Les patriotes européens nos frères d'armes !

Il faut que ça cesse ! A défaut d’être l’invitée des élites politico-médiatiques autoproclamées, Marine Le Pen est décrétée d’accusation publique et pire encore, elle est présumée coupable. Bien des magistrats parlent avec plus de considération à des prévenus présumés « innocents » violeurs assassins. Pour faire assaut de testostérone, c’est à celui ( ou celle ) qui la traitera, le plus, avec mépris, vulgarité et agressivité. On se doit de l’humilier tout en claironnant qu’au fond, elle est la fille de son père ( dixit Duhamel ) et que donc « mauvais sang » ne saurait mentir !
En dehors du fait que cet argument est d’une sottise incommensurable, cette bouillie vomitoire qui sert de pensée s’apparente surtout « aux heures les plus sombres de notre histoire ». On navigue en eaux contaminées en compagnie d’Alexis Carrel et de Walther Darré. Quoi donc ? Vous êtes une Le Pen ? Soyez maudite comme Lévy, Cohen ou Malka jusqu’à la fin des temps. De vous entendre, il ne peut être question, d’une simple écoute nous ne vous gratifierons pas.
Laissons plutôt s’exprimer les nouveaux antisémites de gauche ou de la gauche extrême qui condamnent « la politique criminelle d’Israël » et manifestent aux côtés des islamistes. C’est la Démocratie ça, mes camarades ! Avez-vous enfin compris ?
Alors, osons aller au fond des choses !
Jean-Marie Le Pen aurait commis de si grands crimes que sa fille jamais ne pourrait s’en purifier ?
Le lieutenant Le Pen, officier au 1°REP, est tellement anti-israélien que lui, le 6 novembre 1956, il risque sa peau, aux côtés de Tsahal, lorsque son régiment débarque à Port Saïd et Port-Fouad dans le cadre de la crise du Canal de Suez.
A cette époque, il était un exemple pour les « affreux » sionistes. Et puis, il serait devenu brusquement antisémite ? Vraiment ?
Il « faut tout dire ou se taire !». Alors disons !
A partir du moment où Le Pen Jean-Marie, avant tout le monde, alerta les européens du danger des flux migratoires, volontairement incontrôlés ( pour créer rapidement un prolétariat facilement malléable par le Patronat ), provoquant la baisse du coût de la main d’œuvre ; les médias à la botte, les « nouveaux philosophes » , les mondialistes dont une bonne partie de juifs égarés,suicidaires, naïfs et psychotiques ont sorti l’arme fatale : l’ultima Reductio ad Hitlerum.
C’est rapide,efficace,définitif ( On a fait aussi le coup à nos frères serbes patriotes, défendant leur terre ancestrale contre l’invasion islamiste). On le vit aujourd’hui avec Eretz Yisrael !
Alors « le Vieux » en bon breton, marchant plus au calva qu’à la marie-jeanne a piqué une colère sans limite. Il est monté au baston ne pouvant ravaler son égo.
Le cinéaste Claude Chabrol dit un jour, scandalisant, les mous du bide: « antisémite Jean-Matrie ? C’est un fout-la-merde magnifique, voilà un homme sincère! Il ne ment pas! c’est un type très costaud, très buveur aussi. s’il devient président de la République, je serai ministre de la Culture et de l’Agriculture, car il ne faut pas séparer les deux… Quand on pense … c’est apocalyptique, mais à la fois d’une telle drôlerie ! Mais, ne nous y trompons pas… les “déçus du socialisme” n’ont que ce qu’ils méritent. »
N’oublions pas, aussi, de brûler Serge Moati : «Le Pen, c’est un type marrant sympa et cultivé ».
Je me permets, en si bonne compagnie, de relater une anecdote personnelle. En 1974 le « Menhir »vint donner une conférence de presse en province. Jeune nationaliste judéo-pied-noir, je m’y rendais, avec d’autres camarades, chargés de la protection du bonhomme ( Le Pen n’était pas encore la célébrité Le Pen ).
Nous nous attendions à voir arriver un mec en blouson d’aviateur et le cheveu ras. A notre grande surprise, débarqua devant nous, un grand échalas hilare,en costume Mao brique avec des bottes à la Rastapopoulos, les cheveux bouclés encadrés de rouflaquettes à la rastaquouère …
Il nous dit « Ne restez pas devant la porte , venez bouffer avec nous, si les cocos nous cherchent, ils nous trouveront ensemble au coude à coude »
La conversation s’engagea, je découvris un type marrant sympa et cultivé et grand admirateur d’Israël.
Depuis lors, des coreligionnaires névrosés, parlant abusivement au nom de la communauté, lui ont porté des coups. Il a répondu … pas intelligemment. Une provocation en entraîne une autre. Mais alors que dire de l’interview d’Ariel Sharon par Amos Oz ?: « “You can call me anything you like. Call me a monster or a murderer. Just note that I don’t hate Arabs. On the contrary. Personally, I am much more at ease with them, and especially with the Bedouin, than with Jews. Those Arabs we haven’t yet spoilt are proud people, they are irrational, cruel and generous. It’s the Yids that are all twisted. In order to straighten them out you have to first bend them sharply the other way. That, in brief, is my whole ideology”.
…. Ou des propos de Rav Dynovisz : “Blancs, défendez vous !”
Et puis nous nous devons de rappeler que sont reçus en Israël Filip Dewinter (chef de file du parti flamand «Vlaams belang») ainsi que deux parlementaires du FPÖ autrichien. Ils y côtoient des élus « populistes » suédois et danois ainsi que René Stadtkewitz, le leader de la nouvelle formation allemande Freiheit Partei. Marine, comparée à ces sbires c’est Blanche-Neige contre Dark Vador !
Alors attention, pas de contradictions mortelles entre patriotes israéliens et européens ! Il ne peut être question de cautionner une dialectique du genre : là- bas, « on » s’arme et on s’allie avec des nationalistes européens mais en Europe « on » les désarme. Nous sommes les génies de la politique, du « diviser pour mieux régner ».
Non et non, camarades, amis, sœurs et frères ! Ou nous sommes avec les « collabos » et nous percevons déjà notre fin programmée ou nous sommes avec la Résistance européenne. Pas de double jeu !
Nous ne leur demandons rien d’autres, que d’être, avec nous, de bons soldats et d’être à leurs côtés de fraternels et fiables combattants. Il ne manquerait plus d’exiger d’eux une circoncision « cachère » …Non ?
Quant à « nos juifs » traitres, à nous de nous en occuper, sans les ménager, au prétexte qu’ils seraient … juifs.
Jean-Marc DESANTI




