Pourquoi je quitte le FN, et continuerai à militer avec Philippot

Déclaration de Laurent BRAS, ex-Secrétaire Départemental adjoint du FN41, Secrétaire Général du cercle Front syndical après la démission de Florian Philippot : pourquoi je quitte le Front National

Je suis rentré au Front National parce qu’il représentait un immense espoir de voir mon pays, la France, et son peuple, les Français, vivre dans une nation libre et souveraine, débarrassée du joug de l’Union Européenne qui n’apporte que malheurs et désolations.

Fidèle aux valeurs sociales et à l’attachement de défendre les classes populaires, mon engagement syndical depuis des années en atteste, je considère que c’est dans le cadre de la défense de l’Etat-nation que ce combat peut et doit se mener.
Pour cela, il m’apparaissait nécessaire de construire une grande force politique à vocation majoritaire, sociale, populaire, souverainiste, laïque, s’appuyant sur notre identité nationale, et qui transcende les vieux clivages idéologiques qui ne sont qu’enfumage et facilité intellectuelle.

J’ai cru que le Front National, avec Marine Le Pen à sa tête et surtout Florian Philippot comme vice-président incarnaient parfaitement cette cohérence politique.

Malheureusement, après avoir été évincé de ses délégations en tant que vice-président du Front National, Florian Philippot a donc décidé de quitter le Front National le 21 Septembre 2017. Suivi rapidement par des cadres nationaux de grandes valeurs comme Sophie Montel, Philippe Murer, Dominique Bourse-Provence, Président du Cercle Front-Syndical, ainsi que des élus régionaux, municipaux, des cadres départementaux et de nombreux militants.

Tout ceci constituant le dernier coup de boutoir donné à la possible création d’un FN 2.0, tourné vers l’avenir, rassembleur, sachant parler de tout et à tous les Français. Les éléments néo-libéraux et identitaires ont verrouillé l’appareil du parti et modifié la ligne insufflée au Front National par sa direction depuis 2011 jusqu’à ces derniers mois.

Pire, si une hypothétique « alliance des droites », que certains appellent de leurs vœux venait à voir le jour (en admettant que Laurent Wauquiez veuille le faire), transformerait le FN en une force d’appoint de la Droite européiste, mais sans en être l’élément moteur. Tel un François Mitterrand, à l’époque de l’Union de la gauche qui en son temps a fait le baiser de Judas à Georges Marchais pour tuer le PCF. Ainsi une telle alliance ferait subir au mouvement national le même sort : tomber dans les méandres de l’histoire et servir de force supplétive à la remorque d’une droite mondialiste, ultra-libérale, et immigrationniste.

Et que penser des déclarations de ceux qui ont œuvré à la crédibilisation de notre ligne de souveraineté nationale et qui maintenant viennent nous dire tranquillement « on va changer l’UE de l’intérieur » ? Calcul politicien pour faire allégeance au virage à 180° du FN et se rendre LR-compatible du même coup ? Cela fait 40 ans que certains croient à cette chimère, en vain : Bruxelles continue de broyer les peuples et de détruire nos économies.

L’Union Européenne n’est ni amendable, ni négociable, parce que fondamentalement ultra-libérale et voulant la mort des Etat-nations, provoquant in-fine l’avilissement des peuples. On ne refonde pas un parti en le ramenant 10 ans en arrière car ses fondations sont mitées : tôt ou tard l’édifice s’écroule.

Emmanuel Macron a réussi à unifier le pire de la Gauche et le pire de la Droite pour mettre en place une politique de destruction de ce qui fonde notre République : destruction du droit social avec la Loi Travail XXL, destruction de nos identités par la submersion migratoire, destruction des valeurs morales, de l’ordre et de la sécurité par le laxisme sociétal. En d’autres termes, c’est la cohérence parfaite des européistes libéraux-libertaires en mission commandée pour détruire notre nation.

Face à cela, il convient donc d’y opposer un véritable rassemblement patriote des deux rives, qui s’appuie sur le meilleur de la Gauche et le meilleur de la Droite, sans sectarisme, de conviction, et responsable, et qui place la souveraineté nationale en priorité absolue, dans une stratégie réelle de prise du pouvoir.

Le Front National qui se dessine actuellement ne prend pas ce chemin. A contrario, la dédiabolisation, que certains considèrent comme un « piège à cons » cède le pas à la re-diabolisation, l’outrance semble redevenir l’élément moteur, la réduction sur seulement quelques thèmes resserrant le champ politique.

Je ne me reconnais pas dans ce Front National là, qui n’est plus celui de l’ouverture tentée pendant 5 ans, mais du repli sectaire d’une caste qui n’aime vraiment que l’entre soi. A ce compte-là Jean-Marie est meilleur que Marine…

Je suis un homme de conviction et je suis fidèle à des idées, à un combat que je crois juste, pas à des sigles pas plus qu’à des personnes. Je ne peux pas rester dans un mouvement politique où les orientations et les déclarations nationales ne correspondent pas aux valeurs qui sont les miennes.

En conséquence, et c’est avec beaucoup de regrets, que je quitte le Front National et mes responsabilités de Secrétaire Départemental Adjoint de la Fédération du Loir-et-Cher.
Je précise que je n’ai aucun ressenti négatif à l’égard de la Fédération, où j’ai rencontré de véritables patriotes sincères, des personnes dévouées et un vrai plaisir de militer à leurs côtés.

