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Islam et islamisme : frères ennemis ou frères siamois ?

islamisme

Le dernier livre de l’islamologue Marie-Thérèse Urvoy vient de paraître aux éditions Artège : Islam et islamisme.

Un livre qui arrive à point nommé, car il y a eu beaucoup de débats sur la question ces derniers mois. Y a-t-il réellement une différence entre islam et islamisme ?

Il faut d’abord savoir que le mot « islam » n’est utilisé en France et en Occident que depuis la fin des années 70. Auparavant, on disait « islamisme » pour indiquer la religion des musulmans, comme on disait christianisme ou bouddhisme.

Avec la multiplication des signes religieux ostentatoires, puis suite aux attentats commis sur notre territoire au nom d’Allah, les journalistes et les hommes politiques ont commencé à utiliser le mot « islamisme » qui se veut une interprétation agressivement politique de cette religion.

L’islamisme serait donc la conviction que les lois de l’islam (la charia) doivent prédominer sur la loi des hommes.

Et on a vu apparaître ces dernières années une nouvelle catégorisation : il y aurait des islamistes modérés et des islamistes violents. Ils auraient donc la même intention – celle de soumettre le monde entier à l’ordre juridique islamique – mais les moyens mis en œuvre seraient différents.

Les violents recourent à la force et à l’intimidation par la peur, alors que les modérés tablent sur la progression démographique de leur communauté et sur l’exploitation des moyens juridiques que leur offre la démocratie du pays d’accueil.

S’il est donc possible de distinguer le musulman de l’islamiste – ce qui n’est déjà pas facile -, peut-on distinguer l’islam de l’islamisme ?

C’est tout l’objet de ce livre. Et l’islamologue va devoir analyser l’histoire de l’islam depuis 14 siècles. Et dès ses débuts, l’islam va se constituer en système sociopolitique et se concrétiser dans une communauté, la oumma.

Dès le Coran, sont distingués ceux qui appartiennent à la oumma et les autres.

Ceux qui refusent le message de Mahomet sont déclarés « hypocrites », terme qui revient plus de 25 fois et dont toute une sourate (63) lui est consacrée.

Dans la sourate 9, la plus belliqueuse, au verset 74, est ajouté qu’« ils n’auront sur terre ni patron ni secoureur. »

Et le Coran demande de lutter contre toute résistance : « Combattez le parti qui est rebelle, jusqu’à ce qu’il s’incline devant l’ordre de Dieu. » (49, 9)

Et un hadith bien connu de Bukhari dit : « la vraie religion consiste à être loyal envers Dieu, envers son prophète, à l’égard des chefs de la communauté islamique et de la communauté toute entière. »

La révélation coranique s’est transmise par une voie (la charia) et un droit islamique (le fiqh) qui donne un statut juridique à chaque acte humain, aussi minime soit-il.

Le droit islamique détermine si un acte est permis, recommandable, blâmable, obligatoire ou interdit, halal (licite) ou haram (illicite).

L’islamologue nous explique ensuite les mouvements de réforme contemporains comme le wahhabisme et le chiisme politique.

Dans toutes les réformes de l’islam à travers l’histoire, le mot d’ordre est toujours le « retour à la charia ». Le remède à tous les problèmes, c’est toujours plus d’islam, plus de charia, plus de lois islamiques.

 

Un autre chapitre est consacré à la violence dans l’islam.

Le premier problème est le fait que dans le Coran, les versets prônant la paix et ceux exhortant à la guerre ont la même valeur théologique.

Le second est la projection dans le monde de la rétribution et de la menace divines.

Dans le Coran, les impératifs abondent :

« Ô prophète ! mène combat contre les infidèles et les hypocrites et sois dur contre eux. » (9, 73)

« Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu, ni au jour dernier… » (9, 29)

L’islamologue nous parle aussi du statut de dhimmi, de « protégé », qui est un statut discriminatoire pesant sur les chrétiens et les juifs qui doivent payer un impôt, la jizya, en étant humiliés.

Il y a aussi le délit de blasphème (tajdif).

Si un musulman est accusé de blasphème ou simplement d’avoir émis une parole de mécréance, il doit faire amende honorable dans un délai de 60 jours maximum pour ne pas être déclaré apostat. Et pour l’apostat c’est la peine de mort.

Je dois préciser ce que signifie le blasphème dans l’islam.

Il y a d’abord le blasphème envers Dieu (c’est-à-dire nier son existence, lui donner un associé, le traiter de menteur et l’insulter), mais c’est aussi le blasphème envers ses anges, ses messagers, et envers le Coran réputé être la Parole incréée de Dieu.

Une autre forme de blasphème est admise par le droit islamique, c’est le shatm qui signifie « insulte » ou « dénigrement ».

Insulter le Prophète de l’islam ou ses compagnons est un délit.

Les sanctions pénales relatives au blasphème sont appliquées encore aujourd’hui, non seulement dans les « régimes islamiques », mais aussi dans 14 des 20 pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, 9 pays asiatiques et 3 pays de l’Afrique subsaharienne.

La peine de mort pour blasphème est la règle en Iran, en Mauritanie et au Soudan.

Au Pakistan, il y aurait chaque année 300 personnes emprisonnées pour délit de blasphème.

Et la pression s’exerce jusqu’en Europe.

 

Quant au terrorisme, il est justifié par des expressions se retrouvant à quatre reprises dans le Coran, comme « jeter l’effroi » ou «  lancer la terreur ».

Et pour ceux qui ignorent la violence et la cruauté de la parole d’Allah dans le Coran, écoutez donc le verset 33 de la sourate 5 :

« La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment. »

Et concernant la cruauté du prophète de l’islam, lisez le recueil canonique de Bukhari :

« Le prophète ordonna de faire chauffer des clous et, quand ils furent rougis, il leur fit brûler les yeux ; il leur fit aussi couper les mains et les pieds, sans cautériser les moignons. On les jeta ensuite dans la Harra (désert de basalte brûlé) ; ils demandèrent vainement à boire ; on les laissa mourir sans les abreuver. »

Un autre chapitre du livre concerne le comportement du musulman en Occident.

L’auteure souligne l’importance de la oumma, la communauté, dans la doctrine de l’islam. Ibn Manzur (XIVe s.), qui est une référence majeure, a écrit dans son Lisan :

« La oumma est la loi, le code et la voie. »

Dans le Coran, la oumma est d’origine divine et considérée à ce titre comme parole immuable, intemporelle et éternelle de Dieu.

La communauté est sacralisée par Allah dans le Coran. Elle est le parti d’Allah (hizb Allah) (5, 56) ; ses membres ne peuvent tuer qu’en leur bon droit (17, 33).

