Jean-Pierre Lledo et Jean-Jacques Jordi, les anti-Stora

À propos du rapport Stora, Le CNN19M1962 considère qu’on ne peut laisser des approximations enterrer notre Histoire, même au prix de la paix civile.

La mission Stora a au moins une vertu : c’est de montrer notre envie, non de « réconciliation » mais de vérité historique que l’on ne retrouve pas en Algérie. En effet, il aurait fallu que deux missions se rejoignent afin de confronter les points de vue, et montrer que pour qu’il y ait discussion, il faut être deux. Nous attendons à ce jour, le rapport algérien…

Le « rapport Stora » mériterait d’être commenté point par point, par des historiens, afin d’en relever les erreurs, les faiblesses, et les omissions… Et je ne doute pas qu’ils le feront, avant que le président de la République n’ait eu le caprice d’y puiser, ci ou là, tout ce qui servirait sa politique de mise en équation de notre passé, avec l’acceptabilité de nos banlieues. Or, l’Histoire est l’Histoire. Éluder des faits est non seulement malhonnête, mais aussi irrespectueux envers les acteurs de notre Histoire.

Le premier problème est déjà dans le postulat de départ : la France a envahi et colonisé l’Algérie. Cela suppose que la France a dépossédé et spolié des Algériens qui vivaient en paix, dans leur beau pays, en profitant des rentes d’un pétrole qu’on leur a volé. Or, la France a débarqué dans une terre sous administration turque. Une terre qui ne formait qu’une bande peu profonde le long du littoral. La France s’est battue contre les soldats turcs, contre la marine turque et les pirates… Aussi, la réclamation du Baba Merzoug, le canon La Consulaire, par l’Algérie, est un non-sens qui reviendrait à rendre à l’Algérie ce qui a été pris aux Turcs.

Doit-on faire taire le fait que l’intervention de la France a été demandée par de nombreux pays, y compris les États-Unis, qui n’en pouvaient plus de se faire pirater  et de voir leurs hommes partir en esclavage et leurs femmes remplir les harems – crime contre l’Humanité ? – ? Combien ont été libérés des geôles d’Alger et d’ailleurs ? Et, bien sûr, si on doit parler de pays, d’invasion, etc, : laissons aux Algériens le soin de présenter une carte d’avant 1830, afin de savoir de quoi nous parlons. Cette carte existe à Ankara, pas à Alger…

Suite au rapport Stora, Jean-Pierre Lledo et Jean-Jacques Jordi font apparaître  leur point de vue similaire :  ne pas confondre Mémoire et Histoire.  Macron a missionné Stora par le fait du Prince. Combien a été payé  Stora pour pondre ce genre de travail ?

Ensuite, arguments à l’ appui, Lledo est critique sur le fond. Sa critique s’articule autour de deux grands axes fort semblables à ceux développés par Jean-Jacques Jordi.

http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2021/02/01/38792181.html

En premier lieu, il pointe du doigt le déséquilibre de ce rapport. Et cite des  exemples à l’appui de ce déséquilibre. Pourquoi l’association du Cercle algérianiste, pourtant la plus importante, n’a pas été consultée ? Pourquoi certains historiens manquent à l’appel, comme Jordi, Vermeren, Monneret, Vétillard ?… Pourquoi ne parler des disparus que du côté FLN et édulcorer les disparus de l’autre ? Pourquoi, lors de massacres ou d’attentats aveugles, ne jamais citer le nombre de juifs et de chrétiens et de musulmans tués avant la répression par l’armée française ?… Ces omissions, ce « deux poids, deux mesures », guère étonnantes de la part d’un ex-lamberto-trotskiste, font qu’une expression utilisée par Stora se retourne contre lui, militant engagé à l’extrême gauche : une mémoire hémiplégique. Alors que, dans toute bonne guerre « civile », il y a plusieurs mémoires antagonistes. Cela ne fait que renforcer l’amertume de groupes de Mémoires. Quid des harkis là-dedans, réduits à la portion congrue ? L’historien originaire de Constantine se contente du bout des lèvres de demander leur libre circulation…

En second lieu, il y a une dimension politique. La légitimité du pouvoir algérien ne tient que par la diabolisation extrême, par celui-ci, du colonialisme français. Il  oublie ainsi, dans un roman national formaté depuis 1962, que l’Algérie n’existait pas avant 1830, et que ce territoire à travers les siècles a été colonisé de nombreuses fois par les Romains, les Arabes, les Espagnols, les Ottomans qui, eux, furent très violents. Ce contexte n’est  absolument pas rappelé par Stora. En plus, Abdelkader, présenté comme un grand humaniste, a aussi du sang sur les mains.

