Guadeloupe mode d’emploi : tirer à balles réelles sur les forces de l’ordre

« La République ne tolérera jamais qu’on attaque les citoyens qui nous protègent et qui nous informent. La Justice poursuivra les auteurs de ces violences inadmissibles ».

Tels sont les récents propos, fort virils, du Premier ministre Castex au sujet de la situation chaotique qui règne en Guadeloupe depuis le 15 novembre dernier.

Ils rappelleront aux plus anciens d’entre nous ces fameuses paroles du général De Gaulle durant la « crise algérienne » : « Moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur Alger ! ».  On connaît la suite.

Cela dit, même Jean-Marie Le Pen le reconnaît dans ses Mémoires : politiquement, en abandonnant finalement l’Algérie, De Gaulle avait raison. Malgré la victoire militaire totale de l’armée française sur le FLN (au printemps 1961, le FLN était moribond), la situation en Algérie n’était pas tenable à terme pour les Français. Economiquement, politiquement, ce département d’Outre-mer constituait pour la France un boulet insupportable, alors qu’à la même époque, l’Allemagne connaissait une véritable renaissance, qui allait en faire à partir de 1965 la première puissance économique du continent européen. Mais passons…

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Le 15 novembre dernier, un collectif regroupant des manifestants anti-passe sanitaire et anti « vaccin » Covid-19 et des personnels soignants hostiles à la vaccination, lance une grève générale sur l’ensemble de la Guadeloupe.

S’en est suivi le blocage systématique des routes. Un coup dur pour l’économie locale – déjà mal en point avec un taux de chômage de 40% chez les jeunes. Le tourisme – l’une des principales ressources – en a été la première victime.

Les scènes de violences se sont multipliées un peu partout sur l’Île : émeutes, voitures calcinées, « snipers » tirant à balles réelles sur des forces de l’ordre débordées. Naturellement, le couvre-feu instauré le 18 novembre par le préfet n’a à aucun moment été respecté pr la population…

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La situation actuelle en Guadeloupe est sans doute – en moins tragique – un bis repetita de la situation algérienne

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Hier, 27 novembre, la « crise sanitaire » s’est en effet transformée en crise institutionnelle, avec cette déclaration sidérante du ministre de l’Outre-Mer, Sébastien Lecornu :

« Certains élus ont posé la question en creux de l’autonomie , par rapport à son statut actuel de département-région d’outre-mer. D’après eux, la Guadeloupe pourrait mieux se gérer d’elle-même. Ils souhaitent moins d’égalité avec l’Hexagone, plus de liberté de décision par les décideurs locaux. Il n’y a pas de mauvais débats du moment que ces débats servent à résoudre les vrais problèmes du quotidien des Guadeloupéens ».

Des déclarations qui, à l’évidence, ne seront pas sans conséquence sur la situation en Nouvelle Calédonie, où le sort de l’Île doit se jouer par référendum le 12 décembre prochain.

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Le gouvernement vient par un coup de baguette magique de créer 1000 emplois jeunes en Guadeloupe. Des emplois sans aucune utilité économique : il s’agit simplement d’occuper une jeunesse désœuvrée et de l’empêcher de faire des bêtises…

Rapporter à la population de l’île (400.000 personnes), c’est comme si le pouvoir venait de créer 170.000 emplois administratifs en métropole ! Mais comme le disait fort justement le regretté  François Hollande : « Ça ne coûte rien : c’est l’Etat qui paie »

On croit rêver, alors que le gouvernement – dictature sanitaire oblige – s’est privé des services (évictions ou démissions) de plusieurs milliers de personnels soignants et que, par ailleurs, plusieurs dizaines de milliers de lits ont été fermés dans les hôpitaux publics (pour être honnête, les coupes claires dans les services ont commencé sous Sarkozy…)

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Commentaire du député LR du Vaucluse, Julien Aubert :

«Il suffit de tirer sur des policiers en Guadeloupe et la loi devient caduque».

Julien Aubert n’hésite pas à parler de « débandade institutionnelle »

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La France a-t-elle encore les moyens d’entretenir ses danseuses ultramarines ?

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni




Esclavage : Driss Ghali explose Rama Yade !

Le 19 novembre, Rama Yade accordait une interview à L’Express, dans laquelle l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy n’a pas hésité, à son tour, comme c’est la mode, à cracher sur son pays d’accueil, la France.

Un pays qui l’avait pourtant faite membre de son gouvernement, alors même que le Sénégal ne compte plus aucun ministre blanc depuis les années 90. Rama Yade eut même cette phrase d’anthologie : « Passer à Paris devant la statue de Colbert est une micro-agression »

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Réponse de Driss Ghali (cf. la vidéo en fin d’article : Driss Ghali s’y présente), le “berger francophile”, à Rama Yade, la “bergère francophobe” :

Extraits :

« Madame Yade dit que la statue de Colbert lui est une « micro agression ». Si on suit son raisonnement, son indignation, alors tout le Sénégal devrait lui être une « no go zone », une zone de « micro agression », parce que le Sénégal a pratiqué l’esclavage sur lui-même ! (…) ».

« J’ai lu des rapports d’ethnographes sur les sociétés sénégalaises anciennes. [En 1880], il y avait notamment chez les Gajaaga du Sénégal, une société de castes, comme en Inde. Trois castes :

  • Vous aviez une caste d’élites, maraboutique ou guerrière ;
  • Vous aviez une caste d’affranchis qui était des clients de ces élites : artisans, collecteurs d’impôts, etc. ;
  • Et vous aviez une caste d’esclaves.

« Je parle d’esclaves du Sénégal ! Des Noirs [esclavagisés] par des Noirs ! Les esclaves domestiques étaient plutôt bien traités. Et puis il y avait des esclaves qui n’avaient même pas le droit de garder leurs enfants ! Ils ne transmettaient pas leur patronyme et on prenait leurs enfants qui étaient des espèces de marchandises : on [enlevait] l’enfant à sa maman et on le vendait ! Ça, c’est le Sénégal avant l’arrivée de la France ! (…) ».

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« Les tirailleurs sénégalais dont on parle – et que j’admire d’ailleurs – : pourquoi des Noirs ont rejoint la France tellement facilement, quand la France s’est installée au Sénégal ou en Afrique de l’ouest ? Parce que c’étaient les anciens esclaves. Ils ont trouvé dans l’uniforme français une manière de se venger de leurs anciens bourreaux. Le caractère vaillant, le courage du tirailleur vient de ça ! C’étaient les opprimés de la veille, les damnés de la terre. Ils ont dit : « Voilà, en devenant soldat français, j’ai un statut ! ». C’est pour ça qu’ils se sont battus avec la France avec l’énergie du désespoir. Parce que c’était soit ça, soit devenir esclave ! C’est ça la réalité du Sénégal ! ».

« Donc si Madame Yade est indignée par Colbert, elle ne peut plus remettre les pieds au Sénégal ! Je n’ai pas vu de Sénégalais faire leur mea culpa sur leur passé d’esclavagistes ! ».

