Quel avenir pour le FN et Marine ? (partie 2)

Suite de l’analyse sur l’état du FN. La question de la légitimité de Marine Le Pen est posée, après son échec à la présidentielle, qui s’est répété aux législatives, même si elle a été personnellement élue, ce qui est un fait local et anecdotique. Il faut être reconnaissant à cette femme d’exception d’avoir ”dédiabolisé ” le FN  et de l’avoir porté à un niveau électoral majeur. Mais elle contribue à ébranler l’édifice qu’elle avait construit. A-t-elle vraiment les convictions profondes de son électorat ? Marine Le Pen aura été une étape, après celle de son père. Mais il faut déjà penser à la suivante.

Défaite explicable du FN et de MLP qui n’auraient ni pu ni su gouverner  

La  défaite de Marine Le Pen face au système Macron était écrite. L’oligarchie organisée, liguée contre elle, est plus forte que le ”peuple”, manipulé. Sa piètre prestation télévisée n’a rien arrangé mais n’était pas la cause première de la défaite. Mais était-ce  vraiment son intérêt de gagner cette fois-ci ? Aussitôt au pouvoir par miracle, elle aurait été balayée parce que le FN n’est pas en ordre de bataille pour gouverner avec son programme socio-économique comique et ses lacunes en cadres compétents. En tout cas, l’affrontement entre l’hétéroclite coalition macroniste – centre – gauche et le FN ne sera la clé des années à venir que si le FN cesse de délirer sur l’euro, revoit de fond en comble son programme socio-économique, se muscle sur ses fondamentaux et se débarrasse du clan du parasite Philippot qui est le coucou dans le nid. Mais aussi si Marion Maréchal Le Pen opère un retour à la tête du FN, synchrone d’un départ de ce dernier.

Ivan Rioufol a expliqué la défaite du FN (et de Marine Le Pen), ainsi que le fort taux d’abstention parmi son électorat démobilisé, par son décalage par rapport aux préoccupations et attentes populaires. « Même le FN s’est laissé prendre à ce conformisme du tout–économique, qui lui a fait placer la sortie de l’euro au centre de sa campagne ratée. Mais cet aveuglement n’est pas celui de la France populaire » (Le Figaro, 23/06/2017). Autrement dit, c’est parce que le FN a négligé la question centrale de l’invasion migratoire et de l’islamisation au profit d’un discours centré sur des questions périphériques qu’il a perdu.

”Front républicain” contre Front national : l’occasion manquée par le FN 

Jean Raspail avait intitulé un de ses articles polémiques «La République contre la Nation ». Cette formule suggère une opposition qui n’est pas fausse entre la République organisant l’immigration invasive et le sabotage de l’école, et la Nation aux sens ethnique, culturel, historique. Malgré toutes ses erreurs et tous ses défauts programmatiques, le FN représente, non pas ” le peuple contre les élites”, formule inepte puisque les élites font partie du peuple, mais le peuple (la Nation) contre ses ennemis, y compris des Français de souche collaborateurs (La – fausse – République). Ce n’est pas une question de classe sociale mais de choix ethnique.

Le réflexe du ”front républicain” (copie conforme du ”front antifasciste” stalinien des années 30) a parfaitement joué au second tour de la présidentielle et des législatives contre Marine Le Pen et le FN. Seule entorse : Dupont-Aignan et son DLF, minime exception qui confirme la règle. Les appels à voter Macron contre la sorcière ont été unanimes à gauche et à droite, de Cazeneuve à Juppé qui a tweeté : « Soutien à Emmanuel Macron dans son duel avec l’extrême-droite qui conduirait la France au désastre ».  Jusqu’à Martine Aubry : « Comme en 2002, tous les républicains doivent faire barrage au Front national ». Cependant, plus logique,  le collectif Sens commun « refuse de choisir entre le chaos porté par Marine Le Pen et le pourrissement politique d’Emmanuel Macron ». C’est le ”ni ni ”, abandonné par Baroin, le gendre idéal politiquement correct.

Le « rassemblement républicain » auquel a appelé la droite contre Marine Le Pen et pour « faire barrage au Front national » en votant pour Macron, mais aussi au second tour des législatives, aurait pu être une aubaine pour MLP et le FN, car c’était consacrer le FN comme seule force d’opposition et d’alternance. Malheureusement cette occasion a été gâchée par la prestation télévisée catastrophique de la candidate face à Macron, par le programme socio-économique gaucho-étatiste délirant de la ”ligne Philippot”, par la promesse de sortie immédiate de l’euro, mais aussi par l’affadissement et la mise en orbite lointaine du discours sur l’immigration et l’islamisation.

Le FN, apparaissant comme émasculé et décentré, n’a pas su capitaliser sur cette coalition des bonnes consciences contre lui, ce qui l’a privé de millions de voix et provoqué l’abstention de millions d’autres.

Néanmoins, retenons cette analyse : « La contre–performance de la candidate), le retrait de la benjamine de l’Assemblée nationale (Marion Maréchal-Le Pen) sortante et les menaces de départ de Florian Philippot font du Front national un parti affaibli ; et pas une force d’attraction. Reparler d’une stratégie pour « faire barrage » au FN revient à le valoriser, à le présenter toujours comme une menace électorale », note Guillaume Tabard (Le Figaro, 01/06.2017).

Intelligentsia de droite pro–Macron  et anti FN

Le cœur de l’intelligentsia bien-pensante de droite est vent debout contre le FN et a massivement choisi Macron. « Emmanuel Macron est le seul obstacle aux ambitions de Marine le Pen. Qu’on le veuille ou non, il incarne ce qui nous reste d’espérance en l’avenir », écrit Jean d’Ormesson qui reproche à Marine Le Pen, entre autres, « sa volonté de verrouiller les frontières contre l’afflux des refugiés et des demandeurs d’asile » Il ajoute : « l’accession au pouvoir de Marine Le Pen serait un malheur, non seulement pour la France et les Français […] mais pour l’Europe entière » Se fermer à l’invasion est un malheur, effectivement. ( « Je voterai pour Emmanuel Macron » , Le Figaro, 20/04/2017.) Jean d’Ormesson, vieux crabe opportuniste, est le représentant  de ces élites bien protégées de l’immigration invasive, de l’islamisation et de la criminalité allogène pourrissant la vie des Français. Macron (qui appartient au même monde) sera tout aussi laxiste en la matière que ses prédécesseurs, voire plus.  De nouvelles vagues d’invasion migratoire se préparent. Rien ne sera fait pour les empêcher, mais tout pour les encourager.

La  souveraineté étatique doit être subordonnée à l’identité nationale et ethnique  

Dans le discours officiel du FN, celui imposé à MLP par le doctrinaire  Philippot, l’impératif, abstrait et étatique,  de ”souveraineté” prend trop le pas sur celui, concret, vital, d’ ”identité”, de nature ethnique, beaucoup trop négligé, alors que les deux devraient être unis et insécables. La souveraineté (étatique), indispensable évidemment, doit être subordonnée à l’identité (ethnique et nationale, même étymologie). Pas de nation politique sans nation ethnique. C’est le bon sens aristotélicien et confucéen. Un pays composé de populations ethniquement hétérogènes explosera. La nature humaine s’oppose à cette permanente utopie de l’ ”homme nouveau”. Le FN de Marine Le Pen a  reculé sur les questions de l’identité, (voir le précédent article sur le même sujet). Son « patriotisme » et celui de Philippot, n’ont plus rien à voir avec la « patrie charnelle ».

En se déclarant candidate du ”peuple”, en cassant l’image de candidate de l’ ”extrême droite”, Marine Le Pen a eu raison. À condition qu’elle n’affadisse pas son discours sur l’immigration et l’identité qui n’a rien à voir avec le clivage droite/gauche. Rappelons à Marine Le Pen que la notion de ”peuple”, contrairement à son détournement par les marxistes, n’est pas liée à une classe socio-économique. Le chef d’entreprise créateur d’emplois est membre du peuple. Pas le délinquant musulman d’origine immigrée.  La notion de ”peuple” est ethnique, historique et culturelle, et non pas politique et socio-économique.

Le FN et ses alliés fantômes,  ”seule force d’opposition ” ? 

Le Rastignac-Macron ne sera pas la rupture mais la continuité Chirac-Sarkozy-Hollande. Sur le plan de l’invasion migratoire, de l’islamisation, de la délinquance, ce sera plus grave encore sous sa présidence. Il sera la photocopie de ses prédécesseurs. Marine Le Pen peut-elle donc espérer, comme elle l’a répété, après les législatives, diriger l’opposition  à « la mondialisation sauvage », à « l’  immigration massive », à « la libre circulation des terroristes » qu’elle voit s’aggraver sous Macron ? Rien n’est moins sûr, avec la crise que traverse le FN et la contre-dynamique créée par l’échec à l’élection présidentielle.

Après les législatives, le FN, avec son petit satellite DLF de Nicolas Dupont-Aignan, marginal illisible, se veut optimiste. Marine Le Pen assure que le FN « s’imposera comme la première force d’opposition au gouvernement d’Emmanuel Macron et à ses projets ». Avec huit députés ?

Marine est-elle éternelle ?

La prestation télévisée ratée de Marine Le Pen face à Emmanuel Macron a détérioré son image dans son électorat et a, par ailleurs, servi Macron à être élu. En marge de la direction du FN, très divisée, le groupe informel formé par Philippe de Villiers, Éric Zemmour, Patrick Buisson et Robert Ménard pourrait constituer un pôle contestataire. Marion Maréchal-Le Pen a pu y penser… Elle pourrait les rejoindre, après un retrait provisoire, une traversée du désert, pour une alternative, le jour où sa tante vacillera. Et prendre la tête du Front national avec un programme bien construit, débarrassé de l’étatisme socialiste de Philippot, de son anti-européisme bâclé, et remusclé, renouant avec des fondamentaux délaissés.

En revanche, le FN peut, si le quinquennat de Macron part rapidement en vrille – cas probable – apparaître de nouveau comme le recours, la seule opposition (face à LREM et les députés LR ralliés) en se livrant  à de l’agit-prop en attendant les prochaines élections, mais évidemment sans aucun espoir à l’Assemblée nationale.

« Marine Le Pen a considérablement abîmé son image  », note Jérôme Fourquet, directeur du pôle opinion publique de l’Ifop. Et son élection à Hénin-Beaumont ne la rétablit pas, contrairement à ce qu’elle croit. Il ajoute :« Le parti a enregistré une vraie contre–performance au premier tour », semblable à celle de Marine Le Pen à la présidentielle.

Après avoir été réélu de justesse, Gilbert Collard a déclaré : « Nous ne devons pas crier victoire parce que le FN a pris un sacré coup dans la tête. » Signe des oppositions croissantes, au sein du FN, à Marine Le Pen. Son discours en recul sur l’invasion migratoire et l’islamisation  – là où ses partisans  l’attendaient – affadit le message du Front national. Marine Le Pen est handicapée par un territoire intérieur qui se délite (le FN et sa mouvance électorale déçue) et non plus dans la conquête d’un territoire extérieur, de nouveaux électeurs. Pourtant, il y en aura : le marché électoral des bobos, pour l’instant préservés de l’immigration, mais qui ne le sera plus dans quelques années quand les centres des zones préservées commenceront à être inondés à leur tour. Marine Le Pen est mauvaise stratège.

La « refondation » du FN : sérieux ou fallacieux ?

Les débats sur la « refondation » du Front national annoncés par Marine Le Pen  dissimulent et indiquent en même temps une situation préoccupante. La langue trahit ses locuteurs : refonder signifie bâtir de nouveaux fondements (programme, idéologie, stratégie) parce que les anciens sont mauvais. Normalement, ce devrait donc être un aveu d’abandon de la ligne chevènementiste Philippot qui a mené objectivement le FN dans le mur.

Néanmoins, on peut se demander si cette ”refondation” sera sérieuse dans la mesure, par exemple, où Marine Le Pen entend, exactement comme le parti du paléo-marxiste Mélenchon, les débris du PS ou la CGT, s’opposer frontalement aux ordonnances promises sur la simplification – qui sera très timide – d’un Code du Travail ubuesque (une des causes du chômage de masse). La direction du FN persiste dans cette impasse gaucho-étatiste, vermoulue, économiquement inculte du ”modèle social français” qui est en réalité une catastrophe sociale. Les déclassés au chômage du nord de la France qui votent FN ne sont pas victimes de l’abominable ”ultralibéralisme” (s’il existait, ils travailleraient, comme en Suisse) mais du socialisme de l’appareil étatique français qui, depuis 40 ans, obéissant aux syndicats marxistes minoritaires et aux corporations de fonctionnaires, matraque et spolie le secteur privé (taxes, charges, impôts, réglementations délirantes), le forçant à licencier, à désindustrialiser, à ne plus embaucher, à délocaliser ou à faire faillite.

Si la direction du Front national continue de négliger l’espoir qu’elle a suscité d’endiguer l’invasion migratoire et l’islamisation et d’entamer un processus de reconquête, si elle persiste dans son discours économique socialo- étatiste étiqueté ”patriote”, et dans sa focalisation lassante sur un anti-européisme mal construit et surtout mal vendu,  l’hémorragie de voix s’accentuera.

Le FN doit changer de logiciel

En revanche, si  le Front  national attaque Macron et sa majorité (aussi dominante arithmétiquement que fragile politiquement)  sur d’autres domaines que son timide ”libéralisme”, c’est-à-dire sur l’immigration, l’école, la justice et la sécurité, sujets où logiquement ils seront laxistes et échoueront, il pourra représenter une force d’opposition idéologique – mais non pas parlementaire.

La force retrouvée du FN dépendra aussi du retour de Marion Maréchal-Le Pen dès qu’Emmanuel Macron commencera à échouer et à décevoir, ce qui est inévitable. La continuation de la guérilla entre Jean-Marie Le Pen et sa fille, avec des épisodes guignolesques (les grilles du siège fermées devant le patriarche accompagné d’une foule de journalistes) a aussi décrédibilisé le FN par la démonstration d’une querelle de famille lassante, très lointaine des préoccupations des Français.

N’oublions pas qu’en dépit d’un record de voix à la présidentielle, le FN a perdu au premier tour des législatives de 2017 plus de 500.000 voix par rapport aux législatives de 2012, ce qui le prive de 800.000 euros d’aides publiques par an.

Très symbolique apparaît, après le retrait de Marion Maréchal-Le Pen de sa circonscription du Vaucluse, la victoire dans cette dernière de Mme Brune Poirson de LREM. Le corps électoral a donc délaissé le candidat FN qui remplaçait Marion Maréchal-Le Pen, pour élire une candidate du parti de Macron. C’est un mauvais signal. On votait Marion, mais on ne vote pas Marine. Le désamour, la déception sont évidents. Le FN a du pain sur la planche pour redresser la barre. Il doit changer de logiciel et inverser sa ligne actuelle – celle du coucou Philippot – faute de quoi il n’intéressera plus grand monde, même les juges.

Guillaume Faye

Quel avenir pour le FN et Marine ? (partie 2)




Quel avenir pour le FN et Marine ? (partie 1)

Le FN dépérira vite s’il ne se sépare pas de M. Philippot qui a semblé fasciner et piloter Marine Le Pen, s’il ne révise pas de fond en comble son programme économique et social, photocopie de celui de la vieille gauche, s’il ne remuscle pas son discours sur l’immigration, l’islamisation et l’identité et si ce parti persiste dans une europhobie aussi sommaire et mal pensée que l’europhilie béate de Macron.

La question Marion Maréchal-Le Pen

Le conflit idéologique entre la ligne Philippot et celle de Marion Maréchal-Le Pen s’est sans doute doublé de problèmes personnels. Cette dernière faisait-elle de l’ombre à sa tante par son rayonnement de jeune femme brillante ? M. Philippot –  courtisan qui n’existe que par son emprise psychologique sur Marine Le Pen – n’aurait-il pas intrigué pour que la jeune députée, dangereuse pour lui,  soit dégoûtée et jette l’éponge ? Marion Maréchal-Le Pen s’est retirée” provisoirement”, dit-elle. Espérons–le et souhaitons aussi qu’elle reviendra quand Florian Philippot aura disparu.

Le renoncement (temporaire ?) à la vie politique de Marion Maréchal-Le Pen est une mauvaise nouvelle pour le FN mais aussi pour la France. Par sa jeunesse et son intelligence, elle était une des personnalités politiques les plus prometteuses à long terme. Son retrait, s’il s’avérait définitif, serait un immense gâchis. C’est une victoire (apparente seulement) pour la ligne de Florian Philippot qui, délaissant les fondamentaux du FN, a pourtant été responsable de la déroute de MLP face à Macron. Mais le but de M. Philippot et son ordre de mission ne seraient-ils pas la neutralisation du Front national ?

Marine Philippot doit redevenir Marine Le Pen 

Marine Le Pen ne doit plus être brocardée sous le sobriquet de Marine Philippot. Il est possible et souhaitable que son élimination du parti provoquera le retour de Marion Maréchal-Le Pen, qui constituait un facteur puissant de succès médiatique et populaire pour le FN, alors que Philippot est impopulaire et antipathique par sa vanité distante et parce qu’il s’écarte des fondamentaux qui ont fait le succès du FN.

Marine Le Pen, créditée au départ de la qualité de seule femme présidant et dirigeant un grand parti (et ce, non seulement aujourd’hui, mais dans toute l’histoire de la République !), a été affaiblie par l’impression de soumission à Florian Philippot, surmédiatisé, dont l’image est celui d’un intrigant. Dans l’opinion, elle n’était plus la patronne, ce qui lui a coûté des centaines de milliers de voix.

Florian Philippot  n’est pas nécessairement une taupe envoyée au sein du FN par le pouvoir pour le déstabiliser et le neutraliser, comme le soupçonne Jean-Marie Le Pen. On ne le sait pas. En tout cas, le résultat est le même : son influence, son discours, ses orientations idéologiques affaiblissent le Front national (dont il déteste la dénomination) dans un électorat qui ne se reconnaît pas en lui.

À cause de lui, Marine Le Pen a édulcoré et gauchisé les axes du FN. Florian Philippot a menacé de démissionner du parti si celui–ci abandonnait l’idée du Frexit (sortie de la France de l’UE) ou du remplacement de l’euro par un nouveau franc. Le départ de M. Philippot serait une bonne nouvelle pour le FN. Il est extrémiste dans les domaines qui ne sont pas essentiels pour les Français (europhobie) et muet ou mou dans les domaines qui les préoccupent (immigration, islamisation, criminalité, etc.) Il est une machine à faire perdre des millions de voix. En créant son association dissidente ”Les Patriotes”, il a franchi une ligne jaune, prélude à sa démission ou à son exclusion.

Les quatre handicaps du FN

Le FN subit quatre handicaps, très différents, voire inverses, de la diabolisation massive de jadis.

1) Le reflux du discours contre l’immigration invasive et l’islamisation. S’y est substituée une ligne ambiguë, assimilationniste, multiculturelle, pas claire, proche de celle de LR, voire en deçà. De récents propos de Marine Le Pen, opposés à l‘identité ethnique française, totalement alignés sur le politiquement correct, sont affligeants. Elle obéit au chevènementisme  de son mentor.

2) Une focalisation obsédante sur une sortie de l’euro et un retour au franc, inspirée par Philippot, et ressentie comme dangereuse et amateuriste par l’opinion.

3) Un programme économique et social – toujours inspiré par Philippot –  obsolète, contradictoire, irréalisable et proche de celui de la vieille gauche (Mélenchon et consorts), démagogique et électoralement décalé.

