Macron sait-il que le Qatar appelle les musulmans à haïr les Occidentaux ?

Monsieur Macron sait-il que le Qatar, présumé grand ami de la France, appelle les migrants musulmans à haïr leurs bienfaiteurs occidentaux ?

Il est désopilant et honteux de voir Emmanuel Macron et tous nos politiciens se laisser rouler dans la farine depuis des décennies. Ils méconnaissent les musulmans, leurs ruses, leurs manipulations, leurs sarcasmes et leur cynisme. Macron et ses prédécesseurs ignorent totalement qu’ils sont traités comme des dhimmis, soumis, et qu’ils se laissent enfoncer davantage sans fierté dans cette soumission. C’est ulcérant d’observer ce comportement vassal de nos dirigeants qui s’aplatissent de plus en plus devant les musulmans. La vérité occultée finit par être révélée. Les faits suivants dévoilent cette réalité frappante et scandaleuse.

Voici d’abord comment le Qatar, par la voix de son ministère des Affaires islamiques, appelle les musulmans accueillis en Occident, y compris en France, à haïr leurs bienfaiteurs occidentaux. Un comportement digne des tribus les plus barbares !

Le chercheur américain d’origine égyptienne, Raymond Ibrahim, a dévoilé le 16 février 2021 sur son blog comme sur les pages du Middle East Forum, cette vérité insensée et extravagante qu’on trouve en anglais dans ce lien :

https://www.meforum.org/62059/qatar-calls-on-muslim-migrants-to-hate-the-west?goal=0_086cfd423c-0275a0bf52-33652097&mc_cid=0275a0bf52&mc_eid=967c1ddba9.

Voici le scandale que dévoile ce texte :

Commentaire de Raymond Ibrahim :

Imaginez qu’une agence gouvernementale américaine [ou française] suggère à tous les Américains [ou à tous les Français] vivant à l’étranger qu’ils sont obligés de haïr les nations qui les accueillent.

C’est précisément ce que fait la nation musulmane du Qatar [un présumé pays dit « ami et allié des États-Unis » et de la France].

Selon le fameux site islamique Islamweb.net, financé par l’Émirat du Qatar et dirigé par le ministère qatari des Affaires islamiques, tout musulman qui vit dans une nation non musulmane d’adoption est obligé de la haïr, elle et ses citoyens « mécréants », même s’il bénéficie de leur aide et de leurs généreuses allocations.

Cette sommation se présente sous la forme d’une fatwa, [c’est-à-dire une prescription juridique émise par un spécialiste de la loi islamique sur un sujet particulier]. Elle s’intitule : « Conditions légitimant la résidence de musulmans dans des nations mécréantes ».

Outre « la préservation et le maintien de son islam », la « première condition » qu’impose cette fatwa à tout musulman qui vit parmi les non-musulmans, c’est d’avoir « de l’hostilité et de la haine à leur égard ».

Cette injonction s’applique d’ailleurs à ces millions de migrants musulmans qui immigrent volontairement et inondent l’Europe occidentale. S’ils prennent leur islam au sérieux, ils auront le devoir de haïr et d’être déloyaux envers les nations qui les accueillent et qui leur fournissent gratuitement la nourriture, le logement, la formation professionnelle, le travail et les soins de santé.

Des références à des versets coraniques justifient cette incitation des musulmans qui émigrent en Occident d’avoir de « l’hostilité et de la haine envers les mécréants » :

Tu n’en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, qui prennent pour amis ceux qui s’opposent à Allah et à son messager, fussent-ils leurs pères, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu (Coran 58.22).

Ô croyants! Ne prenez pas pour alliés les Juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes (Coran 5.51).

La même fatwa également s’appuie sur un hadith présumé « authentique » : « Quiconque aime un peuple en fait partie. » Puis, elle conclut : « Aimer les ennemis d’Allah est l’un des plus grands dangers pour un musulman. »

Cet enseignement diffusé par le site qatari Islamweb.net ne diffère pas de celui d’autres sites islamiques. D’ailleurs, le site Islam Q&A (Questions et réponses sur l’islam), aussi populaire et influent que le premier au sein de l’islam, fournit exactement la même réponse : « Tout musulman qui vit parmi les non-musulmans doit avoir à leur égard de l’hostilité et de la haine, car les aimer signifie et nécessite une coopération avec eux, une adhésion ou du moins un non rejet. Il ne faut pas tenir compte de leur loyauté ni de leur amour, car la loyauté et l’amour à leur égard contredisent et perturbent la foi [du musulman]. » Pour cette raison, le prophète a dit: « Quiconque aime un peuple en fait partie » (Abou Daoud/4031).

[Note : Certains exégètes ont lié ce hadith à la simple imitation des mécréants et non à l’intention de les aimer. L’imitation survient mais l’intention demeure une chose cachée qui ne peut être connue. Selon le théologien en jurisconsulte traditionnaliste Ibn Taymiyya : « Celui qui imite les pervers, les mécréants ou les innovateurs en fait partie en toute chose qui leur est spécifique, qu’il s’agisse d’un vêtement ou d’une apparence conforme à leurs traditions et modes de vie. »]

Raymond Ibrahim rappelle que le simple fait d’être non-musulman est considéré en islam comme un ennemi d’Allah sans exception ni nuance, donc un ennemi de l’islam et des musulmans.

Puis, il conclut : Que les non-musulmans, notamment les Occidentaux, se rappellent cette fatwa si on leur dit que la « xénophobie » est responsable de l’échec de l’assimilation des musulmans en Occident. Cela peut être vrai, non pas parce que les Occidentaux « craignent l’étranger » – comme on le suppose généralement – mais plutôt parce que les migrants musulmans eux-mêmes détestent les mécréants ou plutôt les non-musulmans. (Fin des propos de Raymond Ibrahim dans Middle East Forum.)

Un autre fait très récent reflète encore davantage l’hypocrisie dans la stratégie politique et médiatique du Qatar.

Le 21 mars 2021, Nawal El Saadawi décède au Caire à l’âge de 90 ans. Cette éminente écrivaine et médecin psychiatre égyptienne est une figure de l’émancipation des femmes dans le monde arabe et musulman, une personnalité mondialement connue. Ses œuvres sur la condition de la femme musulmane, sur l’intégrisme religieux islamique et sur les brutalités policières lui valent d’être poursuivie, emprisonnée (en 1981) et contrainte à plusieurs reprises à l’exil. Mais elle revient ensuite en Égypte.

Suite à son décès, la chaîne Al-Jazeera, porte-parole de l’émirat du Qatar, commente l’évènement de façon honteuse, malsaine, hypocrite.

Sur son site (à gauche) en langue arabe, AJA.EGYPT@أ.ي, on lit : « Nawal El Saadawi a insulté les religions, a réclamé l’organisation de la prostitution et mis en doute le Coran. Cette romancière controversée est décédée après 90 ans d’idées contredisant la culture de la société. »

En revanche, sur son site (à droite)en langue anglaise, Aje.io/yl828, Al-Jazeera tient un autre langage et l’a décrite autrement : “Nawal el Saadawi, Egyptian author and women rights icon, die.” (Décès de Nawal El Saadawi, écrivaine égyptienne et icône des droits des femmes.)

Quelle hypocrisie ! Quel double langage ! Quelle mascarade !

Même en Égypte, l’annonce de la mort de cette grande dame a été accueillie par des cris de joie dans les rangs des Frères musulmans, c’est-à-dire par les maîtres des interlocuteurs « les plus crédibles » de nos gouvernements en France, mais pas de la part de nombreuses personnalités publiques, politiques, culturelles et médiatiques égyptiennes qui ont rendu hommage et salué le combat et l’œuvre de Nawal El Saadawi.

Qu’en pensent de ces comportements honteux et scandaleux tous nos politiciens français qui prétendent être les amis du Qatar, ce pays qui finance les mosquées des Frères musulmans en France et ces sites pervers prônant l’hostilité envers les non-musulmans, ainsi que le terrorisme islamique ? Que faut-il attendre de cette coopération hypocrite, biaisée et piégée avec un tel partenaire, autre que les malheurs et les désastres pour notre pays !

Nicolas Sarkozy était l’invité du Président François Hollande à l’Élysée après les attentats du 7 janvier 2015. Il déclare à sa sortie le 12.01.2015 à l’AFP : « Le Qatar est un pays ami de la France. Pas depuis moi, c’est Monsieur Mitterrand », a poursuivi Nicolas Sarkozy. « Vous croyez que M. Mitterrand, M. Chirac, moi-même hier, M. Hollande aujourd’hui, on aurait cette politique d’amitié avec le Qatar si nous pensions que le Qatar c’était uniquement le financeur du terrorisme ? ». « C’était le financeur du terrorisme ? », se corrige-t-il.

Malheureusement, tandis que nos politiciens délirent, remplissent leurs poches avec leurs magouilles, se laissent racoler, berner, corrompre et fermer les yeux sur tous ces actes belliqueux, indignes et éhontés, les ennemis de l’Occident consolident leur position, avancent leurs pions et se moquent d’eux et de tous les Occidentaux, y compris de leurs prétendus amis.

Nos politiciens n’ont ni la sagesse ni l’intelligence de penser que celui qui élève le serpent chez lui sera un jour mordu par celui-ci.

Même les médias grand public (mainstream), téléguidés ou sur commande, pratiquent le silence radio, la désinformation et la manipulation, et se trouvent eux-mêmes bien imprégnés par la taqîya (la dissimulation), cette stratégie des musulmans depuis toujours et celle des islamo-gauchistes en France comme en Occident.

Les prétendues relations amicales et privilégiées entre la France et l’émirat du Qatar ne sont que de la poudre jetée aux yeux pour aveugler, égarer et occulter tant d’affaires mais surtout met en danger notre sécurité et notre avenir hypothéqué par l’islam radical et fondamentaliste.

Notes

Pour plus d’informations concernant le Qatar et son double jeu, il est conseillé de lire les documents suivants :

Michel Garrotté, « Le Qatar islamise une France à nouveau munichoise » https://www.dreuz.info/2012/12/15/le-qatar-islamise-une-france-a-nouveau-munichoise/

WasiqWasiq, « Financement du terrorisme: Comment le Qatar se retrouve à nouveau dans la controverse ». https://eeradicalization.com/fr/financement-du-terrorisme-comment-le-qatar-se-retrouve-a-nouveau-dans-la-controverse/.Le 25 mai 2020.

Hélène Keller-Lind : « Le Qatar, trafic d’armes, financement du terrorisme, un espion et quelques traitres ».https://www.dreuz.info/2021/03/12/le-qatar-trafic-darmes-financement-du-terrorisme-un-espion-et-quelques-traitres/

Pierre Arette, Pour la France d’Emmanuel Macron, mieux vaut Qatar que jamais ! Et les droits de l’Homme. https://www.bvoltaire.fr/pour-la-france-demmanuel-macron-mieux-vaut-qatar-que-jamais-et-les-droits-de-lhomme/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_camp

Maurice Saliba




Les dix raisons pour lesquelles de nombreux musulmans quittent l’islam 

Le chercheur et journaliste égyptien Tawfik Hamid qui fut dans sa jeunesse membre très actif au sein de l’organisation terroriste islamiste Gamaa Islamiya, vit aujourd’hui aux États-Unis. Récemment il s’est penché sur le phénomène de l’athéisme croissant qui effraie le monde musulman. Il a identifié ses facteurs dans l’article suivant publié le 12 février 2021 sur le site de la télévision américaine en langue arabe al-Hurra. En voici un condensé.

L’athéisme est en croissance constante dans le monde arabe et islamique, en particulier parmi les jeunes. Personne n’ose plus le dissimuler. L’institution d’al-Azhar en est consciente. Un de ses illustres oulémas, le cheikh Ahmed Karima, a récemment évoqué ce phénomène sur les chaînes égyptiennes de télévision. Il a même versé, devant des millions de téléspectateurs, des larmes de détresse et d’angoisse face à cette évolution désastreuse qui gangrène l’état de l’islam.

L’athéisme a été toujours dissimulé au cours de l’histoire de l’islam. Or, de nos jours, les médias illustrent l’audace de ceux qui osent annoncer publiquement leur athéisme ou leur abandon de la religion de Mahomet.