Dans ce territoire régnait la charia avec la dhimmitude, sans oublier l’esclavage des Noirs, certains réduits en eunuques. Et celui des chrétiens, qui a perduré jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Stora n’en parle pas. N’étaient-ils pas des crimes contre l’humanité ? Tout comme il ne parle pas de la société multi-ethnique qui a existé avant 1962, malgré bien des défauts. Bref, l’ultranationalisme des caciques du FLN depuis 1962 ne pousse qu’à l’affrontement entre mémoires. Dernier élément : J.-P. Lledo insiste sur le fait que Macron a tout mélangé pour son  crime contre l’humanité. Comment parler de génocide alors qu’on compte, en 1962, 9 millions de musulmans ?

Le vœu de Lledo serait qu’une commission d’historiens des deux rives s’interrogent sereinement sur le sujet. Sauf que, du côté du pouvoir dictatorial d’Alger, qui veille au grain, impossible d’avoir des recherches historiques objectives. Et, comme le fait remarquer J.-P. Lledo, on attendra longtemps avant que les archives algériennes ne soient ouvertes.  On a la désagréable impression que ce rapport est franco-français et très orienté dans un sens. Comme l’ont écrit J.-J. Jordi et Guy Pervillé, par exemple, le choix de Gisèle Halimi est a minima une demande malheureuse et a maxima une provocation.

Le CNN19M1962  propose d’y faire entrer quelqu’un qui, en temps de guerre, a été victime du FLN, le Bachaga Boualem,  vice-président de notre Assemblée nationale de 1958 à 1962 qui, lui, a servi la France et payé très cher le prix de cette fidélité.

En définitive, J.-P. Lledo et J.-J. Jordi se rejoignent sur ce rapport : il y a des Mémoriens et des Historiens. Stora fait partie de la première catégorie, déformée par son tropisme anti-colonial primaire. Beaucoup d’autres font partie de la seconde : bien sûr, ils ne sont pas assez médiatisés.

Hervé Cuesta




Macron découvre le "séparatisme" qui existe depuis la guerre d'Algérie

Janvier 1962, un ami métropolitain (visage clair et yeux bleus), caissier à EDF à Nanterre, descend de son bus, place de la Boule, pour se diriger vers son agence EDF dont il devait faire l’ouverture.
C’était l’hiver, il pleuvait. Avant de prendre son travail (vers 8 heures 30), il rentre au premier bar sur sa route et demande au comptoir : “un café s’il vous plaît”.
Le barman lui répond : “ici, on ne sert pas les Français”. Tout étonné il regarde le serveur et derrière lui, voit sur le mur, un drapeau FLN ! Surpris et sans chercher la dispute, il sorti pour entrer dans le bar suivant, et boire enfin son café…
Ne venez pas nous dire que le communautarisme et le séparatisme en France date de ces dernières années, car en pleine guerre d’Algérie, on refuse, à un Français à Paris, l’entrée dans un café maure…
Qui était au pouvoir à l’époque? Pas MACRON, ni HOLLANDE ! Mais les gaullistes… Les RG de l’époque étaient-ils au courant ? Bien entendu ! Mais sous de Gaulle, il fallait surtout s’aplatir devant le FLN…
Doit-on penser que, quelques mois avant la capitulation française du 18 mars 1962, le FLN était tout-puissant dans la capitale française, au point d’exhiber son drapeau, ennemi de la France ?
Surtout, ne faites pas de comparaisons avec le traitement subi par les résistants pour l’Algérie française qui étaient combattus sans relâche par le régime gaulliste et la force dite “locale” !
Supercherie gaulliste : dans une patrouille de 10 soldats qui était censée protéger, après les accords d’Évian, les civils européens et français musulmans dans toutes leurs anciennes provinces françaises, 9 soldats étaient des fellaghas, un seul Français était un “petit gars du contingent”…
Par son livre, J.-J. JORDI confirme et dénonce la collaboration étroite entre la gendarmerie française et les tueurs du FLN ; ils s’échangeaient les listes de suspects de patriotes pour la résistance de l’Algérie française pour les éliminer, le plus discrètement et le plus rapidement possible, en toute inégalité…
Où était la LDH? Où étaient les Droits de l’homme ?
Eh oui, c’était ça, le gaullisme…
https://exode1962.fr/exode1962/etap/reciprocite/mei.html
À Bône, le 19 janvier 1962, un jeune garçon, Noël MEI, âgé de 15 ans, était abattu dans le dos par le sous-lieutenant Gilbert PALVADEAU, parce qu’il écrivait sur un mur son attachement à la France…
C’était ça aussi, le gaullisme…
C’était ça, de Gaulle, que notre Président repentant va commémorer durant toute l’année 2020. (sans nous !).
Hervé CUESTA