4) Une présidente, Marine Le Pen, qui, après une période brillante, semble perdre la main et se ternir ; tandis que sa nièce, Marion, de plus en plus populaire, se retire en pleine bataille, comme si elle était écartée. Ce qui déçoit et laisse une impression de déclin.

Catherine Nay écrit à propos de Marine Le Pen : «  Malgré un nouveau record de voix, les Français continuent à la juger inapte à s’installer à l’Élysée. Trop dangereuse et incompétente » (in Valeurs actuelles, 27/04/2017). Erwan Le Noan, de Fondapol, prédisait dès janvier 2017 que  Marine Le Pen échouerait à la présidentielle car « le FN sera freiné par ses divisions internes et sa position sur la sortie de l’euro ».

Un groupe intitulé ”Les Horaces”, proche du FN, s’inquiétait à la même époque qu’une « gauchisation » économique et sociale du discours de Marine Le Pen afin de contrer Fillon « risquerait de la couper d’un électorat droitier et aisé, indispensable pour l’emporter en 2017 ».

S’ajoute à cela l’interférence entre la politique, domaine de la sphère  publique, et une histoire de famille, domaine de la sphère privée. Cette confusion n’aurait pas été grave s’il n’y avait pas eu de conflits étalés sur la place publique, fille contre père, puis tante contre nièce. Ces épisodes de guerres intestines ont coûté beaucoup de voix au FN. Le « renouvellement » radical du FN, sans plus de précision, annoncé par Marine Le Pen pour surmonter une crise qui enfle comme un orage, laisse les électeurs sur leur faim.

Affadissement et gauchissement du message de Marine Le Pen

Marine Le Pen a déclaré dans son grand meeting de Nice, le 27 avril : « Je ne regarde pas votre origine, votre religion, votre orientation sexuelle ou votre couleur de peau. Et je vais même vous dire, ça ne m’intéresse pas ! ». Propos malvenu vis-à-vis de son électorat qui  signifie tout simplement : ”je suis multiculturaliste, antiraciste, assimilationniste (mission impossible vue l’ampleur de l’invasion), opposée à toute identité ethnique ”française” mais aussi, sur le plan ”sociétal”, de gauche, approuvant notamment le mariage homosexuel. Cette concession au politiquement correct banal peut lui être fatale. De même, son insistance pour lutter contre l’islamisme – et le terrorisme qui lui est lié – plus que contre l’islam et l’islamisation (à la différence de Philippe de Villiers). C’est un facteur d’affaiblissement et de déception.  (1)

Avec une exagération ridicule, MLP a déclaré : « Je m’inquiète de cette loi El Khomri puissance 1000 que Macron veut faire passer par ordonnance et qui est en fait une dérèglementation annoncée du droit du travail ». Même position que Hamon, Mélenchon et les hallucinés marxistes. Elle parle de « casse sociale », comme la CGT, dès qu’il s’agit de simplifier le droit du travail. Elle n’a pas compris que le droit du travail (et social) français, kafkaïen, est la principale source du chômage par découragement d’embauche et perte de compétitivité (réglementarisme) dans le secteur privé marchand, au bénéfice des privilèges des salariés pléthoriques des secteurs publics et assimilés.

Néanmoins, Marine Le Pen a compris, mais  trop tard, que la sortie de l’euro, marotte de Florian Philippot, était suicidaire pour sa candidature. Elle a retourné sa veste et a parlé de « renégocier les traités européens pour retrouver notre souveraineté et bâtir une Europe des nations », ce qui était une position de bon sens mais trop floue, tardive, imprécise. Je répète ce que j’ai toujours dit sur l’euro : le créer a été une erreur, mais en sortir unilatéralement est impossible. Il faut le laisser dépérir.

 La défaite paradoxale  du second tour

Avec 10,64 millions de voix et 33,90% des suffrages exprimés au second tour, le Front national atteint son record historique, bien supérieur à tous ses homologues en Europe. C’est presque le double du score de Jean-Marie Le Pen face à Chirac en 2002. Pourtant, ce résultat apparaît à beaucoup, et notamment à l’intérieur du FN, comme une défaite décevante ; on attendait au moins 40% des suffrages pour Marine Le Pen.

En dépit des énormes erreurs de Marine Le Pen et du FN, divisés et impréparés, un mouvement de fond est apparu : 10,64 millions d’électeurs, c’est énorme comparé au passé, certes, mais insuffisant par rapport à l’espérance. Donc, c’est une défaite, un échec. La logique électorale ressemble au poker ou au bridge : on gagne si l’on remplit le contrat qu’on a annoncé, on perd si l’on échoue à l’assurer. Beaucoup espéraient Marine Le Pen élue (même Poutine qui l’a reçue au Kremlin parce qu’il croyait à cette possibilité) et ont donc vécu son score comme une fin de partie et une déception.

Au cours du débat télévisé du 3 mai contre Macron, Marine Le Pen a négligé l’immigration, pourtant première cause des votes en sa faveur. Sa prestation a été tellement ratée, sa stratégie d’ouverture à la vieille gauche extrême tellement incompréhensible que seuls 20 % des électeurs de Fillon ont voté pour elle. Elle s’est décrédibilisée dans sa proposition tordue de rétablir le franc tout en conservant l’euro. Et, évidemment, échec total pour récupérer les électeurs de Mélenchon (moins de 10%) puisqu’ils la considèrent comme ”fasciste”, selon la grille de lecture gaucho-communiste. Rien de robuste non plus sur le rétablissement de l’école publique en plein naufrage, ou sur la justice. Ces sujets mobilisent pourtant bien plus son électorat, acquis ou nouveau, que ses vaticinations socialo-technocratiques inspirées par son mentor Philippot, empêtré dans une europhobie mal argumentée, par un souverainisme factice et par un gaullisme mal documenté. (2)

Un programme impraticable

Le programme économique de Marine Le Pen est collectiviste et étatiste – rien à voir avec l’ ”État stratège” gaullien.  C’est une machine à chômage qui mettrait la France en situation de défaut de paiement.

Outre la sortie de l’euro – sur lequel elle a reculé –, le programme économique de Marine Le Pen est  peu sérieux et dangereux, comme le retour à la retraite à 60 ans ou l’abrogation de la très timide loi travail El Khomri. On note une ignorance des fléaux de la dette abyssale, des réglementations paralysant les entreprises, d’une fiscalité confiscatoire qui fait fuir les Français fortunés et investisseurs et décourage les petits ruisseaux des placements boursiers. Tout est de gauche, vieillot, démago. Il s’agit aussi de flatter les légions de fonctionnaires privilégiés et l’esprit corporatiste. Selon un sophisme bien connu : pour améliorer le Service public, multiplions les fonctionnaires. Or, c’est l’inverse qui est vrai.

Cette posture de la direction du FN est une erreur stratégique. C’est pour plaire à l’électorat populaire, en suivant un archéo-ouvriérisme inopérant, que MLP a choisi cette ligne socialisante. Or, l’électorat des classes modestes qui la suit, vote surtout FN en réaction contre les désastres de l’immigration, de l’insécurité et de l’islamisation qu’il vit au quotidien. Pas pour un néo-communisme, style Hamon ou Mélenchon. Le choix stratégique de Marine Le Pen, obéissant à Philippot,  est plombé.

Laisser déraper d’abord le déficit jusqu’à 4,5% du PIB jusqu’en 2018, puis le réduire à 1,3% en 2022 et ce, grâce à la lutte contre la fraude et la réduction du coût de l’immigration et une taxe impraticable sur les importations, ce scénario de MLP est une plaisanterie décevante. La flambée des taux d’intérêt des emprunts n’est pas prise en compte, qui serait aggravée par une sortie de l’euro. Les ”économistes” qui conseillent la ligne du FN sont aussi hors-sol que ceux qui conseillaient Mélenchon et Hamon.

Même si le FN fait un moindre score dans la bourgeoisie conservatrice que dans les classes populaires, ce n’est pas une raison pour négliger des millions de voix potentielles dans la première catégorie ! En  effet, le FN perd plus de voix ”bourgeoises” (pas si négligeables que ça…) en tenant son discours économiquement gauchisé et europhobe qu’il n’attire de voix ”populaires. Le calcul est perdant.

Guillaume Faye, le 10 juin 2017

(1) Marine Le Pen et le ”gaulliste” Florian Philippot,  tous deux adeptes d’une vision non ethnique de la Nation, en rupture avec les fondements de leur propre électorat FN, devraient méditer cette phrase du général de Gaulle (discours de Frontenac au Québec, en juillet 1967) parlant des Québécois : « Morceau de notre peuple, par le sang qui coule dans ses veines, par la langue qui est sienne, par la religion qu’il pratique, par l’esprit, les mots, les noms, les coutumes, le comportement. » L’actuel Premier ministre canadien, M. Trudeau, ne doit pas être d’accord avec ces propos. Le FN actuel est largué.

(2) Le général de Gaulle était partisan de la force politique de l’État, au sens de Richelieu et de Colbert mais pas du tout de l’étatisme et du socialisme économiques. Il voulait libéraliser l’économie française et ses forces vives.

La seconde partie de cet article sur le Front national sera disponible très bientôt.




La guérilla ethnique a commencé


Et elle est le prélude d’une guerre civile en gestation, probablement de forte intensité, sanglante et dévastatrice, et qui sera un cataclysme, y compris économique. Profitez des dernières années de tranquillité relatives. La tempête approche. Pas une semaine, en France et ailleurs en Europe de l’Ouest, sans qu’éclatent des affrontements ethniques – à sens unique. Souvent, sans qu’il y ait besoin de prétextes : les émeutiers – d’origine maghrébine et africaine en totalité – sont des agresseurs qui ne revendiquent même plus leurs violences sous la justification d’une protestation. Les émeutes et agressions sont pratiquement gratuites et incessantes. La guérilla a commencé, première phase de la guerre. Elle annonce l’embrasement dévastateur qui se prépare et qui sera peut-être salvateur.

Criminalité et terrorisme djihadiste, même combat

C’est une criminalité d’intimidation, un mélange de délinquance crapuleuse avec saccage urbain et de raids de guérilla. Toujours sur fond de djihad islamique. Ce à quoi s’ajoutent des actes de terrorisme ”artisanaux”, dont l’égorgement du Père Hamel, pendant sa messe, est un symbole majeur, une provocation qui prolonge le meurtre des moines de Tibéhirine en Algérie, sauf que là, pour la première fois dans l’histoire, les tueurs musulmans agissaient en France même, au cœur de la Normandie.

L’intensité et la gravité des émeutes ethniques ne fait que croître d’année en année. Depuis le début de 2017, il n’y pratiquement pas une semaine sans un  embrasement, surtout en région parisienne, avec son cortège de voitures incendiées, de mobilier urbain détruit, de policiers agressés et blessés. Les grands médias minimisent ou censurent. Le parallélisme est parfait avec la croissance des attentats djihadistes et la montée incessantes des innombrables problèmes liés à l’islam invasif. Il s’agit d’un seul et même phénomène, généré par la même population, grâce à la passivité, à la naïveté angélique ou à la complicité perverse des autorités françaises – et européennes.

L’État s’humilie devant  les émeutiers arabo–africains

La tentative de meurtre de policiers par des voyous et dealers arabes et africains racistes anti-Blancs, gravement brûlés dans leur voiture incendiée, en banlieue parisienne en janvier 2017, a beaucoup moins ému les médias et le ministère de l’Intérieur que l’ ”affaire Théo ”, fin février 2017. Cet Africain, qui s’était violemment rebellé au cours d’un contrôle de police, prenant parti pour des dealers, a prétendu avoir été ”violé” par une intromission anale de matraque. Invraisemblable ; mais les médias, complices, ont suivi cette version délirante. Il semblerait que la ”blessure anale” ait une toute autre cause… (1) Les policiers, accusés de ”racisme”, ont été lourdement sanctionnés et des émeutes avec vandalisme ont éclaté pendant plusieurs jours dans les banlieues et ailleurs, soutenues par les islamo-gauchistes.

Incroyable humiliation : le chef de l’État, le pathétique François Hollande, est allé au chevet dudit Théo, voyou de banlieue, pour négocier avec lui ! Il lui a demandé, suprême soumission, de bien vouloir appeler ses amis des ”cités” au calme. Peine perdue, d’ailleurs. Hollande, méprisant, indifférent, n’était même pas allé au chevet des policiers gravement brûlés par les voyous arabes et africains. Deux poids, deux mesures. Hollande est un homme indigne qui a déshonoré sa fonction et encouragé les émeutiers et envahisseurs.

Il est bien, en version microscopique, le fils de son père en politique, François Mitterrand, le vichyste collabo, toujours du côté de l’occupant, quel qu’il soit, détestant toute forme de ”résistance”, qui a dit que les envahisseurs étaient « chez eux, chez nous ». Et pour tout couronner, le faux martyr, ” Théo”, s’avère être, ainsi que sa famille, un escroc détourneur de subventions publiques. Mais il ne risque rien ; pour la justice partiale, il est devenu sacré et intouchable. Antiracisme oblige.

Multiplication des actes de guérilla

L’attaque de militaires du 1er RCP en patrouille à la machette au Carrousel du Louvre par un Égyptien, Abdullah Reda al-Hamamy, au cri de Allah Akbar le 3 février 2017 relève d’un terrorisme de proximité, imprévisible, cœur de la guerre civile ethnique qui s’annonce. Ce genre d’actes se multiplie. À cela s’ajoute les raids de plus en plus fréquents, mêlant la criminalité crapuleuse et l’agression à caractère anti–français et raciste.

Dans la nuit du 14 au 15 janvier 2017, sept ”jeunes”, tous d’origine maghrébine et africaine, ont perpétré des saccages et des agressions dans un quartier tranquille de Juvisy-sur-Orge (Essonne). Ils étaient armés (sabre, scie, machettes, marteau). Ils ont aussi dévasté l’appartement d’un riverain. Outre une affaire de règlements de comptes entre bandes ethniques rivales, il s’agit d’une de ces razzias de plus en plus fréquentes, gratuites, destinées à terroriser les Français de souche sur leur propre territoire. Ce sont des actes, non pas seulement de délinquance, mais de guerre. Ces sept agresseurs n’ont été condamnés par une justice (laxiste ou  complice ?) qu’à des peines de ”travaux d’intérêt général” (des plaisanteries jamais exécutées), à l’obligation d’indemniser les victimes (ce qui ne sera jamais fait) et à de la prison avec sursis. Autant dire : impunité, vous pouvez recommencer.

Les 25 et 26 janvier 2017, à Compiègne, ville royale jadis sans histoires, dans un quartier en proie au trafic de drogue, des policiers ont été encerclés et lapidés et les affrontements ont duré plusieurs heures. Le 26, à Corbeil-Essonne, au cours d’incidents avec toujours la même population (les « jeunes »), un policier a été grièvement blessé. Il ne se passe plus une semaine sans que ce genre d’incidents éclatent.

L’inexorable montée des violences protéiformes de même origine

Il existe une imbrication entre délinquance criminelle et guerre terroriste et/ou émeutière. En France, les homicides (hors attentats islamiques) étaient en hausse de 11% entre 2015 et 2016 ; les violences physiques sont en augmentation constante depuis 2013. Aujourd’hui, 3.000 personnes par jour en sont victimes, avec blessures. En 2014, il y avait 90 détenus pour des faits liés au terrorisme islamique, et 358 fin 2016. Et 16.000 individus sont soupçonnés d’être liés à l’islamisme radical, acteurs potentiels de toute forme d’agressions sanglantes  et de terrorisme. Ce chiffre des services de renseignement  est sous–estimé car c’est sans compter ceux qui ne sont pas repérés et dont le nombre ne cesse de croître. C‘est un fait gênant (la réalité sociologique est toujours incorrecte et brutale face à l’idéologie) : l’immense majorité des individus impliqués dans des actes criminels et délinquants, dans des émeutes et dans des projets ou actions terroristes sont d’origine arabe ou africaine et sont musulmans. Quant aux Français, surtout dans les classes sociales modestes,  tous les sondages indiquent que leur principale préoccupation, avant le chômage, est maintenant leur sécurité face à cette inexorable montée de la violence qui gangrène leur vie quotidienne. Face à un État impuissant et à une justice quasiment complice. Quand se rebelleront-ils ?

La stratégie de la tension

Les incidents graves et affrontements sont presque quotidiens, dans toute la France ; les grands médias les dissimulent  ou les minimisent par idéologie ou par habitude ; ces émeutes dépassent la criminalité arabo-musulmane et africaine endémique, et visent les forces de l’ordre. C’est ciblé, calculé, politique, manipulé et encouragé dans l’ombre par les autorités musulmanes qui veulent en découdre. L’immense majorité des policiers et gendarmes tués en opération ou grièvement blessés en France depuis plus de dix ans le furent par qui vous savez…

Embuscades et agressions avec souvent volonté de meurtres contre les policiers et autres représentants de l’autorité, y compris pompiers, se multiplient partout. La portée de ces faits est donc politique et ethnique. S’attaquer aux forces de l’ordre revêt un sens : celui de lancer la guerre civile éthique.

En parallèle se développe évidemment un antisémitisme arabo-musulman, violent et largement impuni, qui provoque le départ vers Israël (alya) ou d’autres destinations de familles juives qui ne se sentent plus en sécurité dans une France qui se laisse envahir. Ces juifs français ont une attitude intuitive et préventive : ils sentent que la guerre civile ethnique se rapproche et qu’ils en seront les premières victimes.

Terroriser la population autochtone

Une de mes correspondantes me rapporte que dans son petit village du Sud de la France, près de Montpellier, jadis tranquille et très agréable à vivre, l’enfer s’est installé. Toute la région est particulièrement envahie par l’immigration arabo-africaine. Des bandes ethniques armées venues d’une ville voisine font régulièrement irruption au cours de razzias, terrorisant la population. L’incursion dure une quinzaine de minutes : saccage du mobilier urbain, bris des vitrines des magasins et des vitres des voitures, destruction des plantes des habitants, etc. Le but est clair : terrifier la population, qui s’enferme chez elle. Fin de la convivialité villageoise dans la sécurité du voisinage, comme jadis. C’est un marquage territorial ; le message est : ”vous n’êtes plus chez vous, on est chez nous, on est les nouveaux maîtres”. Exactement la même technique atavique que celle employée par leurs ancêtres dévastateurs à partir du VIIIe siècle…

Les zones tranquilles où ne résident pas les musulmans maghrébins et africains ne sont plus épargnées comme jadis. Les bandes ethniques y mènent des razzias pour ”casser du flic et du Blanc.” Le soir du 27 janvier 2017 , dans la très bourgeoise et jadis parfaitement tranquille petite ville de Saint-Germain-en-Laye, le poste de la police municipale a été attaqué par onze assaillants encagoulés qui ont défoncé la grille d’entrée et incendié un véhicule. Cette agression est gratuite ; elle n’est motivée par aucun intérêt crapuleux ; c’est un acte d’intimidation et de guerre civile.

Favoritisme ethnique et racisme anti–Blancs 

La totalité des agressions (crapuleuses ou terroristes) contre les Français de souche, les chrétiens et les juifs, ainsi que la plupart des faits de criminalité crapuleuse ou violente et de vandalisme sont le fait de la même population qui, par ailleurs, est présentée comme victime de racisme ! Alors que l’État  accorde à cette population envahissante  tous les privilèges ethniques possibles : mansuétude judiciaire, impunité très fréquente avec peines symboliques, discrimination positive (1) et privilèges dans tous les domaines ; ils sont présentés par l’idéologie dominante comme des victimes alors qu’ils sont des prédateurs favorisés.