Deux cas récents, déclarés sur les écrans, ont significativement alarmé et secoué la communauté arabo-musulmane. La chanteuse koweïtienne, Basma Al-Kuwaiti [1] a annoncé récemment son abandon de l’islam et sa conversion au judaïsme. Elle a violemment choqué de nombreux musulmans. L’effet de ce choc s’est aggravé puisqu’il survint juste après l’annonce faite par le radiodiffuseur koweïtien Muhammad al-Mo’min [2] qui a également annoncé son divorce avec la religion islamique et sa conversion au christianisme.

Jusqu’alors, la loi d’apostasie dissuadait tout musulman de manifester son athéisme ou de travestir sa croyance. Mais la croissance concurrente de ce phénomène est devenue tellement frappante que moult observateurs ne peuvent plus l’occulter. L’analyse des facteurs qui facilitent sa propagation ou plutôt son exacerbation dans le monde arabe et islamique, lève le voile sur une réalité de plus en plus incontournable.

Voici les dix facteurs qui favorisent ce phénomène selon l’ancien islamiste Tawfiq Hamid :

1. L’incapacité intellectuelle des religieux musulmans et des oulémas d’Al-Azhar

Ces présumés gardiens du temple de l’islam n’ont jamais été en mesure de fournir une réponse appropriée, cohérente ou logique aux questions religieuses épineuses qui choquent la civilisation humaine et perturbent la conscience personnelle. Les questions telles que l’autorisation coranique de frapper légalement les femmes, de les capturer et de les asservir sexuellement, de déclarer le jihad aux non-musulmans et de les soumettre à choisir entre la conversion à l’islam, le payement de la jizya [impôt de capitation, s’ils sont chrétiens ou juifs], ou la mort, ne peuvent en aucune manière se justifier.

2. L’échec de l’islam politique

L’islam politique n’a jamais réussi à apporter la prospérité aux régions ni aux peuples qu’il contrôlait. Les régimes des talibans en Afghanistan, de l’État islamique (Daech) en Irak et en Syrie, de l’organisation de jeunes (les Shababs) en Somalie ou d’autres mouvements islamiques extrémistes ailleurs, n’ont provoqué que misère, destruction, pauvreté, calamités… Le slogan « l’islam est la solution » que le mouvement des Frères musulmans avait diffusé au siècle dernier pour ensorceler les masses, ou plutôt pour pratiquer leurs simagrées, s’est effondré.

Nul n’a oublié comment les islamistes ont promis aux pauvres musulmans durant les deux dernières décades du siècle dernier que le fléau de la pauvreté et de la vie chère disparaîtraient si les femmes portaient le hijab [le voile islamique]. En effet, les femmes ont porté le hijab, mais la réalité n’a rien changé. Au contraire, tout s’est dégradé avec plus de pauvreté et de misère.

3. Le « réveil islamique », une pure utopie

Ce phénomène n’a amélioré ni les mœurs ni la bonne conduite des gens. C’est plutôt le contraire qui s’est produit depuis la fin des années 70 du siècle dernier. Le monde arabe et musulman a connu depuis lors une augmentation insensée et sans précédent des taux du harcèlement des femmes dans les rues, l’utilisation d’un langage de plus en plus obscène, la corruption dans tous les domaines et l’effondrement de nombreuses valeurs sociétales, telles que l’honnêteté, la loyauté, le dévouement.

4. L’effondrement de l’image des islamistes religieux

Cet état de chose s’est manifesté depuis leur recours à des discours truffés de termes et d’expressions des plus abjects et des plus vulgaires à l’encontre de ceux qui ne sont pas d’accord avec leur pensée et leur idéologie. Nul n’oublie le prédicateur salafiste égyptien Wagdy Ghoneim (1951-) qui fit usage d’insultes les plus dégradantes qu’une personne puisse imaginer dans ses relations avec les autres. Il est difficile voire impossible de mentionner ses expressions fangeuses dans ce texte en raison du niveau de leur bassesse.

5. Le choc de la révolution électronique

Le développement d’Internet et d’autres réseaux sociaux a permis la transmission rapide des horreurs dont regorgent les livres du « patrimoine islamique », tels que « l’allaitement des adultes » [3] « le mariage des fillettes précoces » [4], le sanglant « Califat islamique » [5] et d’autres atrocités qui contredisent la tentative des religieux de convaincre le monde que l’islam est la plus grande religion civilisée sur terre.

6. L’euphémisme de la propagation du terrorisme islamique

La laideur et la légitimité du terrorisme islamique au nom de la religion et du créateur de l’univers par des groupes et mouvances islamiques ne peuvent que choquer le monde entier. Ils justifient la violence et la brutalité en vertu de versets coraniques [6] et de hadiths attribués à leur prophète, tels que « J’ai été victorieux par la terreur », « Allah m’a accordé ma subsistance à l’ombre de mon épée » et d’autres hadiths cités dans Bukhari comme dans des livres du patrimoine islamique.

7. La fragilité de l’islam

Les observateurs musulmans ou non notent cette défaillance perturbante pour la conscience humaine en raison de la « loi de l’apostasie » en vigueur dans bon nombre de pays musulmans. Ils y trouvent une preuve avérée de l’inconsistance de l’islam, car tuer l’apostat révèle effectivement la veulerie de cette religion ainsi que son infirmité d’utiliser la logique pour persuader l’apostat de la véracité de l’islam. Par conséquent, le recours à la violence et au meurtre [une pratique digne des mafiosi] est une stratégie des faibles et des criminels. Ils l’appliquent pour compenser la défaillance et l’apathie de leur croyance. Ce comportement ressemble à celui du footballeur raté et défaillant qui se tourne vers la violence sur le terrain parce qu’il était incapable de bien jouer.

8. L’idolâtrie des récits coraniques et des hadiths excessifs

Les religieux musulmans s’accrochent fermement à des récits coraniques ainsi qu’à des hadiths répugnants qui noircissent indubitablement et de plus en plus l’image du prophète de l’islam. Le récit du mariage de ce dernier à 53 ans avec Aïcha, 6 ans, et les hadiths qui glorifient son énorme capacité sexuelle de quarante hommes lui permettant d’avoir des relations sexuelles avec neuf femmes en une heure de la journée et un seul lavage, et autant d’autres narrations incohérentes, répugnantes, invraisemblables ou légendaires, ne permettent d’accorder la moindre crédibilité à l’islam.

En outre, l’insistance des clercs à faire croire que les collections de hadiths rapportés dans Sahih Bukhari et Sahih Muslim sont les premiers commentaires fondamentaux du Coran ainsi que son explication, incite beaucoup de musulmans à s’éloigner de l’islam. Les hadiths qui décrivent Mahomet avec des qualités honteuses contredisent totalement l’idée propagée qu’il est un vrai « messager d’Allah » ou le « meilleur exemple » pour toute l’humanité. Quelle aversion !

9. La contradiction des concepts religieux

Voici deux exemples choquants qui illustrent ce phénomène. D’abord, l’interdiction puis l’autorisation accordée aux femmes par les mêmes dignitaires religieux de conduire des véhicules perturbent profondément les vrais croyants. Ensuite, le droit de la femme qui ne pouvait pas quitter son mari s’il ne voulait pas divorcer, lui permet de recourir aujourd’hui au « khal’ » [7]. Ce moyen fut occulté par les clercs pendant des décennies, voire des siècles. Est-ce normal ?

Cette perturbation dans les concepts de la religion provoque un choc hallucinant chez beaucoup de musulmans. Ce qui est aujourd’hui autorisé (halal), peut devenir demain interdit (haram) et vice versa. D’où l’interrogation à juste raison : « Où est donc la vraie religion, si les lois changent si vite et avec une telle légèreté… Où est la vérité ! »

10. L’effondrement de l’image des dirigeants des mouvements islamiques

Ce phénomène se révèle clairement dans un simple commentaire ajouté sur Facebook en bas d’une photo représentant « Les cheikhs de l’égarement » [cheikhs signifient imams, prédicateurs ou dignitaires religieux musulmans]. Il s’agit de la photo d’un groupe de cheikhs salafistes sous laquelle il est écrit : « C’est la photo de cinq cheikhs qui possèdent plus d’un milliard de livres égyptiennes et environ 80 épouses et femmes répudiées. Ces cinq individus vous appellent et vous incitent à l’ascèse, à l’austérité et à la chasteté… Bonjour les gars ! Bonjour les dégâts ! » [Sans commentaire]

Tawfiq Hamid n’est pas un cas isolé parmi les musulmans, les anciens islamistes ou les ex-musulmans qui osent démasquer l’islam et ses aberrations. Leur nombre se multiplie de jour en jour. Ils accélèrent la chute de l’édifice malade qu’est l’islam. Ils n’ont plus peur de l’épée ni de la censure. Ils s’indignent contre le tribalisme islamique pour éviter aux générations futures les fléaux et les répressions qu’ils ont subis.

Texte condensé et annoté par Maurice Saliba

[1] Singer Basma al-Kuwaitiannouncedthatshewasconvertingfrom Islam to Judaism. egyptindependent.com, 10 février 2021.

[2] Le radiodiffuseur Muhammad al-Moamin annonce en direct sa conversion au christianisme :www.youtube.com/watch?v=WykoKoT7AeE&ab_channel.

[3] L’islam interdit à une femme d’être seule dans une pièce avec un collègue en dehors du mariage ou sans lien de parenté proche. Selon une fatwa, la seule façon de se retrouver seul avec une collègue de travail dans un bureau est de l’avoir tétée. Une femme pourrait alors enlever son voile et être seule avec son collègue, à condition de l’avoir allaité à cinq reprises, en lui donnant « directement son sein » (Voir Abou Daoud 2061). L’allaitement des hommes est pratiqué dans certains pays musulmans. Une femme doit allaiter un homme (étranger) afin qu’il puisse faire « partie de la famille ». Celles qui ne se plient pas à la règle sont sévèrement sanctionnées. « Les femmes saoudiennes sont forcées d’allaiter les hommes pour pouvoir les fréquenter » : http://www.slate.fr/story/22779/arabie-saoudite-allaitement-hommes-adultes.

[4] Le mariage avec des filles précoces en islam est une imitation légale de Mahomet, le « beau modèle » des musulmans. Sa troisième femme Aïcha avait neuf ans lorsqu’il l’a épousée alors qu’il avait 53 ans. « Les preuves de la légitimité du mariage précoce des filles se trouvent dans le Coran, la sunna, le consensus des oulémas et la vie des Compagnons et des musulmans après eux. L’autorisation de ce genre de mariage est dictée par les intérêts de la religion » (Islamweb, fatwa 88089, le 19.12.20017).

[5] Pour plus d’informations sur les atrocités de l’État islamique (Daech), voir : Frère Rachid, Daech et l’islam. L’analyse d’un ex-musulman, Waterlife Publishing 2017, chap. XIII. Daech et Mahomet, l’égorgement et l’autodafé, un devoir sacré (p.293-326).

[6] Voir : Versets coraniques incitant à la vengeance, à la haine, à la guerre, à la discrimination religieuse, au racisme anti-juif, antichrétien et au mensonge, dans : Maurice Saliba, L’islam mis à nu par les siens. Éditions Riposte Laïque, 2019, p. 312-339.

[7] Al-Khal’ (الخلع) est un moyen juridique auquel une femme peut recourir pour pouvoir divorcer de son mari en échange d’une compensation qu’elle lui paie pour racheter sa liberté. Cette compensation peut être en espèces ou en nature.




Hamadé : Que feront les musulmans au paradis et les mécréants en enfer ?

Le journaliste libéral libanais, Hassan Hamadé, manifeste sa stupéfaction des affabulations et des utopies de la charia et son écœurement des enturbannés qui enfument leurs adeptes musulmans avec le slogan « Le jour de la Résurrection, les Arabo-musulmans entreront au paradis et les mécréants iront en enfer ». Il leur réplique par un texte cynique diffusé et commenté en 2019 et 2020 dans de nombreux médias et réseaux sociaux arabophones[i]. Vu sa pertinence et sa lucidité, la publication de ce texte aujourd’hui dans la langue de Molière nous semble utile, éclairante et indicative. L’auteur dénonce une réalité frustrante et angoissante de façon téméraire mais tragicomique.