Je tiens à saluer Michel Chassier, Secrétaire Départemental du FN41 pour son ouverture d’esprit (j’en veux pour preuve la mise en place du cercle Front syndical en Loir-et-Cher), et en espérant avoir accompli ma tâche de l’avoir secondé loyalement et du mieux que j’ai pu.

Je n’ai jamais caché ma convergence de vue aux idées défendues par Florian Philippot et mon adhésion à l’association « Les Patriotes ». Dès le début de sa création, j’espérais que la direction nationale du FN comprendrait que ce laboratoire d’idées constituait un outil et un espace permettant de faire avancer le débat au sein du mouvement national. Visiblement ceux qui gravitent autour de Marine Le Pen ne l’entendent pas ainsi…

Je continuerais mon combat politique au sein des Patriotes dont je deviens dès maintenant son responsable départemental pour le Loir-et-Cher. J’appelle donc tous ceux qui ont à cœur la défense de la nation, sans outrance et dans l’apaisement, et au-delà des vieux clivages idéologiques qui n’ont plus cours, à me rejoindre.

Fait le 23 Septembre 2017

Laurent BRAS, Secrétaire Général du cercle Front syndical




Blois : un millier de “fainéants cyniques” pour défendre le salariat

Aujourd’hui 12 Septembre, les salariés à l’appel de plusieurs confédérations syndicales se sont fortement mobilisés, et avec eux les Français pour défendre le droit social. Dans ces cortèges, outre la CGT, SUD et FSU qui appelaient aux manifestations, il y avait aussi des militants de FO, de la CFDT et de la CFE-CGC. Ainsi, pour Force Ouvrière, 52 Union Départementales sur 95 et au moins 7 Fédérations ont appelé aux actions contre la Loi Travail XXL (dans la région Centre, seule 2 UD de FO n’ont pas appelé), désavouant ainsi la position de Jean-Claude Mailly. Coté CFDT pareil, plusieurs Fédérations ont appelé à participer aux manifestations. Et dans les manifestations, on a pu voir aussi des drapeaux de la CFE-CGC. Et dans tous ces cortèges, les militants du cercle Front syndical étaient présents, dans leurs syndicats respectifs : j’étais présent, au milieu de mon syndicat, dans le cortège de Blois qui a réuni un millier de personnes.

Du jamais vu côté syndical : des syndicalistes, UD et Fédérations entières bravant les consignes de leurs directions ! Salle temps pour les bureaucrates et les états-majors syndicaux ! Ceux qui hier ont fait élire Macron contre Marine, la seule qui aurait préservé le droit social, ceux-la même qui ont négocié sur le dos des salariés leur reddition au Système sont dépassés par les « fainéants, les cyniques et les extrémistes », comme Emmanuel Macron osent nous désigner.

C’est sûr, Macron et tous ses oligarques s’y connaissent en travail ! Avec des députés LREM incapables (les 3 « gourdasses » élues dont une a été promue), violents (une qui mord et l’autre qui tabasse à coup de casque), certains confondant l’Assemblée Nationale en vaste marché que l’on fait visiter, ils font montre de sérieux et de compétence ! Sans compter la ministre du Travail qui a semble-t-il largement profité financièrement du plan social de Danone quand elle était DRH. Finalement tous profitent allègrement des largesses de la République et n’ont que mépris et arrogance à l’égard du peuple.

Par contre, le gouvernement Macron, dans cette logique ultra-libérale la plus folle se sait qu’engendrer l’austérité et l’organisation méthodique de la destruction de tous nos droits, et en particulier nos droits sociaux acquis de longue date. Il leur faut se soumettre aux injonctions de l’Union européenne, qui pour satisfaire les appétits de la finance mondiale, ordonne plus de déréglementation, en particulier du droit du travail pour en finir avec les principes de l’Etat-nation.

Mais les Français ne l’entendent pas ainsi. Les faits sont têtus, comme diraient certains, et les faits donneront peut-être raison au mouvement national. En tout cas nous somme sur le pont : les Français peuvent compter sur nous.

Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint FN41

NOTA : Un millier de personnes mobilisées à Blois contre la Loi Travail : Nouvelle République du 12-09-2017 .




Loi Travail : oui à la manifestation syndicale, non à la récupération Mélenchon !

Mélenchon Je ne veux pas etre blanc catholique, mais noir athée

Dans le dernier communiqué du cercle Front syndical, nous avons déjà expliqué en quoi la Loi Travail XXL était une régression sociale sans nom, néfaste pour les salariés et le monde du travail, ne réglant en rien le problème de l’emploi et de la relance de l’économie. Cette loi, que l’on pourrait appeler Loi Travail N°2, est dans le prolongement de la Loi El Khomri de 2016, combattue aussi par le Front National. Cependant, en 2016, le gouvernement Hollande-Valls-Macron-El Khomri n’a pas pu tout mettre en œuvre, et ce grâce aux mobilisations sociales auxquelles le cercle Front syndical a participé.

En bon apôtre du dogmatisme européiste en vigueur à Bruxelles, Macron va achever ce que Hollande n’a pas pu faire : déréglementer et en finir avec le Code du Travail.
C’est l’application sans faille d’une politique néo-libérale, aux ordres de l’Union Européenne, du MEDEF et des puissances financières apatrides.
C’est pourquoi, en tant que syndicalistes responsables, nous serons et appelons à participer aux actions, mobilisations, manifestations qui auront lieu en France le 12 Septembre. Ces mouvement doivent être le plus large, le plus unitaire, le plus ouvert possible, sans sectarisme aucun et dans lesquels les syndicaliste patriotes doivent pouvoir prendre toute leur place, sans être discriminés.

