Tariq Ramadan en tournée, Pierre Cassen perquisitionné : vive la France des socialauds !
Le 3 octobre 2013, j’étais au Casino de Montreux, et j’avais fait connaissance de Pierre Cassen, à l’occasion de son duel contre Hani Ramadan.
Dois-je dire, en tout bien tout honneur, ne souhaitant pas avoir d’ennui avec Christine Tasin, que je suis tombée sous le charme de cet orateur exceptionnel.
Le contexte était pourtant fort difficile. La salle paraissait hostile. Environ 140 personnes, dont une quarantaine de « Suisses de souche », comme vous diriez, vous autres Français. Le reste était constitué de musulmans, dont de nombreuses femmes voilées.
Six gardes du corps, tous barbus, quadrillaient la salle. On ne savait pas qui les avait fait venir, mais ils étaient impressionnants, et plutôt inquiétants. On sut par la suite que c’était l’inimitable Blancho, fils de famille suisse converti à l’islam, qui en avait pris l’initiative, pour impressionner les copains du prédicateur genevois Hani Ramadan.
J’avais été impressionné par le calme et la décontraction de Pierre. Il avait même été présenté à Hani Ramadan, avec qui il donnait l’impression de discuter courtoisement.
Le débat m’avait confirmé cela. Le fondateur de Riposte Laïque, avec une maîtrise admirable de son sujet, avait rendu coups pour coups, répondu précisément à chaque attaque perfide d’Hani Ramadan. Celui-ci lui avait fait le coup, d’entrée, de Marine Le Pen, il lui avait répondu par un rappel de son interview dans Le Monde, sur la lapidation.
Le résumé de de débat, qui dura plus de deux heures, montre un orateur sûr de son fait, qui a dominé, sans conteste, le pourtant réputé frère de Tariq. Ce qui m’a vraiment surprise, c’est la manière dont Pierre s’est fait respecter par les musulmans, tout en leur disant des choses désagréables.
Mais ses propos étaient incontestables, évitant toute agression inutile. Il leur a dit qu’ils respectaient ceux qui avaient des croyances et des convictions, et qu’ils en avaient. Il a ajouté que eux, les musulmans, n’accepteraient pas le dixième, dans leurs pays, de ce que subissent les Européens de la part de leurs coreligionnaires. Il leur a fait savoir que ceux qui ne voulaient pas respecter les lois du pays, Suisse ou France, n’avaient pas leur place sur notre continent, et devaient rentrer chez eux. Il ne s’est pas laissé démonter quand Hani Ramadan a fait le coup de la comparaison des juifs et des musulmans dans les années 30, lui rappelant que sa mouvance, les Frères musulmans, était du côté du nazisme en 1940, et avait participé à la persécution des juifs. Il a pulvérisé une jeune femme qui se plaignait de ne pas avoir le droit de porter le voile, et qui se disait française, malgré tout. Il lui a dit qu’elle n’était pas française de coeur, mais seulement de papier.
Il a repris plusieurs hommes surexcités, dont un qui lisait un texte de Christine Tasin en tremblant de colère. Il a remis les pendules à l’heure, sans énerver la salle.
A ma grande surprise, à la fin de la soirée, tout le monde paraissait content, alors que les échanges avaient pourtant été parfois très vifs. Certes, pratiquement tous les « Suisses de souche » sont allés le voir, et le féliciter. Mais j’ai vu que les musulmans respectaient Pierre pour ses propos, et surtout son courage de les tenir, devant eux, en les considérant comme des adversaires, des guerriers. Il leur avait dit clairement que lui, Pierre Cassen, était autant attaché à sa culture et à sa civilisation que les disciples d’Allah l’étaient à la leur. Et que donc il y avait une contradiction, qui ne pourrait être surmontée que s’ils renonçaient à vouloir imposer leur dogme à des gens qui avaient davantage de droits qu’eux sur cette terre. Sur le voile, il avait été sans concession. Il avait même fait rire la salle (du moins les Suisses) en évoquant les charmes féminins, expliquant à Hani Ramadan qu’il était dommage que son épouse cache l’ensemble de ses attributs féminins sous un voile. Le prédicateur, d’abord amusé, n’avait pas apprécié la fin de l’Histoire…
De manière surprenante, à la fin, quelques musulmans étaient venus lui serrer la main, d’autres voulaient discuter avec lui. Aucun n’avait été agressif verbalement, à l’issue du débat, alors que Pierre avait tenu des propos sans concession.
Quand je revois ce débat (ce que je viens de faire), je ne peux m’empêcher de penser que si j’étais dirigeante de la France, après Charlie Hebdo, le Thalys, Hervé Cornara et le Bataclan, je ferais tout pour que le discours de Pierre soit accessible à tous les Français, et je demanderais à ce qu’il soit invité le plus souvent possible dans les médias.
Quand je vois les procès dont votre équipe fait l’objet, et la perquisition, à peine croyable, qui vient de se dérouler chez Pierre Cassen, à qui ils ont osé volé ordinateurs et téléphones, je me dis qu’Hani Ramadan – qui s’est depuis distingué en expliquant que l’attentat raté musulman du train Thalys était un coup du Mossad et des Américains – devait bien rigoler. En effet, en plein Etat d’urgence, la France tolère la propagande de son frère Tariq, qui fait un tour de France où on lui déroule le tapis rouge. Et que dit-il ? Tel un vulgaire Mélenchon, il joue du social, parfois avec l’islamo-collabo Plenel, pour culpabiliser la France, et dire que la « radicalisation » des musulmans vient du racisme des Français et des ghettos. En période de guerre (dixit Valls), votre pays la France laisse donc l’agent de l’ennemi, le représentant des Frères musulmans, faire le propagande de ceux qui rêvent de « dar al islam ».
Et pendant ce temps-là, après avoir persécuté l’animateur de Fdesouche, Pierre Sautarel, la police de Cazeneuve, obéissant à la justice « Mur des Cons », vient piquer le matériel d’un de vos meilleurs combattants contre l’islamisation de la France.
La France de Hollande-Valls-Cazeneuve, c’est donc : 150 Français tués par des musulmans en 2015, vive l’islam de France, feu sur les Résistants.
Qu’est-ce qu’ils doivent se marrer, quand ils parlent de la France, les frères Ramadan et l’ensemble de leurs coreligionnaires !
Mireille Greschter