Nos prédicateurs et nos dignitaires religieux musulmans nous radotent depuis belle lurette : « Le jour de la Résurrection, nous musulmans nous entrerons automatiquement au paradis et les infidèles seront condamnés et iront directement au feu éternel de l’enfer. »

Ces boucs émissaires nous dissimulent, cependant, de façon délibérée ou non, des données pathétiques voire tragiques. Ils n’osent pas nous dévoiler ce que les uns et les autres vont faire dans ces lieux auxquels ils sont destinés. Eh bien, je voudrais en parler avec amertume et cynisme mais sans hésitation ni pudeur.

En effet, les mécréants ou les infidèles [c’est-à-dire les chrétiens, les juifs et tous les non-musulmans] que le Coran renvoie en enfer, parviendront, avec leur intelligence, à convertir, en source d’énergie, le feu qui fait rage dans ce lieu et la chaleur qui se dégage dans son air. Ils sauront comment l’utiliser pour construire leur nouvelle civilisation en s’appuyant sur des théories qu’ils ont apprises de leurs grands savants, notamment de Newton, de Galilée, d’Einstein, d’Edison et d’autres.

Ils commenceront d’abord par fabriquer des générateurs et des matériaux d’isolation thermique superpuissants. Puis, ils érigeront des dômes géants en verre résistant à la chaleur et totalement climatisés de l’intérieur. Chacun de ces dômes pourra accueillir une ville entière. Ainsi construiront-ils leurs villes, leurs usines et leurs fermes. Puis, ils procéderont à la construction de leur économie nationale et de leurs industries lourdes. Par la suite, une société civile cohérente sera créée et où seront appliquées les idées de Descartes, de Freud, de Kant, de Rousseau, de Voltaire, de Marx et d’autres. Ainsi inventeront-ils une nouvelle civilisation qui sera largement supérieure à celle qu’ils avaient créée dans ce monde, puisqu’ils sauront comment profiter d’une source d’énergie intarissable, « ce feu de l’enfer qui ne s’éteindra jamais », bien entendu selon leur Coran.

Finalement, ils parviendront à transformer l’enfer brûlant en un paradis vert, conformément à un hadith prophétique authentique qui dit : « Prenez votre paradis de l’enfer… » (Source : Al-Albani, Sahîh al-Jâmi’).

Quant au paradis coranique réservé uniquement aux musulmans, ces derniers le saboteront et y gâcheront la vie, puisqu’ils chercheront à y appliquer leur idéologie imprégnée des idées du polémiste intransigeant Ibn Taymiyyah (1263-1328), du chef du terrorisme d’Al-Qaeda Aymanal-Zawahiri (1951-), du salafiste djihadiste de Daech Abou Bakral-Baghdadi (1971-2019), du frériste Youssef al-Qaradawi (1926-), du prédicateur wahhabite Muhammad al-Arifi (1970-) comme de tant d’autres.

Ils commenceront d’abord par se disputer et par se battre pour le partage des servantes et « des houris aux grands yeux noirs ». Ils se querelleront pour piller les richesses et les biens du paradis pour les vendre en contrebande chez les mécréants. Puis ils se disputeront pour le leadership, le prestige et le pouvoir. Une guerre fratricide éclatera entre les différentes fractions antagonistes. Ils seront obligés de partager leur paradis en mini-émirats et de tracer les frontières avec les crânes des faibles. Le sang des innocents teintera les rivières de ce paradis. Les robinets à vin et les rivières de miel et de lait mis à leur disposition seront pollués avec les eaux usées. Toutes les installations d’une vie confortable seront détruites. C’est ainsi qu’ils finiront par transformer le paradis coranique en un enfer insupportable.

Une fois la civilisation de leur paradis saccagée, les musulmans décideront de solliciter l’aide de leurs savants et penseurs pour leur créer une civilisation comme celle des mécréants. Ils chercheront alors Ibn Khaldoun, Avicenne, Averroès, Abu Ala’ Al-Maari, Al-Farabi, Al-Razi et tant d’autres, mais ils ne les trouveront pas dans leur paradis. Diffamés par les érudits de l’islam et accusés de mécréance et de zandaqa [libertins, contestataires ou fauteurs de troubles au sein de l’islam] sur terre, ces derniers avaient déjà pris la fuite en enfer pour rejoindre les savants des mécréants. Ils ne voulaient plus être persécutés encore de nouveau dans l’au-delà islamique.

Alors, il ne restera plus aux musulmans que de recourir aux habitants de l’enfer qui maîtrisent la connaissance, l’industrie et la technologie et solliciter leur bienveillance pour leur fournir les moyens nécessaires à leur survie.

Pour se venger, les habitants de l’enfer profiteront de la situation calamiteuse dans laquelle les « croyants musulmans » se sont engouffrés. Ils leur imposeront des conditions drastiques et des prix les plus chers. De nouveau, les mécréants exerceront la mainmise sur le destin des musulmans dans l’au-delà, comme ils le faisaient sur terre.

Ainsi s’accomplira la prophétie du Créateur qui nous avait prédit il y a déjà si longtemps : « Celui qui est aveugle dans ce monde, le restera ainsi dans l’autre et s’égarera davantage. »

Voilà le destin des musulmans. Ils n’ont pas réussi dans cette vie et ne réussiront jamais dans l’autre.

Quant aux qualités de « chevalerie, de fierté et de dignité » dont ils se flattent sans cesse sur terre et que les enturbannés leur rabâchent en permanence et en toute circonstance, elles s’avèreront qu’elles ne sont que des « paroles, paroles, paroles », fredonnées (à l’italienne) dans un désert perdu.

Un lecteur musulman germanophile, Suliman Abuelhaija, commente ce texte le 14 août 2020 : « Es ist eine verrückte Geschichte aber höchst wahrscheinlich. » (C’est une histoire drôle mais fort probable).

Texte traduit par Maurice Saliba




Sâlih Himmâya : Un pays avec des mosquées est un pays en danger

L’écrivain algérien, Sâlih Himmâya, est l’un des nombreux auteurs issus de l’islam qui manifestent depuis longtemps leur écœurement et leur consternation face à la barbarie de l’islam. Depuis 2012, cet auteur ne cesse de critiquer sur son blog www.ahewar.org/m.aspNi=5079 et de condamner les enseignements abominables que l’islam infuse dans l’esprit de ses adeptes. Dans le texte suivant, il fustige l’impact néfaste et suicidaire des mosquées et met en garde les pays occidentaux qui autorisent leur construction et leur multiplication sur leurs territoires.

Un musulman ne devient terroriste que suite à sa fréquentation d’une mosquée et son initiation au véritable islam rigoriste. C’est la règle générale et la conséquence inévitable quoi qu’il en soit. Donc, la mosquée est, en soi, un foyer de violence, puisque le prophète Mahomet, fondateur de l’islam, fut le premier à l’utiliser comme centre de mobilisation militaire pour préparer et lancer ses invasions. Il lui a assigné un rôle principal qui consiste à sensibiliser les croyants à la haine des autres et à l’esprit du combat. D’ailleurs, la majorité des juristes musulmans en conviennent. L’ayatollah Khomeiny a clairement précisé ce rôle : « Du temps du très honorable prophète… les mosquées étaient des centres de guerre et des lieux pour évoquer les questions sociales, stratégiques et politiques. Leur rôle ne se limitait donc pas aux questions de culte telles que la prière et le jeûne… Notre prophète mobilisait les gens dans la mosquée avant de les lancer dans les combats et les invasions. » (Méthodologie de la révolution, p. 478) Cependant la chose la plus dangereuse dans tout cela, c’est la définition de l’ennemi en islam. Elle ne correspond absolument pas à celle communément admise et qui l’identifie à l’agresseur, à l’envahisseur ou à l’occupant. Si la mosquée n’incitait que contre ce genre d’ennemis, son discours serait alors compris et toléré. En revanche, s’il cible l’humanité dans son ensemble et la considère comme l’ennemi de l’islam et des musulmans, alors il devient bien clair que dans la conception islamique, les personnes les plus dangereuses pour l’islam sont les mécréants et les non-musulmans qui ne croient pas en l’islam. Dans ce cas, la majeure partie de l’humanité qui n’adhère pas à cette religion et refuse d’y adhérer tombe dans la catégorie des ennemis légaux de l’islam. Ils méritent par conséquent d’être persécutés et combattus jusqu’à la mort. Les attentats du terrorisme islamique en Occident illustrent parfaitement cette conception. Plus tragique encore, l’hostilité de l’islam à l’égard de l’humanité cible également ses valeurs et ses idées. L’islam, en tant que religion, considère la civilisation humaine comme son ennemi, puisqu’elle est basée sur le caractère sacré de la liberté. Par conséquent, notre civilisation moderne d’aujourd’hui, avec son émancipation et son appel à préserver les droits de l’homme et l’indépendance individuelle, lui est viscéralement hostile. C’est exactement la raison pour laquelle les théoriciens de l’islam ne voient dans la civilisation humaine moderne qu’une jahiliyya moderne, c’est-à-dire une civilisation d’ignorance et d’obscurantisme. À son début, l’islam a considéré la révolte de la tribu de Quraysh contre lui comme une jahiliyya, donc hostile à lui. Il voit aujourd’hui la liberté de l’humanité, son acceptation de la différence et de la liberté de croyance comme une force obscurantiste moderne passible d’être combattue et extirpée. Nous voilà donc face à une religion hostile à l’humanité, aux libertés et à la civilisation en général. C’est ce qui nous permet de dire que chaque nation libre qui autorise l’édification de mosquées et la diffusion d’une religion hostile à la civilisation sur son territoire est une nation en danger et qu’elle est inexorablement vouée à la désagrégation, aux émeutes, au sous-développement et même au suicide. Mon constat bien réfléchi est fondé sur une analyse logique, cohérente comme sur une réalité vécue. L’islam est une religion anti-civilisation et antihumaine. Donc les lieux de culte islamiques, comme les mosquées, ne sont que des centres hostiles à l’humanité et à la civilisation moderne. Toute nation qui veut préserver sa sécurité, sa liberté et ses valeurs doit faire la guerre contre ces centres par tous les moyens pour limiter leur mal. Je ne proposerai jamais une réforme quelconque concernant l’islam. Toute initiative de ce genre est impérativement vouée d’avance à l’échec et l’histoire en est témoin. Seule l’élimination effective de ces lieux permet d’atténuer les dégâts et de réduire les drames et les catastrophes inévitables. L’hostilité envers l’islam est un droit naturel et acquis. En tant que religion, l’islam n’est rien d’autre qu’une idée devant être rationnellement critiquée et décortiquée comme toutes les idées. C’est évident et même nécessaire. Il est du droit de chaque être humain de rejeter l’islam, d’être hostile à tous ses centres et institutions comme les mosquées. Ceux qui croient aujourd’hui à cette religion antihumaine, en particulier ceux qui s’y attachent à l’aveuglette, représentent un risque pour l’humanité. Les preuves sont légion. Il suffit de regarder les nouvelles dans n’importe quel média dans le monde pour constater les désastres que les musulmans provoquent. D’autre part, il est certainement prouvé que les musulmans sont incapables de réformer, d’innover ou de moderniser leur religion. Même au XXIe siècle, ils ne sont pas en mesure d’avancer d’un pouce vers une conception moderne, humaine et fonctionnelle de leur croyance.Quiconque doute de ce constat peut se pencher sur le soi-disant « renouveau du discours religieux ». L’institution Al-Azhar, la plus haute autorité sunnite au Caire, a décidé, il y a quelques années, de renouveler l’islam suite à la demande incessante du Président égyptien Al-Sissi. Qu’a fait al-Azhar ? Il a simplement supprimé de ses  programmes les prescriptions qui permettent de manger la chair du captif et de tuer celui qui néglige la prière. Quelle est la nature de cette religion qui décide enfin sous pression, au XXIe siècle, de renoncer à manger la chair humaine et à tuer celui qui s’abstient de prier ? Combien de siècles lui faut-il encore pour parvenir à s’adapter aux normes de la civilisation contemporaine et de la Charte universelle des droits de l’homme ? En revanche, le sort malheureux de ceux qui tentent de concevoir ou de proposer une conception moderne de l’islam, c’est souvent la poursuite devant les tribunaux religieux. Le cas du chercheur Islam Behery en Égypte en est la preuve.