« Au passage, c’est la France qui a arrêté l’esclavage au Sénégal, c’est grâce à la France qu’il n’y a plus d’esclave au Sénégal ! (…) »

https://senego.com/et-si-la-traite-inter-africaine-etait-beaucoup-grave-que-les-autres-traites-negrieres_229623.html

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« Si Madame Yade ne supporte pas Monsieur Colbert, alors elle ne peut plus avoir d’amis arabes ni musulmans. Tous ses amis algériens, marocains, égyptiens, syriens, qu’elle croise éventuellement à la banque mondiale à Washington [elle y travaille depuis trois ans], elle doit arrêter de leur parler, parce que nous, les Arabes du Maghreb (…), nous avons prélevé des esclaves chez nos amis noirs du Sénégal notamment, et nous les avons vendus à Marrakech, à Fez pour notre propre famille musulmane. Ça, c’est réel ».

« L’esclavage s’est arrêté en Mauritanie [dans les années 60]. L’esclavage en Arabie saoudite (…) a été officiellement banni récemment, dans les années 60 aussi (…) par le roi, le grand roi Fayçal – qui d’ailleurs a été assassiné quelque temps après… »

« Donc je pense que Madame Yade ne peut plus mettre les pieds à Dubaï, en Arabie saoudite, au Qatar pour la coupe du monde, parce que tout ce monde-là, tout le monde arabe est esclavagiste, et beaucoup plus que Monsieur Colbert. Parce que Colbert – la France de l’époque – a pratiqué l’esclavage, mais nous, les Arabes, nous avons castré les Noirs ! Parce que nous, nous ne voulions pas du Grand Remplacement ! (…) ».

« Vous savez quel était le taux de survie à la castration ? 10% ! Si ça ce n’est pas un crime contre l’humanité commis par les musulmans contre les Noirs animistes, c’est quoi, alors ?! »

[Note de HD : dans la vidéo ci-dessous :

l’anthropologue, économiste et écrivain franco-sénégalais Tidiane N’Diaye, interviewé pour son livre « Le génocide voilé : enquête historique sur la traite négrière » paru en 2008, parle de la traite arabo-musulmane comme d’un « véritable génocide : le sort qui était réservé aux captifs africains apparaît aujourd’hui avec le recul comme une sorte d’extinction ethnique, à terme, programmée par castration massive »].

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Suite des commentaires de Driss Ghali :

« Pourquoi les Noirs se sont convertis en masse à l’islam ? C’était pour échapper à l’esclavage. Pourquoi les Sénégalais sont devenus musulmans, en grande partie, ou les Maliens, ou le nord du Cameroun, ou au pourtour du Lac Tchad ? C’était pour ne plus se faire razzier par les Touaregs musulmans et par les Arabes ».

« Les gens qui ont ma couleur de peau descendaient de Fez, de Marrakech, jusqu’à l’endroit [où sévit] Boko Haram aujourd’hui, jusqu’au nord Cameroun. Pour chercher les Noirs, avec la complicité d’autres Noirs devenus musulmans et qui ont continué la tradition noire d’esclavage intra-africain : ils ont vendu leurs frères ! »

« Les Noirs du lac Tchad ont vendu les Saras, une ethnie qui n’est pas musulmane, le long du fleuve Logone. Ils les ont vendus parce que pour eux, ce n’étaient même pas des Noirs ! ».

« D’ailleurs, qui a inventé la négritude ? La race noire ? Ce sont les Blancs ! Ce sont les Français qui ont inventé la négritude. La négritude a été inventée à Paris ! Elle n’a pas été inventée à Dakar à ce que je sache, ou à Abidjan ».

« Avant la colonisation, il n’y avait pas de race noire ! Le Noir ne voyait pas son semblable comme Noir. Quand tu changeais d’ethnie, tu changeais de race et de civilisation ! Quand tu traversais la rivière, tu étais dans une zone de non-droit où le Noir était une simple marchandise. C’est pour ça qu’il y a eu l’esclavage en Afrique. Des Africains ont saisi d’autres Africains parce qu’ils ne voyaient pas en eux des hommes, ils voyaient en eux des animaux, des marchandises. Ça, Madame Yade devrait s’en souvenir, parce que si elle fait son devoir de mémoire, il faut qu’elle arrête de parler à toute l’Union africaine. Parce que [tous les Africains] ont les mains sales. Tous ! Le roi du Bénin, Behanzin (…), c’était le George Soros, le Bill Gates de l’esclavage ! [rires] ». 

« Certains [Africains] ont eu le courage de reconnaître la responsabilité de leurs ancêtres dans l’esclavage. (…) » :

https://www.connectionivoirienne.net/2019/04/23/en-cote-divoire-un-ministre-demande-pardon-aux-descendants-desclaves-guyanais/

https://senego.com/et-si-la-traite-inter-africaine-etait-beaucoup-grave-que-les-autres-traites-negrieres_229623.html

https://www.youtube.com/watch?v=A_HFK6Dcmcc

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Suite des commentaires de Driss Ghali :

« La France a interdit, elle a bloqué l’esclavage en Afrique. Elle a bloqué l’esclavage entre Africains, elle a bloqué l’esclavage pratiqué par les musulmans qui envoyaient les Noirs au nord de l’Afrique et en Turquie, en Perse. Les Britanniques aussi ont interdit l’esclavage à Zanzibar, qui était le « shopping center » de l’esclavage. Jusqu’à la fin du 19e siècle, les Arabes de Zanzibar allaient chercher des Noirs au Rwanda ! Si le roi des Belges Léopold II a pris le Congo, c’est parce que les Noirs n’en pouvaient plus de se faire razzier par les Arabes qui venaient de Zanzibar, qui montaient le Rift et descendaient pour razzier des Noirs. C’est ça, la réalité ! (…) ».

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« Qui a inventé la négritude ? Ce sont les Noirs en France. (…) Elle n’est pas née en Afrique ! La condition noire, la conscience d’être africain est née en France [avec des gens comme] le Sénégalais Sédar Senghor ou le Martiniquais Aimé Césaire  ».

« Quand Léopold Sédar Senghor, un Noir sénégalais de l’ethnie Serer, catholique, normalien, agrégé de grammaire, donnait des cours à Louis le Grand, le berceau de l’élite française, en 1932, quand, lui, sélectionnait les Blancs en leur donnant des notes, les Américains, surtout du Mississipi, s’interrogeaient encore pour savoir si les Noirs étaient des êtres humains ! J’espère que Madame Yade le sait… Quand les Français donnaient des diplômes de Normale Sup à des Noirs, les Américains hésitaient encore à avoir des Noirs dans leurs universités. En 1932, quand Sédar Senghor prenait son café tranquillement aux Deux Magots, les Noirs américains se faisaient lyncher par le Ku Klux Klan (…) ».

