morale : principes et orientations” (c’est moi qui souligne):
La morale commune ne peut plus, à l’image de la morale laïque du passé, prescrire et imposer la conception d’une vie bonne, ce qui reviendrait à imposer une conception du bien parmi d’autres, en violation de la neutralité laïque, et pourrait mettre les élèves et leur famille dans une situation délicate. Le principe et le fait du pluralisme doivent être respectés. Mais l’École a en même temps pour rôle et pour mission de faire respecter les valeurs qui fondent la République et la démocratie. La marge est étroite ici entre imposer et faire respecter : c’est l’espace de l’éducation. Celle-ci ne peut bien entendu pas être comprise comme une inculcation. C’est toujours une appropriation libre et éclairée des valeurs par les élèves, y compris des valeurs impliquées dans les savoirs, que l’École et les enseignants visent. A fortiori dans un cadre démocratique soucieux du respect du pluralisme des opinions et des croyances, de la liberté de conscience, des droits des élèves et de leur famille. Dans le meilleur des cas, les vertus de la liberté, de l’égalité, de la solidarité, de la laïcité, sont découvertes et conquises de l’intérieur. C’est la dynamique même de l’émancipation. Sans cette dynamique, les valeurs communes demeurent étrangères, lointaines, peuvent même sembler arbitraires tant elles sont dépourvues de sens pour orienter sa pensée et sa vie. Or, cette dynamique est bien souvent en panne. Les enseignants, les conseillers principaux d’éducation comme l’ensemble des membres de la communauté scolaire font quotidiennement l’expérience de cette difficulté souvent vécue comme une impuissance à conduire les élèves sur le chemin d’une émancipation de soi qui leur permettrait de trouver leur place dans la communauté scolaire, sociale et politique.
Ce qui est à proprement parler “sidérant” dans ce texte c’est que les rédacteurs sont incapables de voir -bien qu’ils le disent eux-mêmes (!!!)- que l’enseignement qu’ils promulguent est un échec cuisant… ils écrivent:
“C’est toujours une appropriation libre et éclairée des valeurs par les élèves, y compris des valeurs impliquées dans les savoirs, que l’École et les enseignants visent”
Et juste après:
“Les enseignants, les conseillers principaux d’éducation comme l’ensemble des membres de la communauté scolaire font quotidiennement l’expérience de cette difficulté souvent vécue comme une impuissance à conduire les élèves sur le chemin d’une émancipation de soi qui leur permettrait de trouver leur place dans la communauté scolaire, sociale et politique.”
Sans se rendre compte que ceci n’est que la conséquence de cela… et surtout sans mettre en cause les décisions politiques qui ont réduit les enseignants à l’impuissance.
Lorsque j’étais enfant, les enseignants étaient détenteurs de savoirs auxquels les enfants pouvaient se référer, ce qui était rassurant et émancipateur pour les enfants que nous étions. L’école aujourd’hui a transformés les enseignants en des sortes d’ectoplasmes sans aucune consistance, sans connaissances solides auxquelles les enfants pourraient venir s’abreuver. Peillon ne vaut pas mieux que ses prédécesseurs, c’est d’une gravité absolue car les conséquences de ses décisions ne se feront sentir que dans 15, 20 ans…
Gillinoui
Autorisons le cumul des mandats, mais interdisons le cumul des indemnités !
Oui ils ont vraiment raison nos amis socialistes. C’est vrai quoi c’est intolérable ce cumul des mandats : sénateur-maire, député-maire-conseiller général ou régional… C’est dingue ça ! Et pourquoi pas avocat en plus! Ah bon ça existe déjà? Y’en a qui ont quatre mandats, alors comment qu’elles vont émerger les jeunes générations hein ?
Je ne pensais pas que nos amis socialistes -enfin je dis “amis” c’est pas vraiment mes amis- soient accrochés à une ribambelle de mandats électifs sans se rendre compte qu’ils font barrage à quantité de jeunes qui, si ça se trouve, sont très compétents! Quoi non? Pourquoi non ?