Sarkozy : la stratégie du déclin

On connaît la maxime d’Arréat : « On ne se lasse pas de changer les institutions, ne pouvant changer les hommes. » Vision philosophique assez désespérée de la nature humaine certes, mais aussi d’une lecture plus prosaïque concernant la pratique politicienne. On aurait donc voulu, devant l’agonie de notre nation que deux ou trois choses puissent changer, en profondeur. Mais que constatons-nous ?
Le Président est toujours président, le Premier Ministre reste, la ministre de l’économie, le ministre du budget aussi, le ministre de la Culture et de la Communication , le ministre de l’éducation nationale… et le ministre de l’intérieur. Dans toute société totalitaire ce sont là les postes clés du commandement, de la propagande et des décisions. On ne touche pas aux structures mises en place par les Case Officer ( officiers traitants ) du mondialisme. Mais peut-on objecter Juppé à la Défense et Alliot-Marie aux Affaires étrangères ?
Des chiraquiens ! C’est-à-dire des impuissants, ils sont les marqueurs de la politique de patronage : Nous nous rappelons des grands chantiers de Chirac ( cancer et violence routière ), Sarkozy marquera son siècle par son action sur la « dépendance ». Sans doute que faute de créer une politique familiale d’envergure, il est préférable de transformer la France en gigantesque maison de retraite où les vieux gaulois se feront changer leurs couches par de jeunes exploités, venus d’ailleurs, acceptant de misérables salaires.
Juppé, avec sa tête de croque-mort, succédant à un type ahuri à l’élocution incertaine conviendra mieux pour disserter sur les turpitudes de l’action militaire aux services d’intérêts financiers transnationaux.
Il nous expliquera, à n’en pas douter, le pourquoi des buts de guerre : Le commerce mondial américain perturbé par le manque de débouché, provoque partout le chômage, les troubles sociaux, les faillites monétaires. Les capitaux vagabonds en sont réduits à chercher, de place en place, à travers le monde, un abri toujours provisoire et en fin de compte, comme à leurs malsaines habitudes, les armements leur apparaissent comme le seul moyen de suppléer aux commandes civiles défaillantes. Si bien que leurs guerres ne sont qu’un expédient nécessaire et une diversion destinée à masquer la faillite.
Le gaulliste Juppé nous dira ce que la Chine, qui possède à elle seule la plus grande réserve de dollars et d’actifs US, comptera faire des 790 milliards en bons du Trésor américain qu’elle possède. En d’autres termes, quand la Chine pourra-t-elle ruiner les USA si ça lui chante ?
Le gaulliste Juppé nous expliquera combien de temps les américains vont occuper le Moyen-Orient pour encercler la Chine et contrôler les sources de matières premières nécessaires à Pékin pour continuer leur croissance spectaculaire ( le PIB a été multiplié par 9 à prix constants, le revenu réel des ménages a quintuplé, le commerce extérieur a été multiplié par 10).
La guerre dévoile toujours ses symptômes avant de se déclarer… Les USA savent que d’ici 20 à 30 ans, la Chine et l’Inde vont prendre le dessus économiquement,
La Chine est l’alliée de la Corée du nord (qui possède la bombe atomique), de la Russie, qui elle même est l’alliée de l’Iran, qui lui aussi cherchera, tôt ou tard, à produire la « bombe ».
Le gaulliste Juppé nous dévoilera donc que nos soldats meurent pour la masse des capitalistes imprudents qui ont placé leurs fonds en valeurs américaines et qui savent qu’une défaite US entraînerait la chute de tous leurs « avoirs » et l’effondrement de leurs fortunes.
Le gaulliste Juppé nous révèlera, alors, pourquoi nous soutenons les gouvernements corrompus d’Irak et d’Afghanistan. Pourquoi nous sommes dans la même position que les Émigrés de l’ Ancien Régime combattant dans l’Armée des Princes contre leur propre pays. Avec cette différence toutefois que les premiers avaient laissé leurs biens en France, où la Révolution ne manqua pas de les confisquer.
Mais c’est affaire de Président dira-t-on. Juppé n’est là que pour préparer la réélection de Nicolas.
Et Nicolas … Il dodeline, fait dans l’humilité, parle de Carla qui est si intelligente …
Parfois, trop rapidement, il fait allusion au G20 où il évoquera la réforme du système monétaire dès ce mercredi avec Dominique Strauss-Kahn.
DSK-Sarko quel théâtre ! Des comédiens complices nous jouent leur pièce et le pays est si bon public …. Mais peut-on lui reprocher d’ignorer ce qui se trame dans les coulisses et de se contenter d’une fiction lourde de menaces voilées ?
« Que les apparences soient belles car on ne juge que par elles. » disait avec ironie et cruauté Bussy-Rabutin. Il parlait de la cour du roi Louis XIV. Il fut embastillé. Aujourd’hui, au sommet de l’état où règnent des Gauleiter, on se contente de minauder, de jouer à la marelle des ego et aux chaises musicales.
La répression contre le peuple ? Jusqu’ ici tout va bien : les syndicats se sont montrés responsables. Et puis pour les faux opposants, les faux révolutionnaires, bref les vrais traîtres, il y a toujours le divan rouge du consensuel Michel Drucker.
Jusqu’ ici tout va bien … Mais l’important ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage.
Jean-Marc DESANTI




