Le groupe Sniper dans une soirée étudiante à l’ESSEC !
La progression inquiétante de l’islamisation de notre pays ne devrait pas faire oublier celle, plus pernicieuse encore, des sentiments et discours anti-français. Pour ceux-ci, la vigilance est tout autant de rigueur. Et lorsqu’ils menacent de s’étaler dans la sphère publique, comme s’ils étaient « normaux », il est nécessaire de réagir.
Le samedi 28 janvier 2012, une association étudiante de l’ESSEC (l’une des écoles de commerce les plus renommées de France) organisera la 36ème édition de la « Nuit de l’ESSEC » (1), un rassemblement étudiant comme il s’en tient quelques dizaines par an à l’intention des étudiants des grandes écoles d’Île-de-France. La particularité de ce rassemblement est d’accueillir le groupe Sniper, qui a cru bon, en 2001, de prononcer les amabilités suivantes : (2)
La France est une garce et on s’est fait trahir
Le système voilà ce qui nous pousse à les haïr
La haine c’est ce qui rend nos propos vulgaires
On nique la France sous une tendance de musique populaire
On est d’accord et on se moque des répressions
On se fou de la république et de la liberté d’expression
Faudrait changer les lois et pouvoir voir
Bientôt à l’élysée des arabes et des noirs au pouvoir
Relaxé par le tribunal de Rouen pour ce texte, le groupe a poursuivi ses activités comme side rien n’était, et a même tenté de se justifier en 2009 par un refrain analogue :
La France est une farce et on s’est fait trahir
Tu sais, ils ont tenté de nous salir
Oui moi j’ai parlé de garce… Notamment de la France,
Ils m’interdisent de le dire en face… Mais t’inquiètes, je le pense
Accusé d’inciter à prendre les armes
Mais ce texte n’était qu’un signal d’alarme, messieurs,
Comprenez le sens de notre discours
Ne pas confondre un appel au meurtre et un appel au secours
Nous préférons laisser chacun juge du caractère d’« appel au secours » du texte de 2001. Mais les organisateurs, eux, jugent bon de préciser que celui-ci « réveilla la haine de certains groupuscules d’extrême droite » ! (3) Rien que ça ! Les militants et députés UMP qui, à l’époque, avaient fait preuve d’une indignation salutaire, apprécieront. Tout comme nos nombreux compatriotes qui trouvaient tout de même étrange qu’on tolère de tels propos.
Ceux-là trouveront encore plus étrange la caution financière apportée par les partenaires de cet événement. En effet, une soirée étudiante coûte cher, très cher même : de 30.000 à 80.000 euros, voire plus encore lorsqu’on invite des artistes à 20.000 euros de la soirée. Même lorsqu’on vend la place 30 euros (4), il faut un complément de revenu… et les grandes entreprises installées dans notre pays, telles la Société Générale, Le Point Étudiants ou la FNAC (5), sont ravies de pouvoir associer leur image à cette forme de divertissement, dans l’espoir d’un futur « retour sur investissement » auprès des talents ainsi chouchoutés.
N’oublions pas non plus que les bureaux des étudiants qui subventionneront les places feront aussi payer la note à leurs propres partenaires… faire payer la note au consommateur français, « ils » en avaient rêvé, les grandes écoles le font pour vous !
Martin d’Auch
Contributeur du blog Puteaux Libre
(1) http://nuitdelessec.com/nuit
(2) http://musique.ados.fr/Sniper/La-France-t35552.html
(3) http://nuitdelessec.com/nuit/?cat=4
(4) http://nuitdelessec.com/nuit/?page_id=26
(5) http://nuitdelessec.com/nuit/?page_id=28