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« La France a fait le Sénégal. Qu’est-ce qu’était le Sénégal avant la colonisation ? (…) Ça n’existait pas ! (…) Léopold Sédar Senghor, père de l’indépendance sénégalaise, l’a dit et l’a écrit : sans la France, il n’y aurait pas eu de Sénégal. Il y avait des tribus, il y avait des peuples qui se détestaient, qui se razziaient les uns les autres. (…) Le Sénégal est le fils (lointain) de Colbert. Le Sénégal est l’enfant légitime de Faidherbe. C’est la France qui a donné ses frontières au Sénégal. La France et les grandes confréries sénégalaises, les Tijaniys et les Mourides  ».

« Le Sénégal d’aujourd’hui, ce pays stable, amical, « sérieux » – aucun pays d’Afrique n’est sérieux… parce que si nous nous aimions nous-mêmes, nous ne serions pas pauvres, nous ne serions pas émetteurs d’émigration, nous serons récepteurs d’émigrés – , ce pays sympa, attachant, qui n’a pas connu de coup d’Etat depuis son indépendance, cette exception africaine, ce havre de paix en Afrique, ce pays où il y a encore un peu d’espoir, c’est le fils de Faidherbe (…) ».

« Le Sénégal a été construit par la France. La France, “méchante”, “raciste”, a donné au Sénégal la formule magique pour exercer le pouvoir : l’Etat-Nation, l’administration, tatillonne avec les timbres, les préfectures, les conseils municipaux, la police, la gendarmerie, la séparation des pouvoirs… La France a appris ça aux Sénégalais (…) Il faut savoir reconnaître ce qu’on doit à la France. Il y a eu le négatif, mais il y a eu aussi ça ! (…) ».

« Senghor ne voulait pas de l’indépendance : il voulait une association avec la France durant une vingtaine d’années, le temps que le Sénégal mûrisse. L’indépendance a été donnée au Sénégal en 60, et Senghor, contrairement aux indigénistes et aux “woke (éveillés)” que nous avons aujourd’hui, a gardé dans son gouvernement plusieurs ministres blancs, Français. Jean Colin a été ministre de l’intérieur du Sénégal jusqu’aux années 90 ! Les Sénégalais [de cette époque] n’étaient pas des racialistes comme les imbéciles que nous avons aujourd’hui, que nous appelons indigénistes. André Peytavin  a été ministre des finances du Sénégal ! (…) Plusieurs conseillers de Senghor et de Mamadou N’Diaye étaient Blancs, Français naturalisés Sénégalais : des binationaux. Monsieur Senghor s’est marié à une Blanche, une Normande : lui, n’était pas racialiste ! Et il a pris sa retraite en France ! ».

« (…) En fait, nous sommes des impuissants, nous sommes des “losers”, parce que notre génération n’a aucune solution à apporter aux problèmes de l’Afrique : surpopulation, corruption, manque de sérieux. Et nous n’avons aucune réponse à apporter aux problèmes de la France qui sont la décadence, le pourrissement de la civilisation française, et la diversité qui est en train de tuer la France ».

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« Notre génération doit sauver la France contre la diversité. Je ne dis pas qu’il faut déporter les immigrés. Je dis qu’il faut donner à la France le moyen de rester la France, de rester forte, d’éclairer le monde, de rester un pays prospère, puissant, et de gérer [son] caractère multiracial en même temps. Moi, je n’ai aucun problème avec une France multiraciale [Note de HD : au sens où l’entendait le général De Gaulle], mais il ne faut pas qu’elle devienne une annexe du Zaïre ou de la Somalie. La France n’a pas la vocation d’être un coupe-gorge ni un camp de réfugiés, n’en déplaise à M. Dupond-Moretti ou à M. Mélenchon. (…) ».

« Ces binationaux [comme Rama Yade], infoutus de trouver des solutions pour leur pays d’origine et pour la France, pour les défis de la France d’aujourd’hui, qu’est-ce qu’ils font ? Ils se réfugient dans les défis d’avant. Ils copient Frantz Fanon  ! Or Frantz Fanon est mort en 61 : son problème, c’était la colonisation ! Elle est finie, les gars : nous ne sommes plus à Bab el Oued ! L’Afrique est libre, le Maghreb est libre ! (…) Il faut tourner la page de Frantz Fanon ! Ces binationaux, quand ils ne vivent pas dans le colonialisme, ils remontent à l’esclavage. L’esclavage est fini, les gars ! ».

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« En fait, l’esclavage, maintenant, est en Libye. J’invite Madame Yade à dénoncer le gouvernement libyen, les mafias libyennes, qui esclavagisent les Noirs, les mafias libyennes partenaires des ONG qui livrent les Noirs à Lampedusa. Madame Yade devrait faire une tournée à Lampedusa et [dénoncer] les ONG européennes subventionnées par les fonds européens qui prennent les Noirs [que leur livrent] les esclavagistes libyens. Il faut voir ce qu’est une prison de Noirs en Libye ! Le viol des hommes y est pratiqué de manière systématique. Des viols filmés, et on envoie les vidéos aux familles noires africaines pour leur demander de l’argent ! Il faut voir ce que c’est que le sort des Noirs dans les prisons du Sinaï, ce que les bédouins du Sinaï font subir aux Erythréens qui veulent rentrer en Israël ! ».

« Je voudrais bien entendre Madame Yade et toute cette élite binationale parler de ça au lieu de s’acharner sur Monsieur Colbert ! (…) ».

Driss Ghali

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Propos transcrits par

Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni 

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NB : on peut regretter que, presqu’une semaine après sa publication, l’excellente vidéo de Driss Ghali, en tête de cet article, ne bénéficie que de quelques centaines de vues. Merci, chers lecteurs, d’en assurer la diffusion la plus large.




Paris : capitale du chemsex, autre triste record…

Capitale de la crasse, des rats, des clandos, de la délinquance, de la drogue… Il manquait un titre à la « ville lumière », celle de capitale du chemsex. C’est fait.

C’est Jean-Luc Romero – devenu(e) Romero-Michel depuis ses épousailles avec son compagnon Christophe Michel en 2013 – adjoint(e) de la maire Hidalgo, qui l’affirme : « Paris est la ville historique du chemsex ».

De quoi s’agit-il ? Le chemsex (mot-valise formé à partir de « chemical » et de « sex », prononcer « kemsex ») mêle le sexe à une prise importante de drogues : pour ses adeptes, il s’agit de consommer des psychotropes ou des drogues de synthèse pour intensifier et prolonger les rapports sexuels.

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Une pratique dangereuse, voire létaleSon essor fulgurant dans la capitale, sans discrimination de classes sociales, inquiètent les services de santé de la ville au point que ces derniers viennent d’annoncer la mise en place, « dans les semaines à venir », d’un « comité stratégique » (sic) sur le sujet.

Une étude a été présentée ce mercredi à l’Hôtel de ville de Paris sur cette pratique et sa diffusion. « Les professionnels sont désarçonnés par ce phénomène », explique Anne Souyris, adjointe à la maire Hidalgo en charge de la Santé et à l’initiative de ce « comité stratégique ».