Le verset (48, 29) dit : « les musulmans sont durs envers les mécréants et miséricordieux entre eux. »

« La oumma est la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes » (3, 110) et « son messager le parfait modèle à imiter en toutes circonstances » (33, 21).

La oumma doit obéir au prophète exclusivement, et ne jamais obéir à aucun des Gens du Livre, qui la rendrait mécréante, vouée au feu de l’enfer (3, 100).

La oumma est une communauté qui ne peut tolérer une domination non islamique sur les croyants qui la constitue.

Le Coran déclare que la pire des choses est d’éprouver un musulman dans sa foi pour l’en écarter ou pour limiter son exercice. Toute critique est considérée comme une agression à l’encontre de la communauté.

Le premier devoir du plus modéré au plus violent des membres de la oumma est de défendre l’islam et d’œuvrer pour sa conquête du monde.

Lorsqu’elle ne peut lever le jihad, elle utilise la ruse juridique (hila) et la dissimulation légale (taqîya).

La oumma sait se poser en victime pour s’arroger le droit de la riposte offensive.

Dans ce livre vous trouverez d’autres chapitres sur les thèmes de la laïcité, du soufisme et de l’islam des Lumières. À vous de les découvrir.

Islam et islamisme, de Marie-Thérèse Urvoy, aux éditions Artège.

Amazon.fr – Islam et islamisme: Frères ennemis ou frères siamois ? – Urvoy, Marie-Thérèse – Livres

Islam et islamisme : frères ennemis ou frères siamois ?

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Louis Davignon

 

 

 

 

 




Haroun, “humoriste” anti-Z : « niquez vos mères et vos sœurs ! »

Connaissez-vous l’humoriste Haroun ?

Je l’ai découvert récemment, d’abord sur Netflix puis sur Facebook, et je vois qu’il a 446 000 abonnés sur sa chaîne YouTube.

Il avait fait un bref passage dans l’émission de Thierry Ardisson : Les terriens du dimanche, fin 2017.

J’ai fait des recherches sur Internet, mais on ne trouve nulle part son vrai nom ni ses origines.

Ce qui est sûr c’est que c’est un islamo-gauchiste qui hait les patriotes, les Français et leur culture, et dans ses spectacles, il n’épargne pas les hommes et femmes politiques qu’il classe dans l’extrême-droite : Dupont-Aignan, Robert Ménard, les Le Pen, Alain Finkielkraut, Philippe de Villiers et Éric Zemmour.

Il dit de Zemmour qu’il est un singe chétif et énervé qui se nourrit de ses excréments ! Et quand il parle ça sent le cadavre.

J’ai choisi deux extraits de spectacle (commentés) que j’ai mis en ligne sur ma chaîne YouTube. Je vous invite à regarder la vidéo avant qu’elle ne se fasse censurer.

https://youtu.be/ptWmKXTKBRU

Louis d’Avignon




Droit d’asile : le guichet du mensonge, de Lydie Montié

 

Après avoir passé plus de vingt ans dans les services de l’État, Lydie Montié change de cap professionnel et accepte de créer et de diriger, au sein d’une association, un CADA : centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Très impliquée dans cette mission qu’elle vit comme une vocation, elle témoigne, dans ce premier essai, des événements et des faits qui l’ont le plus marquée durant les seize années qu’elle a passées au service des personnes en demande de protection.

L’auteur nous plonge dans la vie quotidienne du CADA qu’elle a dirigé. Dans un style direct, elle relate ses rencontres, ses entretiens avec des hommes et des femmes venus de toutes les régions du monde : Tchétchénie, Albanie, Kosovo, Bangladesh, Algérie, Guinée, Nigéria…

Très l’enthousiaste durant les premières années de sa mission dans ce CADA, elle va vite perdre ses illusions au contact d’une réalité bien décevante, voire inquiétante.
Détournement du droit d’asile, difficultés d’intégration des réfugiés, décisions administratives inadaptées, tous ces sujets sont abordés à partir de faits réels, d’événements vécus qui illustrent la mise en œuvre des politiques nationale et internationale d’accueil des réfugiés, durant ces quinze dernières années.

Nous pouvons lire dans cet ouvrage une succession de rencontres insolites qui sont décrites avec toute la vitalité d’un vécu chargé d’émotions diverses : compassion, joie, amusement, colère, indignation…
Lydie Montié nous donne des explications claires et précises sur la demande d’asile et lève le voile sur des réalités souvent méconnues du grand public.

Quelques extraits :
Pendant les premières années, j’ai vraiment eu l’impression que j’exerçais une mission juste et honorable. Il faut dire que, dans une très grande majorité, les personnes accueillies obtenaient le droit d’asile : elles relevaient quasiment toutes des critères établis par la Convention de Genève. Cette Convention, rappelons-le, définit le terme de réfugié dans son article 1er ; elle précise que sera reconnue réfugiée toute personne « qui craint avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. » Il s’agit des personnes qui ont quitté leur pays de nationalité et qui, du fait de la crainte précitée, ne peuvent ou ne veulent se réclamer de la protection de ce pays. […]

Loin des idéologies et des opinions toutes faites, je ne m’en tenais qu’aux faits. Or, très vite, j’ai été surprise de constater que beaucoup de familles kosovares arrivaient de la même ville qui, je le précise, n’était pas la capitale de ce petit pays. Je trouvais curieux que ces personnes aient connaissance d’une ville de province française et y arrivent directement. Quand je les interrogeais sur leur itinéraire et sur les raisons qui les avaient emmenées jusqu’en notre région, elles avaient toutes le même discours : « c’est le passeur qui nous conduisait, mais on ne savait pas exactement où il nous emmenait… ». Les passeurs étaient, eux, parfaitement informés du parcours du demandeur d’asile en France et ils déposaient « leurs clients » devant la préfecture où les intéressés devaient se faire enregistrer comme demandeurs d’asile pour pouvoir ensuite être hébergés. Mais les Kosovars en question savaient très bien, eux aussi, où ils se trouvaient car il ne leur fallait pas beaucoup attendre avant de « rencontrer » un compatriote : cette rencontre, vous vous en doutez, ne devait rien au hasard. Il s’agissait souvent d’un membre de leur famille, frère, cousin, oncle… Pourquoi ne pas dire la vérité alors ? On peut tout imaginer : liens entre réseaux de passeurs et familles installées depuis plusieurs années ? Peur de représailles de la part desdits passeurs ? En tout état de cause, je ressentais une certaine gêne chaque fois que je découvrais que la vérité était cachée ou transformée. […]