Alors j’ai écouté ma radio et ouvert mes journals (j’aime bien “journals” ça égratigne l’oreille) et quoi t’est-ce que-t-il que j’ai donc lu et entendu (ou l’inverse du contraire) ? Que le cumul des mandats c’est vachement bien parce que le mec qui cumule, c’est que pour rendre service en fait à son pays (ou sa nation j’ai pas bien suivi) et que question efficacité c’est le top du nanan. Les mecs y disent (si si j’ai suivi) que quand t’es maire et que t’es conseiller général et député, t’es vraiment le “king” des dossiers que tu peux faire avancer plus vite et mieux pour ta commune! Et les autres que j’ai pensé ? “qu’ils crèvent!” Ah oui c’est normal.
Alors j’ai réfléchi en pensant dans ma tête. Je me suis dit qu’il y avait un moyen que tout le monde il est content, les “pour le cumul” et les “contre”. Si je vous jure y’a une solution simple et efficace et qui, en plus fait faire de très substantielles économies à la nation (ou le pays je sais plus). Je me demande même pourquoi personne n’y a pensé et si vous en êtes d’accord on pourrait la proposer à nos amis (non, pas nos amis, aux socialistes), pour les rabibocher ; qu’ils soient heureux et contents comme quand Ségolène s’est faite dégommer à la Rochelle. Enfin c’est ce qu’on m’a dit.
La solution? Fastoche! Il suffit d’autoriser le cumul des mandats (pour faire plaisir à ceux qui sont “pour”) mais d’interdire le cumul des indemnités. Comme ça, ceux qui sont vraiment là pour défendre les intérêts de leurs con-(pas si cons)-citoyens pourront mettre en œuvre leur discours qui justifie ou qui combat le cumul. Les cumulards seront d’excellents citoyens qui feront économiser de grasses indemnités et seront des exemples vivants de bénévolat au service de la collectivité. Le mec il est député et il veut être maire? Pas de problème, il peut être les deux mais il n’a qu’une seule indemnité. Si en plus il se sent la niaque pour être conseiller régional, ok mon gars (c’est presque que des gars) vas-y t’auras pas un radis de plus… Moi je me dis comme ça, mais c’est parce que je suis mauvaise langue, que le problème des cumuls n’existera plus.
Alors c’est-y pas beau?
GILLINOUI
Toutes les religions sont de fichues et criminelles âneries
À Sophie Durand
Un rédacteur de RL m’écrivait récemment (à titre privé) que RL était laïque mais pas anti-religieux. Certes sur le principe, je veux bien l’admettre. RL est, comme son nom l’indique, « laïque », mais les laïques ne sont pas faits d’un bloc et sont un conglomérat qui comprend des chrétiens, sans doute aussi des juifs, peut-être quelques rares musulmans et une majorité d’athées parmi lesquels des anti-religieux convaincus. Tous ces laïques sont d’accord sur l’idée que la paix sociale ne peut durer que si la religion reste une affaire strictement privée. Côtoyer des juifs, des chrétiens, des musulmans ne me gêne en aucune manière si leurs convictions religieuses restent –tout comme leur sexe– cachées aux regards du tout venant. S’ils se permettent de sortir leurs croyances, alors moi aussi je suis autorisé à leur dire ma conviction que les religions sont toutes de fichues et criminelles âneries.
Je ne me sentirais pas autorisé à citer Sade pour dire mon aversion à l’encontre des croyances si à longueur de colonnes je ne lisais dans RL des plaidoyers ridicules pro-bible ou pro-torah. Ridicules en effet ces citations, chacune destinée à prouver que sa référence biblique lave plus blanc que blanc alors que, faut-il le rappeler ici, dieu n’est qu’une très vague hypothèse!
Sophie Durand se ridiculise en affirmant péremptoire: « Dans RL du 16 juillet un lecteur, Michel, écrit : « l’Amour de Jésus peut être tempéré par cet extrait de Matthieu » et cite Matthieu 10 ,34 -39 « je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive, je suis venu séparer… » Son interprétation est fausse, et on ne peut pas laisser passer cela. D’ailleurs on ne lit pas les Évangiles de manière littérale. La signification de ce passage n’est absolument pas dans un amour moindre de la part du Christ, (contresens et absurdité) c’est simplement une image, une pédagogie. » Ah oui? Que Sophie Durand aille en un autre lieu pour couper ce genre de cheveu en quatre parce que RL n’est pas le lieu pour ça.