[NDT. Islam Behery, un jeune chercheur égyptien, réclame en avril 2015, au cours d’une émission télévisée, qu’il était temps pour al-Azhar d’aborder la réforme de l’islam et d’expurger tout ce qui ne favorise pas l’adaptation à la modernité dans les sources de la charia. Mécontents, les présumés doctes de cette institution l’accusent aussitôt d’apostasie et d’insulte à l’islam. La justice le reconnait coupable et le condamne à cinq ans de prison, une sentence réduite à un an par la Cours d’Appel. En effet, c’est la stratégie classique de la persécution de toute voix discordante rattrapée par « la loi du blasphème des religions », une loi concoctée par le pouvoir politique en connivence avec le pouvoir religieux d’al-Azhar.]

Force est de reconnaître enfin que l’islam et les musulmans – et c’est une évidence confirmée – sont totalement handicapés pour pouvoir évoluer. Ils sont privés de façon flagrante de toute puissance intellectuelle et de tout courage moral leur permettant de s’améliorer.

En vertu de ce postulat, la seule solution évidente et requise sera l’extinction totale de l’islam comme solution pour le salut de l’humanité. Il sera très bénéfique que le monde entier soutienne cette stratégie. Pour ce faire, il suffit d’abord d’interdire le développement des mosquées dans les pays civilisés afin d’éviter la propagation du virus très contagieux de cette croyance et de prohiber l’enseignement de l’islam ainsi que tout moyen de prédication en sa faveur.

Si l’humanité contribue tôt et vite à faire pression sur les musulmans pour abandonner cette religion, elle leur rendra un grand service et les sauvera de leur obscurantisme. En revanche, si elle accepte la survie de cette religion et ne saisit pas l’occasion pour s’en libérer, elle risquera de courir in fine à l’auto-suicide.

Donc, ce n’est pas l’islamisme radical qu’il faut montrer du doigt, mais son idéologie nourricière qu’est l’islam. Esquiver cette vérité, c’est garantir un échec inévitable.

Voir également à propos de ce thème : Bernard Dick : https://ripostelaique.com/a-quoi-servent-les-mosquees.html/

Malek Sibali: https://ripostelaique.com/m-cazeneuve-les-mosquees-sont-des-nids-dincubation-terroriste-et-pas-des-lieux-de-culte.html/

Salem Ben Ammar : https://www.dreuz.info/2018/10/29/demolissez-vos-mosquees-ces-manufactures-du-terrorisme-ces-hauts-lieux-dalienation-mentale-et-de-lignorance-sacree/

Texte traduit et annoté par Maurice Saliba




Ahmed Assid : Les grands esprits sont les souffre-douleur des musulmans

Ahmed Assid, écrivain et militant politique marocain amazigh, est bien connu pour son engagement en faveur de la laïcité et des valeurs démocratiques et universelles dans son pays. Ses positions modernistes dérangent beaucoup et vont à l’encontre de la doxa de l’islam. Devenu une cible de haine de la part des islamistes, il subit souvent des menaces de mort. Dans le texte suivant publié en arabe sur ahewar.org le 1.12.2020, il analyse les raisons qui incitent les musulmans à rejeter et même à détester les grands esprits occidentaux ayant contribué au progrès de l’humanité.

Les génies du monde représentent un grand tourment pour les musulmans, non seulement au cours de leur vie riche en réalisations, mais aussi après leur décès. Les croyants musulmans ne les privent pas seulement de leurs « prières miséricordieuses », mais les soumettent à des insultes, voire à des injures hystériques. Les musulmans les haïssent parce qu’ils croient fermement que leur Allah rejettera toutes les grandes conquêtes et inventions que ces génies ont offertes à l’humanité, et qu’il déversera sur eux sa colère uniquement pour plaire à ses fidèles mahométans. Les musulmans croient également que leur Allah n’exauce que leurs prières à eux et ne se soucie jamais des autres. Ils prétendent en effet qu’ils sont les seuls qui ont embrassé « sa vraie religion » tandis que les autres sont égarés et mal avisés.

Ce comportement du musulman nécessite, en effet, une analyse psycho-analytique minutieuse. Toutes les attitudes impulsives le l’homo islamicus sont en effet conditionnées par une force pressante qui le pousse à se venger de son époque.

Deux raisons favorisent à mon avis ce ressentiment. D’une part, le musulman se voit vivre comme un marginal dans ce monde. Et d’autre part, il se sent démuni de tout pouvoir politique comme de toute compétence intellectuelle pour apporter la plus mince contribution au progrès de l’humanité et de la science moderne.

Sa frustration émerge surtout de son incapacité de reconnaître ce qui a été réalisé et qui se réalise toujours sans lui. Englué dans son espace culturellement tribal déjà figé depuis des siècles, il ne parviendra jamais à joindre le cortège de la civilisation. Par conséquent, il se trouve inapte d’imaginer ou de reconnaître que celui qui tient la barre puisse avoir plus de valeur et de compétence que lui.

Donc, les musulmans détestent l’Occident et les grands esprits occidentaux qui ont façonné le progrès de l’humanité, pour la simple raison qu’ils n’appartiennent pas à leur religion, qui est leur unique patrimoine et qui, par conséquent, constitue pour eux la norme et la source fondamentale de tout le reste. Ils se trouvent encore agacés tout particulièrement, puisque les grands esprits de notre monde leur prouvent que l’homme est capable de réaliser d’énormes progrès en faveur de l’humanité sans adhérer à une religion, ni d’en avoir besoin. Cette frustration cependant se manifeste au sein même du monde musulman. Quand un grand esprit émerge parmi eux et tente de faire changer leur façon de penser, il ne tardera pas d’être stigmatisé et attaqué sans pitié. Les milieux islamistes dénigrent la valeur de tous ses efforts et ses réalisations. Les foules se déchaînent contre lui et le diffament. C’est ce qui est exactement arrivé au lauréat du prix Nobel en 1999, le chimiste égyptien Ahmed Zewail. [Ndt. Ahmed Zewail a lancé en 1999 le projet d’un campus technologique en Égypte, portant le nom de « Zewail City of Science and Technology ». Il est décédé en 2016 juste avant d’assister à son inauguration officielle.] Cependant, la faute grave et impardonnable que ce grand savant avait commise aux yeux des musulmans, c’est qu’il a osé critiquer ouvertement leur mentalité de stagnation et de dépendance. Il avait réclamé un investissement sérieux pour promouvoir la recherche scientifique dans les laboratoires et multiplier les centres de recherche au lieu de gaspiller le temps et l’argent dans la construction de mosquées et dans l’évocation permanente et stérile de la prétendue « inimitabilité scientifique du Coran ». [Ndt. La question de « l’inimitabilité scientifique du Coran » (al-I’jâz al-‘ilmî fîl-qur’ân) occupe une importance particulière dans la propagande du mouvement islamique. Grâce à l’argent du pétrole mis à leur disposition, des prétendus « savants » organisent régulièrement des congrès et des colloques dans les universités arabo-musulmanes, notamment en Arabie saoudite et au Pakistan, et publient des livres et des traités à ce propos. Il y a même des universités qui encouragent et subventionnent des mémoires de maîtrise et des thèses de doctorat pour défendre et illustrer cette question. L’Internet vient heureusement démasquer leurs affabulations, puisqu’il contribue aujourd’hui à dévoiler au grand jour leurs impostures et de cette utopique « inimitabilité scientifique du Coran ». C’est le cas du prédicateur égyptien Zaghloul al-Naggar, le chef de file de ce courant et président du Comité des notions scientifiques du Coran au Conseil suprême des Affaires islamiques au Caire. En 2017, lors d’une conférence qu’il prononçait dans une université au Maroc, les étudiants ont dénoncé en public et grâce à Internet ses erreurs, ses balivernes et ses pacotilles infantiles. W. al-Naggar venait de réaffirmer devant eux ce qu’il avait d’ailleurs prétendu dire en 2004, que la NASA avait confirmé en 1978 dans un programme télévisé la division de la lune conformément à ce qui est révélé dans le Coran 45.1. Désavoué, humilié, démasqué, il s’est trouvé aussitôt contraint de plier bagage et de quitter vite le pays. (CNN, édition arabe, 14 avril 2017 : Zaghloul al-Naggar donne des conférences au Maroc sur l’inimitabilité scientifique du Coran. Les questions brûlantes des étudiants l’embarrassent, le réduisent au silence et le poussent à rentrer, disgracié, chez lui.] Le sort d’Ahmed Zewail ne diffère pas, en effet, de celui d’autres grands intellectuels musulmans qui, tout au long de l’histoire de l’islam, avaient subi des épreuves terribles de la part des prétendus dignitaires de l’islam et de leurs présumés savants. La même stratégie demeure toujours en vigueur de nos jours.

[Ndt. Rappelons en ricochet quelques exemples. Avicenne (Ibn Sina, 980-1037), savant et philosophe, fut jugé, jeté en prison et forcé de vivre en clandestinité. Averroès (Ibn Rushd, 1126-1198), devenu célèbre pour ses commentaires de la philosophie d’Aristote, a dérangé la caste des présumés savants musulmans qui l’ont emprisonné avant de brûler ses livres sur la place publique. Que dire également des hommes de lettres qui ont bouleversé l’ordre établi par l’hégémonie de l’hypocrisie politico-religieuse et culturelle. Les œuvres d’Abou Nouwas (756-815), d’Al-Maarri (973-1057), de Taha Hussein (1889-1973), de Naguib Mahfouz (1922-2006)] et de tant d’autres auteurs anciens et contemporains ont enduré la persécution et la censure religieuse et politique. L’acharnement contre la raison, la diversité et la spiritualité, se trouve à l’origine du handicap socio-politico-culturel dans lequel plonge le monde arabo-musulman.]

Face à cette calamité, nous avons le droit et le devoir de s’interroger : pourquoi les musulmans refusent-ils d’implorer la miséricorde à l’encontre des grands génies du monde, alors qu’ils ne savent absolument pas si leur Allah entend ou non leurs doléances ? Pour cette raison, nous dénonçons avec force ce phénomène honteux et consternant. Nous remarquons toujours que les musulmans continuent à revendiquer la bonté pour eux-mêmes, en même temps que le mal et la destruction pour les autres. Ainsi s’enfoncent-ils dans l’abîme du sous-développement et leurs pays se transforment en modèles de ruine et de chaos. En revanche, la prospérité, l’excellence et le bonheur se développent davantage chez les autres. Si j’ai à diagnostiquer et à décrire cette pathologie mortifère, je dirai : les musulmans n’acceptent pas qu’une action juste soit reconnue, appréciée ou récompensée en dehors du cadre de leur croyance. Ce genre de déni est un refus pathologique inhérent à leur ADN. Leur religiosité superficielle et inhumaine fait avorter toute bonne action et l’empêche de se développer et de s’épanouir. Ils ne connaîtront jamais le mérite ni la valeur des non-musulmans, bien qu’ils profitent à fond de leurs inventions, même avec ingratitude et dédain. Ils oublient que la survie de leurs pays musulmans dépend des produits industriels occidentaux et asiatiques. Leur cécité mentale leur fait même croire que « leur Allah astreint les non-musulmans à la corvée pour les servir ». Faut-il encore une preuve supplémentaire et flagrante pour comprendre les raisons du sous-développement, de la misère et des maladies chroniques qui affectent l’islam, les musulmans et leurs pays !? [Ndt. Rappelons qu’Ahmed Assid n’est pas le premier auteur arabophone à dénoncer cette situation. D’ailleurs, le rationaliste Djemâl Eddine al-Afghânî (1838-1887), un des principaux penseurs du panislamisme et un réformateur qui s’est efforcé de concilier les principes coraniques avec le monde moderne, avait reconnu explicitement, dans une lettre adressée en 1883 à Ernest Renan, que la religion musulmane était un obstacle au développement des sciences et qu’elle a étouffé la science et arrêté les progrès. En bref, les intellectuels comme les politiques de tout bord doivent comprendre que si le monde arabo-musulman ne se réconcilie pas avec le patrimoine universel de la rationalité, il continuera à vivre dans l’obscurantisme, le fanatisme et le charlatanisme.]