Fatima Lancou Besnaci décorée par Macron : logique !

Réagissant aux déclarations à Oran du président Bouteflika au sujet des enfants de harkis, Fatima Lancou-Besnaci, présidente de l’Association harkis, droits de l’homme et fille de harki, nous affirme : « Tout geste de paix, de justice me va droit au cœur, mais ce qui me semble incroyable en tant que fille de harki, c’est que je ne savais pas que j’étais interdite d’aller en Algérie. Ce qui m’apparaît comme nouveau, c’est que ce soit dit par M. Bouteflika qui, en juin 2000 avait traité les harkis de ‘‘collabos’’. Il y a un pas important. » Précisant qu’elle ne parle pas au nom de tous les harkis et de leurs familles, mais au nom de son association, Fatima Lancou-Besnaci ajoute : « Personnellement je n’attends pas un pardon, je n’ai rien à me faire pardonner, il y a eu des exactions partout, les plaies sont de part et d’autre. »

Ce qu’elle affirme attendre, par contre, c’est « qu’on puisse ouvrir les archives aux historiens, qu’on puisse entendre des témoins, que les vérités soient dites, que l’on sorte de la passion et des gestes idéologiques, qu’on replace les harkis dans le contexte global de la colonisation et dans un contexte de guerre ». Fatima Lancou-Besnaci s’insurge contre le terme de « collaborateurs » accolé aux harkis et le réfute car, selon elle, « d’abord on ne peut pas comparer la guerre d’Algérie avec ce qui s’est passé pendant la Deuxième Guerre mondiale. La guerre d’Algérie a été aussi une guerre fratricide. Et cette guerre-là a été terrible. La guerre d’Algérie, comme toutes les guerres, je la déplore, je condamne toutes les violences. C’est vrai que le FLN n’avait pas les armes d’un pays puissant, donc quelque part la fin justifiait les moyens. Il ne me viendrait pas à l’esprit de discréditer le FLN, je ne fais pas partie de ceux qui disent : ‘‘les gens du FLN c’étaient des violents.’ Parmi eux hélas, et à cause d’eux, il y a eu une partie de la population qui a basculé du côté de l’armée française. »

Pour Fatima Lancou-Besnaci, « la vraie question à se poser aujourd’hui, c’est pourquoi il y avait plus d’Algériens dans l’armée française que dans le maquis. Je ne suis pas historienne, mais je suis en train de faire un travail de recueil de témoignages. Avec deux autres filles de harkis, d’ici la fin de l’année je vais publier un livre sur les mères. Et on est très loin de la collaboration. C’est vrai qu’il y a des Algériens qui ont choisi de rester Français, ce n’est pas mon avis. Je pense que les indigènes n’ont jamais vraiment été considérés comme Français, mais certains ont choisi ; mais comparer les harkis à des collabos, c’est faux et c’est extrêmement dangereux pour la paix et la sérénité algériennes ». Et de dire que des témoignages qu’elle a recueillis, il ressort qu’« un bon pourcentage de ceux qui ont rejoint l’armée française, l’ont fait à cause d’un membre de leur famille qui avait été tué par le FLN. Il y a aussi ceux qui ont été enrôlés pour un salaire, j’en ai découvert beaucoup, qu’on a recrutés dans les villages de regroupement ».