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D’abord pratiqué par les homosexuels mâles (nom de code : HSH), le chemsex diffuse dorénavant dans « toutes les parties de la population, quels que soient l’orientation sexuelle ou le genre des personnes concernées », explique le Dr Dorian Cessa, coordinateur principal de l’étude « Sea Sex and Chem ».

Les drogues employées, essentiellement les cathinones (3MMC, 4MEC, NRJ3, GHB, GBL…) sont facilement disponibles sur Internet et à très faible coût. Elles sont utilisées soit seules, soit en association avec les bonnes vieilles amphétamines.

En France, les trois périodes de confinement de 2020 et 2021 ont été propices à la “démocratisation” de cette pratique.

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Une étude anglaise a montré que sur les 500.000 utilisateurs de l’application Grindr (site de rencontres entre hommes), entre 25 et 30 % des inscrits déclarent s’y adonner. Un chiffre impressionnant, d’autant que l’étude « Sea Sex and Chems » montre que les hétérosexuels sont toujours plus nombreux à pratiquer le chemsex, et que les femmes, en majorité hétérosexuelles, représentent désormais 16,5% des pratiquantes en France.

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Le chemsex conduit à de nombreux cas de comas et des décès. Le « mari » – l’ « épouse » ? – de Jean-Luc Romero-Michel est d’ailleurs décédé(e) en 2018, d’une surdose de cathinones au cours d’une séance de chemsex.

Le chemsex est la voie royale vers l’addiction aux drogues mais aussi vers l’impuissance et la frigidité, puisqu’aucune relation sexuelle ne devient possible sans prise préalable de cathinones, dont l’effet décroît rapidement, ce qui oblige le consommateur à augmenter régulièrement les doses, au risque des comas, voire des décès, mentionnés supra.

Autre inconvénient du chemsex : il altère la vigilance face aux maladies et infections sexuellement transmissibles.

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Le rapport publié ce mercredi précise que le phénomène touche toutes les couches de la société, « notamment beaucoup de CSP + ». Les « travaill.eur.euse.s du sexe [comprendre : les put.e.s] », les personnes “qui ont connu une entrée précoce dans la sexualité, un dysfonctionnement sexuel ou une non-binarité” ainsi que celles “cherchant à tout prix la performance”, sont également très portées vers le chemsex. Cette dernière pratique comportementale est « très courante chez les HSH, et les utilisateurs d’applications [comprendre : les sites de rencontre dédiés] », commente le Dr Cessa.

Anne Souyris a insisté sur la nécessité de communiquer et de diffuser le plus largement possible les informations sur le sujet.

Jean-Luc Romero-Michel a pour sa part averti qu’« il faut absolument éviter la stigmatisation et la moralisation : ce sont les pires ennemis de la prévention » (sic).

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Peut-être qu’une éducation et une morale saines, inculquées par des parents responsables, sont davantage à même d’éviter aux jeunes gens cet écueil mortifère.

Une remarque d’un ringard consternant, j’en conviens…

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni

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NB : L’étude “Sea Sex and Chems” a été réalisée de mars à juin 2021, sur 2.767 personnes, dont 1.196 ayant déjà pratiqué le Chemsex, par le centre d’addictologie de la Croix-Rousse (Lyon 4e) et le collectif queer Plus belle la nuit et agréée par le comité d’éthique de l’université d’Aix-Marseille.




La Z-machine, ou la machine à perdre ?

Je sens que je vais encore me faire des amis sur Riposte Laïque. Tant pis, je me lance.

Je viens de tomber (l’article aurait dû paraître hier soir…) sur les résultats d’un tout récent sondage réalisé par Odoxa pour Public Sénat sur la manière dont les Français perçoivent Éric Zemmour :

https://www.publicsenat.fr/article/politique/sondage-le-pen-ecrase-zemmour-191329?fbclid=IwAR0_KSuvEMqO6GB1nqG7gqzh-TJxByKsHG9dcVVjedaL0ojuQsXodvhozFc

Difficile d’en occulter les résultats, sauf à endosser l’habit de godillot, ce qui n’est pas vraiment ma tasse de thé.

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Dans ce sondage, Odoxa note « une dégradation spectaculaire » de l’ensemble des indicateurs concernant le toujours virtuel candidat :

« Il chute particulièrement ce mois-ci (-7 points) auprès des sympathisants de droite hors RN tombant à la 16e place de leur classement avec seulement 31 % de cote d’adhésion. Marine Le Pen, elle, progresse de 5 points auprès d’eux (elle est 9e) pour atteindre 38 % et devance nettement Éric Zemmour auprès d’un électorat initialement plus favorable au polémiste (sic) qu’à la candidate du RN »

Selon Odoxa, avec 61% de rejet (4 points de plus qu’en septembre), Mister Z (Mystère Z ?) occupe la première place sur le podium de la détestation, suivi de Mélenchon, 55%, et de Marine, 49%.

Qu’est-ce que lui reprochent les sondés ?

Pour mieux voir :

https://www.publicsenat.fr/article/politique/sondage-le-pen-ecrase-zemmour-191329?fbclid=IwAR0_KSuvEMqO6GB1nqG7gqzh-TJxByKsHG9dcVVjedaL0ojuQsXodvhozFc

On constate que sur l’item « dangereux », Zemmour atteint la cote de 67 %, pulvérisant littéralement MLP, jugée « dangereuse » par 15% seulement des sondés. 52 points d’écart entre les deux personnalités. Mazette…

Chose incroyable, si 61 % des sondés de novembre le jugent « intelligent », ça fait quand même 8 points de moins que deux mois auparavant. Et si 66 % estiment qu’il a des « convictions profondes », il dégringole également de 8 points sur cet item-là…

Moins habile, moins convainquant, Zemmour ? Commencerait-il à nourrir quelques doutes ? Viendrait-il, in petto, de réaliser que l’habit de président de la République française était trop grand pour lui ?

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Un an avant la présidentielle de 2017, Macron était quasiment inconnu des foules et ne bénéficiait d’aucun parti. Ce qui n’empêche pas qu’il a finalement remporté le pompon. Oui, mais le Système, constatant qu’il avait tout intérêt à miser sur ce cheval hors norme (pas très difficile après la déconfiture Hollande), en a fait son champion et a mis à sa disposition l’ensemble de l’appareil d’Etat (grosse presse, magistrature, showbiz, grand patronat…).