Il est donc mensonger d’affirmer que l’asile n’entraînerait aucun « appel d’air ». Pourtant, j’ai souvent entendu des gens soi-disant bien informés faire une telle déclaration de manière publique et d’un ton assuré… Soyons sérieux ! […]
Plus grave encore, c’est le détournement pur et simple du droit d’asile : la première fois que j’ai pu faire ce constat, je dois avouer que je suis tombée de haut ! Il s’agissait d’un jeune homme que des membres de sa communauté m’avaient présenté comme étant un ami. Ce soi-disant « ami », ils l’avaient, disaient-ils, rencontré à leur arrivée en France et il les aurait aidés par sa connaissance de la langue française puisqu’il était arrivé quelques années avant eux. Bon, pourquoi pas ! C’était plausible. En tous les cas, l’ami était très sympathique puisqu’il se proposait de leur servir gratuitement de traducteur lors de leur entretien avec leur avocat. Oui, les personnes en question avaient été déboutées du droit d’asile par l’OFPRA et elles avaient fait appel devant la Cour nationale du droit d’asile. Elles avaient donc trouvé un avocat qui avait d’ailleurs si bien défendu leur dossier que la Cour a annulé la décision négative de l’Office et leur a reconnu la qualité de réfugié, ce qui a eu pour effet de les autoriser à séjourner en France avec tous les droits attachés à leur nouveau statut. […]

Pourtant, d’autres déceptions m’attendaient. Quelques mois plus tard, dans cette même communauté, il y a eu un cas bien plus grave. Un homme avait obtenu l’asile sur un motif politique, disant qu’il avait été persécuté dans son pays par le gouvernement en place. Or, il y a eu, peu de temps après, un changement de régime dans le pays et c’est donc son parti politique qui était sorti vainqueur des élections. Cet homme n’est pas, pour autant, retourné dans « sa chère patrie » où il ne craignait plus rien mais qui ne lui manquait manifestement pas. On peut d’ailleurs remarquer qu’aucune autorité française ne le lui a demandé ! Mais, ce qui est le plus hallucinant c’est que, quelques mois plus tard, son propre frère est arrivé en France sous un faux nom, se faisant passer pour une personne d’un bord politique différent de celui auquel il appartenait et il a également demandé l’asile pour motif politique… […]
Je me souviens aussi d’une femme de nationalité algérienne qui venait d’arriver en France pour demander l’asile et à qui j’avais demandé comment elle se trouvait dans le quartier puisqu’elle était hébergée dans notre CADA. Sans aucune hésitation, elle m’a répondu : « Ah, c’est comme là-bas ! » Vous avez bien compris que « là-bas » désignait son pays, l’Algérie !

Comment en était-on arrivé là ? Comment avait-on pu accepter que des résidents qui avaient sans aucun doute obtenu depuis longtemps la nationalité française ne parlent toujours pas français ? […]

Louis Davignon




Pourquoi les musulmans sont-ils obsédés par le porc “impur” ?

Le porc est un animal impur dans l’islam. Je dois d’abord préciser que le cochon, ou le porc, est un animal propre, aussi propre que tout autre animal. Il ne se couchera dans ses excréments que si son propriétaire l’enferme et le maltraite.
Et chez les musulmans, il y a souvent confusion entre la pureté rituelle et la pureté sanitaire, c’est-à-dire la propreté du corps.

Vous savez que les musulmans doivent faire leurs ablutions avant la prière 5 fois par jour. Ils se lavent les mains, les avant-bras et le visage avant d’aller prier Allah et son prophète. Il ferait mieux de purifier leur esprit plutôt que leur corps, de demander pardon pour leur haine du mécréant et de l’apostat.
Avant d’entrer dans les sources du coran, je vous montre l’actualité qui m’a poussé à faire cette vidéo.
[Voir vidéo : Massacre de cochons dans une ferme du Pas-de-Calais]
Qui peut donc haïr les porcs au point de leur faire subir de tels actes de torture ? Si les criminels sont des mineurs, on ne saura jamais leurs prénoms ni leurs origines. Mais j’ai ma petite idée.

Pourquoi donc les musulmans ont-ils une telle répulsion du porc ? L’islam leur interdit de manger du porc, pourtant il n’y avait pas d’élevage de porcs en Arabie à l’époque du prophète de l’islam. Donc le but n’était pas d’ordre sanitaire, il n’y avait pas de risque de maladies liées au porc.
Le rédacteur du coran s’est certainement inspiré de la Bible, puisque dans l’Ancien Testament ou Torah pour les juifs, on peut y lire une liste de restrictions alimentaires dont l’interdiction du porc, qui n’est pas un ruminant. Mais l’islam n’a gardé que la seule interdiction du porc, pourquoi ?
La réponse la plus probable est que le véritable but était d’écarter de leur table les chrétiens, considérés comme « associateurs » ou polythéistes, eux-mêmes considérés comme impurs, comme nous allons le voir.
Les juifs et les mécréants sont aussi qualifiés d’impurs.
[Voire vidéo : propos racistes antisémites lors d’une manifestation en soutien des Palestiniens]
Le principe de séparer les purs des impurs est pour moi la source des pires actes racistes. Cela amène à insulter et à tuer dans le pire des cas.
Prenons le coran. Dans la sourate 9, Le repentir, verset 28, on peut lire : « les associateurs ne sont qu’impureté. »
Vous devez savoir que seuls les musulmans peuvent entrer dans les villes de La Mecque et de Médine. Vous êtes trop impurs, amis mécréants, pour y mettre un pied.
Je me souviens de ma rencontre avec un homme âgé, retraité, ancien fonctionnaire et diplomate. Il m’avait raconté avoir atterri en avion, pour une escale, sur l’aéroport de Médine qui est hors de la ville. La porte étant ouverte pour faire entrer des passagers, il s’était levé pour essayer de voir de loin la ville de Médine. Le personnel de bord l’en a empêché, il n’a pas pu approcher la porte ni voir la ville de loin.

Mais revenons au cochon.
Il y a 4 versets dans le coran qui interdit de manger du porc :
« Allah vous a, en effet, interdit (la chair) de la bête morte, le sang, la chair de porc, et la bête sur laquelle un autre nom que celui d’Allah a été invoqué. »
(2,173 ; 5,3 ; 6, 145 ; 16, 115)

Avez-vous connu comme moi des musulmans se disant non-pratiquants, mais qui pour rien au monde ne mangeraient du jambon ou du saucisson ? Ce dégout leur est inculqué depuis tout petit, et ils vous donneront mille excuses pour éviter d’en manger. Ils vous diront que : soit ils m’aiment pas ça, soit ce n’est pas de la bonne qualité, soit il y aurait des produits chimiques dans la charcuterie issue de l’industrie. Au passage, je vous signale que le nitrite de sodium, rehausseur de goût, ce n’est que du sel, et qu’il n’y a aucun risque pour la santé.
Les musulmans vont éviter aussi toutes sortes d’aliments par peur d’y trouver du porc. Il y a de la gélatine de porc dans les bonbons, dans beaucoup de gâteaux, dans la composition de médicaments et dans certains vaccins. C’est la raison pour laquelle beaucoup de musulmans refusent de se faire vacciner, sans oser en donner la vraie raison.