« Il faut qu’on sache qui sont les harkis »

Fatima Lancou-Besnaci affirme que son Association harkis, droits de l’homme a été créée pour demander à l’État français de reconnaître sa responsabilité dans le drame des harkis, « pas par des médailles ou des stèles, mais de reconnaître ce drame humain qui a été généré par la politique française de l’époque (droite et gauche). Les premières harkas reviennent à la gauche ». « En tant que fille de harki, si j’avais quelque chose à demander aux hommes politiques algériens, c’est de ne pas instrumentaliser le problème harki en Algérie et de faire une place aux familles qui sont restées là-bas, de les regarder comme ils sont réellement, c’est-à-dire qu’à un moment donné, leur vie a basculé, et ce n’est pas vraiment un choix.

Il n’y a pas une semaine qu’on ne reçoive un e-mail ou un coup de fil d’Algérie disant : ‘‘On est des enfants (ou) des petits-enfants de harkis, on est montrés du doigt, c’est une marque d’infamie, faites quelque chose pour nous.’’ » « Il faut qu’on sache qui sont les harkis. C’est un travail d’historien, ou tout simplement de témoins. Les harkis, c’étaient des militaires, des hommes qui faisaient une guerre, et dans les parties il y a eu des hommes qui se sont mal conduits. Mohamed Harbi a parlé de code de l’honneur. La violence était partagée. » « Comme dit Mohamed Harbi, une guerre a une fin. » « Les blessures sont de part et d’autre. Un enfant de chahid a toute ma compassion, et je condamne la personne qui a tué son père. J’ai envie aussi que les Algériens voient ma blessure. S’il devait y avoir un pardon, c’est de part et d’autre. Ce qu’il faut condamner, c’est la colonisation, cette guerre coloniale qui a été terrible et qui a généré des choses qui sont aberrantes. Parmi les femmes qui ont témoigné, il y a une fille de chahid qui est femme de harki et mère de chahid. Qu’est-ce qu’on fait de cette histoire-là ? » « Je me sentirai absolument libérée dans le sens psychologique d’aller et venir vers ce pays qui est mon pays natal le jour où on aura vraiment rendu leur place à ces hommes, qu’on sache réellement qui ils sont, et que eux aussi puissent circuler librement, et ceux qui le souhaitent puissent se faire enterrer en Algérie.

Le jour où les décideurs algériens arrêteront de renvoyer les cercueils, ce sera une piste de sérénité. » Fatima Lancou-Besnaci nous rappelle qu’avec des enfants issus de l’immigration, elle a participé à la rédaction du manifeste de la réappropriation des mémoires confisquées, fin 2003. Les initiateurs du manifeste considèrent que « c’est dans l’intérêt des deux pays, de leur cohésion nationale, que ce travail de mémoire doit se faire, et c’est à ce prix qu’une réconciliation franco-algérienne solide, respectueuse des identités et des mémoires de chacun, pourra voir le jour ».

Pour la présidente de l’association “Harkis et droits de l’Homme”, Fatima Besnaci-Lancou, “les deux pays doivent travailler ensemble”.

En 2007, avec les Gauchistes, elle a manifesté contre le Mur des Disparus (victimes du F.L.N.) à Perpignan :

Fatima Besnaci-Lancou, Présidente de l’Association Harkis et Droits de l’Homme (AHDH) s’exprime après l’inauguration du “mur des disparus” de Perpignan : “Nous nous sommes associés au collectif Non au projet de musée de la mairie de Perpignan à la gloire de la colonialisation pour faire barrage à 50 ans d’instrumentalisation des harkis et rappeler que les harkis ne veulent plus être otages de l’histoire de la guerre d’Algérie. L’association travaille quotidiennement à faire reculer des idées toutes faites de cette histoire et souhaite une écriture sereine et apaisée par des historiens non partisans. L’AHDH n’est pas contre des commémorations de disparus mais contre des commémorations de disparus sélectifs”.