Cependant, nous ne serons pas présents et n’appelons pas à participer au 23 Septembre, parce que nous sommes en désaccord avec La France Insoumise.
Premièrement, leurs cadres nationaux veulent accueillir davantage de migrants, régulariser les sans-papiers, pour la plus grande joie du MEDEF.

Se rendent-ils compte que les Français, les salariés, le monde du travail se prennent tous les jours de plein fouet les affres de l’immigration qui pèse à la baisse sur leurs salaires et leurs conditions de travail ? Ont-ils conscience que ces mêmes salariés vivent tous les jours les ravages de la mondialisation : délocalisation, dumping social, absence de protection… Le tout orchestré à Bruxelles dans l’intérêt des multinationales qui n’ont qu’une idée en tête : en finir avec l’Etat-nation, fondement de notre droit social.
Deuxièmement, nous ne sommes pas non plus dupes des agissements de cette Gauche radicale qui a permis l’élection d’Emmanuel Macron – le candidat des banques et de la finance mondiale -, ce même Macron qui n’a que mépris pour le peuple et ceux qui vivent de leur travail, alors que la candidate opposée, Marine Le Pen, proposait l’abrogation de la Loi El Khomri, son programme électoral ne comportant aucune remise en cause d’acquis ou de droits sociaux. Bien au contraire, puisque dans les 144 engagements de campagne figuraient des dispositions allant dans le sens des intérêts des salariés.

Enfin, Jean-Luc Mélenchon et sa France Insoumise semblent plus enclins à tenter de se « compter » plutôt que d’engager un vrai mouvement unitaire, large et puissant. Il préfère continuer ses diatribes méprisantes à l’égard du mouvement national et des patriotes (voir ses déclarations lors des Universités d’été de LFI à Marseille). Finalement il reste ce qu’il est vraiment : un sectaire.

Le Front National, les syndicalistes patriotes à travers le cercle Front syndical ont une analyse et des propositions cohérentes : nous défendons la souveraineté, qui constitue un ensemble qui ne se fragmente pas, dont la souveraineté sociale. La France est un pays avec une histoire sociale riche que nous devons préserver.

Cependant la France, les Français, les salariés, le monde du travail doivent se rassembler. Il nous faut construire un vaste mouvement social unitaire ouvert et tolérant qui transcende les vielles idéologies.

Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint FN41




Loi Travail XXL : une loi qui remet en cause les fondements de la Nation

Les syndicalistes doivent combattre La Loi Travail XXL qui est une loi antisociale.

En tant que syndicalistes, nous devons combattre la Loi Travail XXL, comme nous avons combattu la Loi El Khomri en 2016. Cette loi, de teneur néo-libérale, profondément injuste socialement, visant à réformer le Code du Travail, ne cherche qu’à l’anéantir et va à l’encontre du droit social et de l’intérêt des salariés.

Il est clair que cette Loi Travail N°2, en fait Loi Travail XXL, est dans la continuité directe de la Loi Macron/El Khomri de 2016 : une loi de déréglementation du monde du travail, de casse sociale, qui vise à détricoter le Code du Travail. Inutile de revenir en détail sur les méfaits sociaux de cette loi, ils sont largement connus (voir les différents communiqués du cercle Front syndical sur le sujet depuis la Loi El Khomri) mais soulignons en passant que demain c’est :
– les accords d’entreprises qui créeront une concurrence déloyale infernale au sein des branches professionnelles,

– la fin de la durée légale du travail et donc la fin des heures supplémentaires majorées,

– le « contrat de projet » qui va remplacer le CDI et qui est en fait un CDD sans les maigres avantages du CDD,

– la facilitation des licenciements sans justification,

– le plafonnement injuste des indemnités aux prud’hommes.

Le syndicalisme en 2017 et la démission des directions syndicales :
Force est de constater qu’en 2017, le syndicalisme ne consiste plus à “gagner” de nouveaux droits mais à éviter d’en perdre : les syndicats ne sont plus qu’en position défensive. Et dans le cas présent, leurs réactions sont mitigées, peu mobilisatrices, divisées, alors que les salariés dans leur ensemble attendent une réaction forte, unitaire et sans sectarisme.

En 2016, lors des mouvements contre la Loi El-Khomri, Force Ouvrière était vent debout contre, et ce à juste titre. En effet, la loi El Khomri, dans son article 2, inversait la hiérarchie des normes, c’est-à-dire instituait la primauté des accords d’entreprise sur les accords de branches. Grâce aux mobilisations sociales de 2016, et à l’unité syndicale (moins la CFDT) qui prévalait à l’époque et dont faisait partie FO, une partie de la Loi El Khomri a été battue en brèche.

Aujourd’hui, cette Loi Travail XXL est dans la continuité de la Loi El Khomri : ce qui était vrai en 2016, l’est d’autant plus en 2017. Rien n’a changé, nous avons bien affaire à une loi de remise en cause du Code du Travail et qui fait primer les accords d’entreprises sur la loi.

La position de la direction confédérale de Force Ouvrière et de son Secrétaire général, Jean-Claude Mailly est donc incompréhensible. D’ailleurs, plusieurs Fédérations comme celle des Transports, des Unions départementales n’acceptent pas cette prise de position qui va à l’encontre du combat syndical. Même mécontentement de la part de plusieurs militants syndicaux FO qui appellent sur les réseaux sociaux à participer aux actions et manifestations le 12 Septembre.