Texte traduit et annoté par Maurice Saliba




Frère Rachid s’interroge : est-il permis de critiquer l’islam ou non ?

Frère Rachid, ce converti marocain au christianisme, que les lecteurs connaissent bien, traite cette question dans un article publié sur le site de langue arabe islamexplained.com. En voici une synthèse.

« La Bible est falsifiée. » Ce slogan est régulièrement radoté par les enseignants de l’éducation islamique ainsi que par les imams et les prédicateurs dans les mosquées.

Cette insinuation mensongère s’incruste comme un postulat indiscutable dans l’esprit de tout musulman. En effet, la répétition incessante de ce slogan et le lavage de cerveau avec une telle confirmation représentent les bases mêmes de l’endoctrinement des musulmans, dès leur naissance et jusqu’à leur décès.

Aucun chrétien ne proteste contre cette diffamation. Il ne dit jamais aux musulmans : « Vous insultez nos croyances, vous devez cesser d’attribuer une telle obscénité à notre Bible. » Les foules de chrétiens n’incendient jamais des ambassades ni des mosquées dans des pays non musulmans. Les organisations et les gouvernements des pays ayant un patrimoine judéo-chrétien n’appellent jamais au boycott des produits en provenance des pays musulmans, pour protester contre cette fausse représentation de la Bible.

Personne ne se révolte comme les musulmans l’ont fait partout dans le monde suite aux caricatures danoises sur Mahomet ; en réponse à une citation historique concernant le prophète de l’islam que le Pape Benoît XVI avait rappelée dans une conférence en Allemagne [et récemment en réaction au discours d’Emmanuel Macron sur le séparatisme islamique en France].

Aucun dignitaire musulman ne demande à ses coreligionnaires de ne pas accuser la Bible de falsification, car c’est insultant pour ceux qui y croient. Il ne dira jamais : « Si nous ne voulons pas qu’on conteste nos croyances, alors nous devons cesser d’insulter les leurs. »

Que ressentirait un musulman si on disait que le Coran est falsifié et que c’est l’œuvre de Mahomet et pas d’Allah ? Accepterait-t-il cela ?

Un pays musulman accepterait-il que l’Amérique ou la France paye les professeurs dans leurs écoles publiques pour enseigner aux gens que le Coran est falsifié, que les musulmans ont altéré leurs livres et qu’ils suivent des croyances déviantes et corrompues ?

Et pourtant, le Maroc (le pays de naissance de l’auteur) est comme d’autres pays musulmans qui allouent annuellement des budgets pour publier des manuels scolaires qui diffusent ce genre d’informations. Ils payent même les prédicateurs pour enseigner la falsification de la Bible aux gens et pour accuser les chrétiens « d’égarés » (première sourate du Coran, Al-Fatihat). Les musulmans se révoltent quand l’auteur parle de leurs croyances, alors qu’ils se permettent de critiquer bien librement celles des autres. Leur Coran regorge de textes qui insultent les croyances des autres, comme par exemple : « Ceux qui ont dit que Dieu est le Christ, le fils de Marie, ont mécru » (La Table 17) et « Ceux qui ont dit que Dieu est le troisième des trois ont mécru » (La Table 73). Même un hadith dit clairement : « Allah maudit les juifs et les chrétiens. Ils ont pris les tombes de leurs prophètes comme des mosquées. » La liste de ces insultes est très longue dans le patrimoine islamique. Les musulmans les scandent sans cesse pour défier les chrétiens, critiquer leurs croyances et les maudire. Puis ils réclament avec arrogance et sans pudeur que personne n’ait le droit de critiquer leur islam. La critique est donc licite pour un musulman mais illicite pour les autres. Si les musulmans ont le droit de critiquer les croyances d’autrui, alors pourquoi personne n’a le droit de faire la même chose envers l’islam ? De nombreux livres écrits par des musulmans accusent la Bible de falsification, les disciples du Christ de faux témoins et la foi chrétienne de polythéisme et d’incrédulité. Ces livres circulent librement sans censure ni contrôle.

En revanche, dès qu’un magazine parle de croyances islamiques, aussitôt les instances et les foules musulmanes s’empressent pour menacer le média en question, le journaliste concerné, le pays de l’édition et sa communauté religieuse partout dans le monde. S’il s’agit d’un média local, le censeur interviendra vite, le condamnera et le fermera définitivement.

Pourquoi cette ambivalence dans les critères ? Si un groupe a le droit de critiquer les religions, ce même droit doit alors s’appliquer à tout le monde. Sinon, la religion qui n’accepte pas la critique ne paraîtra plus crédible. Elle montre qu’elle est fragile et qu’elle n’est rien d’autre qu’une idéologie d’esbroufe.

Le musulman qui rejette en général la critique de n’importe quelle religion devra absolument d’abord expurger de ses textes sacrés les passages qui remettent en question les croyances des chrétiens et des juifs. Lorsqu’on présente à quelqu’un une idée et qu’on l’oblige à y croire, il est de son droit d’y réfléchir d’abord, de l’analyser et de l’évaluer pour scruter ses défauts et mettre en lumière ses mérites. Donc, la distinction s’impose entre insulter les symboles de la foi et la critique autorisée. De nombreux musulmans ne font pas cette différence. Leur substrat religieux prend l’ascendant sur tout autre considération. Ils considèrent toute critique envers le Coran et Mahomet comme une insulte. Si quelqu’un dit que Mahomet n’est pas un messager, aussitôt surgira quelqu’un qui lui dira : « Pourquoi insultez-vous notre prophète? » Il le mettra devant deux options, soit accepter Mahomet comme prophète, soit le nier et mériter, par conséquent, d’être tué. Certains musulmans accordent parfois à l’auteur le droit de ne pas croire en Mahomet à condition de ne pas le déclarer en public. En revanche, ils s’accordent eux-mêmes le droit d’annoncer publiquement qu’ils ne croient pas au Christ comme Dieu, ni à l’Évangile des chrétiens !

En tant que personne libre, Frère Rachid s’accorde le droit d’exprimer son opinion par des moyens pacifiques, comme n’importe quel musulman qui rejette des croyances contredisant l’islam. Est-il juste de choisir entre croire en Mahomet en tant que messager ou d’être accusé comme insulteur de ce messager ?

Pourquoi ne considère-t-on pas l’auteur comme un non-croyant ayant le plein droit de refuser Mahomet et sa prophétie ? Les gens ont-ils seulement le droit de croire en lui et de témoigner à haute voix « qu’il n’y a de divinité qu’Allah et que Mahomet est son messager » ? Quant au droit de nier cette croyance en public, c’est haram et insultant.

Les versets du Coran, « Ceux qui ont dit que Dieu est le Christ, le Fils de Marie, ont mécru », et « ceux qui encourent la colère d’Allah et les égarés », sont-ils une insulte contre les juifs et les chrétiens ou non ?

La critique scientifique des textes ne s’inscrit jamais dans le cadre de l’insulte des individus. Croire en Mahomet comme personnalité publique fait partie de la foi islamique. Décrypter sa vie et sa doctrine s’impose pour procéder à une évaluation correcte de l’islam. Toutes les doctrines font l’objet de débats. Croyants et non-croyants plaident et les défendent par la réflexion, la discussion, l’échange et l’écriture.

En revanche, interdire la critique porte une atteinte grave aux libertés personnelles et signifie une mainmise sur le credo des personnes ainsi qu’une imposition forcée de la pensée unique. C’est un despotisme intellectuel déguisé.

Dans ce contexte, le Maroc a inventé le concept de « sécurité spirituelle ». Il consacre l’argent des citoyens – musulmans ou non – pour protéger l’islam qui exclut toute pensée contraire à sa doctrine. Ce pays s’est érigé le droit de considérer tous les Marocains comme musulmans. Et si un Marocain décide, à sa majorité, de choisir une autre croyance, le régime, présumé tolérant bien entendu, le condamnera sous prétexte de protéger « la sécurité spirituelle ».

Pire encore, certains imams ont forgé une métaphore étrange, insolite, en tant que chef d’inculpation : « L’apostasie est une trahison du pays. » Que pensent alors les auteurs de ce dicton selon lequel le prophète de l’islam n’aurait pas dû introduire une nouvelle religion en Arabie ? Les Qurayshites de la Mecque n’avaient-ils donc pas le droit de le persécuter pour protéger « leur sécurité spirituelle », et de considérer toute apostasie de la religion des ancêtres comme une trahison de la cité ? Les musulmans acceptent-ils les implications de ce principe ou le considèrent-ils applicable seulement à eux et pas aux autres ?

Un musulman français ou américain trahira-t-il son pays en devenant chrétien ? Un musulman binational, marocain et italien, qui abandonne l’islam, trahira-t-il le Maroc, l’Italie ou les deux à la fois ? Les prétendus « oulémas de l’islam » doivent trouver une solution au hadith qui dit : « Quiconque change de religion, tuez-le » et dire s’il est applicable partout ou non ?

Enfin, il est dans l’intérêt des musulmans de reconsidérer ces concepts, de refaire de leur Coran un texte moderne lisible et cohérent, de purger ses contradictions et ses affabulations, de le vider de ses arguments guerriers et de ses hérésies du VIIe siècle qui ne sont plus de mise. L’histoire ne revient pas en arrière.

Les libertés personnelles constituent le socle fondamental sur lequel reposent les sociétés modernes. Nos pays ne connaîtront jamais un véritable progrès, si les libertés personnelles de l’être humain ne sont pas respectées, notamment la liberté d’opinion et de croyance, seule susceptible de nous garantir une vie dans la dignité.

Texte condensé par Maurice Saliba




L’ex-musulman irakien, Ali Rida, se moque du paradis coranique


Abd el-Fattah Ali Rida fait partie de maints auteurs arabophones, nés en islam, mais qui œuvrent pour l’instauration de la laïcité dans le monde arabe. Ils utilisent le site « Secular Studies & Researches Centre in Arabic World » comme plateforme pour diffuser leurs idées et sensibiliser les lecteurs aux problèmes sociétaux et religieux qui paralysent le développement global de leurs pays.

Dans le texte suivant, publié le 16 janvier 2021 sur le site sscrcaw.org, Ali Rida s’interroge avec ironie quant aux idées utopiques que l’islam diffuse sur le paradis coranique depuis plus de 1400 ans et que les musulmans du monde entier continuent encore d’y croire. Nous avons condensé ce texte afin que les lecteurs désireux de bien connaître et approfondir les dogmes et les enseignements de l’islam puissent entendre un autre son de cloche, de la bouche de ceux qui ont vécu et souffert au sein de cette croyance, et qu’ils l’ont finalement rejetée après avoir découvert ses conceptions irréalistes, fantaisistes et cauchemardesques.

L’islam se distingue des autres religions, présumées abrahamiques, entre autres, par sa description du paradis de façon purement sensuelle et dégagée de toute saveur ou essence spirituelle. Elle reflète les désirs fantasmagoriques et les élucubrations d’un individu qui vivait dans un environnement aride où le coran fut écrit. Dans ce milieu, toutes les ressources nécessaires pour la vie, étaient rares, notamment l’eau claire, la nourriture délicieuse, la variété de fruits et les oasis vertes.

Caractéristiques des pieux musulmans au paradis
Chacun d’entre eux aura une longueur de soixante coudées comme les houris, compatibilité physique s’impose.
Son corps sera dépourvu de poils selon la description du prophète de l’islam : « Les gens du Paradis y entreront nus, naturels et parfumés. »
Il n’aura que 33 ans, le même âge que ‘Issa (Jésus).
Il sera beau comme le prophète Joseph. [Un pieu musulman semble avoir besoin de cette beauté au paradis pour séduire les houris.]
Il sera bon et patient comme le prophète Job. [Un musulman a-t-il encore besoin d’être patient après tant de souffrances assumées durant sa vie sur terre ?]