Zemmour est en revanche politiquement et structurellement seul. 5% de la presse (la presse Bolloré) lui sont plus ou moins acquis, les 95 autres pourcents lui tirent dessus à boulets rouges. La magistrature se prépare à lui mettre des bâtons dans les roues en veux-tu en voilà, le showbiz le hait comme il hait tout ce qui est français, et le lui fait bien savoir. Quant au  grand patronat, il a définitivement fait le choix de Macron le mondialiste. L’accueil sympathique (mais ce n’est pas un raz de marée…) dont Zemmour bénéficie dans l’opinion publique lui suffira-t-il à remporter la mise ? Il faut avoir la foi pour le croire. L’a-t-il encore lui-même ?…

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Lorsqu’il avait encore régulièrement accès aux plateaux télé, il y écrasait ses adversaires avec un panache qui faisait plaisir à voir. Il les bouffait littéralement par sa culture historique, son sens de la répartie, de la formule, et plus généralement par sa vision du monde, qui est incontestablement celle d’un chef d’Etat, une vision du monde à la De Gaulle, à la Le Pen (Jean-Marie…), à la Mitterrand (je ne mets surtout pas tout le monde dans le même sac…), loin, bien loin de la myopie de ses petits camarades de compétition, tous le nez au ras du guidon.

Et puis est venu le temps de sa chaîne perso, où il est apparu comme un petit bonhomme qui pérore tout seul, sans réelle conviction, laissant souvent échapper son regard hors de la caméra, ce qui est une faute communicationnelle énorme. Personne ne le lui a dit ? Il n’a aucun conseiller en la matière ? Philippot, animé d’une pugnacité unique, crève en comparaison l’écran. Où est passé Zemmour d’Artagnan ? Le redoutable « crocs-niqueur » a-t-il rangé ses griffes ?

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J’avoue que j’ai commencé à avoir des doutes lors de son débat avec Mélenchon :

Difficile d’écraser Méluche et ses guignoleries ? Pas vraiment. Pourtant, on est sorti du débat avec le sentiment que Zemmour n’avait pas cassé trois pattes à un canard. Pas en forme ce jour-là ? Peut-être comme Marine lors du malheureux débat de l’entre-deux tours de 2017…

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Seuls 16 % des sondés pensent qu’il peut remporter l’élection présidentielle, contre 32 % pour Marine Le Pen. 13 % le considère capable de diriger la France, contre 27 % pour Marine.

Marine vitrifie Z auprès des sympathisants RN : normal. Ce qui est beaucoup plus surprenant, c’est qu’elle distance son (toujours putatif) concurrent auprès des sympathisants LR. Ces derniers sont en effet 26% à estimer que Marine Le Pen est en mesure de diriger la France, alors qu’ils ne sont que 15% à le penser pour ce qui concerne Éric Zemmour. Quant à la « dangerosité » du candidat, les sympathisants LR sont 44% à le penser pour Zemmour, contre 22% seulement pour Marine. Vous allez me dire qu’un sympathisant LR, c’est mou comme de la chique et que son avis importe peu. Sans doute, mais nous sommes en démocratie : “un homme = une voix”. Et l’élection se jouera précisément dans ce centre mou : si Zemmour atteint le deuxième tour contre Macron, 85% des LR qui iront voter vont se reporter sur Macron et 15% sur Zemmour. Pour ce dernier, l’aventure est donc pliée d’avance…

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L’effet surprise commence-t-il à s’émousser ? Zemmour a-t-il trop tardé à officialiser sa candidature, donnant l’impression à l’électorat d’un candidat-ectoplasme, jouant à chat-perché avec lui ?

Sur les réseaux sociaux, Éric Zemmour baisse de 6,7 % pour les « mentions » et de 23,3 % pour les « engagements », alors que Marine Le Pen enregistre au contraire une progression de 33 % de sa visibilité, passant de plus de 282 000 mentions en octobre à plus de 375 000 en novembre.

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Dans sa dernière vidéo, Aldo Sterone nous livre son impression après avoir assisté à un meeting de Zemmour à Londres (qui compte une très importante communauté française) :

Ça a mal commencé : une heure et quart de retard, avec cette simple excuse : « J’étais coincé dans les embouteillages… ». Commentaire amusé d’Aldo (je paraphrase) : si gouverner, c’est prévoir, Zemmour aurait dû se dire qu’étant donné qu’il est très difficile de circuler à Londres un vendredi soir, il fallait qu’il parte un peu plus tôt…

Autre remarque acide d’Aldo (je paraphrase toujours) : « Pendant le premier quart d’heure, j’ai eu l’impression de voir sur l’estrade un prof d’histoire-géo ». Comparaison pas très flatteuse, avouons-le. Comme il était à la bourre, Z n’a répondu qu’à quelques questions (les questions sur le passe sanitaire étaient soigneusement évacuées…). Il a ensuite signé quelques livres et puis il est parti. Ça manquait un peu de charisme…

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Chers lecteurs, entre Marine et certains d’entre vous (j’en suis), il y aura toujours sa fameuse sentence : « L’islam est compatible avec la République et avec la France ». Mais quid de l’affirmation de Zemmour sur le passe sanitaire « qui ne le dérange pas » ? Je vais vous avouer une chose, c’est que le fait que ça ne le dérange pas me dérange…

Il paraîtrait quand même qu’en constatant le vent de fronde en France et dans le monde contre le passe sanitaire :

Éric aurait opportunément modifié son avis sur le passe. Il a quand même fallu les émeutes de ces derniers jours en Guadeloupe, en Martinique, au Japon, au Pérou, à Rotterdam (où la police a tiré à balles réelles contre les manifestants), à Zagreb, Lisbonne, Linz, Budapest, Sao Polo, Copenhague, Francfort et j’en passe, pour ce qui ne dérangeait pas le moins du monde notre “futur” candidat, le dérange (un peu ?) tout à coup. Vous avez dit “homme de convictions” ?

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La Z-machine, dans son état actuel, est-elle à même de battre Macron au deuxième tour de 2022 ?

Chers lecteurs, j’attends vos réponses, vos remarques, vos commentaires et naturellement vos invectives (qui me réjouissent toujours : merci à ceux qui savent se montrer originaux et drôles dans l’insulte).

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni

NB de dernière minute : Charles Gave et Philippe de Villiers retirent leur soutien à Éric Zemmour :
“Je me retire” : Eric Zemmour lâché par un puissant soutien – Purepeople
Sa campagne pour les présidentielles n’est pas encore officielle mais Eric Zemmour affronte déjà une déconvenue dans le contexte des élections. Le multimillionnaire Charles Gave ne veut plus être associé à l’aventure de l’essayiste, annonce “Le Point”. En cause, un montage financier considéré comme fragile. Le passage de polémiste à candidat n’a rien d’évident.
Selon les informations du Point, l’ancien chroniqueur d’On n’est pas couché a déjà dans son porte-monnaie 2 millions d’euros grâce aux dons de ses soutiens. Il bénéficie aussi des recettes de son livre auto-édité avec sa maison Rubempré – gérée avec sa femme avocate, Mylène Chichportich – La France n’a pas dit son dernier mot, soit 1,5 million d’euros au mois d’octobre. Mais cela ne sera pas suffisant pour mener une campagne à l’élection présidentielle. Il pourra s’adresser à des banques, “sous réserve qu’elles soient localisées sur le territoire européen : une restriction apportée par Emmanuel Macron dans une loi adoptée dès 2017, après son élection



Non à la dictature sanitaire : vive nos compatriotes guadeloupéens!