Rappelons au passage que le combat syndical c’est la défense des intérêts matériels et moraux des salariés, en toute indépendance à l’égard des partis politiques et du gouvernement, dont Force Ouvrière se réclame (Charte d’Amiens de 1906 qui fonde le syndicalisme français).

Alors que cherche Jean-Claude Mailly et le Bureau confédéral de FO par cette décision iconoclaste ? La direction de FO confond-t-elle syndicalisme réformiste avec syndicalisme de compromission ? Cherche-t-elle à disputer ou à accompagner la CFDT sur cette ligne peu conforme aux intérêts des salariés ? Jean-Claude Mailly prépare-t-il sa reconversion, sachant qu’il passera la main au prochain congrès confédéral de FO qui se tiendra au mois d’Avril 2018 ?

Il est d’ailleurs assez étrange que la CFDT, qui a totalement accompagné la loi El Khomri en 2016, se retrouve légèrement plus « critique » à l’égard de cette Loi Travail XXL. Peut-être essaie-t-elle d’adopter une stratégie moins conciliante, pour ne pas apparaître aux yeux de ses adhérents trop favorable à une ligne d’accompagnement de mesures pas toujours très sociales.

Néanmoins, il convient de ne pas oublier que parmi les organisations syndicales qui sont vent debout et appellent à manifester le 12 Septembre contre la Loi Travail XXL, CGT, SUD et FSU, leurs directions, dans une schizophrénie des plus grandes, ont fait élire Macron, le candidat du Système, des banques et le chantre du mondialisme heureux. Alors que la candidate opposée, Marine Le Pen, proposait l’abrogation de la Loi El Khomri, son programme électoral ne comportait aucune remise en cause d’acquis ou de droits sociaux, bien au contraire, puisque dans les 144 engagements de campagne figuraient des dispositions allant dans le sens des intérêts des salariés.

 

La Loi Travail XXL est contraire aux intérêts du peuple de France

Pour créer des richesses, pour développer l’économie, dans une entreprise, certes il faut un chef d’entreprise, un vrai capitaine d’industrie mais il faut aussi des salariés, “bien dans leurs baskets”. C’est un ensemble, un travail d’équipe. Or, depuis plusieurs décennies, le monde du travail régresse, les acquis sociaux reculent, le rôle même du travail dans l’entreprise est en question, et la souffrance au travail se développe de plus en plus, en particulier au niveau des cadres. Difficile dans ces conditions d’aller de l’avant et d’avoir une économie florissante. Et pourtant la France est un pays qui a des talents, qui sait innover. Le problème, surtout dans les grandes boîtes, c’est que l’on ne fait pas confiance aux salariés. Les décisions sont prises par des cadres sup déconnectés de la réalité et qui ne jurent que par des tableaux EXCEL et selon des critères financiers. Résultat : aucun talent ne peut émerger, l’immobilisme règne et le développement ne peut se faire. Notre économie, qui normalement devrait servir à produire des richesses pour la nation, dans l’intérêt du pays et de ses citoyens, ne sert que des intérêts apatrides et financiers, les fonds de pensions américains entre autres. On est passés d’une économie réelle, de développement (capitalisme industriel, progressiste au départ) à une économie virtuelle et financière (capitalisme financier), qui produit très peu de richesses, où seul compte le bénéfice immédiat, le consumérisme, où la place de l’humain a peu d’importance. Cela conduit à transformer nos concitoyens en futur chômeurs, consommateurs.

Dans ces conditions, tout doit être “libéralisé” : les services publics, l’énergie… il faut en finir avec les monopoles publics qui garantissent l’accès à tous dans de bonnes conditions et à des prix abordables. Il faut en finir aussi avec un Code du Travail qui garantit des droits sociaux élevés aux salariés, libéraliser le travail est l’objectif à atteindre pour mieux ubériser toute l’économie. Seul compte la « concurrence libre et non faussée » et le « marché » qui régulera tout. Évidement il y a un obstacle à cela : l’État-nation. La finance mondiale, et son bras armé qu’est l’Union européenne, dans sa folle logique de politique ultralibérale a donc besoin de remettre en cause tout ce qui fonde l’État-nation : c’est la fin des monopoles et services publics, c’est la financiarisation de l’économie, c’est la fin des frontières, de la monnaie nationale, c’est la remise en cause de toute politique industrielle souveraine, c’est l’affaiblissement constant des États souverains. Dans ces conditions, la France, historiquement État jacobin, est particulièrement le modèle politique à abattre, et en particulier notre système social français, issu de notre Histoire : Front Populaire, Conseil national de la Résistance et politique sociale gaulliste.

Au Front national, nous sommes les seuls à défendre la souveraineté dans son ensemble. Elle ne se saucissonne pas, cela forme un tout : souveraineté économique, monétaire, budgétaire, législative et sociale.

Ainsi donc, hier la Loi El-Khomri et aujourd’hui les ordonnances qui réforment le Code du Travail sont bien des déclinaisons d’injonction de l’Union européenne qui ne vise qu’à détruire tout sentiment national. Il est donc de notre devoir, en tant que patriotes, de combattre la Loi Travail XXL.

Ainsi, le Front national a donc une ligne politique cohérente par rapport à cette loi d’un autre âge et nous devons prendre toute notre place dans un mouvement d’ensemble, qui doit être unitaire, sans sectarisme, et qui doit transcender les différents courants politiques.