Au paradis coranique, les pieux musulmans ne défèqueront pas, n’urineront pas et ne ressentiront rien : ils ressembleront à des robots. [Seront-ils constipés en permanence après tous les festins copieux qui leur seront régulièrement servis ?]

Nourriture du pieu musulman au paradis
Mahomet, lui, a prévu d’abord du foie de baleine, un hors-d’œuvre très appétissant. C’est une sagesse divine, selon les exégètes, puisque le foie de baleine constitue un fortifiant sexuel très puissant qui permettra au pieu musulman d’assumer confortablement la tâche attendue.
Puis viendra le plat principal, de la viande d’un taureau qui aurait brouté longtemps aux abords du Paradis. Allah l’aurait entretenu depuis des milliers d’années, afin que sa chair puisse nourrir tous les gens de son paradis.

À la fin du festin, chaque pieu musulman se trouvera confortablement « boosté » pour accomplir son boulot : déflorer les hymens des houris. « Les gens du Paradis seront, ce jour-là, Fakihoun », c’est-à-dire absorbés dans une occupation qui les remplira de félicité (Coran 36.55).

Les houris
Le Coran déborde dans sa description de l’élégance et de la beauté des houris, mais avec des connotations sexuelles et sensuelles excessives. Selon Allah, « Les houris aux grands et beaux yeux sont semblables à des perles dans leurs nacres » (56.22-23), « comme s’il s’agissait de rubis et de corail » (55.58).

La référence explicite dans ces deux versets à la couleur blanche de la peau des houris n’est-elle pas suprêmement raciste ?
Mahomet détaille davantage dans ses hadiths la beauté de chaque houri. « L’os de sa jambe d’une blancheur éclatante est visible à travers la chair, exactement comme la tête de sa jambe qui est aussi transparente sous la chair et les vêtements ».
Allah ajoute dans le Coran : « Aux hommes pieux, une douce félicité leur sera réservée. Ils auront des vergers et des vignes, mais aussi des (belles femmes) kawa’ib (c’est-à-dire ayant des seins arrondis, saillants et fermes) d’une égale jeunesse et des coupes débordantes. » (78.31-34) « Des houris cloîtrées sous des tentes que jamais homme ni djinn n’a touchées avant eux » (55.72 et 74)
Voilà une ambiance toujours focalisée autour d’une attractivité sexuelle particulière.

Est-il possible que le dieu Allah, avec toute sa gloire et sa majesté, lui l’architecte de l’univers, ait prononcé ces mots pour décrire la beauté des seins de ces femmes ?
De qui se moque-t-il, l’auteur du Coran ? N’a-t-il pas remarqué qu’aucun être humain ni djinn ne vivait au Paradis avant l’avènement du pieu musulman ? Dire qu’aucun djinn ni homme ne les a touchées n’a pas de sens. De plus, il dit à propos des houris : « C’est nous (Allah) qui les avons créées à la perfection. Nous les avons faites vierges, gracieuses et d’une égale jeunesse pour les hommes de la droite » (56.35-40).

Les houris ont été particulièrement conçues pour satisfaire et répondre aux besoins sexuels extravagants du pieu musulman ! Donc, le dieu du Coran avait abandonné tous ses devoirs et ses occupations impérieuses et s’était entièrement adonné à la création de houris conformément à des mesures, des normes et des spécifications esthétiques méticuleuses.

Lorsque les prédicateurs et les doctes de l’islam observent une actrice porter certains vêtements, ou quand ils entendent ou lisent les paroles romantiques d’un poète ou d’un écrivain, ils se dépêcheront pour manifester leur colère et scander leur opprobre : « Quel outrage à la pudeur ! Quel scandale ! Quelle honte !». En revanche, la description que fait le dieu de leur coran quant à la poitrine des houris et à la beauté de leurs jambes ne les dérangera pas et ne blessera jamais la sensibilité ni la pudeur de ces imposteurs !

Les garçons et les éphèbes au paradis
Le Coran décrit ces jeunes : « Des éphèbes, comme des perles cachées, circulent autour d’eux (les pieux musulmans) pour les servir » (52/24). « Quand tu les verras, tu les prendras pour des perles éparpillées » (76.19).
Pourquoi cette concentration sur l’élégance et la beauté de ces garçons ? Auront-ils des tâches autres que de fournir à manger et à boire aux pieux musulmans ? [« Allah seul le sait », radotent les imams.]

La tâche du pieu musulman au paradis
Comme mentionné ci-dessus, le pieu musulman, après un repas copieux bien servi – foie de baleine et chair de taureau – se trouvera bien engraissé pour accomplir sa tâche impérieuse : la défloraison de la virginité des houris. À la question posée au prophète de l’islam : « Est-ce que les gens du paradis s’adonnent au commerce charnel ? Il répond : Bien entendu, et c’est avec un vagin qui ne s’ennuie pas, un pénis qui ne se ramollit jamais et une luxure inlassable, dahman dahman. ». Ce mot arabe dahman signifie le commerce sexuel avec force et violence, une pratique sadique dans le plein sens du mot.

Puis le prophète de l’islam ajoute : « Allah accorde à tout musulman croyant la puissance de cent hommes pour manger, pour boire, pour assouvir sa passion et pour copuler. »
Imaginons maintenant comment le pieu musulman accomplira sa tâche ardue. Allah convoque l’un des éphèbes et lui ordonne d’aller à la tente n°1. En même temps, il dit aux houris allongées sur les canapés de se préparer pleinement à recevoir le pieu musulman. L’éphèbe exécutera l’ordre d’Allah et l’une des houris lui demandera : As-tu vu quelqu’un qui « ordonne le convenable et interdit le blâmable » ? L’éphèbe lui répondra : Oui, je l’ai vu et j’allais le conduire chez vous. Le visage de la belle houri rayonnera aussitôt d’euphorie. Le pieu musulman entrera dans la tente. Les houris l’accueilleront en battant les tambourins et en chantant : « Voici la pleine lune qui rayonne sur nous. »

Cher lecteur ! Ne soyez pas surpris, la voix des houris est beaucoup plus belle que celle des chanteurs et des chanteuses dans ce monde. Le prophète de l’islam aurait dit, selon Al-Tabarani : « Les femmes du paradis chanteront pour leurs bien-aimés avec les meilleures voix que personne n’ait jamais entendues. »

Le pieu musulman s’allongera alors sur le canapé et convoquera la houri n°1. Après défloraison de sa virginité, il appellera à haute voix la suivante. Et ainsi de suite jusqu’au n°72. Après cela, il convoquera les dames de compagnie, puisque chaque houri en a une. Une fois terminé, il rappellera les houris, qui auraient récupéré automatiquement leur virginité, selon notre charia. [Il semble que la pratique magique d’une chirurgie télépathique batte son plein dans ce paradis !]
Pourquoi tant d’intérêt concentré sur l’hymen, d’autant plus que cette question n’a rien à voir avec le plaisir sexuel de l’homme ? « Allah seul le sait », nous répondent nos grands « savants » avec allégresse.

Quel drôle de croyance dont les adeptes sont fiers de la propager et de l’imposer aux autres par l’intimidation et la séduction !
Suite à la présentation par Charlie Hebdo dans des caricatures des textes prétendument sacrés de l’islam, les musulmans se sentaient insultés et blessés. Les manifestations se multipliaient. Les fous d’Allah décapitaient les gens et se faisaient exploser.

Et pourtant, c’est la vérité de l’islam et de sa misère ! Est-ce ainsi que nous voulons sauver le monde ? Et on me radote toujours : Pourquoi as-tu quitté l’islam, « notre belle religion » ?
Qui peut encore croire à la beauté de cette religion, à ce coran d’Allah, aux hadiths de son prophète, à ses djinns, à ses démons, à ses houris et à ses éphèbes autre que les demeurés mentaux ?
Voilà une image de l’islam dont je me suis libéré !

Texte condensé par Maurice Saliba




Noha Alzabraqan pointe la mascarade des musulmans modérés

Noha Alzabraqan fait partie des « athées arabes en terre d’islam » (Ladeenioun). Depuis 2011, elle mène sur Facebook comme sur les sites Ladeenioun et ahewar.org un combat constant contre le fanatisme et la paranoïa des islamistes, mais surtout contre le comportement des musulmans qui prétendent être « modérés ». Le texte suivant, publié en arabe le 24.11.2020 sur les deux sites cités plus haut, peut aider les lecteurs francophones à mieux comprendre ce qu’en pense cette ex-musulmane devenue athée.

Les musulmans qui se qualifient de « modérés » sont des caméléons. Toute discussion avec eux finit toujours par tourner en rond sans aucun résultat constructif.

Le salafisme et ses idéologues ainsi que les fatwas abracadabrantes que décrètent les imams et les religieux musulmans ne représentent pas l’islam à leurs yeux.

Ils qualifient les chiites et leurs différents groupes de bandes sectaires rejetées par l’islam.

Ils accusent les soufis de polythéistes qui n’ont rien à faire avec l’islam.

Ils condamnent les moudjahidin qui commettent des attentats perpétrés contre les chiites au Pakistan et en Irak lors de leurs fêtes, et les qualifient de gens qui ignorent l’islam.

Même les groupes islamistes armés dans presque tous les pays arabes ne représentent pas l’islam pour eux non plus.

Si vous dénoncez le mariage de musulmans avec des filles mineures en Afghanistan, en Arabie saoudite, au Yémen, en Égypte et en Tunisie, ils répliqueront aussitôt que cette tradition n’a rien à faire avec l’islam.

Et si vous leur dites que le présumé prophète Mahomet est leur « beau modèle » et qu’ils suivent sa loi, ils répliqueront que le prophète lui-même ne représente pas l’islam.

Voilà jusqu’où leur mascarade et leur imposture peuvent aller !

Autrement, si vous leur citez un hadith, ils vous diront qu’il est « faible », donc non fiable, et qu’il ne faut pas s’y référer. Alors qu’ils n’hésitent pas eux-mêmes à s’en servir dans leurs débats. Mais vous, vous n’avez pas le droit de les évoquer ni de les utiliser en parlant de l’islam.

De même, si vous citez un hadith dit « authentique », ils vous diront qu’il faut l’envisager dans le contexte d’un autre hadith et l’associer au coran, à l’abroger et en l’abrogeant, etc.

Et s’il s’avère que le hadith en question a un caractère mythique, alors ils vous diront qu’ils ne croient absolument pas aux hadiths ni aux recueils compilés par Bukhari et Muslim, en dépit de la reconnaissance officielle de ces deux exégètes depuis 1200 ans par l’ensemble des juristes et des doctes de la charia. Ils oublient que tous les fatwas et les préceptes de la charia s’y réfèrent ou s’en inspirent.

Pour contourner toute discussion sérieuse, ils vous demandent de parler du Coran. Et lorsque vous évoquez une légende dans ce livre, ils vous invitent à ne pas la comprendre de façon fantaisiste. Alors, si vous tentez de leur apporter les explications des grands exégètes de l’islam comme al-Tabari et d’autres, ils riposteront aussitôt et diront que ces explications ne sont pas authentiques et n’engagent que des auteurs humains susceptibles de commettre des erreurs.

Et si vous leur répliquez : dans ce cas, nous avons le droit de supprimer toutes les explications, de jeter tous les livres anciens à la poubelle et de suivre la pensée moderne qui s’accorde harmonieusement avec notre temps. Alors ils crieront haut et fort : “Non, nous trouvons tout dans le Coran”, car il y est dit : « Nous n’avons rien omis dans le Livre » (6.38)

Si vous dites : Le pèlerinage, n’est-il pas un culte païen, lorsqu’on déambule autour d’une pierre ? Ils vous répondront : « Nous déambulons dans un endroit béni ! ». Alors, quelle est la différence entre sanctifier un endroit et sanctifier une pierre ?

Si vous dites : “Il n’y a pas de miracle scientifique dans le Coran”. Ils répondront : « Vous ne connaissez pas l’islam, car vous n’avez pas vu ni saisi que le Coran a annoncé toutes les découvertes scientifiques modernes. »

Si vous dites : “Mais il n’y a pas d’éloquence exceptionnelle et inimitable dans le Coran” ! Ils vous répondront : « Vous êtes ignare, vous ne comprenez rien à la philologie ni aux subtilités de la langue arabe. »

Si vous leur dites : “Eh bien, je peux vous citer de grands linguistes et d’excellents philologues”. Leur réponse sera rapide : « Ces gens ne sont que de simples apprentis influencés par les orientalistes. »

À ce niveau, on se rend compte que tout musulman qui prétend la modération fait partie des groupes versatiles qui changent d’opinions très vite.