France : île des lumières pour l'Islam ?

Au moment où ces lignes sont écrites, la France connaît une de ses plus importantes crises sociales. Malgré le vote « solennel » de la loi sur les retraites par les deux assemblées, de manifestations en « opérations coup de poing », la flamme de la révolte de la majorité des citoyens vacille mais ne s‘éteint pas. Personne, à ce jour, ne peut prévoir jusqu’où nous mènera le divorce entre l’État et le peuple, mais aussi la cassure entre les directions syndicales et les travailleurs sur le terrain.
Comme si les enjeux réels n’étaient pas suffisamment affectés par les barbouilleurs des médias affamés de déclarer, chaque jour, que « c’est la fin de la grogne »; les clameurs de la juste colère des cortèges se trouvent polluées par le vacarme de brigands casseurs qui vont, pour certains, jusqu’à brandir sur nos monuments des drapeaux étrangers où le vert de l’Islam côtoie le croissant. Pour une fois, si les informations nationales taisent cette forfaiture, les journaux régionaux osent enfin non seulement donner les informations, mais aussi publier les photos. De même des rapports alarmants de la DCRI indiquent que, mimant une Intifada fantasmée, les « jeunes » ponctuent «  d’Allah Akbar » leurs agressions, leurs pillages et leurs jets de matériau sur les forces de l’ordre.
D’autre part, de jeunes officiers font part de leur volonté « de balayer la racaille avec des pelotons blindés, avant de partir pour l’Afghanistan », pour ne pas laisser à l’arrière une « cinquième colonne » de l‘AQMI parrainé par Ben Laden.
Nous le voyons, nous sommes au comble de l’effervescence et de la confusion.
A ce stade, il convient de préciser et de rappeler les réalités. La guérilla urbaine n’est pas menée par les séides d’Al-Qaida mais par des « sauvages urbains », organisés en mafias ethniques, formes visibles de regroupements qui reconstituent les noyaux tribaux ancestraux.
La cause en est désespérément simple : la saturation de l’environnement où ils évoluent (la cité : pas assez d’espace ; le chômage : pas assez de ressources ); la destruction systématique de la spécificité française (les fondements de 1789 et du CNR) qui les poussent, à chaque coin de rue à la prédation primaire.
Cependant la nature a horreur du vide sidéral et de l’inorganisation. Tous ceux qui travaillent sur et dans les banlieues savent que ce « lumpenprolétariat » est la proie prioritaire des musulmans fondamentalistes. Tant que la casse se fait sur les boutiques et le mobilier urbain cela indique que le niveau idéologique religieux reste bas mais ignorer ou faire semblant que, dans le même temps, se préparent des troubles insurrectionnels bien plus graves que n’importe quelle grève franco-française, c’est un aveuglement impardonnable pour chaque patriote soucieux de la pérennité de la nation.
Il nous faut affirmer alors que notre devoir de patriote français passe par une pédagogie qui suscite à tenir en horreur la tyrannie exercée sur les âmes.

Pédagogie du savoir pour décider en toute conscience !