Laurent Bras




Le Cercle Front syndical dans la rue, pour défendre le Code du Travail

Pour satisfaire les intérêts des multinationales et de l’Union européenne, le gouvernement d’Emmanuel Macron a décidé d’en finir avec le Code du Travail. En légiférant par ordonnance, c’est toute la protection et le droit social qui sont piétinés par cette Loi Travail Macron 2, largement rejetée par les Français.
Ainsi demain, sous prétexte de lutte contre le chômage, c’est encore moins de droit pour les salariés :

– les accords d’entreprises qui créeront une concurrence déloyale infernale au sein des branches professionnelles,

– la fin de la durée légale du travail et donc la fin des heures supplémentaires majorées,

– le « contrat de projet » qui va remplacer le CDI et qui est en fait un CDD sans les maigres avantages du CDD,

– la facilitation des licenciements sans justification,

– le plafonnement injuste des indemnités aux prud’hommes.

Le cercle Front syndical, avec le Front National, fidèles à leur engagement aux côtés des salariés, des classes populaires et moyennes, s’opposent avec la plus grande fermeté à cette loi écrite par l’Union européenne, tout comme nous nous sommes opposés en 2016 à la Loi Macron/El-Khomri.

C’est pourquoi nous appelons les salariés à participer aux manifestions et actions qui se dérouleront partout en France dès la rentrée de septembre.

Les Français, les salariés de ce pays, le monde du travail dans son ensemble ne peuvent accepter sans broncher que plus de deux siècles d’histoire et de conquêtes sociales et ouvrières pour lesquelles certains de nos ancêtres se sont battus, puissent être demain foulés aux pieds par un gouvernement aux ordres de Bruxelles et des puissances financières.

Le cercle Front syndical entend bien demain aider à construire, dans les syndicats, dans les entreprises, mais aussi dans la rue un puissant rapport de force contre la remise en cause du Code du Travail par le gouvernement Macron et pour la préservation du droit social et la protection des salariés.

Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical, Conseiller régional Île-de-France
Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint FN41




Démantèlement du Code du Travail : organiser la plus large riposte

Les élections sont donc terminées, l’opposition patriote, derrière Marine Le Pen dispose maintenant de huit sièges au Palais Bourbon. Ces huit députés FN seront demain les porte-voix des aspirations populaires et sociales du peuple de France.

Et plus particulièrement, lorsque que le nouveau gouvernement présentera à l’Assemblée Nationale sa réforme de démantèlement du Code du Travail, il faudra qu’il rencontre l’opposition la plus déterminée de la part de tous nos députés patriotes.

A de nombreuses reprises (communiqués, articles), le cercle Front syndical a argumenté en quoi cette réforme, dans le prolongement de la Loi El-Khomri de 2016, était une régression sociale sans précédent et serait contre-productive économiquement. La lutte contre le chômage de masse n’est qu’un alibi pour nous imposer en France, une transposition de l’Union Européenne pour encore plus déréglementer le travail et en finir avec le droit social.
Maintenant il faut organiser la riposte la plus large et la plus unitaire possible pour contrer toute remise en cause de notre modèle social français.

C’est pourquoi le cercle Front syndical lance un appel aux Confédérations syndicales, CGT – FO – SUD – CFDT – CFTC – UNSA pour qu’elles prennent leurs responsabilités et organisent ce large rassemblement contre toute remise en cause des droits des salariés. Les syndicalistes patriotes agiront partout où ils sont présents pour aider à la construction de ce grand mouvement.

Cependant, nous ne sommes pas dupes des agissements de certaines directions syndicales qui ont appelé à voter Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle, sachant pertinemment que celui-ci avait comme principal projet d’en finir avec le Code du Travail. Nous n’oublions pas non plus la schizophrénie politique de certains cadres de la France Insoumise et de Gérard Filoche qui disent « défendre les intérêts des travailleurs » mais qui ont voté pour celui qui supprimera leurs droits : Macron l’ami du MEDEF, du CAC40 et candidat des banques et de la finance mondialisée.

L’aveuglement idéologique de cette gauche élevée à la bien-pensance et au politiquement correct leur fait perdre tout repère sur la réalité du monde du travail.

Les Français, les salariés de ce pays, le monde du travail dans son ensemble ne peuvent accepter sans broncher que plus de deux siècles d’histoires et de conquêtes sociales et ouvrières, pour lesquelles certains de nos ancêtres se sont battus, puissent être demain foulés aux pieds par les puissances financières.

Le cercle Front syndical entend bien demain aider à construire, dans les syndicats, dans les entreprises, mais aussi dans la rue un puissant rapport de force contre la remise en cause du Code du Travail par le gouvernement Macron et pour la préservation du droit social.

Ce mouvement devra être unitaire, large, soutenu par toutes les forces politiques, dont le Front National et tous ceux qui ont à cœur la défense de notre modèle social français, sans exclusive, sans sectarisme, dans le respect de chacun.

Il en va de notre avenir social et pour que nos enfants ne soient pas demain tous «  ubérisés ».

Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41
Dominique Bourse-Provence, Président du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental du FN94




Code du Travail : la liquidation totale est En Marche

Avant les élections législatives, le gouvernement Macron a présenté la feuille de route de ce que sera la nouvelle loi sur le Code du Travail. Parmi ces dispositions, on retrouve celles qui étaient déjà contenues dans la Loi El Khomri, mais qui n’avaient pas pu être mise en œuvre compte tenue des mobilisations sociales et des manifestations qui avait eu lieu dans tout le pays en 2016.