Vous souvenez-vous de cet événement en Egypte en 2009 ? Sous prétexte de grippe porcine, alors qu’il n’y avait eu pas un seul cas sur le territoire égyptien, il a été décidé d’exterminer quelques 250.000 porcs. Ce fut un massacre sans précédent. Voici quelques extraits vidéo.
[Extraits vidéos du massacre des porcs en Egypte]

https://www.youtube.com/watch?v=QUBcZQYX-tQ

En réalité, ce sont les chrétiens coptes qui étaient visés. Au Caire, ce sont les Coptes, tout en bas de l’échelle sociale, qui s’occupent des déchets et les cochons leur servent à trier les déchets, ils sont leur outil de travail.
On sait que ce sont les Frères musulmans et les islamistes qui ont fait pression sur le président Moubarak pour décider de cette extermination.

Enfin, il y aurait encore beaucoup à dire, mais faites seulement une recherche sur Internet en tapant les mots : islam pur impur, et vous trouverez une liste infinie de prescriptions et d’interdictions pour le musulman. Une véritable obsession.

Louis Davignon




Pour un Grand Sanhédrin musulman

La demande actuelle de la société française à l’égard de l’islam est comparable à celle qui s’exprima jadis à l’encontre des juifs.
Les israélites n’ont accédé à la pleine citoyenneté française que depuis la Révolution, mais ils furent ensuite accusés de pratiques déloyales et contraires à la fraternité patriotique. On les incriminait d’être des usuriers et que, par le pouvoir de l’argent, ils avaient ainsi acquis la moitié des plaines rhénanes.

Ces griefs étaient faux, mais ce fut l’occasion de réunir un Grand Sanhédrin, en 1806, permettant aux juifs de montrer à tous le caractère évolutif de leur pratique religieuse vis-à-vis de la lettre de la Torah et de défendre leur conscience civique mise en doute par leurs concitoyens.
Pour cela, voici les questions posées par Napoléon aux rabbins juifs :
Est-il licite aux hommes juifs d’épouser plusieurs femmes ?
Le divorce est-il permis par la religion juive ?
Une juive peut-elle se marier avec un chrétien et une chrétienne avec un juif ?
Aux yeux des juifs, les Français sont-ils leurs frères ou sont-ils des étrangers ?
Dans l’un et l’autre cas, quels sont les rapports que leur loi leur prescrit avec les Français qui ne sont pas de leur religion ?
Les juifs nés en France et traités par la loi comme citoyens français regardent-ils la France comme leur patrie ? Ont-ils l’obligation de la défendre ? Sont-ils obligés d’obéir aux lois et de suivre les dispositions du Code civil ?
Qui nomme les rabbins ?
Quelle juridiction de police exercent les rabbins parmi les juifs ? quelle police judiciaire exercent-ils parmi eux ?
Ces formes d’élection, cette juridiction de police, judiciaires sont-elles voulues par leurs lois ou simplement consacrées par l’usage ?
Est-il des professions que la loi des juifs leur défende ?
La loi des juifs leur défend-elle l’usure envers leurs frères ?
Leur défend-elle ou leur permet-elle de faire l’usure aux étrangers ?

Le processus prit de longs mois pour aboutir et fut le point de départ de l’organisation du Consistoire qui fut créé en 1808, et qui perdure jusqu’à nos jours.
C’est donc cette démarche qu’il s’agit de reprendre aujourd’hui avec l’islam, en aménageant le questionnaire.
Quelles sont nos préoccupations aujourd’hui ?
Qui nomme les imams ? Comment juguler les imams autoproclamés ?
Est-ce que la solidarité, l’entraide et la compassion font loi au-delà des limites de l’Oumma, la communauté des croyants ?
Est-ce qu’un Français qui se marie avec une femme musulmane doit obligatoirement se convertir à l’islam ?
Nous savons qu’il n’existe pas de clergé dans l’islam sunnite, d’où la difficulté d’organiser des assemblées de sages, ne serait-ce qu’au niveau départemental.

En France, en 1806, il n’y avait que 40 000 juifs qui vivaient pour la moitié en Alsace.
Aujourd’hui nous avons en France plus de 10 millions de musulmans. L’effort pédagogique à entreprendre ne pourra être que proportionnel à ce nombre. La tâche sera longue et complexe, mais indispensable si nous voulons éviter la croissance des actes d’attentats sur notre territoire.
Nous tous, Français, ainsi que tous les partis politiques, devons avoir cet objectif en priorité, avant d’accueillir d’autres immigrés musulmans sur le territoire européen.

Pour aller plus loin dans cette réflexion, je vous conseille un petit livre paru en 2015 après les attentats de Charlie Hebdo : L’islam au feu rouge, aux éditions du Cerf, pour la modique somme de 5 euros.

Louis Davignon




Michel Tarik, un apostat de l’islam et un amoureux de la France

J’ai fait la connaissance de Michel Tarik sur YouTube, dans des commentaires de vidéos. Puis nous avons échangé par email. J’apprends toujours beaucoup des apostats de l’islam, sur les pratiques et les textes mais surtout sur la psychologie des musulmans.

Natif du Maroc, Tarik a étudié en France durant trois ans, expérience qui a nourri son apostasie, voire sa personnalité. Envers notre pays, il exprime et revendique un engouement parfois frénétique, mais que j’estime sincère. Admiratif d’Éric Zemmour et Jean Messiha (entre autres), a fortiori de leur perspective “assimilationniste”, il jette son dévolu sur la France et se sent patriote français.

https://youtu.be/Kwg6qZF0SV4

Il témoigne dans ses vidéos des conséquences de son apostasie au Maroc. D’ailleurs, il en est même à être flanqué à la rue par sa femme, en plus du chantage et de la pression communautaires.

Et la malchance a continué… Tarik comptait sur son père, médecin âgé, avant que ce dernier ne contracte tout récemment la covid-19. Son père, tiré d’affaire, n’est malgré tout plus en mesure d’exercer dans l’immédiat.

Tarik, étonnamment sans emploi depuis un an, s’est même retrouvé SDF, ne pouvant plus payer le loyer de son petit appartement. Il est alors obligé de mendier pour se nourrir et passe parfois un jour ou deux le ventre vide.

Tarik postule à des offres d’emploi, mais en vain. Pourtant, il a fait des études couronnées d’une maîtrise à l’université de Poitiers et d’un master recherche à l’université de Dijon. Ambitieux, Tarik envisage une thèse doctorale grâce à deux directeurs de recherche, l’un à Bayonne, l’autre au Québec.