Il est du plus grand intérêt d’avoir à l’esprit et d’enseigner que l’art islamique donne à représenter le Dieu d’abstraction par la symétrie, la régularité, l’ordonnancement. Ainsi les philosophes et les théologiens de l’ Hégire cherchèrent aussi à percer le mystère de l’infinie répétition duplicative de l’univers par le développement de l’algèbre et les progrès considérables des sciences, des techniques et de la médecine. Nous vivions alors la démarche originelle de la traduction du message coranique dans la vie quotidienne. La révélation se faisait Incarnation. La religion devenait révolution. Dès le dixième siècle, Bagdad dépassait le million d’habitants.
La philosophie grecque, oubliée de l’Occident, trouvait en Orient, un nouvel essor jusqu’aux confins de l’Asie. Mais cette pensée si riche de curiosité, insatiable et d’audacieuses initiatives allait entrer en conflit avec le dogme de la foi. Al-Ghazali, contre Avicenne ou Averroès, réduisait toute spéculation à une scolastique permettant le triomphe d’une orthodoxie qui interdisait et veillait à ce que nul siècle de lumières ne pût se lever en Islam.
On ne trouva plus un Voltaire, si peu homme de foi fut-il, mais qui pouvait déclarer : « Ce n’est plus aux hommes que je m’adresse, c’est à toi Dieu de tous les êtres. Fais que nous nous aidions mutuellement, que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution. »
Il ne s’agissait pas de caprices de pure pédanterie ou de victoire provisoire de tel courant mystique sur tel autre. Nous entrions là dans l’Islam immuable. Les docteurs de la foi considéraient que le message divin était porteur, à la lettre près, de la certitude de l’atteinte inespérée à la perfection. Ainsi le nouveau, la modernité ne pouvaient être tolérés que dans le respect de ce qui était déjà, de ce qui avait déjà été :  « la doctrina sacra ». Depuis lors, toute cléricature islamique contrôla que toute avancée philosophique ou théologique n’était que la reproduction actualisée des modèles du passé. Le texte sacré devint alors le pré-texte à l’inhibition rituelle. Le blasphème fut la réponse portée, comme un coup, pour chaque émancipation de la doxa.
Mais, si depuis des siècles, les masses musulmanes sont victimes de l’hypnose collective des oulémas, chaque croyant sait , au fond de lui, que rien n’est plus trompeur que cette apparente conquête facile des territoires de la connaissance. Le « djihad » ne permet pas seulement la libération « légale et légitime » de pulsions violentes contre les  « infidèles », le mot signifie,aussi, en profondeur, le chemin que doit emprunter le pénitent pour se purifier, par lui-même, se perfectionner et, ce faisant, se rapprocher de son Dieu. C’est alors la grande « djihad », la guerre sainte contre soi-même qui seule permet d’établir un rapport avec la transcendance, le retour sur soi, puis le dépassement de sa faible personne par l’humilité : « le chemin vers la perfection ».
En Islam, comme partout ailleurs, rien n’est définitif. La question qui est en débat pour chaque croyant est la suivante : Dois-je continuer de me durcir au-dedans et défier l’infidèle dans une guerre toujours plus infinie parce que nostalgique d’un passé magnifié mais irrémédiablement « dépassé » ? Ou comme me l’ordonne le message, bien compris aux temps prophétiques, d’un dieu de l’Universel, sortir de l’hostilité méprisante pour les êtres différents de moi mais fils aussi de mon créateur ?
Est-ce encore l’heure de venir, comme une avalanche, s’écraser aux portes de l’Occident ? Dois-je perpétrer la haine contre Darwin ou me mêler avec mes connaissances et la spécificité de ma culture aux débats du 21° siècle ?
La France, pays laïque, est la patrie des droits de l’homme mais chacun sait que c’est en pays chrétien que les droits de l’homme ont acquis droit de cité. En effet, dans l’Évangile, la notion de respect de l’autre a pris une dimension spirituelle remarquable, remplaçant ou contrecarrant celle quasi universelle du respect de la puissance. C’est cette dimension qui, précisément, permit le dépassement de la « tradition » pour cheminer vers les « lumières » parfois hostiles à la religion avec Diderot, d’Alembert, d’Holbach, Helvétius …
La balle est dans le camp de l’Islam. Sa montée vers la réforme a été interrompue il y a dix siècles, rien, fondamentalement, ne s’oppose à la reprise de cette marche en avant.
De notre côté, nous avons été tolérants, accueillants et compréhensifs. Nous avons même prié à Tibéhirine, dans l’ombre, à genoux aux côtés des djihadistes.
Mais attention, il ne faut pas confondre l’humilité et la soumission. Le père fondateur de notre nation s’appelle Clovis et il nous enseigna pour toujours à Soisson qu’une humiliation peut se payer par une tête tranchée fusse un an plus tard. La vengeance est un plat qui se mange froid.
Cependant « ce cher et vieux pays » est celui de l’invincible espérance. Il n’est pas dit que jamais ne viendra le jour où, de barricades en barricades, courront dans une même communion de destin avec les jeunes européens juifs, chrétiens ou païens de jeunes musulmans en fredonnant :  « Je suis tombé par terre c’est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau ».
Le grand historien Jules Michelet écrivit dans son magnifique ouvrage Le Peuple : « Quand nos paysans gaulois lors du soulèvement des bagaudes vers 280 chassèrent un moment les Romains, et firent un Empire des Gaules, ils mirent sur leur monnaie le premier mot de ce pays ( et le dernier ) : Espérance. »
 
Jean-Marc DESANTI




Et le déshonneur et la guerre !