Parmi les points d’achoppement figure la volonté d’instaurer la primauté des accords d’entreprises sur les accords de branches dans la plupart des domaines relevant du Code du Travail. Les salariés, déjà victime des plans de restructuration et des délocalisations, à l’intérieur même de l’Union Européenne, se verront demain confrontés à une concurrence entre entreprises d’une même branche. Ainsi, dans les entreprises où le dialogue social est réduit à portion congrue, ou en l’absence de représentants syndicaux indépendants des pressions exercées par la direction, ce sera le moins disant-social qui prévaudra.

Et parmi les autres dispositions, il y a une sérieuse remise en cause des indemnités prud’homales, une remise en cause du modèle du CDI, avec une généralisation de la précarité salariale.

Cette Loi Travail N°2 n’est qu’en fait la face caché de l’iceberg euro-mondialiste. La lutte contre le chômage n’est qu’un prétexte. L’objectif de cette Loi Travail N°2 (Loi El Khomri à la puissance 1000) n’est que de répondre à la finance mondialisée : organiser l’austérité, briser les derniers acquis sociaux de notre pays, appliquer les recommandations de l’Union Européenne pour mettre en place la déréglementation du travail. Ceci étant la contrepartie pour le maintien de la France dans l’Euro. N’ayant pas la possibilité de dévaluer notre monnaie, puisque notre souveraineté dans ce domaine n’existe plus, le gouvernement français organisera la dévaluation salariale.

Cette Loi Travail N°2 n’est qu’une liquidation pure et simple des droits des salariés, la volonté de détruire plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France. Finalement les grandes conquêtes sociales du Front Populaire et du Conseil National de la Résistance seront sacrifiées sur l’autel de l’ultra-libéralisme de l’Union Européenne par Macron et son gouvernement.

C’est pourquoi il faudra que demain nous élisions à l’Assemblée Nationale, le plus possible de véritables députés patriotes, véritablement défenseurs sociaux, et qui s’opposent de façon ferme à toute tentative de réformer le Code du Travail qui va à l’encontre des droits des salariés. Ce sera bien évidement une des priorités des futurs députés Front National au Parlement français.

Ensuite, il faudra que les organisations syndicales, dans l’unité la plus large, organisent la riposte face au gouvernement Macron et sa politique anti-sociale.

Pour notre part, au cercle Front syndical, nous sommes prêts à prendre nos responsabilités : faire élire le maximum de députés Front National, défenseur des droits des salariés les 11 et 18 Juin. Et ensuite, respectivement dans nos syndicats, faire en sorte que la mobilisation contre cette loi d’un autre âge s’organise, en toute indépendance, sans sectarisme aucun.

Laurent Bras, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41




Vous avez aimé la Loi El Khomri, vous adorerez la fin du Code du Travail

Après avoir été l’instigateur de l’infâme Loi El-Khomri, Emmanuel Macron (vous savez, cet ancien banquier d’affaire), en bon petit soldat de l’Union Européenne, élevé à l’ultra-libéralisme le plus brutal, veut aller encore plus loin dans la déréglementation du travail pour en finir avec notre modèle social français.

Rappelons-nous, la Loi El-Khomri, ou Loi Travail c’est la suppression d’un certain nombre de droits sociaux comme :
– Une remise en cause du temps de travail, puisque la durée maximale de travail journalier passant de 10H à 12H, et la durée maximale de travail par semaine passant de 48H à 72H.
– Les heures supplémentaires déjà fortement fiscalisées, sont pour l’instant majorées de 25% pour les 8 premières heures et majorées à 50% pour les suivantes. Si un accord de branche est signé, la majoration descendrait à 10%.
– Pour les licenciements économiques, les règles seraient assouplies. Ainsi pour l’instant, une entreprise ne peut licencier que pour une cessation d’activité ou une mutation technologique. Demain, d’autres critères seront pris en compte, comme le simple fait d’être en difficulté économique. Et pour une entreprise étrangère, elle pourra licencier si elle considère être en difficulté en France, même si elle se porte très bien à l’étranger.
– Des référendums d’entreprise pourraient être organisés, contournant ainsi la représentativité syndicale.
– La remise en cause de la médecine du travail, nécessaire système de prévention pour les salariés.
– La légitimisation du communautarisme dans l’entreprise en rompant avec la laïcité qui prévalait jusqu’alors (le fameux article 6).
– Et pour finir, l’inversion de la hiérarchie des normes, c’est-à-dire la primauté des accords d’entreprises sur les accords de branche, créant ainsi un véritable dumping social entre les entreprises.

Cependant, avec les mobilisations et les manifestations qui ont eu lieu en France contre la loi El-Khomri en 2016, Hollande et toute sa clique (ou du moins ce que le MEDEF et l’Union Européenne ordonnaient), n’ont pu aller aussi loin qu’ils le voulaient dans la déréglementation du travail.

Maintenant qu’Emmanuel Macron est élu président de la République, il va tenter de finir le sale boulot commencé précédemment en 2016. Ainsi, il compte aller plus loin en allégeant considérablement le contenu du Code du Travail et en le modifiant en profondeur. Le Code du Travail, qui est un véritable rempart pour les salariés pour la garantie de leurs droits, ne serait réduit qu’à sa plus simple expression : salaire minimum, durée légale de travail, lutte contre les discriminations. Pour le reste, on s’en remet aux accords d’entreprise pour réglementer les relations entre employeurs et employés, et notamment les conditions de travail. Emmanuel Macron veut également privilégier les accords d’entreprises (généralement moins-disant socialement) sur les accords de branches, et aussi considérablement diminuer les indemnités prud’homales.