Monsieur le président MACRON, en digne héritier du félon Charles de Gaulle, vous avez encore fait fort en attribuant la Légion d’Honneur à Fatima BESNACI-LANCOU !

Hervé Cuesta




Départ en retraite de Benjamin Stora : le mensonge jusqu’au bout

Réaction du Collectif national NON au 19 mars 1962

Les Français d’Algérie, se doivent de donner leur opinion sur ce prochain “colloque international”, prévu au Mucem de Marseille, le 31 mai prochain :

http://www.mucem.org/programme/benjamin-stora-lengagement-de-lhomme-loeuvre-de-lhistorien

Nous avons bien compris que cette célébration était organisée à la gloire d’un historien qui ne fait pas l’unanimité, et c’est peu de le dire. Nous considérons que les concours apportés par le journal l’Humanité, Le Monde et divers de ses collègues, de la même unité de pensée, sans autre contradicteur, ne donnent pas une sincérité complète à l’hommage rendu. Les jugements et les prises de positions nous paraissent bien en deçà de ce qu’un historien peut développer afin de faire comprendre, une page de notre passé, et en tous les cas, bien uni-orientés, peut-être afin de rester dans la couleur de l’époque, où l’on doit ne plus parler de Louis XIV, Napoléon et d’autres, afin que l’Histoire corresponde à ce que l’on veut bien qu’elle soit. Sans saveur, ni aspérité, sans gloire ni fierté, sans polémique ni courage excessif. Restons dans le politiquement correct, cela évite les sujets qui fâchent et donc, des débats passionnés comme nous ne pouvons plus en faire. Ainsi donc, la doxa est bien admise : la France a commis des crimes contre l’humanité en Algérie. (Point final.)

Ce qui est grave, c’est que les discussions sont closes avant que d’avoir été ouvertes, mais notre Histoire n’est plus l’héritage de tous les Français et vous en tenez compte. Nous regrettons que ses compétences ne lui soit pas confirmées par un groupe d’historiens neutres, mais par un groupe d’amis déjà acquis à sa cause.

On se demande si le choix délibéré des invités à ce colloque n’est pas de « s’ouvrir coûte que coûte, à la Diversité » ?

Et, pire, la présence d’une autorité algérienne démontre, s’il en était besoin, sa reconnaissance à l’engagement partisan de cet historien.
Est-ce normal sur le plan de la déontologie ?

Les organisateurs de cet hommage, n’ont-ils pas peur de jouer avec le feu ??
En agissant ainsi, ne deviennent-ils pas des pyromanes, sans s’inquiéter des risques potentiels futurs ??

Pour qui va passer, notre Pays La France, qui s’abaisse à ce point devant un ancien ennemi, le FLN, qui a ensanglanté des Départements Français et la Métropole, de 1954 à 1962 ??
Arriverez-vous à nous faire croire, que le 1° novembre 1954, le FLN, n’a pas déclaré la guerre au Gouvernement Français?

Messieurs, les Journalistes, veuillez trouver la liste des invités à cette manifestation du 31 mai 2018 au Mucem de Marseille.
Vous verrez que nous n’exagérons pas.

Hervé Cuesta

LE PROGRAMME DE L’HOMMAGE A BENJAMIN STORA

31 MAI 2018 : ORGANISATION D’UNE CONFÉRENCE INTERNATIONALE AU MUCEM à MARSEILLE EN HOMMAGE A BENJAMIN STORA QUI PREND SA RETRAITE UNIVERSITAIRE

Éminent spécialiste de l’histoire coloniale, grand vulgarisateur de l’histoire de la guerre d’Algérie, figure intellectuelle majeure de notre temps… quelques uns des qualificatifs qui décrivent la personnalité célébrée ce jour là.