« Des gouvernements de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. »
Charles de Gaulle
On a donc annulé l’Apéro géant Saucisson et Pinard de La Goutte d’Or !
Il est donc impossible pour un citoyen européen, de festoyer avec les produits de son terroir, dans la lignée de Bruegel quand la rue et la place étaient des lieux de rendez-vous et de divertissements : jeux d’hiver, carnaval, procession et kermesse, danses ou rites campagnards.
L’État français sait parfaitement qu’aucun participant à cet évènement n’aurait physiquement agressé un allogène . Il sait tout aussi bien que la réciprocité n’est pas vrai. Le risque considéré était de voir de violentes altercations meurtrières ayant leurs origines chez les habitants de ces quartiers qui considèrent nos lieux publics comme leur espace privé, avec leurs propres lois, étrangères à nos principes républicains. On peut toujours invoquer, dans les médias aux ordres, une manipulation nécessairement occulte de « l’extrême droite ». On connaît le proverbe « quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage », mais là on dépasse toute mesure dans l’abjection. En effet ce ne sont pas moins de 23 associations, mouvements, organisations ou formations politiques qui avaient appelé à « teuffer » français, dont excusez du peu :
• Cercle d’étude de réformes féministes, association pour « la défense des intérêts des femmes, l’étude et la promotion de réformes féministe »
• Debout la République
• La Droite libre, « mouvement libéral-conservateur associé à l’UMP »
• Free World Academy, « think tank » de « diffusion d’études, d’essais et de concepts destinés aux décideurs et aux intellectuels du monde libre »
• les Jeunes Pour la France (JPF), mouvement de jeunes du Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villier
• Rassemblement pour l’indépendance de la France présidé par Paul-Marie Coûteaux, ancien député au Parlement européen
• Résistance républicaine, organisation de « défense de la République et de ses fondamentaux hérités de l´histoire et des lumières », présidée par Christine Tasin
• Riposte laïque, « journal des esprits libres, pour l’égalité hommes-femmes, pour la République sociale », dirigé par Pierre Cassen
• Union des athées
• l’Union gaulliste, association ayant pour but de « de redonner vie à la démocratie en réaffirmant que celle-ci n’a de sens que si elle s’incarne dans la souveraineté du peuple, dans la solidarité du peuple, dans la solidarité de la Nation, et dans les valeurs républicaines »
• Vérité Valeurs & Démocratie, association ayant pour but de défendre « la démocratie, la laïcité et les droits de l’Homme »
Oui, en effet, de dangereux fascistes n’est-ce-pas ?
Bien sûr que non ! L’inquiétude de nos gouvernants hypocrites était de vivre en direct, la démonstration de la rupture totale et irrémédiable entre les patriotes laïques et les « indigènes de la république ». En d’autres termes de ne plus pouvoir cacher que ce ne sont pas de simples tensions communautaires qui agitent notre pays, mais bien la mise en place, sur notre sol, de notre part, nous français des lumières, d’une véritable lutte anticoloniale. Nous refusons l’occupation de notre terre, la persécution de notre population, les atteintes intolérables au premier des droits : celui d’aller et venir librement partout en France.

Il est assez facile de parler de la ligne de démarcation et de la Résistance de 1940, mais en 2010, ici et maintenant, des rues de France, des quartiers sont occupés et finalement annexés car nos us et coutumes y sont interdits.
Parce que c’était quoi un collaborateur en 1940 ? C’était celui qui tolérait et encourageait par ses actes la destruction de la singularité, de l’identité française, celui quoi faisait de « l’intelligence avec l’ennemi ». Et, en face , qui résistait ? C’était celles et ceux qui refusaient « l’état de fait », qui croyaient encore aux valeurs de la république malgré un gouvernement de soumission, qui combattaient l’acceptation de la politique économique et sociale de la tonte du mouton français pour nourrir le loup irrespectueux, conquérant et Souilleur d’âmes.
Le président Sarkozy commémore. Il s’est même rendu à Londres ! Plût-il à Dieu qu’il y restât pour organiser la Résistance contemporaine ! Les décisions d’interdiction, comme d’ailleurs la scandaleuse réforme des retraites, sont de véritables oukases où se confondent vitesse et précipitation. C’est toujours la marque des pouvoirs, exécutants provisoires de causes étrangères.
Les résistants d’aujourd’hui sont bien semblables à l’armée des ombres de la Bataille du rail et du Vercors. On les insulte, les raille, on les traque et certains refusant de baisser les yeux sont poignardés à mort.
Il ne faut pas s’inquiéter si pour l’instant rien ne bouge vraiment. La canaille, morne plaine, est toujours du côté du pouvoir légal … Jusqu’au moment où celui-ci s’effondre.
Alors pour faire oublier sa coupable léthargie, on sort les piques pour y accrocher de tristes trophées : les têtes grotesques et sanguinolentes des collaborateurs … leurs anciens maîtres.
Jean-Marc DESANTI




Quand le gouvernement algérien cessera-t-il d'éduquer sa jeunesse dans la haine de la France ?