Elle faisait précéder sa leçon de catéchisme par ceci: « Mais une petite explication et un peu de sociologie des religions ne sont pas inutiles en ces temps où certains voudraient supprimer la laïcité. » sans se rendre compte que c’est elle qui écrabouille de ses gros sabots le pacte social pacifique qu’est la laïcité.
Plus loin, sans rire elle écrit: « Comparer Mahomet et Jésus est absurde, Mahomet n’est pas dieu mais est traité comme une idole par les musulmans, tandis que Jésus pour les chrétiens est Dieu mais absolument pas une idole en ce sens qu’il se veut proche de l’homme, qu’il veut libre et non pas soumis, et que le chrétien a une relation « d’homme à homme » avec le Christ. Je dirais même que Jésus est l’antithèse absolue de Mahomet dans sa vie, ses actions et sa doctrine. » En effet c’est absurde, car les historiens semblent d’accord pour dire que Mahomet a existé alors que Jésus c’est plus que bien moins certain! D’ailleurs, Sophie Durand qui fait référence au Traité d’Athéologie de Michel Onfray, se garde bien de dire que Onfray Michel explique combien l’existence de monsieur Christ Jésus est bien moins que très peu probable…
Passer directement, comme le fait Sophie Durand de la fable biblique ou coranique à l’affirmation de faits historiques est un tour de passe-passe usé jusqu’à la corde qui ne convaincra que les convaincus d’avance. La bible est un livre d’histoireS pas un livre d’Histoire. Être obligé de le rappeler une fois encore dans les colonnes de RL commence à être un peu pénible.
Les religions ont marqué l’histoire humaine c’est une évidence, le reconnaître comme une réalité historique est une chose, nous polluer l’atmosphère avec ça en est une autre. Si la religion catholique tient tant à affirmer haut et fort sa marque sur l’histoire de France, alors qu’elle prenne le « bâton merdeux » à pleines mains et qu’elle nous explique par le menu son aversion éternelle des juifs qui l’a conduite par exemple à nourrir ainsi le premier article du Code Noir de Colbert en ces termes sans aucune ambiguïté:
« Voulons que l’édit du feu Roi de Glorieuse Mémoire, notre très honoré seigneur et père, du 23 avril 1615, soit exécuté dans nos îles; ce faisant, enjoignons à tous nos officiers de chasser de nosdites îles tous les juifs qui y ont établi leur résidence, auxquels, comme aux ennemis déclarés du nom chrétien, nous commandons d’en sortir dans trois mois à compter du jour de la publication des présentes, à peine de confiscation de corps et de biens. »
Quant à la différence entre Raison et raison, n’insistons pas, lire (ici) et (là). Lorsqu’une grenouille de bénitier comme Sophie Durand nous parle de raison, il ne s’agit évidemment pas de la Raison telle qu’elle fut explorée de tout temps en tant que concept philosophique mais de la raison telle qu’elle est traitée comme un caillou dans la chaussure par les religieux de tous poils.
GILLINOUI
(et pas « GUILLINOUI »)
Attaquez Madonna sur sa médiocrité artistique et pas sur sa ménopause !
Titrer un article: “Madonna la ménopausée dégénérée” est à mon sens une très mauvaise chose pour l’image de RL. Que l’article soit signé par une femme (Catherine Dumont) ne change rien à cet article sexiste et à la limite ordurier. Qu’est-ce que ça apporte à RL de traiter Madonna de “ménopausée”? de “dégénérée”? Franchement?
Je ne suis pas –et de très loin– un fan de cette chanteuse qui au mieux m’agace. Lorsqu’elle passe à la radio, j’ai envie de tourner le bouton pour ne plus entendre sa voix.