Imaginons une seconde que les centaines de morts (les milliers en comptant le 11 septembre 2001) des attentats commis par des musulmans en Europe (France, Espagne, Grande-Bretagne, Belgique, Russie, etc.) et en Amérique du Nord, au nom du djihad islamique, aient été perpétrés contre des musulmans par des non musulmans. Imaginons que des non-musulmans chrétiens aient attaqué des mosquées ou des immigrés musulmans en faisant des milliers de victimes, comme les musulmans le font, un peu partout en Occident et en Orient contre les chrétiens – sans même mentionner les massacres inter-musulmans. Imaginons que des tueurs européens de souche aient attaqué à l’arme à feu une mosquée ou un quartier à majorité immigrée en région parisienne en faisant le même nombre de morts que les Arabes musulmans au Bataclan et ailleurs. Imaginons que des catholiques intégristes ait tué un imam pendant son prêche, comme des Arabes musulmans ont égorgé le Père Hamel pendant sa messe. Les réactions d’indignation auraient été dix fois plus fortes et des vagues d’émeutes auraient suivi. Deux poids, deux mesures.

Cibles des agresseurs : Noël et la Saint–Sylvestre  

Pendant les fêtes de Noël 2016, pour la première fois dans l’histoire de France, il a fallu que des policiers et militaires, fusils au poing,  soient postés devant les églises pour dissuader les agressions d’assassins musulmans ! La fête de la Saint-Sylvestre, le 31 décembre 2016, a dû être sécurisée par près de 100.000 policiers et militaires, en armes, sur le territoire français, toute la soirée et la nuit. Le chiffre est énorme. Car aux agressions crapuleuses, aux voitures incendiées, s’ajoute la menace d’attentats islamiques. On remarquera que c’est exactement la même population agressive qui est impliquée dans les deux cas. S’il ne s’agit pas des prémisses d’une guerre civile ethnique, on se demande de quoi il s’agit.

Au lendemain de la Saint–Sylvestre 2016, malgré les mensonges du nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux (le réveillon « s’est particulièrement bien passé, sans problème majeur » a–t-il déclaré) 945 véhicules ont été incendiés – contre 602 l’an passé –et 454 émeutiers ont été interpellés, notamment pour agression envers les forces de l’ordre. Très peu feront de la prison ferme. Quatre morts sont à déplorer, dans l’incendie de leur appartement, ainsi que de nombreuses agressions avec vols contre des personnes ou des commerces. L’immense majorité des agresseurs est de l’origine que vous devinez. À part ça, tout va bien. Si 100.000 policiers et militaires n’avaient pas été mobilisés, que se serait-il passé ?

Il y a quelques décennies – dont beaucoup se souviennent avec nostalgie – aucun policier ou militaire ne surveillait les églises, les fêtes de fin d’année et aucune voiture ne brûlait ! Mais nous étions encore entre nous

Corrélation entre islam et criminalité, avec même cause anthropologique   

L’attaque au camion bélier, pendant un marché de Noël, à Berlin, fin 2016 (même méthode que la tuerie de Nice, le 14 juillet) qui vise un symbole chrétien, fait suite aux viols, agressions et vols à l’arraché contre des jeunes femmes allemandes, massivement commis à Cologne, à la Saint Sylvestre 2015, par des bandes de ”migrants” maghrébins, ces clandestins, faux réfugiés, parasites accueillis à bras ouverts par l’irresponsable Angela Merkel. Cet exemple, qui se répète partout, montre que les deux types d’attaques sont parfaitement liées.

Le djihadisme islamique par attentats terroristes et la délinquance criminelle, crapuleuse et sexuelle, sous des formes violentes ou non, sont largement corrélés. C’est une tradition millénaire dans cette ethno-culture, ce que révèle une étude objective de la genèse de l’islam arabique des origines : la religiosité et la criminalité de razzia (meurtres, vols, viols, pillages, brutalités, conquêtes, piraterie barbaresque) sont étroitement associées. Cet atavisme a évidemment des origines anthropologiques, antérieures à la création de l’islam, ce dernier n’en étant que le produit.

Guillaume Faye

(1) On a photographié ce Théo pendant que François Hollande lui rendait visite à l’hôpital. Il était couché sur le dos. Or, un patient qui a été victime de blessures anales récentes par intromission rectale est toujours couché sur le côté, jamais sur le dos.

(2) Cette ”discrimination positive”, objectivement racisme anti-Blancs, est parfaitement anti-constitutionnelle et contraire à la Déclaration des Droits de l’homme. Pourtant, M. Macron veut l’établir officiellement en France, alors qu’elle est déjà pratiquée discrètement un peu partout. Quant au pitoyable Benoît Hamon, candidat du PS à la présidentielle de 2017, il a déclaré qu’”il y avait trop de Blancs à Brest”. Si ce n’est pas du racisme, c’est quoi ?

http://www.gfaye.com/la-guerilla-ethnique-a-commence/




Affaire Fillon : le tueur s’appelle Macron

Emmanuel Macron, head of the political movement “En Marche” and candidate for the 2017 French presidential election attends a political rally at the Porte de Versailles in Paris, FRANCE-10/12/16//PDN_0010NIV/Credit:PDN/SIPA/1612111416




Le ”Pénélopegate”, comme disent les journalistes, l’affaire des emplois supposés fictifs de l’épouse et des enfants de François Fillon, qui risque de l’éliminer du second tour de la présidentielle, peut permettre, contre toute attente, à la gauche de reconquérir l’Élysée, malgré le catastrophique quinquennat de François Hollande. Mais qui veut donc tuer Fillon ? Dans toute enquête, il faut se demander : à qui profite le crime ? Seconde question : qui était le plus apte à le commettre, en envoyant des documents au Canard enchaîné ? Si les deux réponses coïncident, l’enquêteur déduira que le coupable est certainement celui qui correspond aux deux critères. Dans l’affaire Fillon, l’initiateur probable est un certain Emmanuel Macron. Mais il a deux complices : Hollande aidé de son secrétaire Jouyet.

Macron, ancien ministre de l’Économie, était le seul délateur possible       

Comme le député LR Éric Ciotti l’a remarqué, les révélations du Canard enchaîné sur les salaires et emplois de Mme Pénélope Fillon et des deux enfants du couple pour le Sénat, comme les informations – les fuites – sur les salaires de la précitée à la Revue des Deux Mondes (propriété d’un ami de M. Fillon) ne pouvaient provenir que de Bercy, le ministère de l’Économie et des Finances. En effet cette administration est la seule à posséder toutes les données financières, documents fiscaux et déclarations salariales, dont l’Élysée ne dispose  pas. Or M. Macron a dirigé ce ministère. Quelle coïncidence ! Il était le seul des candidats à la présidentielle à connaître le dossier Fillon de A à Z.

Il est très probable qu’il ait demandé, fin janvier, à ses anciens subordonnés de Bercy (voire seulement à l’un d’entre eux) de divulguer anonymement – et illégalement – auprès de la presse–poubelle de gauche, Le Canard enchaîné, qui ne vit que de délations (1), des informations fiscales, sous forme de documents photocopiés envoyés par courrier postal, surtout pas par Internet ; en échange de quoi, les quelques hauts fonctionnaires délateurs (ou un seul) seront promus si M. Macron est élu président… Un poste dans un cabinet ministériel, ça rapporte beaucoup…Cette hypothèse est la seule qui tienne la route.

Hollande, et son homme lige  Jouyet, ne sont que complices

L’analyse de Valeurs actuelles (16–22/02/2017) sur la violente campagne pour éliminer Fillon est excellente mais partiellement improbable ; résumons–la : Jean–Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Élysée et ancien secrétaire d’État de François Fillon (passé de droite à gauche), intime de François Hollande, serait le coupable des fuites au Canard enchaîné. (Jouyet est le cas d’école de l’opportuniste, une girouette sans convictions). Or Jouyet et Fillon se détestent depuis leur déjeuner du 24 juin 2014 : Jouyet racontera au Monde que Fillon lui a demandé de faire accélérer par l’Élysée les procédures judiciaires contre Sarkozy, ce que Fillon démentira avec véhémence en attaquant en justice le délateur Jouyet. Qui croire ? Personne n’était sous la table du restaurant pour écouter.

D’autre part, Jouyet adore Emmanuel Macron, son protégé. Il veut qu’il soit élu président parce qu’il espère évidemment un juteux poste ministériel ou autre. Or, les enquêteurs de Valeurs actuelles (Tugdual Denis et Louis de Raguenel) se demandent quel intérêt aurait l’Élysée à favoriser Macron qui a trahi François Hollande. La réponse est astucieuse : Macron est « le fils naturel de Hollande, celui pour qui le président accepte que la mère de ses enfants, Ségolène Royal, fasse campagne ». Macron serait, en quelque sorte, le dauphin de Hollande qui verrait se prolonger en lui, par procuration, sa propre personne à l’Élysée. Après tout, Macron a été son principal conseiller, adepte impeccable des dogmes de la ”gauche sociétale”, auteur de toute la politique économique et fiscale de Hollande. Quand on connaît l’esprit tordu de ce dernier, cette hypothèse est très plausible.

Oui, mais là où Valeurs actuelles se trompe, c’est quand l’hebdo explique, reprenant les fillonistes, que Jouyet, secrétaire général de l’Élysée, était le seul à  pouvoir avoir à la fois accès aux contrats de travail du bureau de l’Assemblée nationale et aux services de Bercy : « comme secrétaire général de l’Élysée, Jean–Pierre Jouyet disposait d’une vue à 360 degrés. »  C’est faux. Le secrétaire général de l’Élysée, non élu, n’a absolument pas accès au bureau de l’Assemblée nationale. Pas plus qu’aux services de Bercy.

Le seul à  pouvoir accéder à tout était Macron. Il n’avait même pas besoin des contrats de travail de la famille Fillon de l’Assemblée et du Sénat – et d’autres employeurs–  puisque toutes les informations financières (impôts , salaires, régimes contractuels  et employeurs de la famille Fillon, sont concentrées à Bercy, y compris les relevés des versements bancaires avec montants et provenance). Si le Canard enchaîné a reçu les contrats de travail de la famille Fillon, c’est probablement par les soins de parlementaires socialistes ralliant “En marche !” d’ Emmanuel Macron.  L’hypothèse de Valeurs actuelles sur le délateur Jouyet doit être remplacée par celle–ci : l’organisateur est Macron. Hollande et Jouyet sont ses complices bienveillants.

Pourquoi Hollande et Jouyet soutiennent Macron pour éliminer  Fillon ? 

Ni Jouyet ni Hollande ne sont à l’origine du ”Pénélopegate”, ils l’ont simplement  accompagné, avec gourmandise, ils ont pris le train en marche. Ils ont pu aider Macron en lui fournissant peut-être un surplus d’informations à transmettre au Canard enchaîné, et surtout en intrigant auprès des médias pour qu’ils mènent une campagne de tirs de barrage contre le Sarthois. Jouyet, espère un maroquin ministériel important si Macron est élu, ou conserver son poste à l’Élysée. Et Hollande redoute un retour de la droite au pouvoir qui risquerait de mettre le nez dans ses petites affaires – et celles de Mme Royal– notamment de patrimoine immobilier. Hollande serait–il un millionnaire qui « déteste la finance » comme chacun sait, et qui échappe à l’ISF ? L’affaire du fraudeur fiscal Cahuzac est mémorisée. Si Macron est élu à l’Élysée, Hollande sera protégé de toute investigation trop curieuse. Si Fillon passe, danger… Cela dit, ses chances de passer sont compromises.

Peut-on sauver le soldat Fillon ?

François Fillon a tressé les verges pour se faire fouetter. Amateurisme et imprudence. Son profil de premier communiant, de notable catholique de province à la probité revendiquée a dramatiquement contrasté avec les généreux contrats de travail de sa famille, soupçonnés d’être plus ou moins fictifs. Dévastateur. Cette attaque est profondément basse et injuste, certes, mais il aurait dû prévoir et s’en douter ! Il risque surtout de perdre une partie de l’électorat populaire des classes moyennes et modestes qui auraient voté pour lui, mais qui sont choquées par, pensent-elles, sa duplicité. La défense de M. Fillon repose sur l’argument convenu : ce que j’ai fait est légal. Sans doute, mais il faut méditer sur la distinction de Carl Schmitt entre légalité  (ce qui est permis par la loi) et légitimité (ce qui est admis par la culture, que les Grecs anciens appelaient ethos, dont vient notre mot ”éthique”). Une légalité illégitime, ça ne passe pas, c ‘est du formalisme.

François Fillon a contredit l’image vertueuse et irréprochable qu’il voulait vendre. Il a donné l’impression décevante d’un politicien ”fricophile”, comme Sarkozy et beaucoup de ses collègues de droite ou de gauche. Pas grave quand on est le député de base d’une circonscription reculée, mais irresponsable et suicidaire quand on ambitionne l’Élysée. Ce dont le soldat Fillon rêve depuis plus de dix ans.

François Fillon répète partout, pour faire peur, que s’il  n’accède pas au deuxième tour, ce sera Marine Le Pen qui sera élue et non pas Macron, car « mes électeurs passeront chez elle » dit-il. Il suppose que le fameux ”plafond de verre” ne fonctionnera plus et qu’elle peut accéder à l’Élysée. Y croit-il vraiment ?

François Fillon avait un boulevard devant lui. Il avait largement gagné la primaire de la droite (et du centre…), enfonçant le tiède Juppé, avec un programme de rupture. Il était le recours après le catastrophique mandat de Hollande. Sans le ”Pénélopegate”, il était sûr d’être élu contre Marine Le Pen.  Là, il risque de ne pas accéder au second tour. D’autant que le retors, creux et ringard Bayrou en se ralliant à lui (parce qu’il espère devenir son Premier ministre) va amener à ce dernier un maigre mais précieux réservoir de voix centristes.

Macron, intrigant et imposteur, balayeuse–poubelle

Emmanuel Macron ne craint pas les marxistes démagogues Hamon et Mélenchon ; il n’a qu’un seul adversaire : François Fillon. Car il analyse que celui qui arrivera au second tour de la présidentielle, face à Marine Le Pen, est sûr de l’emporter, même si c’est un âne juché sur une brouette. Elle serait plombée par le ”plafond de verre”, c’est-à-dire l’impossibilité d’atteindre au second tour la majorité. La ”diabolisation” du FN existerait toujours. Cette hypothèse, l’impossibilité de MLP d’être élue présidente, n’est d’ailleurs pas certaine. Elle est simplement probable. Ne pas confondre certitude et probabilité. Le calcul de Macron–Rastignac est donc de doubler François Fillon au premier tour. Pour cela, le coup du ”Penélopegate”, entièrement monté par lui, est bien joué.

  1. Macron (qui doit sa carrière politique fulgurante à la gauche de pouvoir et d’argent, sa vraie famille) bénéficie de la complicité d’une justice gauchisée depuis longtemps, politisée et partiale. Le Parquet national financier, aux ordres de la gauche qui l’a créé (pour se disculper de l’affaire du fraudeur fiscal Cahuzac, ministre  socialiste du Budget)  qui instruit l’affaire du député Fillon, viole la séparation des pouvoirs, comme l’ont rappelé ses avocats ; et a mené une enquête intrusive (avec perquisitions à l’Assemblée) totalement illégale. Pourquoi ? Parce ces magistrats, n’agissent plus selon la loi mais selon l’idéologie (déclin de l’État de droit) et qu’ils espèrent des récompenses professionnelles si Fillon est éliminé et Macron élu.

Ses déclarations anti–françaises en Algérie sur les ”crimes contre l’humanité ” de la colonisation, propos abjects et honteux, sont destinées à récupérer l’électorat musulman en France. Macron fonctionne comme une balayeuse–poubelle : récupérer tout ce qui est périphérique, à la marge, pour avoir une courte majorité face à Fillon au premier tour, afin de battre Marine Le Pen. S’il n’avait pas plus de programme ou d’idées qu’une poule de dents, ce serait une petite chance. Mais, hélas, il a un programme : continuer Hollande. Si les Français sont assez stupides pour élire cet imposteur, c’est à désespérer de ce pays.

Fillon, Macron ou Marine à l’Élysée : une crise de régime inéluctable

Cette prochaine élection présidentielle est la plus imprévisible de toute l’histoire de la Ve République. Selon un sondage Kantar Sofres–OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI du 26 février 2017, Marine Le Pen arriverait en tête au premier tour (27%, record historique), suivie de Macron, en hausse après le ralliement de François Bayrou (25%). Fillon, à 20%, en recul à cause du ”Penelopegate” serait éliminé. Au second tour les finalistes feraient 58% (Macron) contre 42% (Marine), ce qui, pour cette dernière est explosif face aux 18% de son père face à Chirac en 2002. Au vu de ce sondage, le ” plafond de verre” n’a pas disparu mais, en dépit de sa grimpée, il n’a pas dépassé la barre fatidique des 50%.

Oui mais… Que Macron ou Marine Le Pen soient élus à l’Élysée, il leur faut une majorité à l’Assemblée nationale, investie juste après. Or aucun des deux ne risque de l’obtenir. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas de partis enracinés, et que le mode de scrutin uninominal à deux tours leur sera défavorable, voire fatal. Ils ont de vagues alliances, bien sûr, mais aucune majorité stable en perspective.

De plus, si Marine Le Pen l’emporte de justesse au second tour  – peu de chances, mais sait-on jamais ? – je ne vous dis pas l’intensité des émeutes qui vont éclater, à la fois gauchistes  et  d’origine immigrée.

Si Fillon est élu (pourquoi pas ?) même avec une majorité LR aux législatives, on peut douter qu’il oserait abolir les lois du gouvernement de gauche précédent. Apeuré à l’idée de toucher à la morale sacrée de la gauche  – économique et sociétale –  et devant les manifestations et les grèves, il risque fort de suivre la voie de Chirac et Sarkozy : promesses musclées (pour être élu) et réalisations nulles, même pas 10% du programme (pour être tranquille et par impuissance). Si en revanche, il veut passer en force, il y aura de la casse. Dans tous les cas de figure, les résultats de la présidentielle déboucheront sur un chaos. Ce dernier sera peut-être salutaire. Ma conclusion est : il va y avoir du sport, tant mieux.

Guillaume Faye

(1) Cette publication n’investit jamais en enquêtes mais repose sur la délation de sources anonymes. D’où sa rentabilité. La moitié de ses informations sont falsifiées ou imaginaires – j’en ai moi-même été victime. Le Canard Enchaîné, dont la diffamation est la raison de vivre, n’est jamais poursuivi en justice. C’est normal : tous les camps ont besoin de lui. De même que tout le monde a besoin de poubelles pour jeter ses ordures.

http://www.gfaye.com/affaire-fillon-le-tueur-sappelle-macron/




Fillon contre Marine, qui choisir ? Marion !

Nous portons à la connaissance de nos lecteurs cette longue analyse de Guillaume Faye, toujours d’une grande qualité. Ce texte est bien plus long que les limites que nous avons imposées, mais nous faisons une exception. On peut ne pas partager certaines visions de l’auteur, et sans doute ses conclusions. Son analyse sur la primaire de la droite sont des plus pertinentes. Il évoque la menace Fillon, et craint la perspective d’un deuxième tour sans le FN. Il ne cache pas son hostilité à la ligne défendue par Florian Philippot, et déplore que Marine préfère son numéro deux à sa nièce. A quatre mois d’échéances capitales pour le pays, il pose des questions incontournables pour l’ensemble du camp patriotique…

François Fillon sera le candidat de la droite institutionnelle au premier tour de l’élection présidentielle. Au duel prévu Juppé-Marine Le Pen au second tour se substitue donc la forte probabilité – mais pas la certitude – d’un affrontement François Fillon-Marine Le Pen. La victoire de la seconde, la challenger, dépendra de son durcissement idéologique et du ramollissement de son adversaire. Mais une carte joker est entrée dans le jeu, une certaine Marion.

La cause de la défaite du mollusque surdiplômé Juppé

La victoire de Fillon à la primaire, contre les sondages et les pronostics journalistiques, s’explique d’abord par la ”balladurisation” de Juppé. Comme Balladur, favori des sondages, s’était pourtant fait battre par Chirac en 1995, parce que sa réputation  de ”sage” avait fini par se transformer en une image de ”mou” (Ballamou), Juppé a suivi exactement la même pente. Face à un électorat de droite conscient de la gravité de la situation, il est apparu comme un politicien déconnecté du réel, la tête dans les nuages. Sa catastrophique formule d’ « identité heureuse », idiotie hors-sol, ses flirts sémantiques répétés avec les idées des bobos de gauche, ont fait d’Alain Juppé – surnommé Ali Juppé parce que flattant l’électorat musulman – une sorte de mollusque politique, peu crédible dans une situation de crise et de tempête.

Comme Hillary Clinton aux États-Unis, il était le candidat de l’establishment, notamment médiatique, parisien, gauchiste chic et politiquement correct, mais pas du peuple ni de la bourgeoisie traditionnelle. Ce positionnement stupide ne pouvait que le faire battre, malgré les pronostics orientés des médias de l’oligarchie. Sur-diplômé, (normalien, énarque, agrégé,)  fort intelligent au sens cérébral et mécanique (bonne mémoire, travailleur, etc. mais sans imagination ni réflexion percutante), formaté par un corset conformiste et sans bon sens, dépourvu d’originalité personnelle, Juppé est le type même du haut fonctionnaire robotique, psychorigide, fade, fait pour reproduire parfaitement un moule idéologique mais certainement pas pour proposer la moindre vision historique à son pays. L’élimination de M. Juppé de la vie politique nationale est une bonne nouvelle pour la France.

Fillon et Juppé, les frères siamois

Marion Maréchal-Le Pen remarqua, au lendemain de la confrontation télévisée du 24 novembre entre Juppé et Fillon, sa surprise en écoutant « deux hommes qui veulent être président sans parler d’immigration, de l’UE, du terrorisme et de la France des oubliés ». Ces deux médecins qui prétendent guérir le malade, ces deux anciens premiers ministres qui ont été à la tête de l’État sans rien faire de sérieux et en laissant tout s’aggraver, promettraient aujourd’hui de tout chambouler avec des remèdes miraculeux ? Tragi-comique. En consacrant 90% de leur discours à l’économie et en passant sous silence les sujets qui fâchent, le vainqueur Fillon comme le vaincu Juppé appartiennent à cette même catégorie apolitique : les politiciens ; ce qui souligne l’absence très préoccupante d’hommes d’État (ou de femmes d’État) dans la classe politique française. Le dernier aura été George Pompidou, ses successeurs n’étant que des simulateurs et le dernier, M. Hollande, ne méritant même pas la moindre définition.

Pendant l’entre-deux tours de la primaire, Fillon pas plus que Juppé, n’ont abordé le fond des problèmes. Deux thèmes furent survolés et bâclés : l’immigration invasive et les graves lacunes de l’Union européenne. Natacha Polony écrit : « on eût aimé entendre les candidats à cette primaire […] sur leur vision des institutions européennes, et notamment de cette autorité de la concurrence qui préfère voir nos fleurons industriels rachetés par des firmes américaines ou chinoises plutôt que de les autoriser à former des champions européens. Ou sur la façon de rétablir des changes favorables à l’économie française. Ou sur la lutte contre les paradis fiscaux. Ou sur cet impérialisme juridique américain utilisé comme arme économique. […] Hélas, personne n’a véritablement intérêt à clarifier ses positions ».  Bonne analyse.

 Probable duel Fillon–Marine Le Pen au second tour de la présidentielle

Il est probable – mais rien n’est sûr puisque M. Macron se tient en embuscade – que cette configuration se produira. Il aurait mieux fallu qu’elle affronte le gaucho-compatible Alain Juppé. Une bien plus forte partie de la droite aurait voté pour elle. Fillon, plus dangereux pour le FN, rassemble un meilleur pourcentage d’électeurs de droite que Juppé, parce que son image a été alignée sur le concept ”libéral-conservateur”.

Fillon a mobilisé à la primaire la droite ”conservatrice”. Mais si la bourgeoisie provinciale et catholique avait été la seule à soutenir Fillon, jamais il n’aurait obtenu 66,5% des voix. Car Fillon a rassemblé aussi une sérieuse partie de l’électorat des classes moyennes modestes qui avait voté FN. Même si c’est une imposture, il est apparu plus ”dur” que le FN dans plusieurs domaines, un FN qui met le bémol sur ses fondamentaux et qui –M. Philippot en sera tenu responsable – risque de se saborder en perdant sa marque de fabrique. Fillon distille habilement le message subliminal : non, Marine Le Pen n’est pas de droite, elle est de gauche. Elle l’aide – par son discours inspiré par son vice–président et, si elle continue, elle est sûre de perdre dans une France en pleine droitisation !  Nous y reviendrons plus bas.

En diabolisant Fillon, la gauche l’a servi, contre une Marine qui s’aseptise

Fillon a été diabolisé par les médias de gauche subventionnés, (Le Monde, Libération, Politis, L’Obs, MédiapartFrance Culture, etc) relayés partout, surtout à France Télévision. On l’a présenté comme un salaud ”ultralibéral” thatchérien, un catho néofasciste, homophobe. Jusqu’à comparer son programme à celui du régime de Vichy, selon Pierre Bergé. De telles outrances infantiles l’ont renforcé. Il est apparu comme un candidat présenté comme ”plus dangereux que le FN”. Le message a été traduit ainsi par l’électorat de droite : Fillon entamera une vraie rupture, mieux que le FN, puisque l’oligarchie de gauche caviar parisienne a bien plus peur de lui que de Marine Le Pen qui, elle, se tiédit sous l’influence de Philippot.

Le score imprévu de François Fillon à la primaire peut créer une dynamique où il ravirait, dès le premier tour de la présidentielle, des voix au FN et l’empêcherait d’accéder au second tour. Parce qu’il apparaîtrait plus capable que Marine le Pen, freinée par des utopies approximatives et un manque d’expérience, de redresser le pays. On pourrait par exemple avoir un duel Fillon-Macron ou Fillon contre un candidat vieille gauche. Hypothèse à envisager par le FN…

Pendant la campagne de la présidentielle de 2007, Jean-Marie Le Pen aseptisa son discours, (influence de Soral, le Philippot d’alors) notamment sur l’immigration, pensant élargir son électorat. Résultat : il fut éliminé dès le premier tour et Sarkozy, qui muscla ses propos, lui confisqua une partie de son socle d’électeurs. La même mésaventure, issu du même mauvais calcul, pend au nez de Marine Le Pen : elle a mis le bémol sur le refus de l’immigration – thème fondamental qui fédère tous ses électorats – au profit de la carte du souverainisme anti–UE ; elle a suivi la ligne de M. Philippot, qu’elle croit finaude, mais qui pourra s’avérer une tactique suicidaire. (1) Marine Le Pen, dans ces conditions, risque non seulement d’être battue au second tour, si elle y accède, mais même éliminée dès le premier.  Comme son père en 2007.

Les handicaps de Marine Le Pen, obsédée par l’ euro–bashing

Selon Yves Thréard, du Figaro, au sein du Front national, « en coulisses, la troupe nourrit de réelles interrogations sur la pertinence, la justesse du programme de Marine Le Pen » et douterait des accusations de cette dernière sur la « casse sociale » que provoquerait le programme « ultralibéral » de Fillon.

Le projet libéral-conservateur de Fillon (en économie et sur les sujets de société) risque d’apparaître plus sérieux à l’électorat de droite que le discours incantatoire du FN, avec sa sortie de l’Euro et son programme économique régressif, socialo-étatiste, très voisin de celui de l’extrême-gauche et financièrement inapplicable.

Enferré dans son euro-bashing répétitif – et souvent mal argumenté –, l’appareil dirigeant parisien du FN est apparu comme monomaniaque, attribuant à l’UE tous nos maux. Plutôt que de proposer un programme étayé de refondation de la très défaillante UE, la direction du FN choisit la politique-fiction, comme le retour immédiat au Franc. Ces improvisations ne choquent personne, suscitent l’indifférence ou font sourire. L’effet est aussi désastreux que le programme socio-économique ”vieille gauche”.

La plupart des arguments anti-Union européenne du FN sont justes, mais ils sont trop obsessionnels. Ils occultent le reste et restreignent le discours de défense contre l’invasion migratoire et la décadence. Et surtout, on note un manque de contre-propositions concrètes, une absence de travail programmatique positif.  Peut-être existe-t-il au sein du FN. Mais, en tout cas, il n’est pas ”communiqué” à l’électorat, il est invisible. D’autant plus que sur l’immigration, sa marque de fabrique, la direction du FN baisse la garde. Sa communication sur ce point, même avec la ”crise des migrants”, est incroyablement timide. Même LR fait mieux ! Le FN voudrait-il récupérer de l’électorat musulman ou issu de la ”diversité” ?

Une critique de Fillon mal ciblée

Face à François Fillon, Marine Le Pen, peut perdre beaucoup plus d’électeurs de droite que récupérer, voire conserver d’électeurs de gauche. Traiter Fillon d’ « ultralibéral », en rabâchant le mot-valise de toute la gauche et de l’extrême-gauche, est stratégiquement inopérant. Parce que c’est faux et que tout le monde le sait.

Restreindre les aides sociales aux Français, oui, cela serait de la « casse sociale ». En a-t-il été question ? Mais simplifier le droit et le code du travail, ramener le pourcentage de fonctionnaires au niveau de la moyenne OCDE, raboter leurs privilèges uniques au monde, supprimer la catastrophique exception –communiste – française de l’ISF, des 35 h., interdire les grèves politiques (payées !), privatiser partiellement et réformer l’impuissant, déficitaire et injuste système de sécurité sociale, abaisser les seuils d’imposition sur les classes moyennes et les revenus de l’épargne et du capital, briser le carcan administratif et réglementaire qui paralyse les initiatives, etc. toutes ces mesures ”libérales” (mais non pas ”ultralibérales” !) sont au contraire parfaitement ”sociales” : elles sont seules susceptibles de réduire le chômage, d’améliorer la productivité (y compris des services publics), de stopper la fuite des cerveaux et des capitaux investisseurs. J’ajoute que beaucoup de ces mesures ne sont même pas proposées par Fillon… Ce candidat à la présidence serait-il, comme tous les autres, un faux dur ?

Les positions de Fillon contre l’État providence et pour les libertés économiques séduiront la partie électorale du FN des entrepreneurs petits et moyens et des professions libérales, attachés aux ”libertés économiques ”. Ce qui retirera des voix à Marine Le Pen. Son pari de séduire des électeurs venus de la gauche, souvent crypto-communistes, attachés à l’assistanat social généralisé, à l’étatisme économique, peut rapidement atteindre ses limites car cet électorat et son modèle de société (le communisme, au sens étymologique) est en déclin. La France populaire est de moins en moins communiste. Elle est d’abord identitaire.

 La direction parisienne du FN bercée par le politiquement correct

La France « apaisée » de Marine Le Pen  a l’allure mollassonne de l’ « identité heureuse », le slogan déphasé de Juppé, ou de l’ « apaisement » bisounours de Macron. Ces mots d’ordre sont parallèles dans leur ambiguïté, alors que les Français redoutent les débuts d’une guerre civile ethnique ! Cette formule de Marine est contre-productive, pour tous ses types d’électorat. Le message compris est : pas grave, tout va bien, soyons cool ! Soyons politiquement corrects. Pas de rébellion ! Erreur majeure de communication. On regrette le temps où le FN avait son atelier de propagande  avec ce slogan génial : « Tenez bon, on arrive ! ». Alors que la situation était beaucoup moins grave qu’aujourd’hui !

La propagande actuelle du FN est inadaptée. Le slogan de Fillon, « la fermeté tranquille » est plus habile, moins terne – plagiat de « la force tranquille » inventée par Séguéla pour Mitterrand. Personne n’a eu l’idée au FN d’un slogan mobilisateur, fort ? Manque de créativité et d’enthousiasme parmi les cadres dirigeants de ce parti ? Influence des mous du genou ? Logique d’appareil qui stérilise – toujours – la créativité ? Lorsque la forme décline, c’est le signe qu’en dessous, le fond s’affadit. Espérons qu’au sein du FN, des forces vont reprendre tout cela en mains…

Fillon ou le risque de l’imposture. Un nouveau Chirac ?

Fillon est taxé, par la direction du FN, de « brute » sur le plan économique – entendez ultralibéral antisocial – et de« faux dur » sur les questions d ’identité et d’immigration. La première assertion est fausse, la seconde peut être vraie. Aux yeux de Marine Le Pen, le pire, chez Fillon, c’est qu’il n’est pas souverainiste et ne remet pas en cause la soumission à la technocratie bruxelloise. C’est assez exact.

Mais François Fillon tiendra-t-il ses promesses de campagne, comme il ne cesse de le jurer ? Osera-t-il déconstruire toutes les mesures de gauche dans tous les domaines ? Immigration, Éducation nationale, Justice, réglementations économiques, Code du travail kafkaïen, suppression des 35h et de l’ISF, de la fiscalité anti-familiale, abrogation des nouvelles lois contre la liberté d’expression, etc. Le chantier de la dératisation est sévère. Fillon a été le Premier ministre du matamore Sarkozy, de 2007 à 2012 (cinq ans, un record !) peu combatif et admirablement obéissant, souvent humilié. Sans jamais même menacer de démissionner. S’il est élu président au printemps 2017, le même homme va-t-il renverser la table ? Les lois de la psychologie humaine sont assez claires : qui a bu boira. Un homme, surtout à cet âge, ne se transforme pas. Un caniche ne devient pas un pitbull.

François Fillon a été perçu comme le plus ferme vis à vis de l’islam et du terrorisme, le plus clair contre le pédagogisme qui détruit l’école ; ce fut une des causes de son succès à la primaire de la droite. Mais enfin…en paroles ! « Paroles, paroles », comme chantait Dalida. D’autre part, aujourd’hui libéral et hier séguiniste, ”gaulliste social”, on peut craindre qu’il ne soit surtout une girouette.

François Fillon pourra difficilement appliquer son programme libéral s’il est élu à l’Élysée, c’est le raisonnement un peu désolé de Luc Ferry – qui est pourtant filloniste. Il estime que la majorité des Français est accroc à l’État Providence, que les nouvelles idées libérales de Fillon sont minoritaires (c’est à la fois juste et faux, il confond la ”majorité” avec les corporations dominantes) et que ce dernier devra se battre pour que ses réformes ”libérales” ne soient pas enterrées, comme le furent celles de 1995, 2005, 2016. Osera-t-il (il n’a jamais osé quand il était à Matignon) affronter les grèves, les manifestations, les syndicats, les tirs de barrage médiatiques ? Doute…

Son livre Vaincre le totalitarisme islamique l’a aidé et installé dans le public droitier comme plus dur qu’un FN qui recule sur ce sujet capital. Cela dit, quand il était Premier ministre de Sarkozy, ce brave Fillon n’a rigoureusement rien fait contre l’islamisation de la société française, contre l’immigration de colonisation. Pourquoi voulez-vous qu’il change ?

« Le plus probable,écrit Jacques Julliard dans Le Figaro (05/12/2016), est que toute la gauche ira au deuxième tour voter Fillon pour barrer la route à Marine Le Pen ». Fillon, alors élu avec les voix de la gauche, subirait de fortes pressions pour renoncer à une grande partie de son programme afin de ”remercier” ses électeurs de gauche. Il n’est pas sûr qu’il y résiste. C’est ce qui s’est produit avec Chirac ou Estrosi (nouveau président de la région PACA, encore un faux dur) élus grâce aux voix de gauche. Fillon peut amender son programme, le ”délibéraliser”, le gauchir sur le plan de l’immigration, de l’Éducation, de la famille, etc. et, au fond, faire… du Chirac ou du Sarkozy. S’il est élu président en 2017, faites-lui confiance, ce scénario risque de se reproduire !

La journaliste politique Catherine Nay n’est pas d’accord. Elle estime que Fillon, qu’on a longtemps appelé « Mr Nobody », Monsieur Personne, est un homme de caractère, « tenace ». Tenace pour conquérir l’Élysée, oui, mais après ? Il dit admirer Margaret Thatcher (« la meilleure protection sociale, c’est l’emploi » disait-elle), bête noire de la gauche et bien au delà. Il apprécie aussi Schröder, qui a ressuscité la prospérité allemande au début des années 2000, avec son programme anti–étouffement socialo–étatiste Agenda 2010, qui a parfaitement réussi. Formidable. Fillon est un politicien tenace (pour être élu). Mais, sera-t-il un homme d’État tenace ? On peut toujours croire aux miracles.

Peu de temps près avoir emporté la primaire de la droite et du centre, le redoutable Fillon, le 13 décembre 2016, a fait comprendre qu’il reculait sur son programme de réforme de la Sécurité sociale. Déjà ! Avant même d’être élu à l’Élysée, comme il l’espère. Si cet homme, dont les communicants ont construit une image de ”pilote de course” (complètement fantaisiste) devient président, il est à craindre qu’il cale dès le démarrage. Encore plus significatif : au cours d’une réunion à Bruxelles, le 15 décembre, sous la surveillance des autorités de l’UE –qu’il craint– M. Fillon, a piteusement renoncé à ses promesses d’entente avec la Russie, d’opposition aux sanctions, au profit d’un discours anti-Poutine affligeant. Ça fait beaucoup, deux reculades en si peu de temps. Il pourrait au moins attendre d’être élu président pour trahir sa parole !

L’hypothèse d’une élimination de Marine Le Pen dès le premier  tour

Néanmoins, l’opinion, superficielle, ne se rend pas compte de la vraie nature de Fillon. La ligne idéologique de ce dernier, selon Jérôme Fourquet, le directeur du département opinion de l’Ifop, peut capter une partie de l’électorat FN au premier tour et compromettre la présence de Marine Le Pen au second. Les tenants de la ligne économique socialo-gauchisante du FN, qui voudront contrer le libéralisme de Fillon, sortiront affaiblis et plomberont leur candidate, jouant le rôle de repoussoirs. La position libérale-identitaire décomplexée de Fillon serait dans l’opinion plus forte que celle de la direction du FN qui copie les idées mourantes de la gauche frondeuse, en plein déclin dans la population. Déçue, une partie de l’électorat FN abandonnerait ce parti et voterait Fillon dès le premier tour. Fillon affronterait donc un candidat issu de la gauche –peut-être Macron ?– arrivé second au premier tour. Cette hypothèse me semble peu probable, mais négliger l’improbable est oublier le possible. En tout cas, Marine le Pen ne doit pas tenir pour une évidence qu’elle sera qualifiée pour le second tour. Ses chances de l’être sont inversement proportionnelles à son alignement sur son confesseur.