On dit de notre diplomatie qu’elle est sans imagination, mesquine, peu généreuse et « à la remorque ». C’était sans compter sans notre ambassadeur à Alger Monsieur Xavier Driencourt qui a proposé, selon le magazine Le Point, au Président de la République, d’inviter l’armée algérienne à défiler sur les Champs-Élysées le 14 juillet 2012 ( cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie ).
Pour avoir une pareille idée, sans doute, le pauvre homme a dû craindre d’être frappé d’un coup d’éventail comme le consul de France, le 30 avril 1827, ou peut-être lui a-t-on promis son poids en pâtisserie orientale ?
Nous pourrions alors en retour comme le suggère fort justement Mme Taouès TITRAOUI, Membre du Haut Conseil des Rapatriés faire défiler l’armée française le 5 juillet 2010 à Alger pour marquer le 180e anniversaire de la libération de la “Barbarie” de l’occupation turque le 5 juillet 1830 ?
En effet, nul n’ignore que l’Algérie française est, comme l’Algérie algérienne, une création hexagonale, ce pays n’existant pas avant la présence française. C’était un “pays sans nom” comme l’a si bien écrit Marcel AMROUCHE “L’Algérie un pays sans nom?”.
Quoique … Il convient de lire ce que nous enseignent les « historiens » algériens : http://www.algerian-history.info/algerian-history/index.html
« Après des combats acharnés et de lourdes pertes subies de part et d’
autre, le gouvernement Algérien capitula le 5 Juillet 1830.
Le chef de l’état algérien, le dey, et le maréchal de Bourmont, commandant en-chef de l’ armée française, signèrent la convention d’ Alger. L’ article 5 de cet accord garantissait le libre exercice de la religion musulmane, la liberté de toutes les classes d’ habitants, leur religion, leurs propriétés, leur commerce, leur industrie, et enfin le respect absolu des femmes algériennes. L’ article 2 spécifiait que les coutumes algériennes seraient respectées, et interdisait en particulier aux soldats français d’ entrer dans une mosquée Algérienne. »
Notons, tout d’abord, que les articles 2 et 5 marquèrent la volonté jamais démentie de refuser de traiter les indigènes d’Algérie comme furent traités les indiens d’Amérique, c’est-à-dire par le génocide.
Chacun ici se réjouie d’une telle décision, à caractère humaniste et
juridique, conforme au génie propre de la France, héritière de 1789.
Mais rappelons cependant que le dey était le représentant direct de la
milice turque de l’Empire Ottoman. Ankara devrait alors au plus vite
réclamer le rattachement de leur belle province perdue. Et sans doute aucun, les algériens n’y verront aucune insulte de la part de leurs anciens maîtres musulmans. Car ces mêmes historiens replacent la lutte pour l’indépendance dans son vrai contexte : le combat Islam- Occident : « Le FLN diffuse en 1954 une émission radiophonique invitant les musulmans d’Algérie à s’associer dans une lutte nationale pour la restauration de l’État algérien, souverain, démocratique et social, dans le cadre des principes de l’Islam : reconnaissance de la nationalité algérienne par une déclaration officielle abrogeant les édits, décrets et lois faisant de l’Algérie une terre française en déni de l’histoire, de la géographie, de la langue, de la religion et des mœurs du peuple algérien. »

Notons aussi , pour l’Histoire, que les jeunes soldats français partirent en 1830 dans un combat contre les barbaresques pour que cessent la piraterie et le paiement injurieux du tribut. Le grand socialiste, Louis Blanc écrivit : « La délivrance de la Méditerranée était une nécessité glorieuse. En forçant la barbarie dans son dernier asile, la France se montrait fidèle une fois de plus à son rôle historique; elle abritait la civilisation ».
Bon, nous ne sommes pas naïfs, nous ne feindrons pas d’ignorer les enjeux économiques et financiers souterrains de l‘époque, mais aussi les moyens militaires disproportionnés employés contre une population civile entre 1954 et 1962. Si l’Algérie c’était la France pouvait-on envoyer des avions bombardant au napalm les villages « rebelles » ? Mais pouvait-on aussi répéter les mêmes actions criminelles contre les quartiers « rebelles » OAS ? Nous savons et disons tout cela …de plus la citation de Louis Blanc ressemble par trop à du très mauvais Kouchner s’évertuant, en besogneux, à disserter maladroitement sur « le droit d’ingérence ».
Mais si nous voulons analyser, honnêtement, cette période complexe et si douloureuse pour tous de notre l’Histoire commune, nous attendons aussi de la part du gouvernement algérien une attitude similaire.
Quand ce gouvernement reconnaîtra-t-il la violation des accords d’Evian du 19 mars 1962, dont le Parlement a reconnu la réalité par l’article 2 de la loi du 23 février 2005 ?
Quand les Pieds-noirs, qui le désirent, pourront-ils récupérer leur
nationalité algérienne ?
Quand ce gouvernement reconnaîtra -t-il le massacre des harkis et de la
population européennes après la proclamation de l’indépendance ?
Quand ce gouvernement, conformément aux règles du droit international et de l’honneur portera-t-il réparation pour ces crimes ?
Poutine agenouillé à Katyn … L’image d’un homme d’État, voulant réparer solennellement un crime d‘État.
N’y aurait-il aucun homme d’État à Alger ? Les dictatures, il est vrai,
cultivent souvent des serviteurs au cœur sec.
Mais surtout, quand ce gouvernement prétentieux, vaniteux et pusillanime cessera-t-il d’éduquer sa jeunesse dans la haine de la France et de pousser le ridicule et le cocasse, dans le même temps, à se faire soigner dans nos meilleurs hôpitaux ?
Je sais qu’il existe des chauffeur de bus, d’origine algérienne, musulmans, fiers de leur double appartenance et qui se font caillasser par des racailles. Je connais des policiers, des pompiers, des enseignants, des médecins, des entrepreneurs honnêtes et loyaux envers la patrie. Ils n’en ont que plus de mérite. Ils doivent leur condition à l’éducation de leurs parents et à leur vive intelligence. Maisils n’ont rien appris de respectueux et de grand des dirigeants algériens. Algérie qu’as-tu fait de ta jeunesse ?
Elle te fuit pour l’ancien colonisateur sans en respecter l’histoire, la
géographie, la langue, la religion et les mœurs…
Nous sommes pour la réconciliation et le racisme n’est pas de notre côté, car nous avons appris de Robert Sabatier « qu’ il est une façon de déléguer à l’autre le dégoût qu’on a de soi-même ».
Nous sommes même pour l’ALN sur les Champs ( si vous nous accordez notre poids en pâtisserie orientale ) …. Après tout, si nous considérons les humiliations, les massacres, les atrocités et les injustices que nous
infligea l’Allemagne et que nous avons pardonné, alors l’Algérie a encore
une certaine marge …
Seulement plus jamais de drapeau vert et blanc au sommet du capitole, plus jamais de drapeau français souillé, plus jamais de Marseillaise sifflée, plus d’insultes envers la Nation !
Oui à l’Union pour la Méditerranée et oui aussi, au projet d’une université euro-méditerranéenne ! Mais si vous voulez être respectés, commencez par être respectables, car sachez, mes frères algériens, que la construction de l’âme d’un peuple est conscience et respect avant tout, conscience de la fraternité et de l‘amour dû envers tous les autres peuples, respect du message dont est porteur sa Nation, avec ses trois composantes : compassion,
liberté, vérité.
Jean-Marc DESANTI