Mais sa situation l’empêche d’étudier.

Son loyer ne coûte que 100 € par mois, et il aurait besoin de quelques mois de répit (financièrement) pour se consacrer pleinement à son projet.

Je lui ai donc suggéré d’ouvrir une cagnotte sur Internet que nous pourrions ensuite partager :

https://www.kwendoo.com/cagnottes/financement-dun-projet-de-these

Je soumets donc cette demande d’aide à mes amis de Riposte Laïque qui sont patriotes mais en aucun cas racistes. Donnez si vous pouvez 1 €, 5 € ou plus selon vos moyens.

Nous vous remercions d’avance.
Michel Tarik se joint à moi pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2021 !

Louis Davignon




Transmettons notre tradition de Noël

La fête de Noël a ses opposants, surtout depuis le développement d’internet et de YouTube. Certains dénigrent le sapin de Noël comme les écologistes, d’autres le Père Noël et la date du 25 décembre comme certains évangélistes et Témoins de Jéhovah, et d’autres fuient Noël comme la peste (je pense à mes voisins musulmans qui rentrent au Maroc chaque année à cette période.)

https://www.youtube.com/watch?v=lv6PBhNrUuM&feature=youtu.be

Je me suis donc permis de faire une petite vidéo pour promouvoir cette merveilleuse tradition populaire qu’est Noël. Transmettons aux plus jeunes ce que nous avons vécu dans l’enfance dans les années 50, 60 et 70.

Le réveillon de Noël est une merveille, un trésor culturel de notre civilisation. Vous imaginez un hiver sans lumières ? Sans guirlandes lumineuses ? Sans sapin décoré de boules ? Sans père Noël ? Sans fête de famille ? Sans étoiles dans les yeux des enfants ?
Même pour les athées et les personnes éloignées du christianisme, c’est la fête des enfants par excellence, la fête de l’amour dans la famille, l’occasion pour chacun de dire « je t’aime » et de le lui montrer en lui offrant un cadeau ou une attention particulière.
Je me souviens des Noël de mon enfance, dans les années 60. Un pur bonheur !
Mes parents n’avaient pas eu cette chance à leur époque, pendant la guerre. Le seul cadeau auquel un enfant avait droit, c’était une simple orange, mais ils avaient l’amour de leur famille réunie, des bougies allumées et des jolis chants de Noël.

Moi, j’ai eu la chance de pouvoir demander au père Noël le cadeau de mon choix, dans un catalogue. Aujourd’hui les enfants peuvent écrire une vraie lettre au père Noël et ils reçoivent une réponse en plus !

Qui n’a pas eu sa panoplie ? À mon époque, c’était celle de Zorro qui faisait fureur. Aujourd’hui c’est plutôt Spiderman, Ironman ou une tenue de princesse pour les filles.
Ceux de ma génération ont certainement eu, comme moi, leur train électrique, et aussi une voiture télécommandée. Pour les plus grands, il y avait les jeux éducatifs avec leurs expériences scientifiques, comme Chimie 2000, Biologie 2000, Elec 2000, Magie 2000, etc. L’an 2000 faisait rêver, c’était le futur, la science… Et dire qu’on est en 2020 !
Les jeux vidéo n’existaient pas à cette époque. Si on avait un télécran, c’était déjà bien !
Durant tout le mois de décembre, on commence à décorer sa maison, à coller des adhésifs sur les fenêtres, à poser des guirlandes et si possible préparer un sapin dans son salon, comme le veut la tradition. Décorer un sapin en famille, avec ses enfants, est un grand bonheur.

Dès le début du mois de décembre, l’enfant a droit à un calendrier de l’Avent, et chaque jour il ouvrira une fenêtre qui lui dévoilera un petit cadeau ou un chocolat. Cela l’aidera à patienter jusqu’à jour tant attendu, le 25 décembre, fête de la naissance du divin enfant, Jésus.

Faire une crèche est aussi un grand moment à partager avec ses enfants. Chaque santon est important : Marie, Joseph, l’âne et le bœuf, mais aussi les rois mages, le petit ange, le berger avec ses moutons, le ravi, et j’en passe…

On peut ajouter aujourd’hui des personnalités comme le professeur Raoult, ou choisir des crèches plus ludiques comme celle de Playmobil.
Le soir du réveillon, tout le monde se met sur son « 31 », les femmes se maquillent et se font belles. Certains membres de la famille viennent de loin, ils ont fait le chemin pour partager cette soirée unique.

Le repas du réveillon doit être exceptionnel. Le menu est composé de mets spécialement choisis pour l’occasion, des huîtres, les toasts de foie gras et d’œufs de lump, le boudin blanc, la dinde farcie aux marrons, sans oublier les desserts incontournables, la bûche glacée et les treize desserts de Provence : les noix et noisettes, les clémentines ou mandarines, les figues, les dattes, les raisins secs…

Le clou de la soirée sera la remise des cadeaux au pied du sapin, à minuit pétante. Mais avant les cadeaux, on aura pris soin de déposer le santon de l’enfant Jésus dans la paille de la crèche, entre Marie et Joseph.

Puis les enfants se précipitent sur les cadeaux et cherchent leur nom sur les papiers cadeaux. Ils ont des étoiles dans les yeux. C’est une grande joie. Les adultes s’embrassent pour se remercier mutuellement. C’est un état de grâce très particulier.
La soirée se finira en chansons et en musique. Et tous se coucheront avec la joie dans leur cœur.

Je remercie tout spécialement mes parents, qui ne sont plus de ce monde, de m’avoir fait vivre ces moments de bonheur en famille.
Dites-moi dans les commentaires quels étaient vos cadeaux de Noël dans l’enfance et racontez-nous vos anecdotes.

Je souhaite un merveilleux réveillon de Noël à Riposte laïque et tous ses sympathisants !

Louis Davignon




Du fanatisme, d’Adrien Candiard : quand la religion est malade


Je vais vous dire ce que je pense du dernier livre d’Adrien Candiard : Du fanatisme. Quand la religion est malade.
Déjà je n’aime pas du tout le sous-titre, mais c’est peut-être un choix de l’éditeur. De quelle religion parle-t-on ? Et qu’est-ce qu’une religion ? Il y aurait beaucoup à dire à ce sujet.

