La France se crétinise à toute vitesse

J’ai donné récemment deux exposés dénonçant les mensonges odieux des réchauffistes et pour dénoncer le gaspillage dingue des prétendues “EnR” qui ne sont que des apologies de l’esclavage consenti et de la pauvreté générale crade.

J’ai été ahuri par la régression géante de l’instruction publique. Dans le public, pourtant sélectionné par les images des affiches, seuls 2 à 3 pour cent connaissent le théorème de Pythagore, et même des maçons au long cours ignorent la règle 3-4-5, tout simplement parce qu’ils ne comprennent rien à la signification de ces trois chiffres. Pour penser au carré d’un nombre, et donc à sa racine carrée, leur cerveau est trop faible. Personne n’a une idée claire de ce que représente le nombre pi, c’est effrayant.

J’ai voulu prouver, sur un tableau noir, que l’horizon d’un pilote volant à 10 000 m d’altitude voit sa ligne d’horizon à environ 357 km de ses yeux. La notion de tangente à un cercle ou une sphère banale 3-dimensionnelle est pour l’écrasante majeure partie du public du charabia aussi impénétrable que les 300 000 signes de l’alphabet chinois des mandarins au sommet de leur gloire. Des bacheliers des sections prétendues SCIENTIFIQUES n’ont jamais entendu parler de la puissance d’un point P par rapport à un cercle C ou une sphère ordinaire S ; donc l’histoire du calcul de l’horizon du pilote à 10 000 m d’altitude restera pour toute leur vie un mystère. PERSONNE ne savait ce que sont les cercles polaires terrestres ! Et encore moins savaient ce que signifient les tropiques. Quand on sait que les Grecs anciens, il y a près de 3 000 ans, jonglaient avec ces concepts, on désespère. Quand j’ai expliqué que Verhoiansk, petite ville sibérienne d’environ 10 000 habitants, pile poil bâtie sur le cercle polaire arctique, a la curieuse particularité d’être à la fois un pôle du froid et un pôle du chaud, là j’ai senti que j’allais trop loin. Pourtant ce bourg était considéré (dans les années 1952-53) comme le pôle mondial du froid avec -67,5 degrés Celsius en fin janvier, et en même temps, bien avant 1925 on y a mesuré des températures de l’ordre de 36 à 38 degrés Celsius fin juin et début juillet (les 38 degrés furent atteints en 1925, mais dès 1870 on a relevé à ces dates plus de 36 degrés Celsius). Cela n’a rien de surprenant, il suffit de regarder un globe terrestre dont l’axe nord-sud est incliné à 23,5 degrés sur les verticales pour comprendre le phénomène !

J’atteste que le Français moyen ne connaît pas la différence entre une planète et une étoile, c’est pourquoi il gobe tout sur les exoplanètes, les trous noirs, demi-noirs, etc. qui sont très à la mode… alors que notre empereur Napoléon III en savait plus sur la très terre-à-terre balistique que les licenciés actuels en France !

Je ne suis pas parvenu à faire comprendre que l’ensemble des tangentes (prolongées indéfiniment des deux côtés) à une sphère 3-dimensionnelle définit un cône de révolution. Le cerveau est trop faible pour que ce truc-là y rentre.

J’ai tenté d’expliquer ce qu’est la vapeur d’eau saturante dans l’air, pour prouver que l’air hivernal est bien plus sec que l’air estival. Le Français moyen est trop ignare pour comprendre la notion de vapeur d’eau saturante, et je me suis fait regarder de travers quand j’ai essayé d’expliquer que les nuages ne sont pas formés de vapeur d’eau mais d’eau brumisée.

Les frères trois points ont décidé, dès les années 1960, de détruire l’enseignement public laïque, gratuit et obligatoire en France…. 62 ans plus tard, leur réussite est éclatante. Le Français moyen, au point de vue scientifique, est aujourd’hui nul et analphabète. Alors essayez de leur donner quelques lumières sur les géniales idées du Pr Petit, méprisées par nos grands bourgeois mais comprises et mises en valeur par les Russes qui viennent de trucider avec un Kinzahl des otaniens enfouis 170 m sous la surface terrestre près de Kiev !

Les traîtres en France ne sont pas ceux qui, comme moi, si les troupes russes envahissent notre pays et y mettent enfin de l’ordre, iront leur jeter des fleurs. Les vrais traîtres sont ceux qui ont fait du peuple naguère l’un des plus instruits du monde une bande de pauvres ignorants lamentables, ahuris par une télévision débile et, pour les plus idiots, par des drogues de toute nature. Sans parler du poison covidiste ingurgité de force… mais avec foi et enthousiasme pour d’autres idiots ! Je me considère comme un vrai patriote en disant et en pensant que nous devrions nous allier aux Russes dans la guerre dégueulasse que leur font les otaniens. Je dis tout cela sans joie… Où est-il mon beau pays qui, entre 1910 et 1940, malgré les deux guerres effrayantes de 14-18 et 39-45, a gagné une flopée de prix Nobel de physique et de chimie ? Becquerel, Marie Curie (seule femme deux fois nobélisée au monde depuis 110 ans, une fois en physique et une fois en chimie)… Irène Joliot-Curie, Frédéric Joliot-Curie, Louis de Broglie, et tant et tant d’autres qui ont honoré la science française, mais où sont-ils ces Français-là, où est Baire, où est Picard, où sont Painlevé, Goursat, Henri Poincaré, etc. etc. etc. ? J’en pleurerais. Car c’est du peuple que doit sortir la Science et non pas d’une caste trop étroite coupée de ses racines populaires. La Science appartient au peuple et c’est un crime de l’utiliser pour tromper le peuple. La vraie science est comme la femme de César, fidèle et au service du peuple et non complice de son asservissement. Tout humain, même modeste, peut arriver au sommet des connaissances humaines, Galois est très loin d’en être le seul exemple !

Je ne trouve plus mes mots, oui, des traîtres et des salauds, qu’ont-ils fait du peuple au sein duquel j’ai vu le jour ?

Jean NOGUES