Que reste-t-il de Nicolas Sarkozy ? Les mots de Guaino…

C dans l’air comme on dit. La France malade de son monarque se découvre un réseau « Vercors » « Réunissant – Magistrats, Officiers d’active, hauts fonctionnaires, militants et syndicalistes – le Réseau opérationnel « VERCORS » s’inscrit dans la vieille tradition française – celle des comités de Salut public, des Comités insurrectionnels et des Comités de grèves générales – »
http://www.politique-actu.com/actualite/politique-vercors-cnr/104120/
Bien, mais là, rien de surprenant. Il existe déjà le Comité Valmy, l’Arc Républicain de Progrès, ainsi que la réactualisation du CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE … Il semble cependant qu’un pas de plus est franchi vers l’affrontement « musclé » entre le peuple qui souffre et ses souverains.
Jusqu’où cela ira-t-il ?
Qui pensait en 1789 que les têtes du roi et de la reine tomberaient ?
Qui prévoyait en 1917 le crime atroce de la famille impériale russe à Iekaterinbourg ?
Celui qui, à cette heure, nourrirait une pulsion quelconque de massacre concernant Nicolas, Carla, François ou les autres n’aurait sa place que dans un asile d’aliénés. Chacun sait que les braves gens veulent parler, espèrent que « là-haut » on les entendra et ne souhaitent jamais, à priori, occire, voler, violer ou piller. Ils veulent que le président « aille au peuple » sans gardes du corps et sans médias parasites collés à lui. Ils souhaitent parler « d’homme à homme » pour vérifier si ce président peut proposer comme espoir autre chose que le pire de l’Amérique : quelque chose entre le Brésil, la Colombie et Harlem mâtiné de Miami. Il veulent vraiment savoir si celui-ci ne s’étonne pas des riches vivant de plus en plus reclus, à l’abri « des classes dangereuses » derrière leurs alarmes, leur codes confidentiels, leurs caméras de surveillance pendant que dans nos cités dortoirs de terreur et d’extermination les dents des gosses se pourrissent, les peaux se rident à 25 ans, les caves font peur et les murs sentent l’urine.

Il suffirait donc de parvenir au pouvoir ? D’être un parvenu ? C’est là une parade mortelle pour la nation que d’avoir seulement pour chef un portrait dans les mairies et de se contenter de jouer les statues du Commandeur.
Que reste-t-il de Chirac ? Un gars un peu voyou mais sympa ?
Que restera-t-il de Nicolas Sarkozy ? Une parole de derviche à la place du glaive indispensable ? Les mots de Guaino pour guérir la détresse du petit peuple ? Rien ou la volonté de vider la France de sa substance et le génie de gérer ce vide.
Pourtant, le président semblait avoir chaussé les bottes de l’homme du 18 juin. Mais voilà notre drame politique : il se déplace avec les bottines à talonnettes d’un chanteur à minettes. Nous nous sommes assoupis sous la protection du grand Charles mais nous nous éveillons bercés par les rengaines d’un petit Cloclo.¨
Mais que diable ! Que nous importe sa taille ou sa rhétorique ! Nous voulons un patriote ! Allende avec son ventre rond, sa démarche de gauche cassoulet, sa dégaine de pas de couilles mains moites, a su tenir une arme dans la Moneda et défendre l’indépendance de son pays au prix de sa vie ! C’est l’odeur de la poudre aussi que Bonaparte sentit à Arcole et non pas la douce brise d’une croisière pour pré-retraités à Rolex.
Je suis français et comme mes compatriotes je ne suis pas irrespectueux et chahuteur par « nature ». En des temps affreux nos anciens suivirent un gars mal fagoté, tout petit, tout vieux mais les deux bottes dans la boue : Clemenceau.
Il est presque minuit dans ce siècle nouveau mais il n’est pas encore trop tard pour détourner la barbarie « qui est entrée dans Paris ». A l’Horloge de l’Histoire, le président peut encore marquer son temps.
C’est la guerre nous dit-on. A l’intérieur et à l’extérieur. Alors qu’il agisse en guerrier !
Qu’il partage le vin rouge chaud sur les piquets de grève avec les ouvriers épuisés, délocalisés, désespérés.
Qu’il mobilise chaque citoyen au service du peuple dans l’armée du peuple à la campagne comme à la ville.
Qu’il ne transige plus avec la laïcité et qu’il écrase toutes velléités communautaristes.
Qu’il engage le processus de sortie de l’euro, de taxation des profits spéculatifs, de la suppression du bouclier fiscal.
Qu’il installe un pôle judiciaire de 300 magistrats pour réduire la corruption et la prévarication dans les sphères de l’État, seule condition crédible pour écraser les trafiquants des cités.
Qu’il ordonne de quitter l’OTAN.
Qu’il exige de nos armées de se déployer dans l’unique souci de la défense de nos intérêts stratégiques.
Qu’il demande à notre diplomatie de se situer dans l’axe Caracas-Paris-Berlin-Moscou.
Bref qu’il soit enfin le digne fils de la Commune et des partisans des Glières qu’il affectionne tant.
Il le peut. Il en a l’énergie et l’intelligence.
Nous verrons alors notre peuple, son peuple à ses côtés.
Sinon selon l’article 35 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1793 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »
Puissent les dieux le protéger alors, car personne ne pourra maîtriser le courroux impitoyable et sacré de la Patrie.
Jean-Marc DESANTI