Adrien Candiard est un prêtre dominicain qui vit au Caire, en Égypte, dans le but d’étudier l’islam. Dans ce livre, il se dit islamologue, ce qui m’étonne car il n’a pas fait d’étude d’islamologie. Il a fait ses études à Sciences Po (Sciences Pipo comme disent certains) avant de rentrer dans les ordres. Cela pourrait expliquer ses positions très indulgentes envers l’islam.
C’est donc un petit livre de 90 pages, composé de 3 chapitres, qui tente d’expliquer les causes du fanatisme religieux, et en particulier de l’islam.
Il y a de bonnes pistes de réflexion, que je vais essayer de résumer, et quelques points avec lesquels je suis en désaccord.

Le livre démarre fort avec l’histoire d’un musulman pakistanais installé à Glasgow, en Écosse, qui, à la veille de Pâques 2016, a posté sur son compte Facebook, le message suivant : « Joyeuses Pâques à mes concitoyens chrétiens ! »
Ce message lui vaudra d’être poignardé à mort quelques heures plus tard par un autre musulman qui n’avait pas supporté ce message amical et bienveillant.
Pourquoi donc tuer un homme qui fait preuve de gentillesse et de courtoisie ?
C’est tout le sujet de ce livre.

https://youtu.be/Tt-Vw5dB3MY

Le frère Adrien trouve la réponse dans les textes du théologien musulman Ibn Taymiyya, qui vécut au XIVe siècle. Il est la référence de tous les djihadistes et salafistes qui ne cessent de le citer.
Ibn Taymiyya a en effet écrit que le musulman qui participe aux réjouissances qui entourent le jour de Pâques doit être rappelé à l’ordre, et s’il récidive il doit être mis à mort.
Mais le meurtrier en 2016, soit 7 siècles plus tard, connaissait-il cette fatwa ?

Dans le 1er chapitre, Adrien Candiard commence par définir le terme de « fanatisme », un concept forgé par les philosophes des Lumières et en particulier par Voltaire qui l’assimilait à la folie, à une maladie mentale à extirper avec la raison.
Et les journalistes aujourd’hui reprennent son discours pour présenter les terroristes comme étant des jeunes paumés et frustrés, manipulés par des cyniques.
L’auteur reconnaît que cette explication par la folie est évidemment insuffisante.
Revenons à Ibn Taymiyya. Il appartenait à l’école hanbalite, qui porte le nom de son fondateur : l’imam irakien du IXe siècle, Ibn Hanbal.
La croyance centrale dans cette école, c’est l’absolue transcendance d’Allah. Comme le proclame le Coran (42, 11) : « Rien n’est semblable à Lui. »
Notre langage, tout comme notre pensée, est donc incapable de dire quoi que ce soit sur Allah. Nous sommes donc condamnés à ne pas le connaître.
Le Coran ne nous révèle pas la nature d’Allah, mais sa volonté.
C’est donc une théologie qui constate sa propre inutilité.

Pour un musulman hanbalite, il est impossible d’avoir une relation personnelle avec Dieu comme les chrétiens. Il ne s’agit donc pas d’aimer ni d’être aimé, mais d’obéir à la Loi.
Être musulman c’est agir comme un musulman. Il n’est pas question d’une quelconque foi ou conviction intérieure. Participer à Noël ou offrir un œuf de Pâques, c’est agir comme un chrétien, et c’est donc être un apostat, et l’apostasie, selon la loi de l’islam, est punie par la mort. C’est aussi simple que ça.

Il faut bien comprendre la différence avec l’enseignement chrétien. La foi du chrétien est une relation personnelle avec Dieu et son prochain, une relation d’amour et de confiance. Et pour cela, toute contrainte se révèle inutile.
En revanche, si l’objectif est de vous faire agir de telle ou telle façon, selon une loi (comme les prescriptions alimentaires par exemple), alors la contrainte s’impose, et la violence va avec. Il n’y a pas de discussion possible puisque tout ce que je peux dire sur Dieu est faux.
L’auteur nous explique pourquoi il faut arrêter de croire que le fanatisme vient seulement d’un traumatisme psychologique ou d’une situation sociale défavorisée. La cause principale du terrorisme est cette théologie.

La faute ne peut donc pas être attribuée à « LA religion » ou « les religions » en général, c’est ridicule. D’où le sous-titre du livre erroné.
Le frère Adrien en conclut que le fanatisme n’est donc pas un excès de Dieu mais au contraire un manque de Dieu. Cette école hanbalite est une sorte d’athéisme religieux. On parle de Dieu mais on refuse d’en faire l’expérience.

Là où je suis en désaccord avec l’auteur, c’est qu’il prétend que cette théologie n’est qu’un courant parmi beaucoup d’autres dans l’islam, et qu’elle n’est pas l’essence de l’islam.
Moi qui étudie les textes de l’islam depuis des années, je peux vous affirmer que cette théologie en est l’essence, ou du moins l’élément principal à retenir. Il y a aussi l’idolâtrie du prophète et du Coran.
Le chapitre 2 a justement pour thème l’idolâtrie. La réflexion est intéressante mais l’auteur ne prend des exemples que dans le christianisme. Il note le risque d’idolâtrer la Bible alors que la Parole de Dieu c’est le Christ lui-même. Je suis d’accord mais il oublie de distinguer la différence de statut entre le Coran et la Bible.

La Bible est une bibliothèque de livres écrits par des hommes, avec des genres littéraires différents, on dit qu’elle est « inspirée » par Dieu. Le Coran, quant à lui, est considéré comme « incréé » par l’islam. Il est donc impossible de contextualiser ses versets. Le Coran est une idole bien plus redoutable que la Bible, avec ses commandements de tuer les apostats et les mécréants.
La troisième idole des musulmans, après Allah et le Coran, c’est leur prophète. Rappelez-vous les assassins du personnel de Charlie Hebdo qui criaient dans la rue : « nous avons vengé le Prophète ! »
Les terroristes tuent au nom du Prophète, et au nom d’Allah et au nom du Coran.
Adrien Candiard n’en parle pas. On peut ainsi dire qu’il n’a fait que le tiers du travail.

Dans le troisième et dernier chapitre, le frère Adrien propose trois remèdes au fanatisme et au radicalisme religieux :
Le premier, c’est la théologie chrétienne. Une théologie en tant qu’effort personnel pour rendre compte de sa foi, une réflexion critique, une démarche progressive et jamais inachevée. Les musulmans en sont-ils capables ?
Le second remède c’est pour lui le dialogue interreligieux. Là je suis beaucoup plus sceptique, ayant constaté l’échec du dialogue de ces dernières décennies.
Et son troisième remède, c’est la prière personnelle et silencieuse. Là je suis plutôt d’accord. Le fanatique se nourrit d’un culte collectif et bruyant, de rituels répétitifs et codifiés.

Pour conclure, je dirais que c’est un bon petit livre qui offre quelques pistes de compréhension de l’islamisme, mais qui fait l’erreur de réduire ce processus à une seule école, alors que tous les musulmans sont concernés et subissent les pressions et les menaces des plus violents.
Islam signifie « soumission », ne l’oublions jamais.