Partenaires de l’opération : MUCEM, Ambassade de France en Algérie, la MMSH et l’Université d’Aix-Marseille, l’Université de Nice Antipolis,…

Auxquels s’associent les ministères de la Culture, des Affaires Étrangères, des Armées, de l’Enseignement Supérieur, l’UNESCO.

Dans les médias, ce sont France Culture, Le monde, l’Humanité, TV5 Monde.

Un Comité Scientifique : avec les compagnons Tramor Quemeneur, Pascal Blanchard, Abderahmen Moumen ( ONAC-VG),

Personnalités présentes et intervenantes :

Françoise Nyssen, ministre de la Culture, Audrey Azoulay directrice générale de l’UNESCO, Christiane Taubira, les ambassadeurs de France en Algérie et d’Algérie en France, …

Dans les tables-rondes, interviennent :

  • les historiens de la sphère islamo-gauchistes : outre les noms déjà cités, Omar Carlier, Alain Ruscio, Gilles Manceron, Catherine Coquery-Vidrvitch, Sylvie Thenault…
  • les associations groupuscules gauchistes pro FLN : Coup de Soleil, Pieds Noirs progressistes !,Georges Morin, Harkis et Droits de l’Homme…, Dominique Sopo (CRAN)…, Anciens Appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre…
  • l’incontournable FNACA

Le programme :

  • Ouverture à 9h30
  • Tables-rondes jusqu’à 18h30
  • Leçon de Monsieur Stora de 19 à 20h
  • Réception et Concert

Objectifs :

  • rappeler la densité des apports scientifiques de M.Stora, de l’impact sociétal du travail de BS et de sa vulgarisation
  • perspectives futures de recherche et de développement de l’héritage de BS.



8 mai 1945, Sétif : halte au mensonge historique qui nie une insurrection jihadiste

setif8mai45Le Collectif national NON au 19 mars 1962, que je représente s’inquiète de toute repentance, sans l’ouverture d’archives qui nous garantirait la véracité de l’histoire officielle.

Les archives sur la guerre d’Algérie n’étant pas disponibles avant 2088, nous contestons fortement des affirmations bien à propos, sur des faits invérifiables. Cela est peu de dire qu’une fois de plus, les victimes européennes sont ignorées, voire méprisées, comme inexistantes.

En ce qui concerne les événements de Sétif en mai 1945 (visite actuelle d’un officiel Français), nous notons qu’il n’est fait aucune mention des victimes européennes d’une insurrection, qui répondait à un mot d’ordre d’un Djihad prémédité et piloté de l’Étranger (Égypte et Syrie).

Les témoins encore en vie se souviennent bien, ce 8 mai 1945 des cris de la foule assoiffée de sang: « Tuez les Roumis »… Dire que l’armée française a tiré sur une marche pacifique de scouts, est totalement faux. Les fermes et les villages n’ont pas été attaqués par des insurgés sans armes, et les fermiers ont dû se défendre. Beaucoup d’assaillants sont morts les armes à la main.

Nous aurions souhaité qu’un même souci historique fasse s’incliner le Secrétaire d’État aux Anciens Combattants et de la Mémoire, devant le souvenir des victimes du 26 mars 1962 à Alger et du 5 juillet 1962 à Oran.

Le président de la République, a rendu hommage dernièrement à Maurice Audin, fervent soutient du FLN, à quelques mètres de la rue d’Isly, lieu de mémoire pour les habitants d’Alger, sans un seul mot de compassion pour les dizaines de morts du 26 mars 1962…

Pas une seule fleur n’a été déposée sur les tombes (encore debout) des cimetière juif et chrétien de Saint-Eugène à Alger… L’Histoire de la France ne peut s’écrire au gré des contrats commerciaux ou des échéances électorales, mais doit répondre à l’exigence de Vérité auquel la population de notre pays a droit, une Vérité entière et non tronquée pour des questions de « sensibilités » diverses.

Notre démarche auprès de la Préfecture du Var de Toulon, le 20 avril 2015 sera de rappeler ces simples faits, ainsi que notre lassitude devant la manipulation mémorielle dont nous sommes une fois de plus, les victimes.