Et l’alibi est toujours le même : la lutte contre le chômage. Alors que cela fait plus de 30 ans que les mêmes politiques inefficaces économiquement ont produit les mêmes effets : un chômage de masse endémique.

Ce n’est pas en retirant des droits aux salariés que l’on réduira le nombre de chômeurs.
La seule vraie réponse au défi du chômage de masse, c’est de relancer notre économie, de développer la croissance par la relance, c’est de défendre notre industrie, notre artisanat, nos savoir-faire, nos services publics qui participent à l’aménagement du territoire. Il faut mettre en place une véritable politique économique patriote (privilégier les produits français et issus de nos terroirs dans les secteurs de l’administration et des entreprises publiques).

Et pour cela, il nous faut rétablir nos frontières et leur contrôle, privilégier les circuits de distributions courts, pouvoir vivre et travailler au pays, favoriser la production en France et consommer français. Il faut que la France retrouve toute sa souveraineté, que l’Etat assure le contrôle de son énergie, de ses transports, de ses communications. Cela passe par la construction d’un Etat fort et stratège qui garantisse la prospérité économique de notre pays.

Et c’est bien tout le contraire de ce que fait ce nouveau gouvernement, ouvert au chantre de la mondialisation « heureuse », dont les Français n’ont pas fini de payer l’addition. C’est la volonté d’ubériser l’économie, de précariser les salariés, de liquider le CDI. C’est pourquoi Emmanuel Macron, qui compte légiférer par ordonnances, pour aller vite, juste après les élections législatives et avant les grandes vacances, a la bienveillance de Pierre Gattaz et du MEDEF.

La guerre sociale est donc déclarée contre le monde du travail, contre les salariés.
Dans un premier temps, il est donc nécessaire qu’une véritable opposition forte, patriote, sociale, populaire, souverainiste se créé à l’Assemblée Nationale, autour des députés Front National pour s’opposer à ce funeste dessein : aucune remise en cause de nos acquis sociaux, pas de déréglementation du travail.

Parallèlement, le cercle Front syndical, avec ses militants présents dans les grandes confédérations syndicales, agira pour que celles-ci prennent toutes leurs responsabilités, sans sectarisme, dans la défense du droit social en France, pour s’opposer à toute remise en cause du Code du Travail.
Le Code du Travail, c’est notre bien commun à tous, c’est notre assurance-vie sociale. Nous ne devons pas laisser les mondialistes et les libéraux-libertaires réunis autour d’Emmanuel Macron détruire plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France.

Laurent Bras, syndicaliste, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire Départemental Adjoint du FN41

Voir émission sur LCP “Présidentielle en action” où Laurent Bras est plusieurs fois interrogé.




Pour sauver notre modèle social, salariés, votez Marine !

Ce 4 Mai, le cercle Front syndical, avec des militants du Front National s’est rendu à la sortie des usines pour lancer un appel aux salariés de France. Avec Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical, nous étions présents à Blois, devant l’entreprise DELPHI et avec Mathilde Paris, Conseillère Régionale Centre Val-de-Loire, à Theillay, devant l’entreprise FAURECIA.

Ces deux entreprises, équipementiers de l’automobile, sont emblématiques des ravages causés par la mondialisation et la politique menées par la Gauche et la Droite au pouvoir depuis plus de 30 ans, puisque DELPHI est victime d’une délocalisation à l’intérieur même de l’Union Européenne, sa production étant partie en Roumanie, pays moins-disant socialement, ce qui a provoqué plusieurs plans sociaux destructeurs d’emplois. Quant à FAURECIA, c’est 92 emplois qui sont supprimés, en raison d’une délocalisation vers d’autres sites européens, notamment au Portugal.

La mondialisation « heureuse » prônée par Emmanuel Macron c’est la brutalité d’un Système qui s’abat sur les plus faibles, c’est la loi du plus fort sur le plus faible, c’est l’organisation d’encore plus de chômage de masse et in-fine c’est la misère sociale comme seule espérance pour des millions de salariés.
En effet, M. Macron, le candidat mis en place par le Système, ce banquier d’affaire au service des puissances d’argent n’a que faire de notre modèle social français. L’instigateur de l’infâme Loi El Khomri, injuste socialement, inefficace économiquement, veut s’il parvient au pouvoir l’amplifier et la porter à la puissance 1000. Avec Emmanuel Macron à la tête du pays, c’est la fin du Code du Travail, qui reste un rempart de protection pour les salariés, c’est la déréglementation à outrance du travail et des services publics, c’est la fin de la médecine du travail, outil de prévention pour les salariés. Enfin pour finir, c’est la fin de la primauté des accords de branche sur les accords d’entreprise, permettant ainsi une concurrence acharnée entre entreprises, sur le dos des salariés. En clair, M. Macron président de la République c’est la ruine de nos acquis sociaux, c’est la guerre sociale déclarée au monde du travail.
Cela les salariés ne le veulent pas, pas plus pour eux, que pour leurs collègues, leurs enfants. Et avec eux les syndicalistes, qui se battent pied-à-pied tous les jours contre les ravages de la mondialisation, avec son cortège de délocalisation, restructuration, plan sociaux et à la clef licenciements, n’accepteront pas que demain un banquier d’affaires balaye plus de deux siècles de conquêtes sociales et ouvrières en France.

A l’opposé des 144 engagements de Marine Le Pen, dont pas un seul ne restreint notre modèle social français auquel nous sommes fortement attaché ; 144 engagements qui au contraire visent à protéger les Français. C’est d’ailleurs ce qu’un syndicaliste CGT de DELPHI, venu discuter avec nous devant l’entrée à parfaitement compris, puisqu’il nous a dit « J’ai voté Marine le Pen au 1er tour », prenant des tracts pour les diffuser à l’intérieur.

C’est pourquoi de plus en plus de salariés, et avec eux des syndicalistes, comprennent bien que la préservation du modèle social français, bien mis à mal par l’Union Européenne et ses partisans comme M. Macron, ne peut être défendu que dans le cadre de l’Etat-nation.

C’est ce que le cercle Front syndical, parce que constitué de syndicaliste honnête, responsable et lucide a voulu montrer en diffusant un tract d’appel aux salariés de France :
Pour la survie de notre modèle social français, il faut battre Emmanuel Macron, donc voter Marine Le Pen.

L’album-photos Facebook de l’action devant DELPHI à Blois et devant FAURECIA à Theillay

Laurent Bras, Secrétaire Général du cercle Front syndical

Lire l’Appel aux salariés de France

Appel aux salariés de France




Le social-traître Filoche soutient Macron, l’auteur de la loi El-Khomri

Gérard Filoche, cet ancien trotskyste de la LCR (l’ancêtre du NPA), passé au Parti Socialiste et animateur de sa fraction de Gauche, syndicaliste CGT, ancien inspecteur du travail, qui connait donc parfaitement la désespérance sociale des salariés victimes de licenciements, de restructurations et de délocalisations, virulent opposant de l’infâme Loi El Khomri, appelle à « faire barrage à Marine Le Pen ».

Loi El Khomri, qui rappelons-le est un véritable recul social sans précédent, initié et mis en place par Hollande-Valls-Macron-El Khomri, sous ordre des puissances financières qui siègent à Bruxelles et dont Gérard Filoche, à juste titre, n’a cessé de dénoncer la nocivité pour les salariés. Loi qui nous fera revenir à la préhistoire sociale, véritable déclaration de guerre au monde du travail et aux salariés.

Loi qui sera abrogé par l’un des deux derniers finalistes à l’Election Présidentielle, puisque Marine le Pen dans son engagement N° 53 retirera cette loi, au nom justement de l’injustice sociale qui en résulte. Pire même, le deuxième finaliste, Emmanuel Macron, qui en est l’instigateur, et comme si sa mise en œuvre n’était pas déjà une calamité sociale, promet d’aller plus loin encore dans son funeste dessein. Son projet économique et social c’est clairement la libéralisation du travail, comprendre supprimer le Code du Travail, ubériser les salariés, déréglementer à outrance le travail et les services publics. Avec M Macron la guerre sociale est déclarée !

Au contraire Marine n’a de cesse, dans son projet politique pour la France, de protéger les Français, les salariés, défendre l’emploi, les services publics, notre modèle social français. Bref, à travers ses 144 engagements présidentiels, il y un véritable projet de patriotisme social, auquel tout syndicaliste lucide et responsable devrait souscrire.

Mais ça Gérard Filoche ne le voit pas, aveuglé par son logiciel de pensée archaïque, l’esprit bouffé par son internationalisme qui n’a jamais servi les intérêts des salariés mais ceux du MEDEF et de la finance mondialisée. Gérard Filoche, biberonné à SOS Racisme et au multiculturalisme destructeur de l’unicité de la République voit des fascismes là où il n’y en a pas, un peu comme certains en 1981 pensaient que les chars soviétiques allaient débarquer à Paris.

M. Filoche nous sommes en 2017, pas en 1933 ! Le fascisme a été vaincu en 1945 et le Front National et Marine Le Pen n’on rien à voir avec cette idéologie totalitaire. Eh oui, maintenant c’est le Front National qui défend les aspirations populaires et sociales, plus cette Gauche sociétaliste, laxiste et boboïsante, de ce PS moribond et qui a abandonné en rase campagne les classes populaires et les classes moyennes. Le fascisme maintenant ce sont ces hordes d’islamo-racailles qui terrorisent les Français les plus modestes qui ne demandent qu’à vivre tranquillement.

Vous avez un métro de retard, M. Filoche : les salariés et les syndicalistes ont bien compris où sont leurs intérêts : dans un vote social, populaire donc patriote et souverainiste, celui pour Marine Le Pen.

M. Filoche, ancien ou peut-être toujours adepte de la révolution permanente, théoricien du marxisme et de la lutte des classes ne voit pas qu’aujourd’hui ce deuxième tour s’apparente à un vrai vote de classe : d’un côté la minorité de ceux qui se goinfrent, du CAC40 et du MEDEF, des oligarques et des nantis qui profitent du Système, représentés par Macron, et de l’autre la majorité des Français, le monde du travail, des salariés en passant par les petits patrons, en clair le peuple de France représenté par Marine.

Moi j’ai choisi mon camp, M. Filoche, celui du peuple, des salariés, des travailleurs et donc de la France. Visiblement vous avez choisi l’autre camp, celui de la finance mondiale, des destructeurs de la nation protectrice des plus faibles, des nantis et des adeptes de la déshérence sociale.

Décidément, comme beaucoup d’anciens gauchistes ou d’anciens d’extrême-gauche, vous ne faîtes pas le bon choix, M. Filoche. Question d’appartenance de classe sans doute ?

Laurent Bras, syndicaliste, Secrétaire général du cercle Front syndical, Secrétaire départemental adjoint du FN41