Situation insurrectionnelle en Guadeloupe contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale des soignants.

Routes barrées, bâtiments incendiés, affrontement entre manifestants et forces de l’ordre… : nos compatriotes guadeloupéens ont compris que, contre la dictature, la violence est légitime.

Ils ne font qu’appliquer l’article 35 de la constitution du 24 juin 1793   :

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

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Quand on veut rester en vie, mieux vaut (sans haine, bien sûr) faire passer leur arme à gauche aux chiens de garde du système (journalistes, magistrats…) que de se faire injecter sa troisième dose. Je plaisante, bien sûr. La preuve : les journalistes et les magistrats n’étant pas armés, comment pourraient-ils dès lors passer à gauche une arme qu’ils n’ont pas ? CQFD.

Difficile de faire comprendre ça aux Français de métropole, « trop-bons-trop-cons », prêts lors d’un deuxième tour Macron/Z ou Macron/MLP en 2022 à réélire l’ordure qui leur tient lieu de président de la République.

La grève générale, qui a commencé vendredi dernier et provoqué un chaos social, s’est durcie ce lundi, avec des scènes d’émeutes à Pointe-à-Pitre et un peu partout sur l’Île.

Les sapeurs-pompiers, majoritairement non vaccinés, sont les fers de lance de la contestation. « On se demande ce qui se passe dans la tête du gouvernement ! », s’insurge Jocelyn Zou, secrétaire général de Force ouvrière chez les pompiers. Ajoutant : « Nous, les Guadeloupéens, nous avons une notion de la liberté. Ils nous imposent une vaccination obligatoire alors que des solutions alternatives existent. On a tous la motivation de se battre jusqu’au bout ! ».

Les « forces de l’ordre » (qui ont de la notion d’« ordre » une compréhension à la hauteur de leur QI, il ne faut pas leur en vouloir) ont commencé à goûter cette nuit aux tirs de mortiers. Ce n’est naturellement qu’un début, la suite ne devrait pas nous décevoir : les Guadeloupéens sont des mecs et entendent le rappeler à la valetaille du système qui serait tentée appliquer avec un peu trop de zèle les « ordres » d’un pouvoir aux abois.

Avec sa gueule de puceau boutonneux et sa voix de fausset, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal :

a dénoncé « une situation intolérable sur le territoire national ».

T’as encore rien vu, coco. Un conseil : reste bien au chaud à l’Elysée. Les balles pourraient voler bas sur l’Île.

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni




Fusion nucléaire : une start-up américaine annonce le graal énergétique

Helion, une « start-up » (“jeune pousse” en français…) californienne spécialisée dans la maîtrise de la fusion nucléaire a annoncé le 8 novembre dernier une levée de fonds de 500 millions de dollars, avec pour objectif de construire son prototype de 7e génération, nommé « Polaris ».

La fusion nucléaire est considérée par ses défenseurs comme l’énergie de demain : elle produit en effet peu de déchets radioactifs et pas de gaz à effet de serre.

Elle diffère de la fission, technique utilisée dans les centrales nucléaires actuellement, qui consiste à casser les liaisons de noyaux atomiques lourds pour en récupérer l’énergie. La fusion est le processus inverse : on « marie » deux noyaux atomiques légers pour en créer un lourd. En l’occurrence deux isotopes (variantes atomiques) de l’hydrogène, donnant naissance à de l’hélium. C’est ce processus qui est à l’œuvre dans les étoiles, dont notre Soleil.

Il y a néanmoins loin de la coupe aux lèvres. Le prototype qu’annonce Helion pour 2024 ne sera encore qu’expérimental et, pour poursuivre ses recherches dans le but de rendre la fusion nucléaire civilement exploitable, Helion devra lever 1,7 milliard de dollars supplémentaires… et nous faire patienter quelques années de plus.

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Actuellement, la bombe à hydrogène (bombe H), dite aussi bombe à fusion ou bombe thermonucléaire, est la seule utilisation de la fusion nucléaire.

La première bombe H, de conception américaine, a explosé sur l’atoll d’Eniwetok le 1er novembre 1952, il y a donc quelque 70 ans. Depuis, les physiciens du monde entier travaillent à « maîtriser » cette libération d’énergie, comme ils ont réussi à maîtriser la fission nucléaire à l’œuvre dans les bombes atomiques (bombes A) pour créer les centrales atomiques (« centrales A »)

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L’« énergie H » est d’une puissance sans commune mesure avec toutes les énergies existantes (énergies atomique, éolienne, photovoltaïque, hydraulique, géothermique, ainsi naturellement que les énergies à combustibles fossiles : charbon, pétrole, gaz, schistes bitumineux). Elle est illimitée et « propre », au sens écologique du terme puisque, contrairement à sa « petite sœur » la fission nucléaire, elle ne produit (quasiment) aucun déchet radioactif.

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En juin dernier, les ingénieurs chinois du réacteur Experimental Advanced Superconducting Tokamak (EAST) sont parvenus à maintenir une température de 120 millions de degrés pendant 101 secondes et ont même atteint 160 millions de degrés pendant 20 secondes. À titre de comparaison, le cœur du soleil « n’est qu’à » 15 millions de degrésD’ici une dizaine d’années, la Chine pourrait disposer de centrales à fusion (« centrales H ») produisant une énergie « propre » et illimitée.

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En août suivant, une expérience de fusion nucléaire a eu lieu au National Ignition Facility (NIF) en Californie. Cette expérience « a été permise par la concentration de la lumière de 192 lasers sur une cible de la taille d’un plomb de chasse », explique le laboratoire américain. Cela a eu pour effet de « produire un point chaud du diamètre d’un cheveu, générant plus de dix quadrillions de watts par la fusion, pendant 100 trillionièmes de secondes. »

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L’Europe n’est pas trop à la traîne dans l’affaire. En 2020, à Cadarache (Provence), le réacteur expérimental ITER (International thermonuclear experimental reactor) a commencé son ultime phase d’assemblage.

Le cœur du réacteur, un super Lego de quelque 23 000 tonnes, devrait produire son premier plasma en 2025. La première « centrale H » issue du programme ITER pourrait voir le jour au début des années 2030.

Il s’agit du plus grand chantier scientifique au monde. Décidé en 2006ITER réunit actuellement trente-cinq contributeurs : Outre les 27 pays de l’Union Européenne : les États-Unis, la Russie, le Japon, la Corée du sud, l’Inde, la Chine, la Suisse et le Royaume Uni sont parties prenantes. De par sa taille, ITER a pu être comparé au projet Manhattan et au programme Apollo. Budget pharaonique (19 milliards d’euros…) et une structure pachydermique. Il n’y a en effet pas de pays maître d’œuvre : chaque contributeur apporte sa pierre à l’édifice sous la forme de composants et de systèmes. Le projet avance donc… à un rythme de sénateur.