Louis Davignon




Les croisades chrétiennes n’ont rien à voir avec le djihad musulman

Quand on parle du jihad, la guerre sainte de l’islam, on rencontre souvent deux sortes de réactions :
D’abord il y a ceux qui rétorquent que jihad signifie « effort » en arabe, et qu’il s’agit donc d’un simple effort sur soi-même sur le chemin spirituel. On parle alors de « grand jihad », le « petit jihad » étant le combat (qital). Les deux existent bien, mais ne s’excluent nullement. Tous les musulmans savent que le jihad armé est encouragé ainsi bien dans le Coran que dans la sunna. « Combattre dans le sentier d’Allah » est la façon la plus sûre d’aller directement au paradis pour un musulman, et le jihad est même une obligation jusqu’à la fin des temps.

Ensuite il y a ceux qui comparent immédiatement le jihad avec les croisades chrétiennes pour essayer de nous culpabiliser. Mais là il n’y a pas photo, et pour vous en convaincre, je vous invite à regarder cette carte interactive qui répertorie les batailles ininterrompues des conquêtes de l’islam sur 14 siècles, avec ses centaines de milliers de morts et d’esclaves européens. Comparez ensuite avec les croisades qui dureront moins de deux siècles.

Ne figurent sur cette carte que les batailles qui se sont déroulées en Europe et autour de la Méditerranée. Nous ne parlons pas ici de la guerre sainte islamique qui a touché l’Afrique, l’Inde et l’Afghanistan, engendrant des millions de morts.
Voyons maintenant la carte des croisades.

Les croisades ont duré de 1080 à 1260, soit moins de deux siècles. Il s’agissait de guerres défensives dont le but était la libération de la Terre Sainte conquise par les musulmans et surtout le rétablissement à l’accès aux lieux de pèlerinages chrétiens interdit par les Turcs, nouveaux maîtres de Jérusalem à partir de 1071.
La première croisade est lancée en 1095 par le pape Urbain II, mais il s’agissait alors plus d’un pèlerinage que d’une croisade. Quelques centaines de chevaliers encadraient une multitude de pèlerins hommes, femmes et enfants qui parcouraient ensemble des milliers de kilomètres pour atteindre Constantinople puis Jérusalem.
Mais de tels pèlerinages, de moindre ampleur, existaient déjà et n’avaient jamais cessé depuis des siècles.
Au fil du temps, les croisades suivantes prirent une tournure plus complexe mêlant des motifs religieux, politique et économique.
La mort de Saint Louis, le roi Louis IX, en 1270, mit fin à la huitième et dernière croisade.
Le Royaume latin de Jérusalem disparut définitivement 20 ans plus tard, en 1291, avec la chute de Saint-Jean-d’Acre.

Je vous conseille à ce sujet le livre du grand historien Jacques Heers, disparu en 2013 : Histoire des croisades, éditions Perrins, de 2014, dans lequel il nous explique que l’usage du terme de « croisade » n’a commencé qu’à la fin du XIXe siècle, avec des historiens animés par l’intention de noircir cette période, comme ils l’ont aussi fait avec le Moyen Âge.

Louis Davignon




La schizophrénie de l’islam et des musulmans vivant en pays mécréant

Tout d’abord j’aimerais rendre hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire, qui s’est fait assassiner et décapiter en pleine rue et en plein jour ce vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine.
Beaucoup de nos concitoyens ne comprennent pas comment un homme peut en arriver là, à un acte aussi horrible et ignoble que de couper une tête.
Certains vont nous dire qu’il s’agit d’un déséquilibré ou d’un illuminé, mais ça commence à faire beaucoup de déséquilibrés terroristes depuis des années.

Je pense plutôt que la cause est dans la doctrine de l’islam, dans ses textes, le Coran, la sunna et ses hadiths.
On peut constater que dans les derniers attentats sur le sol français, ces criminels tuent au nom de l’islam en criant “Allahu akbar”, mais aussi ils disent venger leur prophète. Ce dernier point est le plus important. Ce sont donc des crimes d’honneur, mais pour l’honneur d’une personne morte il y a 1 400 ans.
Ça fait des années que j’étudie l’islam et que j’écoute et lis des islamologues, et je ne peux que constater une certaine schizophrénie chez les musulmans vivant en pays mécréants.

Le musulman vénère le prophète de l’islam car on lui enseigne qu’il est le plus parfait parmi les créatures de Dieu.
Allah lui dit dans le Coran : « Et tu es certes, d’une moralité imminente. » (68:4)
Il doit donc être pris comme exemple par tout musulman dans ses qualités : son sens de l’hospitalité, sa bonté, sa modestie, son respect pour autrui, son courage, son humilité, etc.
On peut lire aussi dans le Coran : « En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. » (33:21)
Et aussi : « Obéir au Prophète, c’est obéir à Dieu » (4, 80).
Tout est donc fait pour idolâtrer le messager presque au même niveau que Dieu lui-même. C’est un binôme inséparable Mohammad-Allah. Et il est un devoir, même une obligation, pour le musulman, d’imiter le prophète dans ses actes.

Mais si ces mêmes musulmans prennent le temps de lire et d’étudier les textes de l’islam : le Coran, la sunna et ses hadiths (qui sont les paroles attribuées à Mohammad) et la Sira (la biographie officielle de Mohammad, écrite au début du IXe siècle), ils peuvent se rendre compte par eux-mêmes que la moralité de leur prophète n’est pas au rendez-vous.
Ils n’ont alors pas d’autres choix que l’apostasie ou la collaboration avec les plus violents. En France et en Occident, certains tentent encore de faire illusion car peu d’entre nous ne lisent l’arabe. La tentation est alors de mettre en avant un hypothétique « islam des Lumières » ou un soufisme présenté comme une voie mystique, mais sans avouer l’obligation de la soumission des soufis aux lois islamiques (la charia) et la croyance en un Coran incréé.