Ce dernier, Florian Philippot, parie sur le ralliement au FN d’un électorat de gauche, déçu par Hollande, au prix d’un programme FN photocopiant l’idéologie socialiste. Ce choix est perdant et inintelligent. Le ”Front républicain” fonctionne toujours à pleins canons : seule une minorité d’électeurs de gauche se reporte sur le FN. Pour gagner des voix, il faut mordre à droite. Quand un énarque, comme M. Philippot, conseille une stratégie, c’est très clair : il est urgent de faire exactement l’inverse. Comme je l’ai dit plus haut : en 2007, Jean-Marie Le Pen a été éliminé au premier tour parce qu’il levait la pédale sur les fondamentaux du FN – notamment l’invasion migratoire. Le même sort guette sa fille dix ans après. Son père a suivi Soral, il a perdu ; si elle suit Philippot, elle perdra.

La ligne Marine-Philippot est peu prometteuse, celle de Marion plus astucieuse 

Il semble se dessiner une fraction au sein du FN opposant une voie centriste et  politiquement correcte (Marine Le Pen et Florian Philippot) et une voie ”droitière” et rebelle incarnée par Marion Maréchal-Le Pen. Selon Guillaume Tabard, après la querelle Marine-Marion sur le remboursement de l’IVG et la polémique publique, entre la députée du Vaucluse et le vice-président du FN, « ce qui est en jeu, c’est la ligne stratégique du Front national. C’est le choix entre un FN malgré tout de droite, et encore ”sociétal”, et un FN de plus en plus de gauche, avant tout social » (Le Figaro, 10–11/12/2016). Marion Maréchal-Le Pen, ainsi que le député Gilbert Collard, estiment que la victoire du FN viendra des électeurs de la droite résistante ” hors les murs”. Marine Le Pen et Florian Philippot font le calcul inverse – et sociologiquement très incertain – que, pour contrer Fillon, il faut séduire les déçus de gauche. De là s’ensuit un discours socio-économique (dit ”progressiste”, en réalité conservatiste) de style vieille gauche, des positions ”sociétales” de plus en plus politiquement correctes, un bémol remarqué sur l’islam et l’immigration, une concentration de critiques répétitives et mal formulées sur l’UE.

En rejetant la ligne de Marion Maréchal-Le Pen, la direction parisienne du FN offre bêtement à Fillon sur un plateau cet électorat de droite ; sans pouvoir récupérer par sa démagogie l’immense majorité du fameux électorat de gauche déçu par Hollande qui, de toute façon s’abstiendra ou ne votera jamais FN !

Cela étant dit, bien qu’elle ait raison  sur le fond, le dernier angle d’attaque de la députée du Vaucluse – l’IVG et sa gratuité – n’était pas parfait… Il y a des sujets plus cruciaux, comme par exemple, l’AME, le cout énorme des clandestins inexpulsables, etc. La prochaine fois, elle pourrait choisir des thèmes mieux ciblés.

Ce que devrait faire Marine Le Pen

L’impression que donne Marine Le Pen de vouloir brider et contredire sa nièce, est d’autant plus malvenue que, sous la pression de l‘establishment, François Fillon va commencer, à se modérer, à reculer, à se recentrer, à s’affadir. Ça commence, évidemment. Il va suivre sa nature. Marine Le Pen devrait, dès maintenant, profiter de ce créneau et prendre un virage idéologique dur. En deux temps : 1) supprimer en douceur de son programme socio-économique le lourd conservatisme socialisant  dévalorisé ; 2) s’attaquer intelligemment et professionnellement à l’Europe de Bruxelles, avec un programme précis. Et non pas avec des utopies, des imprécations, des proclamations plus tonitruantes que crédibles ; 3) réaffirmer, ce qui n’a pas été fait sérieusement, un programme dur contre l’invasion migratoire, contre l’islamisation, pour la ”remigration”, pour la restauration de l’identité française, de l’Éducation nationale, de la Justice et de la répression pénale, etc. Comme il y a toutes les chances que des attentats islamiques et des émeutes ethniques aient lieu d’ici le printemps 2017, ainsi qu’une nouvelle pression invasive migratoire, cette ligne porteuse aura tout intérêt à être durcie.

D’autre part, Marine Le Pen devrait se démarquer de l’anti-libéralisme dogmatique de Florian Philippot, qui se dit ”gaulliste” sans l’être, adepte de l’ ”État stratège” en confondant souveraineté et bureaucratie étatiste. Ce qui ne correspond absolument pas aux idées ou à la pratique du général de Gaulle. Ce dernier, faisant appel à Jacques Rueff, a mené une politique économique totalement contraire à ce que préconise le programme socialiste de la direction du FN. M. Philippot n’est pas dans la continuité de Richelieu et de Colbert, mais dans celle de la SFIO et du PC.

Aux primaires de la droite et du centre, trois électeurs sur quatre venus du FN ont voté Fillon. Ils pourront recommencer leur geste à l’élection présidentielle si Marine Le Pen continue de se recentrer, d’affadir son discours, de se gauchir, sous l’influence  de son vice-président. En revanche, si elle s’en libère et l’écarte en douceur, opère un retour sur les fondamentaux qui sont le moteur du vote FN, elle pourra rebondir.

Après-demain, Marion ? 

Si Marine Le Pen continue de donner l’impression d’être sous influence de son premier lieutenant en lui passant tous ses caprices – tout en essayant de faire croire qu’elle est la cheftaine– elle se déconsidérera. Beaucoup s’abstiendront de voter pour elle, d’autant qu’ils penseront qu’elle ne se contente pas de suivre son favori mais qu’elle exprime ses propres positions personnelles, politiquement correctes. Il serait donc inutile de voter pour une candidate mièvre et recentrée, de plus très probablement perdante. Logique du vote utile, qui touche 90% de l’électorat.

Au contraire, si elle se réconcilie avec sa nièce et se rapproche de ses vues, en écartant M. Philippot, elle démultipliera son potentiel électoral, dès 2017. Se rend-elle compte que sa connivence affichée avec son vice-président la dessert ? Pour Marine Le Pen, un tel choix de rupture serait blessant pour son orgueil, mais une condition indispensable pour éviter son élimination – car elle aura difficilement  deux chances.

Quoiqu’il en soit, la polémique entre Florian Philippot et Marion Maréchal Le Pen, a marqué un échec du premier et un succès de la seconde. L’ancien énarque, apparatchik de nature, n’attire pas la sympathie et a très peu de chances de rencontrer un destin national. En revanche, dans les prochaines années, la jeune députée du Vaucluse peut en avoir un, un destin national. Pour plusieurs raisons convergentes, faciles à comprendre. En 2022 ? Voire avant en cas de crise ? Si elle ne se décourage pas jusque là et continue à faire de la politique. Et à repousser ses ennemis. Elle est un espoir pour la France. Elle doit tenir.

Guillaume Faye

(1) L’hypothèse selon laquelle Florian Philippot serait un agent télécommandé faisant de l’entrisme au sein du FN pour le détruire de l’intérieur a été avancée. Et pas par n’importe qui. Sans aucun document fiable sur ce soupçon, on ne peut l’accréditer.

http://www.gfaye.com/fillon-contre-marine-qui-choisir-marion/




Faut-il voter FN et Marine Le Pen ?

Florian-Philippot-et-Marine-Le-Pen-en-conference-de-presse-le-12-janvier-2012_exact1024x768_lVoter FN et Marine Le Pen aux prochaines élections –présidentielle et législatives–  sera-t-il un vote utile, purement protestataire, ou sans aucun intérêt ? J’ai souvent critiqué le programme –officiel– socio-économique du FN, social–étatiste et passéiste, à mon avis faussement ”national” ou ”souverain”, dont les conséquences seraient contre–productives ; et regretté un certain recul de ce parti sur ses fondamentaux. Mais le désespoir comme l’idéalisme sont, en politique, inopérants. Le FN est très loin d’être parfait, mais serait-il moins imparfait que les autres ?

Le danger d’abimer l’ADN du Front national

Le FN, au moins, peut s’améliorer, parce qu’il est le seul à ne pas communier dans la vulgate idéologique dominante, alors qu’aucune autre formation politique n’est perfectible parce que toutes y adhèrent. Il bénéficie encore du plus grand capital de sympathie dans le peuple parce qu’il est perçu comme la seule chance de rupture crédible – jamais encore tentée. Ce capital, il ne doit pas le dilapider.

Car, pour l’instant, des millions de Français dépossédés, désespérés, votent pour le FN, plus pour ce qu’il représente (espoir ?), pour son image de marque identitaire que pour le discours de ses dirigeants actuels, qui ont semblé reculer sur ses principes. À cet égard, les propos de Marine Le Pen, doutant de la réalité du « grand remplacement » ethnique et démographique et refusant cette formulation, sont dommageables. Cette posture de repli idéologique est un déni de la simple réalité ; ces paroles sont, heureusement pour elle, passées plus ou moins inaperçues de son électorat. Coup de chance qui ne durera pas : elle ne doit pas récidiver. Sinon, elle verrait s’éroder rapidement son potentiel de partisans. Ces derniers pencheraient massivement pour l’abstention – le principal parti concurrent du FN– plutôt que pour le vote ”droite et centre”, hameçon politicien inconsistant.

L’atout du FN : l’incrédulité envers les politiciens de ”droite–et–du–centre” 

En effet, c’est une chance pour le FN : une bonne proportion de Français voit bien que les candidats de la ”primaire de la droite et du centre” (pugilat d’égos et d’écuries qui fera des ravages dans le panier de crabes de LR) sont des chevaux de retour, politiciens baratineurs. Sans illusions, ils se doutent que si Juppé – surtout– ou Sarkozy – vraiment peu probable– sont portés à l’Élysée, rien ne changera par rapport à la politique catastrophique menée par la droite et la gauche depuis 40 ans. Fillon a peu de chances et Le Maire aucune, les autres candidats à la primaire, cyniques et sans illusions, ne cherchent que de futurs maroquins ministériels et des…€$€.

Et s’ils ont une majorité à l’Assemblée, ils ne prendront que des demi-mesures raplaplas, bien en deçà de leurs promesses de campagne ; ils feront ce qu’ils ont toujours fait au pouvoir : rien, ou plutôt si, appliquer un programme de gauche en demi-teinte.  Qui a bu boira. Les raisons : crainte des grèves, des manifs, des musulmans, des émeutes, des banlieues, des problèmes en tout genre mais aussi des condamnations morales et des attaques au vitriol de la cléricature journalistique, gauchisée à 85% . Si Juppé est élu, il sera un Chirac bis. Si Sarkozy est élu (nettement moins de chances), il sera un Sarkozy bis. C’est-à-dire un beau parleur,  un séducteur … impuissant au moment de passer à l’acte. Paroles, paroles…

Sarkozy serait–il un idiot utile pour le FN ?

D’ailleurs, le FN doit se féliciter de l’aveu gaffeur et dévastateur de Sarkozy. Il a avoué qu’il voterait Hollande en cas de duel au second tour de l’élection présidentielle entre ce dernier et Marine Le Pen, selon la consigne –crypto–communiste– du ”front républicain”. Non seulement, il évoque bêtement (sans avoir tourné sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, comme à son habitude, en go–go boy) la présence (impossible) de Hollande au second tour de la présidentielle, s’envisageant  lui-même comme éliminé ; mais il affiche sa préférence idéologique, contredisant tous ses propos précédents ! Il continue de diaboliser une Marine Le Pen que de moins d’électeurs(trices) condidèrent comme infréquentable. Par là, il neutralise tous ses efforts démagogiques pour récupérer une partie de l’électorat FN. Et, cerise sur le gâteau, il incite au vote FN une partie de ses partisans déçus : en se tirant une telle balle dans le pied, Sarkozy augmente le potentiel électoral de Marine Le Pen. Il y a chez ce vibrion, une parenté avec Louis de Funès – c’est Poutine qui l’avait fait remarquer – il voulait dire avec les personnages d’excités joués par Louis de Funès. Donc,  Marine Le Pen, du fait des faiblesses de ses adversaires de droite molle ou de gauche folle, peut–elle être élue en 2017 ?

L’hypothèse de Marine Le Pen à l’Élysée dès  2017

Une journaliste politique d’un grand média m’a expliqué sous promesse d’anonymat – jamais elle n’oserait l’écrire– que « Marine Le Pen ne sera pas élue ce coup-là, mais à la prochaine présidentielle en 2022 ». Car, selon les pronostics, en 2017, elle va se heurter au ”plafond de verre” du second tour (tout sauf le FN) : mais celui qui va être élu contre elle échouera et provoquera une déception dévastatrice ; et la situation ne pouvant qu’empirer en cinq ans, MLP apparaîtra comme l’ultime recours, la dernière chance en 2022. Pas avant. Bien.

Philippe Olivier, conseiller politique –et beau–frère– de Marine Le Pen, que j’ai interrogé, m’a exposé un tout autre raisonnement. Pour lui, « il est certes probable qu’Alain Juppé remporte la primaire de la droite et du centre et se retrouve ainsi au second tour de la présidentielle face à Marine Le Pen. On donne, dans ce cas de figure, Marine battue. Or ce n’est pas sûr, elle pourrait être élue à l’Élysée (!) ». Pourquoi ? lui demandai–je. « Parce que, d’ici l’élection présidentielle au printemps 2017, on risque d’assister à un effondrement, une ”balladurisation” d’Alain Juppé ». (Balladur, donné vainqueur, dans les sondages se présentant contre Chirac, s’était effondré parce ce que plombé par une image de mollesse tranquille  – ”Ballamou”– et de notable prétentieux). Or Juppé peut effectivement devenir une sorte de clone de Balladur.

Surtout si la situation actuelle s’aggrave d’ici l’élection présidentielle (attentats islamiques, nouvelles émeutes ethniques, agressions contre des policiers préfigurant une guerre civile, ce qui est fort possible), Alain Juppé apparaîtra comme une mauvaise solution, un pompier sans eau ; et Marine Le Pen comme le pari à jouer pour rétablir la situation. Dont acte.

Dans cette hypothèse, si Marine Le Pen est élue à l’Élysée, aura-elle une majorité à l’Assemblée ? Faute de quoi, son élection ne servira rigoureusement à rien. Mon interlocuteur précité me répond : « oui, il se produira un bouleversement et Marine, élue présidente, provoquera, par effet de choc et de recomposition, le surgissement d’une majorité législative nouvelle  ». Il parie, en somme, sur un effet révolutionnaire de basculement, comparable à ce qu’a déjà connu la France, au peuple versatile, plusieurs fois dans sa longue histoire.

Cette analyse repose sur plusieurs hypothèses : 1) l’aggravation de la situation de guerre civile ethnique naissante, (stratégie de la tension, avec émeutes, criminalité et attentats) augmentée de l’invasion migratoire qui ne peut que s’amplifier ; 2) la faiblesse décevante des réponses du candidat de ”la droite et du centre” (probablement Juppé) opposé à MLP. Mais il faudrait également que le discours de Marine Le Pen se renforce à mesure que celui de Juppé, un centriste mou, comme Bayrou, son nouvel allié –catastrophique, tant mieux – s’affadira.  3) Il faudrait aussi un éclatement des Républicains au moment des législatives, ce qui est possible du fait des haines recuites durant leur primaire.  Avec un ralliement d’une partie de leurs cadres et de leur électorat au Front national, ce dernier peut espérer une majorité (très courte)  à l’Assemblée nationale.

Bonne nouvelle, on a remarqué dans certains discours de Marine Le Pen et d’autres responsables, dont Louis Alliot, un certain retour sur les fondamentaux, une évolution positive. Espérons que ça durera.  Il faudrait  cependant aller plus loin.

Le FN doit défendre l’identité et la souveraineté, mais l’identité d’abord

Il faut comprendre que l’identité est plus importante dans l’esprit des Français que la souveraineté, notion plus abstraite. Certes, la souveraineté nationale de la France est fondamentale, mais diaboliser la technocratie bruxelloise, comme la fait sans cesse MLP, (et Dieu sait si l’on peut dénoncer ce monstre antidémocratique !) devient un argument trop répétitif ; comme pour éviter de parler d’autre chose. Car l’électeur de base perçoit que les maux qui accablent son pays ne viennent pas seulement de Bruxelles mais aussi et surtout des gouvernements français successifs, qui s’affaissent ou trahissent. Abandonner l’euro, hypothèse mal vendue et très délicate, est une urgence moindre que protéger les frontières des masses migratoires invasives et de l’islamisation intérieure, non ?

Deuxième point, le FN, dans sa communication, devrait insister, de manière beaucoup plus forte et claire qu’aujourd’hui, sur des engagements centraux, concernant : l’arrêt total de tous les flux migratoire, l’expulsion réelle de tous les clandestins, la limitation drastique du droit d’asile, l’abandon du droit du sol, l’abrogation du regroupement familial, l’arrêt de toutes les aides sociales aux étrangers (désamorcer la pompe aspirante), la désislamisation  de la France, et, plus généralement, la volonté d’entamer un mouvement de reflux, de ”rémigration”. Car la source du problème est principalement démographique et ethnique, beaucoup plus que sociale ou religieuse. Il ne faut pas traiter les symptômes du mal mais en éradiquer les causes.

Le FN doit s’engager sur un programme de rupture global

Mais, Le FN, pour gagner, doit aussi insister sur des sujets qui pèsent dans l’esprit de la ”France d’en bas” et des classes moyennes : rétablir la politique familiale cassée par la gauche, cesser le matraquage fiscal, restaurer l’école sélective, disciplinaire et patriote, en finir avec le laxisme judiciaire et pénal,  abolir les privilèges des fonctions publiques pachydermiques et des salariés apparentés, rompre avec un système socio-économique surtaxé,  etc. La liste est longue. En réalité, il faut commencer par abolir pratiquement 100% des mesures et lois décidées par la gauche depuis 2012 et 70 % de celles prises par la droite depuis 2007.

S’il veut séduire et l’emporter, le FN de Marine Le Pen devrait présenter un programme révolutionnaire (de ”rupture”, pour parler soft) complet, cohérent, praticable et crédible. Et doté d’une bonne communication, ce qui est loin d’être le cas… En restant très prudent sur une sortie de l’euro (pente verglacée) ; mais – nous sommes d’accord– en promettant de désobéir franchement à la Commission de Bruxelles et à la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg, institutions oligarchiques sans légitimité démocratique. Et en mettant la pédale douce sur des promesses socialistes, démagogiques, électoralement inefficaces et surtout nuisibles à l’économie.

Le FN, solution de la dernière chance, avant le plan B ?

Marine Le Pen à l’Élysée avec une majorité à l’Assemblée serait-elle une dernière solution de l’État de droit contre le chaos, la guerre civile et l’effondrement qui s’annoncent ? Le FN au pouvoir, lui qui a été accusé, de manière absurde par les crypto–communistes, de ne pas être ”républicain”, serait peut-être la dernière chance de la république.

Cette dernière chance pour notre pays, au bord d’une catastrophe jamais vécue dans son passé, qui menace son identité ancestrale, ébranle son germen, est peut être défendue par le Front national et Marine Le Pen, dont la responsabilité historique est considérable.  Aucune autre formation politique ne peut avoir le courage (ni même l’idéologie) de réagir contre l’immigration invasive, l’islamisation agressive, la destruction de notre personnalité nationale, le renoncement à protéger nos frontières, l’abandon de notre souveraineté aux eurocrates et à Washington, le sabordage de notre école, la déconstruction de notre culture et de notre mémoire, la fin de notre sécurité dans l’espace public, la déliquescence de notre justice, et la liste interminable des maux qui, dans tous les domaines rongent la France – plus encore que nos voisins européens. Ces purulences proviennent des gouvernements impuissants ou pervers qui se sont succédés, de droite ou de gauche (maigres différences), depuis l’avènement de Giscard, après la mort de Georges Pompidou, notre dernier homme d’État.