Si vous interrogez ces musulmans prétendus modérés à propos de la liberté et de la tolérance en islam, ils vous répondront aussitôt : le Coran dit : « Pas de contrainte en matière de religion… Vous avez votre religion et j’ai la mienne. ». Maîtrisant l’art de la ruse, ils font semblant que leurs interlocuteurs, notamment ceux qui ne connaissent pas bien le Coran, ne savent pas que ces deux versets ont été abrogés par le verset de l’épée dans la sourate du Repentir !

En fait, toute cette sourate incite à la violence, et non seulement le verset de l’épée qui enjoint à tuer le contrevenant ou l’agresseur. Malgré tout, ils insistent et persistent à dire que l’islam est une religion de paix et de tolérance.

Si vous leur demandez : “Accepteriez-vous qu’un musulman abandonne l’islam, se convertisse à une autre religion ou devienne athée, qu’une musulmane se marie avec un non musulman ?”. “Accepteriez-vous les laïcs, les athées, les agnostiques et toutes les religions non musulmanes sans les insulter ni les accuser de trahison ni de mécréance ?”. “Éprouvez-vous de la honte ou de l’exaspération lorsque les prédicateurs à la mosquée qualifient chaque vendredi les chrétiens et les juifs de singes et de cochons ?”. Très vite, ils donneront des réponses toutes faites et vous feront une longue conférence avec une rhétorique théâtrale et une éloquence linguistique insignifiante.

En réalité, le soi-disant « musulman modéré » ne tolère aucune croyance autre que l’islam, seule religion valable, vraie et authentique pour lui.

Si vous leur demandez : “Croyez-vous que Bukhari, Muslim, les exégètes et les doctes de la charia sont des êtres humains susceptibles d’erreurs et que les hadiths ne sont pas authentiques ?”. “Croyez-vous que l’ijtihad est autorisé, même si le mujtahid juge que le voile n’est pas une obligation et que l’homosexualité n’est pas uniquement propre aux gens de Loth ?”. Ils vous répondront vite et vous qualifieront de mécréants, de sionistes, de corrompus et de débauchés.

Et si on passe enfin à une question plus importante :

“Est-ce que vous condamnez vos frères en religion comme Ben Laden, Zawahiri, Qaradawi et tous les moudjahidin qui exercent la violence avec l’ambition de devenir martyrs et de mériter, par conséquent, 72 vierges au paradis d’Allah ?”, ils vous répondront que ces gens n’ont pas bien compris l’islam et ils refusent de condamner leurs crimes.

Si, par hasard, quelqu’un ose critiquer l’islam, aussitôt ils crieront haut et fort : « Il faut respecter notre croyance, vous n’avez pas le droit de parler de l’islam, vous n’avez aucun droit d’insulter l’islam, vous êtes juif ou chrétien et vous voulez déformer et diffamer l’image de l’islam. »

Cependant, une question pertinente se pose : “est-ce que l’islam est infaillible et au-dessus de toute critique, alors que toutes les autres religions sont critiquées, insultées et même offusquées ?”.

En revanche, le Coran lui-même ne se gêne pas d’assimiler aux ânes les adeptes d’autres religions. « Ceux qui ont été chargés de la Thora et qui ne l’ont point observée sont pareils à un âne pliant sous le poids de livres » (62, 5) sans en tirer aucun profit.

Bref, l’islam est une pensée primitive, obsolète, archaïque. Ce qui est malheureusement lamentable, c’est qu’en éduquant le musulman, on lui inculque un grand mensonge qui consiste à lui présenter la grandeur et la sacralité éternelle de la pensée islamique. On le handicape, on le perturbe et on empêche sa raison de fonctionner objectivement et logiquement. Il ne supportera pas de lire ni d’entendre une critique quelconque relative à l’islam, car, pour lui, sa religion demeure au-dessus de toute réflexion intellectuelle.

En vérité, l’islam, en tant que produit intellectuel humain comme tous les autres produits primitifs,  ne peut en aucune manière échapper à la libre critique.

[Chers lecteurs ! Pour briser sérieusement l’ignorance et les préjugés sur l’islam, il n’y a rien de mieux que de lire et d’écouter ceux qui y vivent et en souffrent, ainsi que ceux qui ont réussi à s’en affranchir et à échapper à ses griffes. Ce sont des courageux, bien que nés musulmans par la force des choses, qui osent parler librement de l’islam. Seront-ils poursuivis par un ministre français de l’Intérieur ou devant le Tribunal international de La Haye sous prétexte d’avoir insulté ses amis les présumés « musulmans modérés » ?]

Texte condensé par Maurice Saliba




Dalia Abd Ellhameed : Notre islam est pervers


Dalia Abd Elhameed est une voix féminine musulmane totalement inconnue en Occident mais pas dans son pays l’Égypte. Elle est responsable du programme de genre à l’« Egyptian Initiative for Personal Rights, EIPR ». Elle est également cofondatrice de l’« Operation Anti-Sexual harassment » (OpAntiSH), une initiative populaire qui résiste aux agressions sexuelles de la foule au Caire lors de manifestations de masse. Elle est l’auteur de maints rapports et articles sur les droits de l’homme et des femmes en Égypte.

Lors de la dernière vague du terrorisme islamique en France en octobre dernier et la polémique concernant le terrorisme islamique, elle fut parmi les nombreux auteurs arabophones qui ont eu le courage de dénoncer la perversité qui affecte la structure même de l’islam en dépit de toutes les manifestations de masses qui ont scandé de façon délirante : « Tout sauf le messager de l’islam ». Dans un article publié le 31 octobre 2020 sur Facebook et des médias arabes, elle montre que l’islam vit effectivement dans une crise structurelle chronique.

Voici un condensé de ses propos :
Choquée par les déclarations de certains leaders musulmans, comme celle du Cheikh al-Azhar au Caire qui voudrait « écraser tous ceux qui blasphèment les trois flambeaux : le Coran, la religion et le messager de l’islam » ; et celle de l’ex-premier ministre malaisien Mahatir qui a revendiqué « le droit des musulmans de tuer les millions de Français », Dalia Abd Elhameed n’hésite pas à confirmer que de tels propos démagogiques suffisent pour prouver que leurs auteurs et les musulmans qui les écoutent sont paranoïaques et souffrent d’une crise profonde à cause de leur islam.

Elle en identifie trois sources :
– D’abord, la fixation immuable de l’islam au cœur de sa structure originale, comme il était lors de son avènement en Arabie au 7e siècle.
« Ce sont les religieux et les gouverneurs des contrées soumises à l’islam qui ont restreint les libertés afin de préserver la leur. Toute critique était réprimée par le meurtre, un châtiment justifié par des versets coraniques, des hadiths du prophète et par les avis prétendus juridiques des premiers musulmans, les salafs. »
Elle se demande : « Comment nier donc cette crise perverse et prétendre que le meurtre religieux est une affaire personnelle alors que la religion et le déni des libertés sont une affaire collective ? En effet, c’est le contraire qui est vrai. La religion est une affaire personnelle parce qu’elle restreint les libertés. Les sociétés et les pays civilisés au 21e siècle sont régis par le droit positif qui trouve sa source dans la charte des droits de l’homme et pas dans la religion. »

– Ensuite, Dalia Abd Elhameed identifie une deuxième source de cette crise. Celle-ci provient du rabâchage de slogans creux et illogiques, conçus spécialement pour apaiser l’esprit collectif religieux, sans lui permettre d’accéder à la modernité humaine, ni de jouir des droits humains et de l’égalité.
« Les religieux et les dirigeants politiques, explique-t-elle, recourent souvent à ce genre de pratiques pour pouvoir contrôler politiquement les différents groupes de la collectivité (peuple, tribus, clans, etc.), les orienter et les manipuler à leur guise. Ils n’hésitent pas à utiliser des astuces rhétoriques, mais insignifiantes et bizarres, pour évoquer la liberté en islam, l’honneur rendu à la femme en islam, les droits de l’homme et la démocratie en islam, l’économie et la civilisation islamiques ainsi que l’influence de l’art islamique. Ils manifestent leur fierté en rappelant la grande valeur des érudits et des philosophes musulmans pendant la période du califat islamique, nonobstant les meurtres, les invasions, les massacres et les guerres fratricides que les califes avaient conduits au cours de l’histoire. D’autant plus que ces religieux et ces dirigeants politiques ne cessent de nous vanter la précieuse contribution des intellectuels du temps des califes à la civilisation humaine, prétendant qu’ils étaient libres et pouvaient favoriser la pensée rationnelle loin des restrictions religieuses ou politiques. »

– Enfin, Dalia Abd Elhameed évoque une troisième source qui aggrave et développe cette crise. Elle est incarnée dans les déclarations extravagantes et honteuses des religieux et des dirigeants qui ne cessent de rabâcher en public que l’islam est toujours la base et le sommet de la civilisation et de la morale la plus noble.
Face à ces déclarations répugnantes, elle se demande :
« Quelle noblesse trouvent-ils dans cet islam qui stipule le meurtre comme droit naturel et légal en réponse à toute insulte expressive de ses fondamentaux ? C’est ainsi qu’ils justifient la défense et la protection du terrorisme islamique. Tout leur objectif consiste à imposer le déni de la liberté religieuse et de la critique de la religion dans les sociétés à majorité musulmane comme dans les États musulmans où la gouvernance est la pire au monde. »
Et d’ajouter : « Ce grave problème est issu du repli des musulmans sur eux-mêmes, de leur refus de s’intégrer et d’accepter l’autre. Leur comportement provoque inéluctablement la violence dans des sociétés où ils sont minoritaires. Ils exploitent les droits de l’homme, la démocratie et la laïcité et recourent aux manifestations sauvages pour revendiquer l’application de la charia en Occident. Est-ce un comportement normal ou pervers ? »

Pour trouver une issue salutaire à cette impasse suicidaire que provoque la crise de l’islam, Dalia Abd Elhameed ne voit que deux pistes possibles :
La première, c’est l’urgence de reconnaître les contradictions et les divergences intellectuelles et de respecter le progrès de la civilisation humaine et des droits de l’homme. « Cela suppose avant tout, clame-t-elle, que les musulmans renoncent à placer le parapluie de la religion comme moyen pour contrôler le monde, et qu’ils séparent la religion, en tant que question personnelle, de la politique, afin qu’elle devienne un potentiel spirituel et jamais un outil de gouvernance et de contrôle. »

La deuxième, c’est de considérer la critique de la religion comme fondamentale ; d’abord à cause de sa relation directe avec l’autorité et la famille ; ensuite pour éviter qu’un groupe d’individus ne parvienne à dominer et à manipuler les gens au nom d’une religion. « Ceux qui cherchent, explique-t-elle, à imposer l’interdiction de la critique des religions visent à écarter et même à exclure définitivement la liberté religieuse comme base essentielle d’une vraie croyance. »

Outre ces deux pistes, Dalia Abd Elhameed réclame qu’elles soient protégées et complétées par deux mesures phares que le monde entier doit adopter et mettre en application.
– Un terme définitif doit être imposé à l’exploitation de l’esprit collectif religieux téléguidé par la haine qui développe l’hostilité face à la science et à la philosophie ; et qui n’accepte que le pouvoir de la religion sous sa forme primaire sur la collectivité.
« Cette première mesure consiste, selon l’auteur, à mettre un terme à ce phénomène destructeur par la libération de la pensée, la garantie de la liberté religieuse, mais aussi par l’exactitude des informations et la recherche dans les domaines éducatif, médiatique et artistique. La religion ne tombe pas avec la critique et la liberté, mais elle s’avilit et se détruit par le repli sur soi. »

– La deuxième mesure qu’elle réclame, c’est de cesser de tolérer de façon inconditionnelle. Elle se réfère à Karl Popper qui dit à ce propos :
« La tolérance inconditionnelle conduira inévitablement à la disparition de la tolérance elle-même. Si nous étendons notre tolérance illimitée pour inclure même les fanatiques, et si nous ne sommes pas prêts à défendre notre société tolérante contre leurs griffes, alors nous aurons détruit le tolérant et la tolérance à leur égard. Par conséquent, nous devons exiger, au nom de la tolérance, le droit de ne pas tolérer les fanatiques. Nous devons exiger que tout mouvement qui prêche le fanatisme soit considéré hors de la loi, et nous devons considérer l’incitation au fanatisme et à la persécution comme un crime, tout comme également l’incitation au meurtre, au kidnapping ou à l’appel au retour de l’esclavagisme. »

Dalia Abd Elhameed, cette voix issue de l’islam, est consciente de ses propos qui émanent de son vécu et de son ressenti sur le terrain. Ses réflexions permettent de confirmer que lorsque les gardiens du temple de cette religion manifestent un basculement vers un extrémisme nihiliste, à l’instar du cheikh Al-Azhar et de l’ancien Premier ministre malaisien, ils dévoileront au monde entier l’hypocrisie démentielle de leur conception religieuse. S’affranchissant de toute cohérence logique et intellectuelle, ils portent un coup de massue à la conception même de leur propre croyance, si elle en est une.
Pour comprendre sérieusement la véracité de l’islam, il n’y a rien de mieux que de lire et d’écouter ceux qui y vivent, ceux qui en souffrent, ainsi ceux qui ont réussi à s’en affranchir et à échapper à ses griffes.