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“Small is beautifull”

Alors que les premières résultats concrets d’ITER ne sont pas attendus avant le début des années 2030, de « petites » structures, telle Helion, semblent être davantage dans la course. Créée en 2013, Helion annonçait déjà en juin 2021 avoir atteint cent millions de degrés Celsius avec le Trenta, son prototype de réacteur de 6e génération.

Toutes les approches expérimentales « classiques » de la fusion thermonucléaires consistent à produire de l’électricité en faisant tourner des turbines grâce à la chaleur issue de la réaction d’un tokamak, un dispositif de confinement magnétique expérimental. Or, Helion explore un phénomène électromagnétique très particulier. Ce dernier se produit lorsque les atomes de deutérium et d’hélium 3 dans le plasma se mêlent sous la pression après une forte accélération.

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Quinze à vingt tonnes de ce « carburant miraculeux » suffiraient à alimenter l’ensemble des foyers américains durant une année. Helion met en avant une absence d’impact sur l’environnement ainsi qu’un cout du KWh quasiment divisé par 2.

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Le gigantisme d’ITER n’est pas nécessairement la solution pour produire de l’électricité à partir de la fusion nucléaire. Helion en est la preuve : la société californienne se propose, non de construire d’énormes installations, mais de nombreux réacteurs de taille réduite. Chacun d’entre eux alimenterait alors quelques milliers de foyers.

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Cerise sur le gâteau : cette nouvelle source d’énergie rendrait le pétrole en grande partie caduc et assécherait les sources de financement des puissances islamiques, grandes productrices de pétrole mais aussi grandes pourvoyeuses (pensons au Qatar et à l’Arabie saoudite…) du terrorisme international.

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni

 




Davantage de piquouzés en réa que de non piquouzés : donc, piquons-les tous !

La vidéo ci-dessous expose de manière humoristique ce qu’il faut bien appeler un paradoxe : il y a actuellement en réa davantage de piquouzés (j’évite le terme de « vaccinés », totalement inadéquat compte tenu des produits injectés) que de non-piquouzés :

https://www.youtube.com/watch?v=ZSI9fhY8pcQ

C’est un fait qui devrait plutôt alerter les autorités sanitaires sur la soi-disant “efficacité” de leurs prétendus « vaccins ».

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Erreur : pour nos dites autorités, ce fait indéniable est un argument pour une troisième dose obligatoire, administrée à l’ensemble de la population adulte, voire à l’ensemble de la population, enfants à partir de la naissance inclus.

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Selon la doxa officielle, relayée par les médias, le fait qu’il y ait davantage de piquouzés en réa que de non piquouzés n’est dû qu’à un simple biais statistique : comme il y a davantage de piquouzés que de non piquouzés dans la population générale, il est normal qu’on retrouve en réa davantage des premiers que des seconds. A la limite, si 100% de la population était « vaccinée », on aurait dans les blocs de réa 100% de personnes « vaccinées ». Vu ?

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Sauf que ce phénomène semble indiquer qu’au bout de six mois, les personnes piquouzées ayant perdu la totalité de leur immunité face au virus, il faille impérativement renouveler la piquouze. Et six mois plus tard, aussi. Et ainsi de suite… : à vie !

Bref, on a mis le doigt dans un piège infernal : deux piquouzes = trois piquouzes = quatre piquouzes = … = piquouzes à vie, avec les effets secondaires qui vont avec :

Article 26 : plainte possible contre parlementaires pour crime contre la population

Ce qui explique sans doute que Macron vient de décider de classer “secret-défense” toutes les délibérations des réunions du conseil de défense sanitaire :

https://changera2.blogspot.com/2021/11/les-reunions-du-conseil-de-defense.html

 interdisant toute enquête pendant plusieurs décennies.

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Qu’est-ce que ces braves gens ont donc de si embêtant à nous cacher  ?

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni




Après les confinements sanitaires, les confinements écologiques ?

J’ai mis cet article dans la rubrique « Humour, dérision ».  J’aurais pu le mettre dans la rubrique « Anticipation » si elle avait existé dans la nomenclature de Riposte Laïque

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Comme tout hybris qui se respecte, l’hybris mondialiste ne connaît aucune limite. Après avoir agité le Sars-Cov2 pour promouvoir un confinement généralisé dans de très nombreux pays du monde, et constaté que les populations – à part quelques irréductibles complotistes – se soumettaient finalement assez docilement à leur agenda, nos élites ont décidé de passer à la vitesse supérieure avec les confinements écologiques.

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C’est ainsi que, pour cause de pollution atmosphérique, la ville de New Delhi vient d’ordonner samedi dernier la fermeture pour la semaine de toutes les écoles de la ville, et envisage d’imposer un confinement total de toute sa population pour une durée encore non précisée.

Le « ministre en chef » de la capitale indienne, Arvind Kejriwal a déclaré que « son gouvernement examinerait cette proposition après avoir consulté les parties prenantes. Un confinement pour cause de pollution n’a jamais eu lieu auparavant. Ce sera une mesure extrême »

Depuis le début de la semaine, l’ensemble des chantiers de la ville est à l’arrêt. Les fonctionnaires sont assignés d’office au télétravail et les salariés des entreprises privées sont instamment priés de les imiter. L’incinération des déchets agricoles dans les États voisins de New Delhi a été interdite par la Cour suprême indienne. Des dizaines de milliers d’agriculteurs autour de la capitale brûlent traditionnellement leurs chaumes au début de chaque hiver. Une pratique désormais « streng verboten ».

Le Bureau central de contrôle de la pollution a demandé vendredi dernier aux habitants de « limiter les activités de plein air » et a conseillé aux autorités gouvernementales de se préparer « à la mise en œuvre de mesures d’urgence ». L’agence gouvernementale a ajouté que la qualité de l’air serait probablement « mauvaise au moins jusqu’au 18 novembre à cause de  vents faibles », peu favorables à la dispersion des particules polluantes.

https://www.aubedigitale.com/les-medias-declarent-que-les-confinements-climatiques-sont-une-theorie-du-complot-alors-que-linde-se-prepare-a-imposer-un-confinement-climatique/

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Début 2021, le gouvernement de New Delhi a inauguré son premier purificateur d’air géant, un ensemble de 40 ventilateurs capable de filtrer 1000 mètres cubes d’air par seconde. Coût de l’installation : 2 millions de dollars. Effets relativement modestes, puisque son rayon d’action ne dépasse pas le kilomètre. Ce qui, signalons-le, est quand même nettement supérieur au rayon d’action de la bombe atomique de Boris Vian :

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Les Khmers verts se frottent les mains. Ils viennent de réussir un coup de maître en Inde. On imagine qu’Anne Hidalgo va avec jouissance emboîter le pas aux autorités de New Delhi, protestant du fait que, question nocivité, la pollution parisienne vaut bien celle de la capitale indienne, non mais !