La suite de l’article contient ceci:
– la « connerie » de cette pauvre femme sur le retour;
– sa flasque poitrine refaite à grand renfort de dollars;
– Madonna fait pitié, je plains profondément sa fille adolescente d’avoir une mère qui n’hésite pas à s’exhiber sur scène dans des tenues suggestives qui ne sont plus de son âge,
– qui sort avec un « jeune des cités lyonnaises » ceci explique peut-être cela, qui a 25 ans et qui sort certainement avec elle pour sa puissance intellectuelle et non pas pour son fric. En un mot, pour lui, elle est belle comme Crésus…
– une donneuse de leçon qui possède à elle seule la moitié d’un neurone
– ses « fausses » dents
– ça devient difficile pour Madonna de montrer ses fesses et ses seins maintenant, même refaits.
Chère Catherine Dumont, si vous voulez “attaquer” Madonna, ne vous en privez pas, sa carrière artistique est suffisante pour que vous vous dispensiez des arguments très vils que vous avez utilisés dans votre article et auxquels je me dispense, par charité, de répondre. A 54 ans monter sur les planches comme le fait cette chanteuse mérite au moins un minimum de respect même si on n’aime pas du tout (comme moi) son travail artistique.
Quant à la projection vidéo (que je n’ai pas vue) au cours de laquelle on verrait Marine Le Pen avec une svastika, souvenons-nous que Adolf Hitler devait figurer sur la fameuse pochette de l’album de Beatles “Sergent Pepper” (ici) et que des svastikas ont figuré sur des albums de rock comme “Deceit” du groupe This Heat.
Marine Le Pen aurait très certainement beaucoup plus à gagner en répondant avec humour à l’artiste Madonna sur la pauvreté de son pseudo discours politique et en démontrant la bêtise de l’image plutôt que de lui intenter un mauvais procès qu’elle n’est pas certaine de gagner, les artistes devant rester libres de leur parole quand bien même elle irrite.
GILLINOUI
Je ne comprends pas que dans RL on puisse faire l’apologie d’une religion, comme le fait Alain Rubin
Dans son article: “Jugement allemand : Pourquoi je ne partage pas du tout l’analyse de Roger Heurtebise sur la circoncision“, Alain Rubin nous explique pourquoi sa religion lave plus blanc que les autres.
Pour lui, “judaïsme” c’est bien, c’est beau, “islam” c’est vilain. Si on ne peut qu’être d’accord avec la fin de sa démonstration: effectivement l’islam est une horreur, en revanche on ne comprend guère que dans “Riposte Laïque” on puisse aussi aisément faire l’apologie d’une quelconque religion comme il n’hésite pas à le faire. Sa religion n’est pas meilleure qu’une autre, elle est, par définition, aussi stupide. Pour s’en convaincre il suffit de taper dans le moteur de recherche “test de judéité” ou bien “preuve de judéité” pour voir l’étendue de la sottise des juifs pour qui les tests ADN existent! Pile je suis juif, face je suis goy…
La circoncision c’est bien si c’est juif mais pas bien si c’est musulman… L’avis (la vie?) de l’enfant, évidemment Alain Rubin s’en fout comme de sa première chemise. Pour lui la circoncision c’est bien à tout point de vue sauf qu’il évite de dire que si circoncision il y a, c’est pour signifier symboliquement aux femmes qu’elles ne sont pas foutues de faire des mâles “parfait” et qu’il importe qu’un homme termine l’ouvrage: les femmes par définition sont imparfaites alors que les hommes… Alors dans les religions imbéciles (toutes le sont) que sont la religion juive et l’islam on mutile les garçons. L’argumentaire médical sur l’absence de traumatisme est navrant de bêtise, c’est exactement le même qui a été utilisé pendant des lustres pour opérer les bébés à vif (paracentèses)… heureusement la science a démontré la stupidité criminelle d’une telle affirmation et depuis quelques décennies on anesthésie les bébés! Je le sais ça m’est arrivé et le traumatisme est tel que je ne supporte aucun bruit violent… Ma mémoire bien sûr ne se rappelle plus de rien, mais mon inconscient a tout gardé gravé.