Bien sûr, le programme du Front national est critiquable dans plusieurs domaines. Mais, faute de grives, on mange des merles. Le FN pourrait donc être l’ultime recours. Avant le plan B. Non seulement le FN n’est pas un danger pour la république, mais il pourrait être son ultime rempart. C’est la raison pour laquelle, il faut se résoudre à voter Marine Le Pen (présidentielle) et FN (législative). Si l’hypothèse FN échoue, ce qui est possible, il n’y aura pas de recours ”républicain” ni même de solution ”démocratique” ; la solution viendra d’ailleurs. Et elle sera terrible. Car le peuple de France sera en situation d’autodéfense et sera tenté par le plan B.

Guillaume Faye

http://www.gfaye.com/faut-il-voter-fn-et-marine-le-pen/




Trois hypothèses : soumission, guerre civile victorieuse… ou perdante

ChariaFrance







Le samedi 8 octobre 2016, à Viry–Châtillon, en banlieue parisienne, dans une de ces zones de non-droit qui se multiplient, deux voitures de patrouille ont été attaquées, vitres brisées, et incendiées au cocktail Molotov et les policiers volontairement bloqués à l’intérieur. La tentative d’homicide est évidente. Les policiers  ont été gravement brûlés et l’un d’entre eux demeurait entre la vie et la mort.

Le 17 octobre, par une évidente contagion, des pompiers, attirés après des incendies volontaires, puis des policiers ont été pris dans un guet-apens à Mantes-la–Jolie, avec jets de pierres et de cocktails Molotov. Représailles après la saisie de 35kg de résine de cannabis la semaine précédente ? En tout cas, l’ambiance était insurrectionnelle, impliquant une centaine d’émeutiers. Du mobilier urbain a été détruit, des voitures de police endommagées et une annexe de la mairie vandalisée. Ce genre d’épisode se multiplie quotidiennement, se banalise, devient  endémique, jusqu’à ne plus être maîtrisable.

La fronde policière contre l’État

Patrice Ribeiro, président du syndicat Synergie–Officiers parle, à propos du guet–apens de la Grande Borne, d’une « tentative de meurtre d’une sauvagerie inouïe ». Selon Céline Berthon, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), majoritaire, « il s’agit d’une tentative d’assassinat en bande organisée ». Gravissime, le syndicat Alliance a organisé une « grève du zèle » le 11 octobre dans tous les commissariats de France.  Les fonctionnaires de police, dégoutés, affrontent l’État, dont la haute hiérarchie semble les mépriser.  Et, hors syndicats, des centaines de policiers surchauffés ont spontanément manifesté sur les Champs–Élysées dans la nuit du 17 au 18 octobre, souvent pendant leurs heures de service, à deux pas du ministère de l’Intérieur où soufflait un vent de panique. Le mouvement de fronde s’est amplifié dans les autres villes de France, et le patron de la police, J–M. Falcone, a été hué par ses fonctionnaires qu’il rappelait à l’ordre.  Ce début de lâchage de l’État par sa police, qui désobéit aux ordres, y compris syndicaux, est un symptôme annonciateur du chaos de la guerre civile. Les déclarations du ministre de l’Intérieur, le pitoyable et incompétent Cazeneuve, minimisant les agressions, auront été la goutte qui fait déborder le vase.

La réalité de cette guerre civile ethnique qui se prépare est confirmée par la forte hausse des policiers blessés en mission, dont aucune statistique officielle ne fournit l’origine des auteurs, pourtant parfaitement connue : 544 policiers blessées en moyenne par mois. Au premier trimestre 2016, 3267 policiers et gendarmes ont été blessés en opération (+14% par rapport à 2015). En 2015, 6.854 gendarmes ont été victimes d’agressions physiques ou verbales. Et 5736 policiers ont été blessés en service.  Sans parler des pompiers…  Depuis dix ans, la progression est constante.

On assiste à deux mouvements parallèles : augmentation des populations immigrées qui fournissent presque 100% des délinquants violents et baisse de la réponse pénale. Mme Taubira, ancienne ministre de la Justice, ver dans le fruit, en bonne militante subversive, aura servi à quelque chose. La situation  explosive des prisons, où la majorité des détenus sont des délinquants musulmans, est un facteur aggravant. Les réponses pénales à toute cette criminalité sont ridiculement basses, parce que le corps judiciaire est atteint par cet islamo–gauchisme de collaborateurs dont Mme Taubira ou Edwy Plenel sont d’éminents représentants.  Et parce qu’il y a un manque criant (volontaire) de places de prison.

Invasion territoriale intérieure

En Europe, il n’y a qu’en France (« douce France »…disait la chanson bien anachronique de Charles Trenet) où ce genre de faits atteint une telle intensité. Mais les autres pays voisins connaîtront la même situation dans peu de temps, si rien ne change, si le déversement migratoire à majorité musulmane continue –ce  qui est la vraie clé du problème.

Les auteurs des agressions, des bandes organisées de voyous cagoulés, visent à protéger et à marquer leur territoire, dans ces zones de plus en plus en plus nombreuses où le droit français, la fameuse ”République” comme les Français de souche ont disparu. Ils voulaient aussi interdire à la police de pénétrer dans des quartiers où le trafic de drogue (notamment le cannabis marocain) atteint une dimension considérable.

On parle de « zones de non droit » ; certes, mais ce sont aussi des zones envahies, portions du territoire national occupées par l’immigration extra-européenne à majorité musulmane. Y prospèrent en parfait parallélisme la délinquance et la radicalisation islamique, sous direction salafiste. Ces zones gagnent chaque année du terrain, dans les banlieues, les villes et, demain peut-être dans les terres rurales. La France est rongée de l’intérieur, avec la complicité de l’État, qui s’ingénie à imposer des ”migrants” –clandestins illégaux mais entretenus– dans les petites communes, derniers refuges des Français de souche. Cette évidence est à la fois connue de tous et dissimulée par les discours de l’idéologie d’État.

Pourtant, dans son hallucinant livre–entretien de confidences narcissique à  deux journalistes du Monde (Un président ne devrait pas dire ça…, Stock), François Hollande confirme avec cynisme cette  évidence niée par ailleurs par les politiciens de gauche ou de droite : « la partition » de la France, en deux populations hostiles, « est en train de se produire ». Mais il s’en moque complètement.

L’apathie (provisoire ?) des Français et des Européens

Les attentats islamiques récents, les plus meurtriers, inouïs dans l’histoire de notre pays, et dans celle de nos voisins, signes évidents d’agression guerrière sur notre sol, n’ont pas donné lieu à des réactions populaires autres que des bougies et des larmes. Ce fait sociologique hallucinant semble témoigner d’une émasculation mentale des Français de souche, comme des autres Européens de l’Ouest, unique dans l’histoire et dans le monde.

Cependant des signes subliminaux indiquent que les mentalités changent. Voici le message diffusé (presse écrite de droite très choisie, Internet, etc.) par l’association catholique Caridad – très éloignée de l’idéologie officielle de l’Église de France : « Face à la barbarie islamiste et à la guerre qui les menacent, ne les laissez pas seuls ! Parrainez un soldat en lui offrant un chapelet pour l’inviter à prier avec vous. Un rosaire pour nos soldats ». Le message implicite est limpide.

Les services de renseignement sont néanmoins très inquiets de l’éclatement possible d’une guerre civile ethnique en France – sur fond d’islam revendicatif et de révolte des autochtones contre la cohabitation imposée et invivable avec les populations immigrées. Leur principal souci est de repérer les ”extrémistes” français qui pourraient se rebeller et passer aux actes en ripostant aux attaques constantes de ceux qu’ils désignent comme l’ennemi intérieur. Ils redoutent ce phénomène nouveau : l’armement clandestin des Français de souche. L’État réfléchit aussi à la possibilité de désarmer les chasseurs. C’est plus important pour lui que la confiscation des arsenaux de guerre qui pullulent dans toutes les banlieues.  Et qui serviront un jour prochain, celui de l’embrasement de la guerre civile.

Jean-Pierre Chevènement, qui a été chargé de réorganiser l’islam de France (mission impossible) a reconnu au micro de RTL le 17 octobre 2016 : « nous sommes menacés de guerre civile ». Que ce personnage emblématique de la gauche, ancien ministre de l’Intérieur, homme bien renseigné, oublie toute prudence idéologique et fasse une telle déclaration en dit long sur la réalité de la situation.

Une vérité interdite et explosive

Les auteurs des agressions contre la police, les pompiers, les fauteurs de troubles graves à l’école etc. ne sont jamais désignés clairement par leur origine dans les médias ni chez les responsables politiques, même de droite. Ce déni de réalité empêche de résoudre le problème. Or tout le monde sait que l’origine des  auteurs des agressions constantes, des émeutes, des trafics, de l’ensemble de la criminalité subversive qui pourrit la vie des Français est à plus de 90% immigrée extra–européenne. Mais une lâcheté collective (politique et médiatique) empêche de mettre la question sur la table. Rien n’est plus explosif qu’une vérité interdite. Et l’État réprime de plus en plus fort qui ose évoquer la réalité, comme le démontre la future loi liberticide ”égalité et fraternité” bientôt votée, que la droite, revenue au pouvoir, n’osera évidemment pas abolir.

La dimension ethnique de la question est dissimulée parce que trop évidente, donc trop dangereuse.  L’aspect ethnique et raciste, mais aussi subversif et invasif, de cette criminalité et de cette violence permanentes, est aussi important que ses motivations crapuleuses ; il comporte une dimension politique centrale puisqu’il vise à provoquer une guerre  de conquête.

Cette hypothèse d’une ”guerre civile ethnique”  d’abord en France, et, par contagion, ailleurs en Europe, notamment au Royaume–Uni, en Belgique, en Allemagne, etc., avec une dimension majeure d’affrontement avec l’islam invasif, que j’avais évoquée dès l’an 2000 dans un essai (La colonisation de l’Europe), d’ailleurs condamné par la justice, est de plus en plus agitée aujourd’hui. Dans des essais (Éric Zemmour, Ivan Rioufol, Philippe de Villiers) ou des romans (Laurent Obertone), des articles de presse toujours plus nombreux, l’hypothèse de la guerre civile est évoquée en boucle. Ce sont des signes annonciateurs. Bien entendu, les intellectuels du système (dont Régis Debray qui, tout comme Bernard–Henri Lévy, se prend pour un génie mais s’est toujours trompé sur tout) évacuent l’évidence d’une telle menace, pour faire chic. Faire original, c’est nier le réel. Mais ils sont aussi mauvais que Sartre, leur père spirituel, qui pensait le marxisme comme un ”horizon incontournable”.

Mensonge et trahison d’État

Un Français de souche qui se défend contre une agression d’immigrés est souvent condamné. Généralement, ces derniers bénéficient d’un privilège de mansuétude de la part de la justice. Le ”racisme anti Blancs”, de plus en plus répandu, est très mollement poursuivi, de même que l’antisémitisme de ces mêmes populations. On marche sur la tête. L’État –son administration, sa justice– pratique une sorte de préférence étrangère et aussi, dans tous les domaines, pas seulement par peur et lâcheté ; mais aussi par choix pervers de combattre, de déconstruire la Nation de souche.

La permissivité pratiquée envers les voyous d’origine immigrée renforce leur sentiment d’impunité et les incite à des actions de plus en plus violentes. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur dont des députés ont demandé la démission, a traité de « sauvageons », au lieu d’assassins, les voyous qui ont brûlé vifs des policiers dont il a la charge. M. Cazeneuve est un homme indigne. Quant au ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, personnage inconsistant,  il a assuré : « il n’y a pas de zone de non–droit en France ». Et il n’y a pas non plus de cratères sur la Lune, c’est bien connu… Ces deux ministres sont des cas d’école du mensonge d’État et de sa complicité avec les envahisseurs.

Quant à Juppé, il a déclaré dans un de ses discours que « la France était riche de sa diversité ». Selon la langue de bois, il rabâche le vieux leitmotiv : ” l’immigration est une chance pour la France”, contre–vérité plan-plan absolue. Si M. Juppé parvient à l’Élysée en 2017, on a du souci à se faire sur sa capacité à limiter la déferlante migratoire, comme sur le autres sujets d’ailleurs.

Et Manuel Valls, le faux dur (tout comme Sarkozy) le trouillard,  le ”bande mou” dans l’argot traditionnel, il a bien répété le gros mensonge historique officiel des soumis : « l’islam est une partie indissociable de nous–mêmes, de notre culture et désormais de nos racines ». Cette déclaration du 17 octobre 2016 du Premier ministre de la France sonne comme une reddition honteuse, misérable, méprisable et méprisée par les envahisseurs qui se frottent les mains d’une telle reddition par avance.

Les préparatifs de la guerre civile

La police, la gendarmerie, les pompiers, tous les symboles de la nation française sont visés. Même l’école n’échappe pas à la montée d’une violence volontaire, dirigée contre des jeunes  d’origine française et européenne (filles aussi, très ciblées) ou contre les enseignants… pourtant majoritairement à gauche et ”antiracistes” ! Pas un jour sans des affrontements et agressions, voire des émeutes, dans les établissements scolaires publics, avec toujours les mêmes auteurs. Il s’agit d’une stratégie de provocation et de conquête, recommandée par les autorités musulmanes radicales, une stratégie de la tension devant déboucher sur une vraie guerre civile ethnique. L’objectif est la défaite d’un État français dépassé, paralysé, mais aussi complice, collaborateur et victime de noyautages et d’entrisme. Le fantôme de Vichy ressurgit.

L’objectif affiché, diffusé par des théoriciens arabo-musulmans sur le web et qui fascine de plus en plus de jeunes immigrés est que la France disparaisse, par une submersion démographique (invasion migratoire et natalité), une islamisation accélérée et à une guérilla  de harcèlement qui fera céder et fuir les Français de souche. Cette théorie est largement prônée et répandue auprès des jeunes populations immigrées, dans toute l’Europe.

Des théoriciens du djihad mondial, très influents chez les jeunes musulmans de France qu’ils excitent, développent –impunément– la prédiction que « l’Europe va tomber », à la fois sous la pression migratoire invasive et démographique et le développement conjoint du terrorisme et de la criminalité qui vont sidérer, terrifier puis obliger les Européens vieillissants et décadents à se soumettre. Ce programme de guerre est déjà entré en application. Nous sommes dans la phase des ce préparatifs de l’offensive.

Philippe  de Villiers a révélé qu’il existe déjà des accords secrets ou discrets de soumission, extralégaux, avec la complicité de l’État français, pour céder, en douceur des portions du territoire français à la loi islamique, la charia. L’État collaborateur négocie déjà avec l’envahisseur.

Les trois hypothèses : soumission, défaite ou victoire

Éric Zemmour a estimé que les choses étaient mal parties : « Je crains qu’il ne soit trop tard […] Si un pouvoir fort reprenait mes propositions, une partie des musulmans ferait sécession ; nous n’échapperons pas dans les trente ans qui viennent, soit à la guerre civile soit à la soumission. Le général de Gaulle a donné l’indépendance à l’Algérie parce qu’il considérait que les « Arabes » et les « Français » étaient comme « l’huile et le vinaigre », ne pouvant que se séparer ». Cette réflexion est intéressante. Le délai de trente ans qu’il prédit est beaucoup trop long. L’explosion se produira bien avant, peut-être l’année prochaine.

Il existe trois hypothèses. La première, la pire, c’est celle de la soumission. Pour faire la guerre et pour vaincre, il faut être deux. Si, face aux envahisseurs et agresseurs, les Français et Européens ne se défendent pas, il n’y aura pas de guerre. Ce sera la « mort tiède » selon la formule de Konrad Lorenz. Le pourrissement, l‘effondrement sans vrai combat  C’est une possibilité.

La deuxième hypothèse, c’est l’éclatement d’une guerre civile ethnique avec défaite des autochtones français, et autres Européens, ayant contre eux leur propre État collaborateur. Une possibilité qu’avait évoquée Jean Raspail.

La troisième hypothèse, c’est une guerre civile victorieuse, avec des conséquences historiques incalculables, dont l’effondrement de tous nos paradigmes politiques. Quoi qu’il en soit, dans les années à venir, il sera impossible d’échapper à des désordres majeurs. L’Europe de l’Ouest va bientôt être le théâtre d’un séisme ethnique. Inévitable.

Guillaume Faye

http://www.gfaye.com/la-guerre-civile-ethnique-se-prepare/




Attentats : racisme islamique et complicité d’Etat

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À Nice le tueur tunisien au camion n’était même pas un musulman pratiquant. Certes, l’islam est impliqué, son totalitarisme intrinsèque, sa haine des ”mécréants”, mais il y a une seconde dimension fondamentale : le racisme de ressentiment anti–Européen, corrélé à l’islam. Y participent d’ailleurs aussi des Noirs ou des métis qui se réclament de cette ”religion” ou s’y convertissent.  La motivation raciale de la guerre civile qui débute (pour l’instant guerre unilatérale d’agression) est aussi importante que sa justification islamique. Et les deux sont fortement liées. Ne parler que de ”religion” est impropre. L’appartenance à l’islam n’est pas un fait purement religieux et spiritualiste, comme dans le christianisme, mais ethnique et revendicatif ; cette dimension polémique et raciste, est centrale. Dae’ch a revendiqué le massacre commis par le Tunisien, même si ce dernier n’était pas directement commandité. La motivation est la haine raciste (contre les ”Blancs”) et, bien entendu, aussi antisémite.

Le racisme, moteur du  djihad et du terrorisme musulman

Ce n’est donc pas seulement l’islam et la lutte contre les ”mécréants” qui a motivé cet attentat – comme les précédents. Le terroriste qui avait prémédité son acte avec des coreligionnaires, n’était pas un pratiquant fondamentaliste, mais un voyou alcoolique et délinquant. Il était animé par une haine anti–européenne de ressentiment, de frustrations, de vengeance. Ce racisme meurtrier sous la bannière de l’islam est aussi partagé par des Africains islamisés. On connaît depuis longtemps le même problème en Amérique du Nord (Black Muslims, le boxeur Mohamed Ali, raciste et converti, etc. )

La totalité des attentats commis en France – et en Europe– depuis la fin des années 80 est le fait d’Arabes, parfois d’Iraniens – ou de Noirs – musulmans. Le dernier massacre de Nice (on aura près de 100 morts au total sans compter les blessés et mutilés à vie, les vies brisées, les parents qui ont vu mourir leurs enfants – et l’inverse – les familles exterminées) comme ceux du 13 septembre, nous ont fait passer dans une autre dimension. Et il n’y a pas de syndrome d’agression  ethnique, de crime raciste derrière cela ?

 Un décompte des derniers attentats terroristes arabo–africano–musulmans en France, accomplis au nom du djihad, depuis 2012  (en dehors, bien sûr, de la criminalité perpétrée par la même population) donne : 235 morts depuis le début 2015, sans compter les blessés et les mutilés à vie, plus d’un millier. Il faudrait y ajouter les victimes chez nos voisins (Belgique, Espagne,  Pays-Bas, UK, Allemagne…) Où sont les tueurs racistes blancs de l’ ”extrême droite” ?