La vérité est-elle encore une valeur Républicaine ? Est-il encore possible de simplement la dire ?

Après tant d’autres, Bernard LUGAN spécialiste de l’Afrique se voit suspendu de cours à Saint-Cyr, pour avoir exposé à Jean- Marc TODESCHINI, son désaccord au sujet du prochain voyage de celui-ci à Sétif.

Hervé Cuesta

Collectif national NON au 19 mars 1962
 




19 mars 1962 : Encore merci à Robert Ménard d'avoir rétabli la Vérité

robert-menardLes Menteurs des années 1960, tous complices du FLN, qui se cachaient sous l’étiquette d’anti-colonialistes, ceux qui truquaient les photos de journaux pour accabler les Français d’Algérie afin que l’opinion publique  bascule contre l’Algérie Française, peuvent reposer en paix : leurs descendants sévissent encore, ce sont les rois de la désinformation en France.
Depuis le 14 mars 2015, tous les reportages que nous avons dû subir sur nos chaînes « politiquement correctes » étaient de la même veine que l’Express, La Croix… tous ces journaux pro-FLN durant les années de la guerre d’Algérie. Il fallait faire passer les terroristes du FLN, pour de « gentils combattants indépendantistes » et a contrario, les PN et l’Armée française pour les pires monstres….
Et bien, cette fois, c’étaient les contre-manifestants de Béziers, qui avaient raison et plus nombreux (dixit France-Info ce jour là), que les 2500 à 3000 Patriotes, PN et Harkis et aussi beaucoup de Métropolitains (qui ressentent du dégoût pour cette maudite date du 19 mars) qui étaient affublés d’adjectifs péjoratifs et mensongers (nostalgiques de l’Algérie Française, de l’ OAS, du colonialisme…)
Non messieurs les menteurs, nous ne voulons qu’une chose : que la Vérité éclate et qu’on donne la parole à des historiens non engagés à gauche, à l’ extrême-gauche, même…
Monsieur Robert MENARD qui a eu le courage de dire enfin la Vérité sur notre drame a essuyé les insultes et l’opprobre de tous ces complices du FLN qui sont toujours aussi nombreux, surtout au sein du Gouvernement actuel.
Celui-ci par son premier Ministre a blessé profondément les PN et les Harkis disant que « la nostalgie de l’Algérie française était mauvaise et que notre mémoire était rance »…
Durant la guerre d’Algérie, ils défendaient les terroristes du FLN;  de nos jours, pour tenter de sauvegarder leur électorat, ils encouragent les Faussaires de l’Histoire eux aussi, complices du FLN, à dire que les PN et Harkis fidèles à La France sont des coupables, alors que nous sommes les victimes… Quelle façon d’inverser les rôles !
Mais la chronologie des événements est têtue, bientôt la Vérité éclatera au grand jour et tous les odieux mécanismes seront démontés.
Je garde encore les mots prononcés par Robert MENARD ce 14 mars à Béziers ! Quel discours ! Quelle vérité ! Quelles preuves indiscutables !
Enfin notre Vérité était dite ! Pas celle des  STORA, MANCERON, BLANCHARD…, toujours prêts à cracher sur la France et son Armée, sous prétexte d’anti-colonialisme…. Mais il faut être aveugles comme eux pour ne pas constater les méfaits de leur décolonisation. Tous ces « peuples libérés » n’ont qu’une pensée : venir manger à leur faim, au frais de l’ancien méchant colonisateur !
Je crois que nous allons profiter de l’ « Effet MENARD » celui du 14 mars 2015 qui va permettre aux Français de découvrir tous les mensonges et machinations qu’ils ont dû subir pendant plus de 50 ans, à propos de l’abandon de 15 départements français.
Pour cela, nous Harkis et Pieds-noirs nous ne remercierons jamais assez Robert MENARD.
Cette journée du 14 mars 2015 restera inoubliable !
 

Hervé CUESTA
Président du Collectif national NON au 19 mars 1962