Cherchons donc la cause de ce fanatisme dans les textes mêmes de l’islam. Je cite quelques versets et vous vérifierez par vous-mêmes.
D’abord dans le Coran :
La sourate 9 Le repentir, verset 29 : « combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le livre, jusqu’à ce qu’ils versent la jizya (capitation) par leurs propres mains, en état d’humiliation. »

Sourate 9 Le repentir, le verset 5 dit « verset de l’épée » : « Tuez les associateurs où que vous les trouviez. »
Même sourate, verset 30 : « qu’Allah les anéantisse ! » en parlant des juifs et des chrétiens.
Sourate II, verset 92 : « Dieu hait les infidèles ».
Sourate II, verset 187 : « Tuez-les partout où vous les trouverez. »
Sourate V, verset 56 : « croyants ! ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens. »
Et à propos de l’égorgement :
Sourate VIII Le butin, verset 12 : « Et ton Seigneur révéla aux anges : je suis avec vous. Affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans le cœur des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. »

Regardons maintenant dans la biographie du prophète, la sira d’Ibn Hichâm, dans laquelle est décrit le récit de la bataille du fossé que tout musulman est censé connaître car une sourate du Coran y fait allusion. Après cette bataille qui n’eut pas lieu, Mahomet et ses troupes assiégèrent pendant 25 jours la tribu juive des Banû Qurayza de Médine. Quand ils acceptèrent de se rendre, la plupart des hommes (plus de six cents) furent décapités, et les femmes et les enfants réduits en esclavage et répartis avec le butin entre les soldats.
Mohammad s’octroyât la belle Rayhâna et en fit son épouse le jour même où il fit massacrer tous les hommes de sa famille.
Quelques années plus tard, il fit la même chose avec les juifs de Khaybar qu’il massacra et dont il pilla les biens, réduisant les femmes et les enfants en esclavage. Mohammad se choisit Safiya Bint Huyay et la prit pour épouse le jour où le butin fut réparti.

Et maintenant, que disent les hadiths à propos des meurtres commandités par le prophète :
« Abu Jahl avait osé critiquer le prophète. Deux fidèles compagnons se précipitèrent sur lui, le tuèrent et revinrent aviser le prophète, qui leur demanda de lui montrer leurs Sayf (sabres). Après les avoir examinés, il déclara que la dépouille appartenait au premier des deux soldats, car seul son sabre “portait des traces du contenu de l’abdomen”. » (dans Muslim, n° 3295).
Abu Afak, chef d’une tribu juive, un homme d’un grand âge (80 ans disait-on) a été tué parce qu’il avait tourné Muhammad en ridicule dans ses poèmes. L’acte de libération a été exécuté par Salam ibn Umayr, « sur la demande du prophète, qui avait demandé : – Qui me débarrassera de cet homme? » (dans Boukhari).

Le meurtre du vieillard Abu Afak avait choqué Asma bint Marwan, cette poétesse qui composa un poème dénigrant le bien-aimé prophète. Il lui envoya donc de nuit un de ses fidèles compagnons. Alors qu’elle était endormie, ses enfants autour d’elle, le plus jeune tétant encore son sein, le compagnon écarta l’enfant et transperça la poitrine d’Asma dans son lit. « As-tu enfin assassiné la fille de Marwan ? demanda l’apôtre d’Allah » (d’après ibn Sad, Tabaqat 2/30.1).

Amir ibn Umayya fut mandaté pour tuer Abu Sufyan, mais Abu Sufyan en eut vent, et lui échappa. À la place, Amir tua un Quraïchite et un autre homme, sur le chemin du retour vers Médine, à titre d’avertissement. (d’après ibn Sad, Tabaqat 4 / 26).
Khalid abu Sufyan, chef de la tribu Hudhayl avait fait preuve d’hostilité envers notre bien-aimé prophète Mohamed devant son peuple. Le prophète nomma Abdallah ibn Unays pour aller s’occuper de lui. Lui aussi fut éliminé avec succès. Sa tête fut apportée au prophète à la fin du mois de muharram. (d’après ibn Sad, Tabaqat).
Salam ibn Abu Huqyaq, plus connu sous le nom d’Abu Rafi, son meurtre a fait couler beaucoup d’encre au bout des Kalams car il posa un problème moral lié à une coutume anté-islamique : « faut-il tuer durant la nuit le Juif et ami des Banu Aws, qui sont les rivaux des Banu Khazraj ? » Des Khazraj demandèrent donc au prophète la permission de le tuer, il la leur donna et il désigna un commando pour aller accomplir cette noble mission par la Puissance d’Allah. Abu Rafi fut assassiné de nuit.

Yusayr ibn Rizam, un autre juif qui incitait la tribu des Banu Ghatafan à combattre Mohammed, celui-ci lui envoya un commando qui le tua.
Abu Hardad tua Rifaa ibn Qays d’une flèche dans le cœur et ensuite lui décapita la tête, qu’il rapporta au prophète aux cris de “Allahu akbar, Allahu akbar !”. Le bien-aimé prophète fut satisfait de sa mission et invoqua longuement Allah en sa faveur (d’après ibn-Hisham).
Abu Azzai, cet autre poète avait été gracié une première fois “à condition qu’il ne dénigre plus l’islam”, mais il n’a pu tenir sa promesse. Il fut exécuté et décapité.

Kaab ibn Al Ashraf, juif emblématique qui fit l’objet d’une très longue liste de récits de la part de presque tous les commentateurs et ulémas. Tous parlent de son crime ignoble quand il commença à « composer des poèmes à la mémoire des associateurs morts à Badr ». Le Messager d’Allah donna l’ordre de le tuer en disant: « Qui veut me délivrer de Kaab ibn Al Ashraf une bonne fois pour toute ? » (dans Mouslim).
Une juive insultait le prophète et le dénigrait. Un homme qui n’était autre que son mari converti à l’islam secrètement l’étrangla jusqu’à ce qu’elle en meure. L’apôtre d’Allah déclara qu’il n’y avait rien à compenser pour son sang. (d’après abou-Daoud, 38.4349).
Une esclave enceinte, tuée par son maître, un aveugle, parce qu’elle dénigrait notre bien-aimé prophète. Un enfant en est “sorti d’entre ses jambes, souillé du sang” (d’après abou-Daoud, 38.4348).
Après la bataille de Badr, le bien-aimé prophète fit décapiter deux poètes qui restèrent en vie. (d’après Abou Daoud).
Mohammad fit exécuter Fartana, une chanteuse qui s’était moquée de lui, puis une autre chanteuse : Qariba. Il fit décapiter le poète Abdallah ibn Khatal, puis le poète Howairith ibn Noqaïd (dans Mouslim).

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, mais c’est à chacun d’entre nous d’approfondir le sujet.
Pour aller plus loin, je vous conseille la lecture de ces quelques livres :
Les ouvrages d’Anne-Marie Delcambre, islamologue et professeur d’arabe, décédée le 2 janvier 2016, et tout spécialement La schizophrénie de l’islam, Desclée de Brouwer, paru en 2006.
Les ouvrages de Marie-Thérèse Urvoy, professeur d’islamologie et de langue arabe, et pour ce qui nous intéresse ici : L’action psychologique dans le Coran, en collaboration avec Dominique Urvoy, éditions du Cerf, de 2007.

Prenez soin de vous, et à bientôt pour une prochaine vidéo.

Louis Davignon