Le racisme anti–Blanc, imbriqué avec la haine des Juifs, tue infiniment plus que tous les autres, sous forme de terrorisme ou de criminalité. Et pourtant, l’idéologie dominante répand l’idée  que ce sont les Français de souche (ou autres Européens) qui sont racistes alors que tous les actes racistes et antisémites (attentats, agressions, crimes crapuleux et autres) sont commis par des Arabes, Asiatiques ou Africains musulmans. Et pas seulement en France, mais dans toute l’Europe. Et aussi en Amérique.

Désinformation des médias et approbation du terrorisme par une partie des Arabo-musulmans

Il ne s’agit donc pas seulement d’une ” radicalisation” islamique de ce voyou tunisien (Mohamed Lahouaiej – Bouhlel) ou des autres terroristes musulmans, mais aussi de combat racial dissimulé. Bien sûr, les médias bien pensants essaient de masquer ce phénomène tabou. Le Journal du Dimanche (17/07/2016) ou Le Figaro (21/07/2016) insistaient lourdement  sur le nombre des victimes musulmanes – une vingtaine de personnes, paraitrait–il– comme pour disculper l’islam. Sous-entendu : le tueur est un ”déséquilibré” et la ”communauté musulmane de France”, elle aussi victime, condamne ces crimes. On n’a pas entendu de grandes condamnations de la part des autorités musulmanes ! D’autres médias ont suivi la subtile désinformation, avec, en tête, comme toujours, Le Monde et Libération, les deux Pravda de l’idéologie dominante officielle avec Radio France et France Télévision, tous médias sous perfusion financière publique.

Le Monde du 24–25/07/2016 consacre un reportage sur la ”stigmatisation” des musulmans de Nice et l’accroissement prétendu du racisme anti-arabe et de l’islamophobie dans cette ville. C’est bien plus grave, pour la rédaction du quotidien d’État, que les 84 morts du tueur raciste maghrébin… Les racistes, ce sont les Français de souche ! Quant à Libération, il fait plus fort. Un certain Jean-Luc Nancy explique, le 22/07/2016, dans un article abject et masochiste dont le slogan était « S’en prendre à nous–mêmes », que l’attentat sanguinaire de la Promenade des Anglais était de la faute des Français autochtones, racistes et islamophobes ! Renversant la réalité, il légitime et excuse le meurtre islamique. Tous sont les complices objectifs des criminels – et des envahisseurs.

Mais il n’empêche que, comme pour les attaques terroristes de janvier 2015 et  du 13 septembre 2015, nombre de jeunes arabo-musulmans se sont ouvertement réjouis des carnages. À Nice, on a vu des images de jeunes Arabes hilares (même ceux qui sont français, immigrés de la 3e génération, et ne se reconnaissent nullement comme Français ou Européens) rigoler après le massacre derrière des cordons de policiers qui avaient ordre de fermer les yeux. Et sur les réseaux sociaux et les très nombreux sites racistes d’obédience musulmane – jamais interrompus par nos autorités ”républicaines” timorées ou complices, au choix – on a pu constater, comme au cours des précédents massacres, une large approbation. La guerre civile ethnique (unilatérale pour l’instant) a donc bel et bien commencé, bien qu’elle soit encore de basse intensité.  Pas pour longtemps.

Le mode opératoire du massacre de Nice fera des émules

L’attentat de Nice marque un tournant : la facilité d’exécution du meurtre de masse ; un seul assassin au volant d’un camion est aussi dévastateur qu’un commando avec armes à feu et explosifs. C’est la stratégie du djihad minimaliste, prônée par Dae’ch.

L’attentat de Bouhlel, qui visait  symboliquement la Fête nationale  et ce lieu emblématique français qu’est la promenade des Anglais, indique que nous allons subir d’autres attentats du même type, assez faciles à réaliser par rapport à des attaques militaires compliquées de commandos armés, type Bataclan. C’est la guerre asymétrique, assez imparable. Le tueur  n’était même pas repéré par les services de renseignement. D’autres existent et vont prendre exemple sur lui. On imagine les conséquences sur la fréquentation des lieux publics, le coût des précautions à prendre et le manque-à-gagner économique. Dans le domaine touristique et hôtelier, on estime déjà cet été à 25% de chiffre d’affaire la perte de ce secteur économique dans le bassin Côte d’Azur. 50% des festivals et manifestations  estivales diverses ont été annulés.  À Lourdes, on craint pour la sécurité des pélerinages face aux tueurs musulmans terroristes.  Du jamais vu.

Quelque jours plus tard, le 20 juillet, l’écraseur tunisien de Nice faisait son premier émule : un jeune ”réfugié” afghan en Allemagne, placé en famille d’accueil, attaquait à l’arme blanche les passagers d’un train en Bavière, au cri de Allah Akhbar ! faisant plusieurs blessés graves, avant d’agresser des policiers qui l’ont abattu. Une des ministres du gouvernement allemand a même déploré qu’on l’ait tué ! Ne fréquentant pas spécialement les mosquées, il avait fait allégeance à l’État islamique (Dae’ch) sur une vidéo d’Internet et indiqué qu’il suivait la voie du djihadiste de Nice. Racisme.

À Munich, le 23 juillet, un Iranien faisait neuf morts et seize blessés  dans un centre commercial, à l’arme à feu. Les autorités allemandes soutiennent que ce crime n’a rien à voir avec le djihad et l’islam et qu’il s’agit d’un ”déséquilibré”. Ben voyons…On les croit…Puis, le 24 juillet, un demandeur d’asile syrien de 21 ans, voyou de droit commun déjà ”connu des services de police”, tuait, près de Stuttgart, à coups de machette une femme enceinte et blessait d’autres personnes. Le 26 juillet, à Saint-Étienne- de-Rouvray deux tueurs musulmans égorgent dans l’église le prêtre qui disait la messe et blessent quatre fidèles, dont un très grièvement, avant d’être abattus par la police. La contagion criminelle. Les deux assassins étaient bien entendu des ”radicalisés” libérés de prison par des magistrats laxistes et objectivement complices… Dae’ch a revendiqué l’attentat des deux « soldats d’Allah ».

Des musulmans qui tuent un prêtre célébrant la messe dans son église, c’est une première dans l’histoire de France ! Les persécutions musulmanes sanglantes contre les chrétiens d’Orient s’importent maintenant en France contre les catholiques.  C’est un symbole capital. L’idéologie dominante et ses médias feront tout pour nier la motivation de ces crimes : ce racisme anti–Européens imbriqué dans une identification à l’islam, dans sa véritable et authentique nature originelle : haine destructrice et violence.  ”Mais non, cher ami, ce n’est pas le véritable islam, ce sont des déséquilibrés…”

Il faut donc se préparer à la multiplication de ces attaques meurtrières, avec tous types d’armes, même par destination, de la part de jeunes musulmans racistes fanatisés qui seront de plus en plus nombreux par effet de contagion et par l’invasion démographique. On dénombre 650 zones de non-droit, dont beaucoup islamisées et salafistes, rongées par la délinquance dont elles vivent, où gendarmes, policiers, pompiers, médecins, etc. ne peuvent plus entrer sans se faire agresser. De ce vivier, d’autres tueurs vont surgir.

Et la situation peut devenir intenable et angoissante car la menace islamo-terroriste est destinée à paralyser le pays, à le sidérer : une messe de minuit, un marché de Noël, une fête populaire, un concert, une plage, la terrasse d’une brasserie, un grand magasin, la sortie d’une synagogue, un salon ou une foire commerciale, etc. vont devenir des lieux possibles d’attaques surprise meurtrières et imprévisibles pratiquement impossibles à protéger. Surtout par un État impuissant, par laxisme, mollesse ou…complicité.

Complicité de l’État envers le terrorisme musulman et l’invasion migratoire

La population niçoise a bien ressenti cette complicité des oligarques étatiques, pendant la commémoration de l’attentat, quand la foule a hué MM. Valls et Cazeneuve, les traitant d’ « assassins ». Cette complicité a deux facettes : organiser l’immigration et désarmer la réponse répressive à la criminalité et au terrorisme.

La stratégie étatique est de protéger, de disculper l’islam invasif et criminel ainsi que les colons ethniques et de s’en prendre à la résistance autochtone, française, désignée sous le vocable d’ « extrême droite ». Pour cela, le pouvoir s’appuie sur ses médias aux ordres : les chaines de Radio France et de  France TV, Le Monde, etc. ouvertement islamophiles, immigrationnistes, ”antiracistes”. Le directeur des services de renseignement intérieur (DGSI), M. Patrick Calvar, n’a pas hésité, sans la moindre preuve, devant une commission parlementaire, à prédire, avant même l’attentat de Nice, des actions violentes de représailles de l’ « ultradroite » contre les musulmans ; et de prévenir que cette dernière serait la cible majeure de ses services, avant même tout passage à l’acte. Ce fonctionnaire obéissant, pas très malin, a dévoilé son jeu.

  1. Valls a, lui aussi, lâché le morceau dans le JDD : «  il y a un risque de fracture (elle est déjà faite !) et Daech cherche justement l’escalade, la confrontation, la guerre civile. Et nous avons en France des groupuscules d’extrême droite qui ont les mêmes intérêts (quels groupuscules ? Des noms !).L’essentiel est en jeu. C’est la vie en commun, c’est la manière dont on vit ensemble » Notez la parfaite langue de bois de cet excité pathologique.

Il faut s’attendre à une manœuvre de services d’État pour ”aider” un attentat contre une cible arabo-musulmane, mosquée ou autre. Avec, comme auteurs, des manipulés d’ ”extrême–droite” aidés par des barbouzes. Ce qui permettrait – d’une pierre deux coups – de victimiser les musulmans, électeurs de gauche, et de lancer une grande répression (avec interdictions, dissolutions, arrestations, etc.) contre l’ ”extrême droite”, y compris le Front national. J’ai l’intuition qu’au ministère de l’Intérieur, une cellule planche sur ce scénario… (1)

Le souriant laxisme judiciaire contre la mouvance terroriste arabo-musulmane  (refus de l’internement administratif préventif des sujets classés S, régime de réduction de peine semblable à ceux des condamnés de droits commun pour les terroristes et associés, absence d’expulsions en nombre, absence de répression sérieuse contre les mosquées salafistes, etc.) ne s’explique pas seulement, comme on le lit dans les médias de droite, par l’ « angélisme » des autorités ; mais aussi par une complicité, parfaitement préméditée, dont les mesures subversives de l’anti–française Taubira sont l’emblème.

Manuel Valls, est d’ailleurs partisan de l’interruption du processus démocratique (invalidation) au cas où le FN emporterait la présidentielle. Pour toute cette mouvance, c’est la résistance qui est détestable et c’est la collaboration avec l’envahisseur, la soumission, qui est le bon choix. Les collabos ont de multiples visages mais leur logique est la soumission à l’envahisseur, quel qu’il soit.

Salah Abdeslam, le seul Arabo–musulman survivant des massacres du 13 septembre, s’est plaint d’une vidéosurveillance permanente en prison, soutenu par son avocat, Me Frank Berton. L’administration pénitentiaire lui a offert, au nom des ”droits de l’homme” une salle de sport personnelle (hallucinant), ce qui a été dénoncé par le député Thierry Solère, victime d’une plainte de la part de l’avocat de l’assassin ( !). Cela signifie que le système manifeste une sympathie objective pour les tueurs terroristes musulmans. Si ce n’est pas  de la collaboration d’État, c’est quoi ?

L’absence totale de protection de la Promenade des Anglais le 14 juillet par les services de M. Cazeneuve, (qui a menti) est d’autant plus étonnante que la revue islamiste Inspire avait, en 2010, prôné l’attentat au camion bélier fonçant dans une foule de ”mécréants”. Le califat Dae’ch ne cesse de prôner ce type d’attaque par véhicule ”faucheur”. Les Israéliens  nous avaient alerté et conseillé sur les moyens d’y faire face. Nos services de renseignements n’étaient pas au courant ? Incompétence ou complicité ? Les deux.

Lorsque Yves de Kerdrel (Valeurs actuelles, 21–27/07/2016) traite nos dirigeants de « somnambules »  et d’ « ânes » pour leur incompétence et leur impuissance face au terrorisme, à l’islamisation, à l’immigration, il se trompe partiellement. En effet, certains d’entre eux mènent des actions de sabotage et de trahison volontaires, par fanatisme idéologique et xénophilie. Quand le Conseil constitutionnel interdit, (droits de l’homme, libertés, blabla, etc…) le 16 février 2016, la copie et la remise aux services de renseignement des données informatiques saisies chez des perquisitionnés dans le cadre de l’état d’urgence, n’est-ce pas une aide objective à la préparation d’actes terroristes, non dépourvue d’arrières pensées ? Idiots angéliques ou complices pervers ? Il y a probablement un partage des rôles. Les collabos ont infiltré les institutions d’État.

De la thérapie des conséquences à celle des causes

Les opérations Vigipirate – ou Sentinelle– sont de graves erreurs ; « cette opération dévastatrice pour les capacités de nos armées »  selon le colonel Michel Goya, est une impasse stratégique qui n’a pas empêché un seul attentat, qui confond les missions de l’armée avec celles de la police. Des patrouilles de milliers de soldats, pas du tout formés au maintien de l’ordre ni au combat de rue, cela affaiblit nos capacités militaires (exercices, entraînements, interventions supprimés) sans protéger la population. En fait, c’est de la communication (propagande) décidée par les politiciens.

À tous ces attentats, les autorités musulmanes de France réagissent avec une hypocrisie calculée. Pas d’amalgame ? Mais si, il faut pratiquer l’amalgame. Il y a une complicité objective, cachée, de la part de maints musulmans qui tiennent un double discours. C’est la taqhiyah (le principe de dissimulation, enseigné dans l’islam).  De plus en plus de jeunes issus de l’immigration se veulent, en lien avec l’islam, comme des envahisseurs hostiles, animés par le ressentiment et la vengeance, et encouragés, excités par la repentance masochiste de nos dirigeants et de nos médias, obsédés par une interprétation perverse et falsifiée des ”droits de l’homme” comme droits des assassins

Recueillement, bougies, fleurs, poèmes, ours en peluche, décorations posthumes pour les victimes, toujours les mêmes scènes, les mêmes larmoiements dévirilisés face aux tueurs arabo-musulmans racistes et aux masses qui les soutiennent et les encouragent, partout en France. Avec Emmanuel Valls aux commandes, la figure même du faux dur, (comme son subordonné, l’incapable Cazeneuve) et son patron Hollande, le politicien ramollo, qui parlent de ”guerre” sans oser riposter ni agir, les agresseurs jubilent.

Le terroriste arabe de Nice était un repris de justice, auteur de violences et agressions, jamais incarcéré, toujours condamné avec sursis. Impuni. La suppression de la ”double peine” (expulsion d’un étranger condamné) par Sarkozy, le politicien imposteur qui change d’avis comme de chemise, sous influence de son épouse bobo–gaucho,  et le laxisme judiciaire, organisé par la gauche (Taubira, égérie protectrice des délinquants allogènes) sont directement responsables de ces attentats. Car cet assassin tunisien n’aurait, normalement, jamais dû résider en France. Les deux égorgeurs arabes du prêtre le 26 juillet, parfaitement connus des ”services” comme des islamo–voyous dangereux, avaient été libérés de prison. C’est donc toutes les règles hors du bon sens de notre droit pénal laxiste qu’il faut revoir.

Beaucoup se rallient à des positions de plus en plus dures, même parmi d’anciens bien pensants. L’idée de guerre civile ethnique inéluctable fait son chemin. L’idéologie dominante – mais minoritaire dans la population– ne pourra pas  empêcher une explosion. Car la force des faits dépasse celle de persuasion des dogmes.

Depuis deux ans, nos dirigeants ont laissé entrer près de deux millions de ”migrants” ( !) en Europe, à 90% musulmans, sous l’influence de la catastrophique Mme Merkel et d’une oligarchie allemande perverse. C’est l’accélération vertigineuse d’une immigration de peuplement, et non plus provisoire de travail initiée dans les années 70. Et cette invasion massive est proportionnelle, depuis deux décennies, à la hausse de la criminalité, de l’insécurité et du terrorisme. Quelle coïncidence bizarre…

Plutôt que de mener des opérations militaires contre-productives au Moyen-Orient ou en Afrique contre l’ ”islamisme”, il faudrait mieux se défendre contre l’invasion en France et en Europe. Le vrai front est ici.  L’idée s’impose, par la lucidité et la douleur de l’expérience, que la cohabitation interethnique est impossible – partout dans le monde et depuis toujours – et qu’il va falloir  faire le ménage.

La solution ne réside pas uniquement dans la lutte contre le ”communautarisme”, pour la ”laïcité”, la défense des ”valeurs de la République” (qui ne sont que des conséquences) mais dans la prise en compte des causes : c’est-à-dire l’immigration de peuplement. Il faut traiter les causes et pas les symptômes. Et la cause principale, et même unique, c’est la présence massive et croissante sur notre sol, en France et en Europe, de populations de plus en plus inassimilables, ingérables et surtout hostiles. Avec la complicité de l’État. Ce qui rend toute politique d’intégration ou d’assimilation totalement impossible. Utopie infantile d’intellectuels. La seule thérapie comprend donc deux volets, en plus de la lutte contre le terrorisme musulman et raciste et l’islamisation : 1) immigration zéro, arrêt des flux invasifs ; 2) démigration, expulsions et retours massifs. Là où il y a une volonté, il y a un chemin. Marion Maréchal-Le Pen est la seule, dans la classe politique, à avoir eu la bonne formule : «  Ils tuent nos enfants, assassinent nos policiers et égorgent nos prêtres. Réveillez–vous ! » Exact, mais le problème est démographique et ethnique. Il faut réduire drastiquement le nombre de ces ”ils”. Et les désigner pour les combattre, les empêcher d’entrer et les expulser. Qu’ils rentrent chez eux et continuent –entre eux – leur jeu de massacre atavique. Ça ne nous concerne pas.

Guillaume Faye

(1) Une partie de l’ ”extrême droite” risque très peu de la part de la répression d’État parce qu’elle flirte avec l’islamophilie. Des revues comme Réfléchir et Agir ou Éléments, des auteurs comme Alain Soral ou Alain de Benoist et toute leur mouvance sont les héritiers d’une tradition de soumission et de collaboration, dont la peur de l’ennemi est la règle. La lâcheté  – la trouille –est leur loi.

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Immigration-islam : Marine Le Pen, version 0.2 light

Florian-Philippot-et-Marine-Le-Pen-en-conference-de-presse-le-12-janvier-2012_exact1024x768_lMarine Le Pen a accordé à Valeurs actuelles (07–13/ 07/ 2016) une de ses plus importantes interviews. En couverture, l’hebdomadaire a titré : « Ce qu’elle n’a jamais dit ». En effet, elle se lâche et révèle enfin ses vraies idées : un choix aseptisé, politiquement correct et bien–pensant, en net recul par rapport à ce que furent les positions du Front national sur l’immigration, l’islamisation et la restauration de l’identité de notre pays. L’interview révèle un alignement sur la moralité idéologique de la classe politique. Ses positions, alliées à une stratégie improvisée de sortie de l’Euro et à un programme économique social-étatiste vieillot et amateuriste, risquent de démobiliser on électorat.