Propos condensés par Maurice Saliba




Dr Abdelkhaleq Hussein : Les islamistes contribuent à enterrer l’islam

Observateur intransigeant du monde arabo musulman, le chirurgien irakien Dr. Abdelkhaleq Hussein a toujours dénoncé l’hypocrisie politique et religieuse en islam. Dans le dernier article sur Sotaliraq.com (La Voix de l’Irak) le 17.12.2020, il n’hésite pas à mettre en lumière la contribution des islamistes à l’effondrement progressif de l’échafaudage de l’islam. Voici une synthèse de ses propos. La plupart des fondateurs et dirigeants des partis politiques islamiques et leurs milices dans le monde musulman ne sont pas des clercs. Ils viennent plutôt de professions civiles, comme le journalisme, l’enseignement, l’ingénierie, la médecine, etc. Leur stratégie d’action consiste à exploiter l’islam et les sentiments religieux des gens pour prendre le pouvoir.

Ces islamistes s’octroient, au nom de la religion, le droit absolu de gouverner sous prétexte de protéger la doctrine, la croyance en Allah : la vertu, la dignité, la morale, l’identité religieuse et confessionnelle. Ainsi prétendent-ils pouvoir combattre l’athéisme et l’immoralité qui menacent nos normes, nos traditions et notre culture sociale que nous avons héritées de nos ancêtres. Ils cherchent à nous faire comprendre que la mondialisation et la civilisation occidentale, qu’ils qualifient de diverses obscénités, menacent nos valeurs religieuses, sociales et humaines.

Ils affirment que la coalition des « croisés-sionistes » cherche à violer notre honneur et à piller nos richesses. Puis, à une longue liste de palabres, ils ajoutent la question palestinienne. Ils préconisent que la seule solution à ce conflit c’est la disparition d’Israël et la libération de la Palestine du fleuve à la mer. Cette stratégie a, en effet, porté un coup de massue à cette cause tragique et a fourni un cadeau gratuit à la droite israélienne et au mouvement sioniste mondial. Les islamistes détestent les pays occidentaux, leur civilisation et leur démocratie, mais ils n’hésitent pas à s’y réfugier et y vivre quand ils se trouvent en danger. Ils savent très bien que ce sont ces pays – et non les régimes islamiques qu’ils souhaitent établir – qui respectent la loi, les droits de l’homme, et leur garantissent une vie décente. Pour atteindre leurs objectifs annoncés et d’apparence « noble », les islamistes mélangent religion et politique. Sur cette base, ils ont créé leurs partis politico-religieux et lancé leurs slogans : « Pas de solution en dehors de l’islam, le Coran est notre constitution, le Messager est notre chef, la mort est notre voie. » Ils recrutent des jeunes musulmans désœuvrés et les envoient à la mort.

Profitant de leur ignorance et de leur misère, ils lessivent leurs cerveaux et les transforment en robots pour exécuter les ordres, s’adonner au terrorisme et commettre les crimes les plus abjects contre l’humanité au nom d’Allah et de l’islam. Ces islamistes prétendent malicieusement qu’ils sont favorables à la démocratie et au transfert pacifique du pouvoir. Ils sensibilisent ainsi les masses et les influencent avec leurs motifs religieux, sectaires et idéologiques. Les gens de bonne volonté et des laïcs ont cru, à un moment donné, à leurs objectifs. Ils ont voulu leur donner une chance, car les nationalistes, les laïcs, les gauchistes et les faux prétendants à la démocratie ont échoué à fournir du pain et de la dignité à leur peuple.

Les masses ont naïvement cru que les islamistes y parviendront peut-être. Pourquoi ne pas les essayer et leur donner l’occasion ? C’est ainsi que l’islamisme sunnite a pris le pouvoir, de diverses manières, dans certains pays musulmans, en Égypte, à Gaza, au Soudan et même en Afghanistan. Même l’islamisme chiite prit le pouvoir, d’abord en Iran grâce à la révolution populaire contre le régime du Shah, ensuite en Irak suite à des élections démocratiques après la chute du régime de Saddam Hussein. Mais quel fut le résultat ? Arrivés au pouvoir dans ces pays, les islamistes ne réalisent rien de leurs promesses Les conditions de vie des peuples se dégradent plus qu’auparavant. La corruption s’exacerbe. L’immoralité se répand. L’athéisme, l’aversion de l’islam, la superstition, la fraude, la sorcellerie, la prostitution, la consommation de la drogue prennent une dimension surprenante. Les générations actuelles subissent des événements sanglants et des expériences tragiques et amères. Les quatre dernières décennies n’augurent d’aucune perspective pour sortir du sombre tunnel dans lequel les islamistes ont engouffré leurs pays. Le taux d’athéisme en Iran a atteint plus de 30%, un des taux les plus élevés au monde. L’aversion des gens à l’encontre de l’islam s’aggrave de jour en jour.

Le même phénomène est à observer en Irak et en Arabie saoudite en raison de pressions religieuses des islamistes qui empêchent les gens de mener leur vie comme ils le souhaitent. Cette coercition est le facteur le plus important du rejet de l’islam que nourrit l’islamisme. Dans une étude qui remonte à 2009, intitulée « Trente ans de révolution islamique et 30% d’athéisme en Iran », le penseur tunisien Al-Afif Lakhdar signale que « la plupart des croyants, en particulier dans les villes, ont abandonné les rituels de l’islam. La mosquée dans laquelle trois à cinq mille fidèles avaient l’habitude de prier sous le règne du Shah, n’accueille plus que 15 fidèles le matin et 25 à midi. Pour la première fois dans son histoire, l’Iran connaît le phénomène des mosquées vides. En 2000, l’adjoint au maire de Téhéran, Hojat al-Islam Ali Zam, a révélé dans le rapport annuel de la municipalité que 75% de la population et 86% des étudiants désertent la prière. À la fin de son mandat, le président Khatami a reconnu devant l’ambassadeur d’Allemagne à Téhéran que le pourcentage de ceux qui jeûnaient le Ramadan n’était que de 2%, alors qu’à l’époque du Shah, ce taux dépassait 80%. » (https://www.ahewar.org/debat/show.art.asp?aid=182339) En Égypte, le niveau d’athéisme fut estimé en 2014 à plus de trois millions. L’institution islamique Alazhar a sollicité la coopération de l’Église copte pour combattre ensemble ce fléau très inquiétant pour l’islam et qui s’amplifie dans tout le monde musulman.

(https://www.alhadath.ps/article/6595/) Les réseaux sociaux The Black Dock (Le réseau des Athées arabes) et le Free Mind e-channels diffusent à partir de l’Égypte. Ils soutiennent les athées à travers des émissions critiquant l’islam, ses fondamentaux et ses légendes. Lors de la diffusion de ces données factuelles, les islamistes les attribuaient à une propagande mensongère fomentée par « les croisés-sionistes » pour souiller l’image du régime islamique. En revanche, ils ne compatissaient point avec le peuple iranien qui subissait les affres de son gouvernement totalitaire depuis cinquante ans. En Irak, la presse a publié récemment un rapport intitulé : « La sécurité nationale a démantelé les cinq réseaux de trafic de drogue les plus dangereux à Najaf ». Oui, à Najaf, la ville religieuse la plus sacrée pour les chiites. Si cela se produit dans cette ville présumée « sacro-sainte », qu’en est-il alors dans les autres villes moins « saintes » ? Ce rapport a-t-il également été fabriqué par les médias « croisés-sionistes » pour déformer l’image de l’islam politique en Irak ? C’est hallucinant ! Quel est l’avenir des régimes islamiques ? En Égypte, les Frères musulmans, profitant de la révolte populaire du printemps arabe, ont pris le pouvoir en 2012. Ils ont aussitôt entamé un processus d’islamisation de la société et persécuté les adeptes d’autres religions ainsi que leurs adversaires politiques. L’aggravation de tous les problèmes de la vie a poussé environ 30 millions d’Égyptiens à descendre dans les rues pour réclamer la fin de la domination islamique. Heureusement, l’armée a libéré en juillet 2013 le pays du régime « frériste » qui s’est avéré plus dangereux, plus barbare et plus raciste pour l’humanité que celui des nazis allemands. Le même processus eut lieu au Soudan après plus de 30 ans de règne des Frères musulmans. Leur régime a provoqué la division du pays en deux et exacerbé les multiples crises politiques et économiques ainsi que la propagation de la corruption, de la pauvreté et de la destruction. L’armée, qui s’est enfin ralliée aux côtés du peuple, a renversé à jamais ce régime le 11 avril 2019. Quant au régime islamique en Iran, sa survie n’est assurée jusqu’alors que par la répression sanguinaire des masses qui s’insurgent régulièrement contre les aberrations de l’autorité religieuse.

Il en va de même en Irak, où la corruption, le chômage, la terrible détérioration des services et la crise financière sont si endémiques que le gouvernement s’est déclaré incapable de payer les salaires de ses employés. Une insurrection populaire généralisée s’est déclenchée à Bagdad et dans les provinces du centre et du sud à majorité chiite contre les partis islamistes chiites au pouvoir. Les révoltes populaires continuent et ne s’arrêteront qu’avec la chute du régime actuel. En conclusion, les régimes islamiques ont heureusement échoué partout et involontairement favorisé l’athéisme et l’aversion contre l’islam. Ils ont provoqué une destruction totale de leurs pays. Pire encore, la plupart d’entre eux croient qu’ils détiennent le monopole de la certitude absolue, et que quiconque remet en cause le discours d’Allah est un blasphémateur. Cependant, ce sont eux qui ont démasqué la vérité de leur Allah et l’ont mis en cause. Ils ont montré que le Coran qu’on attribue à leur divinité regorge de tant de contradictions, d’invraisemblances, de violences, d’absurdités et de propos obscurantistes.

S’opposer aux lois naturelles et au cours de l’histoire contribue également à leur échec. Ils ignorent totalement que la révolution technologique de l’information rapproche les peuples, facilite l’acquisition de connaissances et la diffusion de la culture des lumières et fait de notre monde un petit village mondial. Les problèmes graves, tels que le terrorisme, les épidémies et les crises, ont acquis un caractère universel, donc les efforts de la communauté internationale doivent être conjugués pour parvenir à les résoudre. Un adage sage dit : « Les êtres humains ne suivent les bonnes méthodes pour résoudre les problèmes qu’après avoir épuisé toutes les mauvaises. » Cette méthode est coûteuse et exorbitante, puisqu’elle accroît la souffrance des peuples. Certes, le temps des idéologies et des régimes totalitaires prendra fin, et peu importe le retard. Les islamistes ne font que l’accélérer.

Texte traduit par Maurice Saliba