Parler sans faiblesse au gouvernement iranien

C’est une flopée d’articles et d’interrogations surtout qui déferlent sur les choix que la France pourrait ou devrait faire concernant l’Iran. Ahmadinejad ou Moussavi ? Conservateurs ou réformateurs ? Islam ou droits de l’Homme ?
Mais bien loin d’une analyse critique sereine nous avons les pour et les contre. Et chaque camp d’excommunier l’autre au nom de la Vérité.
Il y a des vérités, des valeurs, mais une seule réalité. Il y a des opinions, des convictions mais au-dessus de tout, il y a l’intérêt de la Nation.
S’agit-il de trouver tel ou tel dirigeant sympathique, occidentalisé, ami ou ennemi des américains ou héritier de je ne sais quel Islam des lumières ? Nous reprochons assez aux dirigeants iraniens de détester « à priori » l’Occident pour ne pas construire « à priori » une réflexion et une action sur l’inclinaison favorable ou défavorable que nous pourrions avoir sur L’Orient.

La Perse, le « pays des Aryens », est une immense civilisation qui par les caprices et les mystères de la magie de l’histoire après la Conquête islamique (637-651) aboutit à la fin de l’empire Sassanide et au déclin de la religion zoroastrienne … On peut le regretter. C’est ainsi. L’Iran est la place forte du chiisme allant de Téhéran au Liban, en passant par l’Irak et la Syrie alaouite. Un monde mystérieux, inquiétant, hétérogène et, à nos yeux, compliqué. Allons-nous attendre que les barbus mutent en imberbes et que leurs soeurs émancipées se promènent en mini-jupes accolées au torse de jeunes éphèbes efféminés pour amorcer des projets et des actions communes dans des domaines aussi divers que la diplomatie, l’énergie, l’écologie ou la culture ? J’entends déjà :« Vous oubliez la Révolution Verte et la mort héroïque de Neda ! ».
Certainement pas ! Mais en Chine, au Tibet, en Russie, en Algérie,au Mexique, au Congo il y a des centaines de Neda. Un jour tous les comptes seront réglés. Il appartient aux peuples concernés de décider le jour et l’heure, à moins de considérer que l’invasion militaire étrangère est toujours la seule solution …
D’autre part, l’idée de soutenir l’interdiction du nucléaire militaire n’est pas une option politique d’une diplomatie libre mais une position de vassal qui s’aligne d’une manière systématique sur les options géostratégiques américano-israéliennes. Systématique rime avec fanatique. Or, quand on a la chance d’avoir des amis libres et intelligents, il faut les aimer librement et intelligemment.
Cependant la France si, elle veut compter, doit dire clairement et fermement le moment où pour elle la diplomatie ne pourra que céder le pas à la guerre. Il faut dire aux dirigeants quelles sont pour nous les limites politiques d’agression directes ou indirectes à ne pas dépasser et s’y tenir.
Vous avez le droit, vous Iraniens, comme tous les peuples de disposer de l’arme nucléaire et de militer pour le désarmement, mais sachez la terrible responsabilité que cela entraîne vis-à-vis de l’humanité et en premier lieu pour votre propre peuple.
Personne ne souhaite vous attaquer, mais, si vous commencez la guerre contre nous ou contre nos alliés, sachez que votre civilisation millénaire se résumera à ce qu’est devenu le Japon traditionnel après août 1945.
Rappelons l’essentiel, nous ne cherchons pas à épouser les ayatollahs. Sur cette terre nous sommes voisins à perpétuité et sommes donc condamnés à vivre ainsi encore assez longtemps ensemble…si du moins nous voulons vivre…
Il ne s’agit pas de convaincre ou d’imposer à l’autre ce qui le révulse mais de trouver entre états ,un « no man’s land », un espace sans guerrier où pour chaque civilisation existera pour les gens de la rue, les gens simples et honnêtes, un lieu d’échange et de découverte , une possibilité de pratiquer le verbe « faire », pacifiquement.
Cette démarche n’écarte pas définitivement le conflit militaire, mais peut en réduire considérablement les risques .
Aujourd’hui, bien des intellectuels tigres de papier affirment que jamais , oh grand jamais, ils n’auraient été ou ne sont munichois, moi, … je dis strictement l’inverse. Je suis munichois , je veux négocier , négocier encore , négocier jusqu’au bout.
Seulement, si l’adversaire , par bêtise, par prétention ou par fanfaronnade, pensant avoir affaire à des faibles, devient l’ennemi, alors, il faut l’écraser, le réduire en cendres.
Sans pitié aucune.
Jean-Marc Desanti