Le refus de l’identité ethnique française

À la question « reprendriez–vous à votre compte la phrase du général de Gaulle sur ”la France pays de race blanche” qui a valu à Nadine Morano d’être sanctionnée par son parti ?  », Marine Le Pen se désolidarise de cette expression et la condamne, approuvant ainsi implicitement Sarkozy qui avait sanctionné Nadine Morano. Elle ajoute : « je ne souhaiterais pas que nos compatriotes d’outre–mer se sentent blessés par un propos mal interprété. Je n’ai pas une vision raciale du peuple français. Que l’on soit noir ou blanc de peau, qu’on vienne des îles ou de l’Ardèche, on est français ». Plus loin, elle se démarque d’une « vision racialiste de la France », à laquelle elle oppose sa « vision républicaine qui est aussi celle du Front ». Or cette notion de ”république”, qui désigne un régime, ne se confond pas avec l’identité de la France. Et il est insultant et scandaleux de traiter de ”racistes” ou de ”racialistes”, termes diabolisants, celles et ceux qui affirment l’identité ethnique de leur pays. Marine Le Pen aurait-elle été approchée ou intimidée par les lobbies ”antiracistes” ?

Quant à l’expression ”France, pays de race blanche”, elle ne relève en rien d’un racisme méprisant. C’est une réalité historique millénaire. De Gaulle (un raciste ?) voulait dire par là que la France a vocation à être très majoritairement de race blanche. Et qu’une immigration massive extra-européenne pouvait être ravageuse. En quoi de telles remarques choqueraient-elles nos compatriotes d’outre-mer ? Si je dis que le Sénégal est un pays de race noire (il possède aussi une minorité de citoyens blancs), est-ce choquant ? Ou le Qatar un pays arabe, est-ce condamnable ? Ou le Japon, un pays de race jaune ? En réalité, Marine Le Pen essaie de faire opérer au FN un recentrage, une reculade face à la dictature de l’idéologie dominante. Calcul pour plaire à l’oligarchie, mais mauvais calcul. (1)

Profil bas face à l’islam

Encore plus significatif : sans dire un mot sur l’islamisation catastrophique du pays, sans faire la moindre allusion aux racines chrétiennes, principalement catholiques,  de la France, elle précise que le Front national « est un mouvement aconfessionnel » et qu’il « défend tous les Français quelles que soient leur origine et leur religion ». Les seuls points positifs de son discours, – d’ailleurs très discrets– l’abrogation du droit du sol et de la double nationalité, ne compensent pas cet alignement sur la vulgate politiquement correcte.

Marine Le Pen donne l’impression de se rallier à l’idée d’une France multiraciale, pluriethnique, avec présence massive et assumée de l’islam. Elle semble même plus proche sur ce point des socialistes que de l’aile droite des Républicains ! On dira qu’elle est sous l’influence de Florian Philippot ; même pas sûr. Elle peut céder aussi à une forme de peur, de soumission…

Dans ses propos, elle ne s’intéresse (comme cet ”UMPS” qu’elle a brocardé tout en ralliant une bonne partie de ses idées) qu’à la lutte contre l’islamisme terroriste et à l’organisation d’un islam de France cool et sympa (utopie stérile) sans vouloir le moins du monde désislamiser la France et inverser l’invasion migratoire de colonisation. Ce discours ”recadré” est un très mauvais signal lancé aux électeurs de tous bords qui voyaient dans le Front national un ultime recours, un secours, un rempart contre l’immigration et l’islamisation, et toutes leurs conséquences catastrophiques. La déception ne va pas tarder à se faire sentir si Marine Le Pen persiste sur cette ligne light. Le FN fondra comme un glaçon au soleil.

Pédale douce sur l’immigration

Comme par hasard, dans cet entretien à Valeurs actuelles, Marine Le Pen est très peu diserte sur l’invasion migratoire qui a pris des proportions géantes depuis deux ans avec la crise des ”migrants” (envahisseurs). Elle insiste infiniment moins sur l’immigration que le FN de son père dans les années 80, alors que la situation était beaucoup moins grave ! Même Pierre Lellouche (député LR de Paris) tient des propos beaucoup plus fermes que Marine Le Pen sur le sujet, dans le même numéro de Valeurs actuelles !

Elle ne dit rien sur la nécessité de verrouiller les frontières, d’expulser tous les clandestins et d’assécher la pompe aspirante des allocations, rien sur la préférence nationale. On dirait que son discours s’est encore affadi depuis quelques mois ! Mis à part les délires sur la sortie de l’Euro et les propositions économiques social–étatistes rétrogrades concoctées par des conseillers déconnectés  du monde économique, son discours sur les sujets centraux –identitaires– qui mobilisent son électorat se rapproche toujours plus de la soupe tiède d’Alain Juppé et des centristes.

Elle n’incarne plus en rien une rupture avec le système, mais un esprit de compromission flou et politicien, en abandonnant les fondamentaux du FN, qui étaient centrés sur la résistance à la colonisation migratoire et islamique.

Moralement choquée, dans ses habits neufs de bien pensante, elle a rejeté la notion de « grand remplacement », expression de bon sens de l’écrivain Renaud Camus décrivant le bouleversement démographique actuel ; elle nie ainsi l’évidence de l’immigration invasive de colonisation de peuplement, afin de se conformer à l’idéologie antiraciste et de se donner une image présentable. Elle a cru que c’était habile politiquement alors que c’est suicidaire pour le Front national. Le terme de trahison peut aussi être pertinent. Celui d’erreur historique l’est plus encore.

Marion–la–menace

Sur sa nièce, dangereuse rivale, Marion Maréchal–Le Pen, qui est en lourd désaccord avec elle –secret de Polichinelle– et qui a voulu ressusciter dans le midi la fête des BBR, symbole de l’exclu Jean–Marie Le Pen, la présidente du FN dit en langue de coton : « elle est un peu rigide parfois et doit développer son sens du jeu collectif  ». Ce qui signifie en traduction : ” elle a des opinions trop identitaires qui s’opposent aux miennes ; elle doit rentrer dans le rang et obéir à la nouvelle ligne recentrée.”

Il est à prévoir que la césure, pour ne pas dire la scission, entre la ligne Marine/Philippot et la ligne Marion éclatera après la présidentielle de 2017. Quand Marine Le Pen perdra la présidentielle (défaite inévitable compte tenu de son programme) avec un score décevant, sans être même assurée d’être présente au second tour, le Front national chancellera ou éclatera et Marion Maréchal-Le Pen pourrait le refonder. Cette jeune femme, déjà députée, qui rompt avec les règles symboliques et idéologiques du monde politique, objet de jalousies, va créer des surprises. On ressent sa réticence à la ligne politique aseptisée de la direction du Front national. Dans les prochaines années, elle peut jouer, en plus fort, le rôle d’egregor féminin qui aura été celui de sa tante. Dans l’inconscient national, il se peut même qu’elle évoque la figure mythique de Jeanne d’Arc, ce qui donnerait au cri tragi–comique de Jean Marie Le Pen (« Jeanne, au secours ! ») une portée symbolique et historique.

Marine n’est pas claire

Marine Le Pen estime que ses reculs et sa modération sur l’immigration, l’islam, l’identité ethnique, le blabla antiraciste vont lui faire gagner des voix et la ”dédiaboliser” encore plus. Elle se trompe. Ces positions, alliées à son rabâchage europhobe lassant et incompréhensible pour l’électorat populaire (un Brexit a été possible, pas un Frexit), vont lui faire perdre des voix et peut-être compromettre sa présence même au second tour de l’élection présidentielle. En gros, elle tape sur l’UE alors que le problème central est l’immigration et l’islamisation, avec ce qui leur est corrélé : criminalité et terrorisme.

On a l’impression qu’elle cogne sur l’UE pour éviter de parler des vraies questions et simuler une posture ”nationale”, patriotique, à bon compte. Certes, l’UE actuelle est catastrophique (voir le précédent article de ce blog) mais il est  erroné d’en faire la source  de tous les maux de la France. Peu d’électeurs vont se laisser embobiner par cette analyse.  Sur ce point, Marine Le Pen commet une erreur stratégique. Pour les Français, l’immense majorité des problèmes et des soucis ne proviennent pas de ”Bruxelles” ! On connait leur cause : l’État français. La question est de savoir si Marine Le Pen serait la marionnette de M. Philippot, agent missionné par le système (entrisme) pour neutraliser le Front national ou si elle exprimerait ses véritables convictions. Les deux hypothèses sont compatibles.

Guillaume Faye

(1) Marine Le Pen cède en partie à l’idéologie du multiculturalisme, dont les méfaits sont analysés par le sociologue québécois Mathieu Bock–Côté dans son récent essai « Le Multiculturalisme comme religion politique », éd. du Cerf, 2016.  Heureusement, elle s’est démarquée de l’antisémitisme et du négationnisme…

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Antiracisme : France TV utilise les techniques de propagande nazies

GOEBBELS

Propagande ”antiraciste” de France Télévision : islamophilie et francophobie

Aux heures de grande écoute, France Télévision diffuse en boucle sur toutes ses chaines et sur Internet, des clips ”antiracistes” selon une technique de ”vérité reconstituée” digne du Reich nazi et des régimes communistes inédite dans ce pays. On applique les procédés de lavage de cerveau et de diffusion de mensonges de masse. La France est le seul pays occidental où la télévision et la radio d’État – en lien avec l’Éducation nationale – procède à une désinformation idéologique aussi agressive et décomplexée.

France Télévisions utilise les techniques de propagande nazies

Le budget de cette campagne télévisuelle choc se monte à 3 millions d’euros. La propagande s’inscrit dans un ” plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme ”, labellisé ”grande cause nationale” en 2015. La campagne est relayée sur Internet autour du hastag <TousUnisContreLaHaine>. Bien entendu, par ”haine” et ”racisme”, il faut entendre ceux des Français de souche, seuls coupables par définition du péché capital. Le ”racisme anti Blancs”, pourtant omniprésent (voire seul présent), est évacué, nié, néantisé. Le monde virtuel de la propagande se substitue aux faits. Bienvenue au village Potemkine.

Puisque les exactions racistes anti Arabes, anti Noirs ou les agressions anti musulmans de la part des Français de souche sont quasi inexistantes, on va les inventer, soit par faux témoignages, soit par clips vidéos prétendant reconstituer la réalité. Cette technique, très élaborée, celle de la propagande par désinformation mensongère et reconstitution cinématographique, a été mise au point par Josef Goebbels contre les juifs allemands. Elle n’avait jamais été utilisée jusqu’à présent – sauf dans les pays communistes. Il est intéressant, et inquiétant, de constater que l’État français est le seul en Occident à reprendre ces procédés audiovisuels nazis de propagande. (1)La campagne ”antiraciste” de France Télévision utilise le triptyque de Goebbels : 1) matraquage de slogans idéologiques ; 2) constitution de brefs témoignages audios et d’informations manipulés ; 3) fabrication de faux : documents filmés fictifs présentés ou suggérés comme étant des documentaires.

Une islamophobie inventée et fabriquée

Une voix off féminine égrène le premier mensonge : les « actes islamophobes » explosent,« 2.000 de plus en 2015 qu’en 2014 » ! Ciel ! Ces chiffres bidons proviennent d’associations musulmanes subventionnées qui inventent purement et simplement, sans vérification, des ”agressions islamophobes”. Un tag sur une mosquée, un regard de travers à une femme voilée, voire même l’arrestation musclée d’un ”jeune” en flagrant délit par un policier, c’est un insupportable ”acte islamophobe”. En réalité, les ”actes islamophobes” et les agressions contre les musulmans (leurs mosquées, leurs cimetières, etc. ) sont inexistants. Ils représentent la communauté la plus protégée, la moins attaquée et la moins menacée de France. Et pourtant, incroyable paradoxe, c’est de ses rangs que provient l’immense majorité des auteurs de crimes, de délits, de vols, de viols, d’agressions, de trafics, d’exactions violentes, d’attentats et de massacres !

« Les actes anti–musulmans, ça commence par des mots. Ça finit par des crachats, des coups, du sang ». Solennel, dramatique, en lettres blanches sur fond noir, le slogan s’affiche. Et il se décline aussi en fonction du clip qui va suivre et des victimes, par exemple des Noirs.

Exemple de scènes de ces clips : une bande de jeunes Blancs poursuit un Arabe, le jette à terre et le tabasse, puis l’abandonne, inanimé. La même scène se reproduit, mais, cette fois-ci, ceux qui sont molestés et roués de coups sont des Noirs. Derrière, en off, on entend des bribes de conversations, supposées être des micro-trottoirs ou des captures de dialogues entre Français de souche sur la voie publique. Les propos sont tous violemment anti Arabes et agressifs. En réalité, tout a été écrit et enregistré en studio sur un scénario. Aucun de ces clips ou pseudo documents sonores ne décrit même 1% de la réalité.

Un autre clip truqué montre des musulmans horrifiés parce qu’une tête de porc coupée a été fixée sur la grille de leur mosquée (sous–entendu par des Français de souche islamophobes). Invention pure et simple : jamais ce fait ne s’est produit. La seule tête coupée empalée a été celle du patron français de l’Arabe djihadiste terroriste Yassin Sahli, en juin 2015, à Saint Quentin Fallavier, qu’il a décapité avant de commettre un attentat raté aux bombonnes de gaz et d’acétone contre son usine. Une tête de porc virtuelle vaut plus qu’une tête de Français réelle.

Le gimmick de l’antisémitisme

Le plus insupportable est, par amalgame, d’avoir mêlé l’antisémitisme à cette propagande contre le ”racisme” et l’ ”islamophobie”. Le slogan associé ”contre l’antisémitisme” apparaît tragiquement ridicule dans une campagne de propagande ”antiraciste” islamophile et arabophile. Tiens, tiens…pourquoi n’y–a-t–il pas de clips qui reconstituent des agressions antijuives ? Parce qu’il faudrait admettre que 100% des agressions antisémites, sont le fait des Arabo-musulmans, et des Noirs islamisés, et  non pas de Français de souche.  Depuis quelques années, en France, l’explosion de l’antisémitisme (qui force des milliers de Juifs à quitter l’Europe chaque année) a tout de même fait, outre les violences physiques et les sites Internet musulmans antisémites qui prolifèrent dans l’impunité la plus totale,  plus d’une dizaine de morts et près d’une centaine de blessés. Une première depuis 1945. Les auteurs sont tous issus des communautés africaines et arabo-musulmanes que victimise et innocente la propagande de France Télévisions. Aucun n’est issu de cette ”France de souche” tant détestée, ni des milieux cathos, identitaires, ”extrême –droite”, FN ou autres.

Un gros problème pour la propagande : comment dénoncer l’antisémitisme tout en protégeant ses auteurs musulmans ? Dans certains milieux policiers à l’esprit tordu, il n’est pas exclu qu’on prépare des manipulations visant à organiser des actes ou attentats antijuifs dont les coupables seraient des Français de souche.  Quand un régime est capable de monter une campagne de trucages audiovisuels telle que celle de France Télévisions,  il est prêt à utiliser ses barbouzes pour tuer.

Une situation orwellienne :  l’agresseur  présenté comme victime

On marche sur la tête. Cette campagne de propagande pour dénoncer un racisme imaginaire anti-Arabes et anti – Noirs et une ”islamophobie explosive” a lieu au coeur d’une vague d’attentats meurtriers sans précédent perpétrés par des Arabes et des Maghrébins au nom de l’islam.  On tue au nom de l’islam, halte à l’islamophobie ! Des viols collectifs ont lieu à Cologne ?  Interdit de ”stigmatiser” les auteurs, victimes et non pas coupables ! Alors que les violences contre les Maghrébins, Africains, Moyen-Orientaux, musulmans en général sont, en Europe de l’Ouest, totalement inexistantes, France Télévisions nous ressort le mythe de la ratonnade. On est au cœur de l’inversion de la réalité, le mensonge absolu.

L’immense majorité des agressions, exactions violentes et meurtrières, crapuleuses ou non, commises en France (de la petite criminalité au gangstérisme sans oublier le terrorisme) sont le fait de membres de cette communauté que l’État protège et dont il punit toute critique. La propagande d’État met donc l’accent sur la protection des Arabo-musulmans et des Noirs menacés de racisme et d’agressions alors que 90% des faits de racisme et d’agression sortent de leur rang. On marche sur la tête.

On ensanglante la France (et de multiples autres pays) au nom de l’islam mais l’islamophobie est décrétée délit principal et sévèrement punie. L’État poursuit le ”racisme” anti-arabo musulman et anti Noirs totalement inexistant, mais le racisme anti Blancs est, partout, un fait social en extension rapide, qui touche les classes populaires des ”petits Blancs”  jusqu’à l’école ; il est à la fois dissimulé (par les médias) et impuni (par la justice). Par ailleurs, les vandalismes contre les lieux chrétiens sont totalement ignorés.

Le message est clair : l’État néo policier français sera impitoyable exclusivement envers les Français de souche qui oseront, sous prétexte de se défendre, résister et s’en prendre à l’agresseur. Les communautés allogènes et musulmanes en France sont devenues intouchables, bénéficiant d’une protection d’État, on pourrait dire d’un droit à l’exaction et à  l’invasion.

Le racisme anti Blancs et la volonté ethnocidaire

Le racisme antifrançais et anti–Blancs, dissimulé en ”antiracisme”, se manifeste chez les intellectuels et les politiques, notamment dans les rangs de l’islamo-gauchisme. De manière explicite, sans précaution, Jean–Luc Mélenchon déclarait : « je ne pourrais pas vivre dans un arrondissement où il n’y aurait que des blonds aux yeux bleus ». Ce propos relève du racisme (masochiste) anti–Blancs, de plus pathologique avec ce fantasme du ”blond aux yeux bleus”. Ce qui en dit long sur les obsessions raciales de ce personnage. Si quelqu’un disait qu’il ne pourrait pas vivre dans un arrondissement avec uniquement des Arabes et des Noirs, il serait traîné devant les tribunaux.

La clé de tout cela, c’est une volonté ethnocidaire, à la fois démographique et culturelle, de la part des autorités contre la population de souche européenne, en collaborant avec les forces de l’islam invasif. Une dernière chose : cette campagne de clips montrant des Français de souche, agressant des Arabes, des musulmans, des Noirs n’a pas, à mon avis, uniquement pour but de culpabiliser les autochtones comme criminels imaginaires (”racistes intrinsèques”) mais aussi de provoquer des réactions de violence contre les populations françaises  de souche.

En visionnant les clips de France Télévisions, relayés sur Internet, beaucoup de ”jeunes des banlieues”, extrêmement sensibles au lavage de cerveau, excités par les scènes de ratonnade, vont croire qu’il s ‘agit de documentaires  réels. Le but – dissimulé –  est de pousser ces populations à la haine antifrançaise raciste et à commettre des agressions. Cette campagne de France Télévisions aura pour conséquence (volontaire ?) de créer des incidents ethniques en désignant le Français de souche comme un agresseur raciste. Certaines forces au pouvoir espèrent–elles une guerre civile ethnique ? Elles jouent avec le feu. Car, dans l’histoire, quand on déclenche une guerre, il faut pouvoir la gagner.

Guillaume Faye

(1) Les services  cinématographiques du ministère de la Propagande de Goebbels reconstituaient des ghettos juifs polonais avec des gens heureux ; et, ausssi, plus tard, inventaient des scènes de vie paisible et joyeuse dans des camps de ”déplacés” juifs. Films d’actualités diffusés dans toutes les salles de cinéma. France Télévision a repris exactement le même procédé de propagande nazie dans ses clips : présenter (implicitement ou explicitement) une fiction scénarisée comme un documentaire, le mensonge comme la vérité.

http://www.gfaye.com/propagande-antiraciste-de-france-television-islamophilie-et-francophobie/