Notre devoir de laïque est certes de respecter quiconque, quelque soient ses croyances (ou son absence de croyance), contrairement à tous les croyants qui méprisent voire haïssent au point de vouloir les tuer, ceux qui croient autrement ou ne croient pas, mais il est également de rester libre de conchier toutes les religions et d’en démontrer toutes les âneries, les mensonges, rappeler les crimes dont elles sont responsables, apprendre à nos enfants combien elles sont toutes détestables.
Alain Rubin n’hésite pas à écrire: “Moïse n’était pas un tyran”, qui fera rigoler les historiens (ici). La croyance d’Alain Rubin le regarde mais est-ce que Riposte Laïque doit donner une telle place à des affirmations sans fondement?
Si la religion juive est stupide, ça n’a rien à voir avec les juifs mais avec le fait que comme ses concurrentes elle oppose à la Raison la croyance aveugle en des écritures prétendument sacrées, prétendument écrites par un Moïse qui était mort depuis des siècles lorsqu’elles furent rédigées… La Raison est le doute posé en tant que principe d’humanité, comme recherche de la compréhension du monde. Et en effet, toute avancée de la Raison, de la science, fait toujours reculer les religions. Toutes les religions s’accompagnent de la soumission, de l’ignorance, de la croyance aveugle en des dogmes crétins, et bien sûr de la soumission des femmes aux hommes.
Il est beaucoup plus confortable de croire plutôt que de chercher à comprendre la complexité du monde en doutant toujours des affirmations dogmatiques, plus confortable de se persuader de l’existence d’un au-delà merveilleux plutôt que de se résoudre à admettre notre finitude, admettre que nous serons tous bouffés par les asticots (sauf les incinérés). Voilà pourquoi les religions recrutent encore, et pourquoi il importe tant de les combattre encore et toujours jusqu’à ce qu’elles disparaissent.
GILLINOUI
Ce qu’aurait du répondre Ségolène Royal au tweet de la journaliste Trierweiler…
Un petit détail auquel personne n’a pensé, pas même le Canard Enchaîné.
Amusant détail pourtant à propos du fameux tweet. C’est la réaction de la non moins fameuse Ségolène Royal effondrée lorsqu’elle a appris le soutien à son rival politique de celle qui l’a remplacée auprès du père de ses 4 mômes, par ailleurs nouveau président de la République. Outrée la Ségolène que l’autre ait osé soutenir par tweet Olivier Falorny.
Oui j’ai été surpris qu’elle n’ait pas pensé à réagir de la manière suivante qui aurait ouvert un autre scandale bien plus important et lui aurait –qui sait– permis d’être élue…
Ségolène lorsqu’elle a été questionnée à propos de ce fameux tweet, plutôt que de parler de trahison des trémolos dans la voix, aurait pu être rigolarde et feindre la surprise sur le mode suivant:
“On me dit qu’une journaliste politique (ou tout du moins se revendique-t-elle ainsi) aurait apporté son soutien personnel à mon concurrent? Permettez-moi d’être très surprise qu’une journaliste politique affiche son soutien à un candidat aux élections législatives, et à ma connaissance elle est la seule à commettre une telle bourde, ce qui vous l’admettrez avec moi est une faute grave, c’est comme si Jean-Jacques Bourdin, Audrey Pullevard ou Jean-Michel Appathie affichaient officiellement leur soutien personnel à tel ou tel… vous imaginez le scandale… Franchement je ne vois pas comment le journal qui l’emploie pourra éviter d’exiger d’elle des excuses auprès de ses lecteurs, et qui sait la sanctionner sévèrement. Quant aux électeurs rochelais, je ne doute pas qu’ils condamneront fermement cet égarement et qu’ils voteront massivement pour moi…”
La rigolade qui aurait suivi une telle réaction aurait mis les rieurs de son côté et aurait provoqué une vraie crise politique, et accessoirement aurait obligé les journalistes politiques et à leurs syndicats à prendre position sur un autre mode que celui du “conflit de jalousie entre bonnes femmes“… mais la Ségolène n’a pas pensé politique, elle est restée au niveau de la ceinture et n’a pas élevé le débat. Quant au résultat des élections, il aurait peut-être été le même, mais Ségolène s’en serait sortie avec dignité et aurait fichu une belle pagaille à la tête de l’état. Dommage non?