« Parisiens ! Cessez immédiatement de respirer ! Vous voyez bien que votre haleine est mauvaise pour la santé ! »

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni 




#SaccageParis constate la tiers-mondisation de notre Capitale

« Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! » aurait pu marteler le général De Gaulle en son temps. Oui, mais en ajoutant : « Et hélas, Paris toujours occupé par la racaille socialo ! » 

Le site officiel du mouvement citoyen #SaccageParis est devenu viral. Créé à l’initiative d’élus d’opposition, #SaccageParis dénonce la politique de destruction de la Capitale menée depuis 2016 par la maire Hidalgo, qui a suivi en cela le chemin tracé par son prédécesseur (déjà) socialiste, l’inoubliable Bertrand Delanoë, que les persifleurs avaient surnommé(e) “Notre Drame de Paris”.

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Crasse, insécurité, laideur : la Ville-Lumière n’est plus que l’ombre d’elle-même…

https://www.kivupress.info/saccage-paris-enlaidissement-capitale-parisienne/

Les « hidalgogues » (illustration ci-dessous) de sinistre mémoire ont été un moment-clé de la charge de l’équipe socialiste contre Paris. On se souvient en effet que nos « élites » municipales avaient eu l’excellente idée de créer des urinoirs à ciel ouvert (nom officiel : des « uritrottoirs ») :

https://ripostelaique.com/a-vos-narines-lappel-au-secours-danne-hidalgogues.html

sans doute pour que de « nouveaux Parisiens », venus du sud de la Méditerranée, puissent s’y soulager, épargnant ainsi les murs des édifices de notre Capitale. On sait en effet que les villes du Maghreb puent objectivement la pisse, les autochtones mâles ayant la fâcheuse habitude de se vidanger la vessie contre le premier mur venu. L’odeur caractéristique qui flotte dans certains quartiers de Paris est devenue un signe parmi d’autres de la tiers-mondisation de notre pays.

Ces « hidalgogues » devaient être le prélude à l’installation de déféquoirs publics. Si nos socialos semblent à l’aise dans l’excrémentiel, on imagine en revanche le choc des touristes civilisés devant de telles montuosités :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/2013/08/08/le-syndrome-de-paris-les-japonais-y-sont-particulierement-sensibles-299763.html

Devant le tollé général, les « hidalgogues » ont finalement été retirés du « mobilier urbain ». Quant aux déféquoirs gauchiasses, ils n’ont fort heureusement jamais vu le jour.

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Selon Valérie Montandon, vice-présidente du groupe Changer Paris, l’usage du plastique jaune fait fureur pour « décorer » la Capitale : les socialos adorent en effet les matériaux bas de gamme. Plus c’est trash, plus ils aiment.

En termes d’aménagements surréalistes, nos gauchos sont imbattables. C’est ainsi que de simples cagettes ou palettes de forains en état de putréfaction avancée – les cagettes, pas les forains – ont été installées autour des arbres, et que des bancs en planches mal taillées ont remplacé de nombreux bancs en métal, jugés trop classieux – et donc trop leucodermes – par nos idéologues de gauche. Ça fait tellement plus tendance, toutes ces merdouilles recyclées : les bobos parisiens en raffolent…

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Ne parlons pas des rats. Si Camus était encore des nôtres, c’est Paris, et non Oran, qui lui aurait servi de cadre pour son célèbre roman « La peste ».

5 000 000 (vous avez bien lu : cinq millions) de rats sont en effet présents dans la Capitale, ce qui fait qu’il y a deux fois plus de rats que d’habitants à Paris. Marseille, bientôt enfoncé. Sachant que chaque femelle est susceptible de produire environ 4 portées annuelles de 2 à 13 rats, la prolifération des rats est donc devenue un problème majeur de la ville de Paris. (Source : Docteurs Nuisibles).

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Stéphane Bern, écœuré pour la putréfaction grandissante de notre Capitale a décidé de prendre ses cliques et ses claques et de se replier en zone (encore) libre, dans sa petite chaumine du Perche, l’ancien collège royal et militaire de Thiron-Gardais

https://www.lepoint.fr/societe/ou-est-passee-la-ville-lumiere-stephane-bern-dit-adieu-a-paris-13-11-2021-2451832_23.php

« Je n’en peux plus […] Paris est devenu une poubelle où les gens se débarrassent de tout, n’importe où et n’importe comment », explique l’animateur de France 2 au Parisien. Tout en évitant de préciser de quels « gens » il s’agit. Les Français auraient-ils à ce point changé ? Au fin fond de l’Eure-et-Loir, il y a des chances qu’il ne côtoie que des souchiens encore civilisés…

Delon, Souchon, Luchini et maintenant Stéphane Bern : ces stars qui quittent le cloaque parisien – information nationaliste

Saleté, circulation, violence (tiens, tiens, vous avez dit aussi « violence » ?), tout lui insupporte désormais dans la défunte Ville-Lumière. Bon prince – ou bon con ? – il se garde bien de reprocher à Anne Hidalgo d’avoir transformé Paris en poubelle. Il reconnaît même avoir avec la socialope des relations… « presque amicales » !  C’est ce qu’on appelle avoir l’intelligence en Bern ?

RatsParis.jpg

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni




Le toubib voulait nous “casser la gueule” : il meurt après sa 3e dose

SAINT JOHN, NOUVEAU-BRUNSWICK, CANADA — Le Dr Sohrab Lutchmedial (photo), cardiologue et directeur d’hôpital, 52 ans, et par ailleurs entraîneur de hockey, est décédé après sa troisième piquouze anti covid.

Le Dr Lutchmedial a reçu sa première injection d’ARNm le 16 janvier et sa deuxième six semaines plus tard.

Le 10 juillet, il déclarait sur sa page FaceBook que les non-vaccinés « sont égoïstes » et qu’il « ne pleurera pas à leurs funérailles ».

https://thecovidblog.com/2021/11/09/sohrab-lutchmedial-52-year-old-canadian-cardiologist-tells-the-non-vaxxed-i-wont-cry-at-your-funeral-dead-two-weeks-after-third-booster-mrna-injection/

Le 15 août, il tweetait que davantage de personnes recevraient les injections si ces dernières étaient appelées « pistolets à anticorps ».

Il ne ratait pas une occasion pour vanter l’efficacité des « vaccins » anti-covid. Il a fait la promotion des injections d’ARNm pour les enfants de 12 ans, affirmant qu’elles étaient « indéniablement sûres ».

Dans un tweet du 9 octobre, le Dr Lutchmedial a préconisé la violence contre les covidosceptiques, affirmant qu’il voulait les « frapper au visage » (« I want to punch those people in the face »). En clair, leur casser la gueule.

Le 24 octobre, il recevait sa troisième dose.

Il est décédé le 7 novembre dernier, soit deux semaines après.

A noter l’extrême cohérence du Dr Lutchmedial, qui, sur ses trois plateformes de médias sociaux, avait professé son adhésion au programme mondial de dépopulation.

Il a commencé par lui : respects, Dr Lutchmedial

Nous pleurerons quant à nous la disparition de ce philanthrope exemplaire.

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Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni