Sur les “miracles scientifiques du coran” que gobent les niaiseux comme Maxence Buttey

 coranscience

Maxence, bienheureux conseiller municipal FN de Noisy-le-Grand converti à l’islam, a envoyé à des membres du FN une vidéo exposant « les miracles scientifiques du coran ».

Cette propagande islamique dernier cri, essentiellement sur internet, veut faire gober aux jeunes les plus niais (bravo Maxence), à des fins de recrutement, que tous les aspects de la vie, de l’univers, (biologie, astronomie, géologie etc) seraient décrits dans le coran, d’où cette appellation saugrenue de « miracles scientifiques du coran» ou encore « preuves scientifiques d’Allah dans le coran » (Note 1).

Le procédé de base est celui-ci :

. citer un verset du coran (supposé contenir un « miracle scientifique ») ;

. faire suivre ce verset, soit d’un copié/collé plus ou moins imposant d’un ouvrage de vulgarisation occidental sur un thème particulier, soit d’un délire personnel surréaliste, psychédélique (on peut amener son hachich) ;

. conclure avec quelque chose du genre : « vous voyez, ces explications sont déjà incluses depuis quatorze siècles dans le verset précité».

Le jeu peut varier à l’infini. Ci-dessous cinq échantillons de « miracles scientifiques du coran ».

1 – Le soleil

La science moderne a révélé l’inimitabilité incontestable des versets coraniques. Ces versets décrivent le soleil avec des adjectifs qui laissent les savants perplexes : Une lampe incandescente, ardente, dont la température est estimée à 6 000 millions de degrés à la surface, et 30 millions de degrés au centre.

وَجَعَلْنَا سِرَاجًا وَهَّاجًا

« Et (y) avons placé une lampe (le soleil) très ardente. » (An-Naba’ (LA NOUVELLE) :13)

La lampe procure chaleur et lumière, et c’est précisément ce que diffuse le soleil. La science a montré que la température de la surface du soleil est de 6 000 degrés Kelvin, et celle du centre 30 millions de degrés.  Le rayonnement diffusé est réparti ainsi : 9% de rayonnement ultraviolet, 46% de rayonnement visible, 45% de rayonnement infrarouge. Le terme « seradj » traduit ici par lampe reflète donc bien le fait rayonne à la fois lumière et chaleur.

2 – LA COMETE DE HALLEY ET 76 ANNEES

La découverte de la comète de Halley constitue l’un des grands progrès de l’astronomie moderne. Edmund Halley, un scientifique du 18ème siècle, découvrit que la comète vient toutes les 76 années… Le nom de Halley, celui qui fut attribué à la comète, apparaît de façon frappante dans le verset 76 de la sourate al-An’am dans le Coran :

Quand la nuit l’enveloppa, il observa une étoile, et dit : « Voilà mon Seigneur ! » Puis, lorsqu’elle disparut, il dit : « Je n’aime pas les choses qui disparaissent. » (Sourate al-An’am, 76)

Les lettres qui constituent le mot “Halley” apparaissent pour la première fois dans le Coran dans ce verset… Le mot arabe kawkaban, qui signifie  “étoile” est d’ailleurs directement juxtaposé aux lettres composant le mot “Halley”.

Le chiffre correspondant au verset 76 peut être rapproché aux 76 années de la période orbitale de Halley. (Allah est certes le plus Savant.) Le chiffre 76 représente la comète de Halley, parce que la comète est visible de la Terre tous les 76 ans. C’est pourquoi le fait qu’Halley soit mentionné pour la première fois dans le Coran dans le 76ème verset constitue un miracle d’Allah. (Note 2)

3 – LA COMMUNICATION DES FOURMIS

Le Coran indique, en rapportant un événement lié à l’histoire du Prophète Salomon (psl), que les fourmis ont un système de communication :

Quand ils arrivèrent à la Vallée des Fourmis, une fourmi dit : “O fourmis, entrez dans vos demeures, [de peur] que Salomon et ses armées ne vous écrasent [sous leurs pieds] sans s’en rendre compte.” (Coran, 27 : 18)

Les recherches scientifiques sur les fourmis ont révélé que ces petits animaux ont une vie sociale très organisée et que ce type d’organisation exige la mise en place d’un réseau de communication très complexe… 

Les recherches effectuées sur les phéromones de la fourmi ont révélé que tous les signaux sont sécrétés selon les besoins de la colonie…

Comme on peut le voir, les fourmis nécessitent une connaissance approfondie de la chimie pour exécuter toutes les tâches qui leurs incombent au sein de la colonie. Le fait que le Coran souligna ce fait il y a 1.400 ans de cela, à une époque où il n’y avait pas une telle connaissance des fourmis, est une autre de ses preuves scientifiques.

4 – COMMENT LE PROCEDE DE PHOTOSYNTHESE COMMENCE  DES LE MATIN

Par la nuit quand elle survient ! Et par l’aube quand elle exhale son souffle ! (Coran, 81 : 17-18)

Le terme itha tanaffasa dans la sourate at-Takwir, en référence aux premières heures du matin, traduit par “quand elle exhale son souffle” est une métaphore faisant référence à la respiration, voire à une respiration profonde. Ce terme met l’accent sur la production d’oxygène (Commentaire PhJ : ????) dès le matin, et sur le taux d’oxygène (Commentaire PhJ : ????), essentiel à la vie, qui est libéré à ce moment-là. L’importance de ce phénomène est reflétée par le fait que Dieu en jure. La façon dont Dieu indique dans ce verset cette action de la photosynthèse, qui fait partie des plus grandes découvertes du 20ème siècle, est un autre miracle scientifique que l’on trouve dans le Coran.

5 – LA FORMATION DU PETROLE

Glorifie le nom de ton Seigneur, le Très Haut, Celui qui a créé et agencé harmonieusement, qui a décrété et guidé, qui a fait pousser le pâturage et en a fait ensuite un foin sombre. (Coran, 87 : 1-5)

Comme nous le savons, le pétrole se forme à partir de la décomposition de plantes et d’animaux. Une fois que ces derniers se dégradent au fond de la mer durant des millions d’années, tout ce qu’il en reste ce sont des substances huileuses. Celles-ci, enfouies sous des épaisseurs de boue et de roche, se transforment en pétrole et en gaz…

Il est probable que le terme mar’aa signifiant “pâturage ou prairie”, se réfère aux substances organiques à partir desquelles se forme le pétrole…

Comme nous l’avons vu dans ce verset, la plante devient un liquide noir et visqueux, dont la ressemblance est frappante avec la formation du pétrole. La description d’une telle formation qui dure des années, à une époque où la formation du pétrole était inconnue, est sans aucun doute, une autre preuve que le Coran est la parole de Dieu. (Note 3).

 

***

Ne donnons pas ici de liens permettant l’accès aux sites islamiques dédiés aux « miracles scientifiques du coran », afin d’éviter que de jeunes crétins tombent dans le panneau des internautes islameux.

Cré vindiou Maxence ! Moi, quand j’étais conseiller municipal FN, j’étais moins con que ça, tu peux me croire.

Note 1 : Mais alors, pourquoi les musulmans n’ont-ils pas mis tout cela à profit depuis quatorze siècles, pourquoi beaucoup d’entre eux viennent faire (faire semblant ?) des études en Europe ?

Note 2 : Sans parler de la numérologie à deux balles autour du « chiffre 76 », à noter que :

. Etoile est différent de comète (de Halley ou non), laquelle ne se dit pas « kawkaban » en arabe ;

. Le « savant » musulman qui a découvert ce « miracle scientifique » passe subtilement de cette affirmation ahurissante « les lettres qui constituent le mot Halley apparaissent pour la première fois dans le Coran» à « Halley (est) mentionné … » ; en fait, Halley (هالي) n’est absolument pas mentionné, ni de près ni de loin, dans ce verset, en arabe.

6.76.فَلَمَّا جَنَّ عَلَيْهِ اللَّيْلُ رَأَى كَوْكَباً قَالَ هَـذَا رَبِّي فَلَمَّا أَفَلَ قَالَ لا أُحِبُّ الآفِلِينَ

Quant aux lettres de ce verset, ce sont des lettres de l’alphabet qui sont déjà apparues des milliers de fois ailleurs dans le coran. Pour écrire Halley en arabe, il faut bien évidemment utiliser des lettres de l’alphabet arabe.

Et, sans surprise, le « savant » musulman ne nomme à aucun moment les lettres dont il s’agit, selon lui. L’honnêteté intellectuelle ne fait pas partie de son monde.

 Note 3 : Pour faire court, le foin (autres traductions : fourrage) c’est le pétrole. A noter qu’on pourra bien retourner autant qu’on veut le texte arabe, il est impossible d’y trouver une quelconque idée de « liquide », huileux ou non, de passage de solide au liquide etc…

On comprend pourquoi, avec un tel niveau intellectuel, le pétrole, ce n’est pas eux qui l’ont découvert.

 Philippe Jallade




Savez-vous ce qu’Amnesty fait avec l’argent que vous lui donnez ?

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La Cour des comptes a publié en 2008 un rapport sur « les comptes d’emploi 2001-2002 à 2005-2006 des ressources collectées auprès du public par Amnesty International section française (AISF) ».

 https://www.google.fr/#q=https:%2F%2Fwww.ccomptes.fr%2Fcontent%2Fdownload%2F…%2FAmnesty_version-DF.pdf

A télécharger ici.Amnesty COUR DES COMPTES_version-DF

Citons quelques extraits de la synthèse figurant au début de ce rapport de la Cour des comptes :

  « AISF est une des sections nationales qui composent le mouvement Amnesty International dont le secrétariat, entité juridique de droit britannique, est basé à Londres. A ce titre, elle (AISF)… verse une cotisation annuelle (plus de 3,6 millions d’euros en 2005-2006) et participe au conseil international… » (Note PhJ : Le budget d’Amnesty International France est alors de moins de 15 millions d’euros).

 « Un certain nombre de difficultés se sont en effet révélées, telles que… l’absence d’un véritable conseil d’administration (les fonctions correspondantes sont réparties entre le bureau exécutif et le conseil national), ainsi que le risque d’ouverture de comptes bancaires et de maniement de fonds par des secteurs dépourvus de la personnalité juridique. »

 « Sur les comptes d’emploi produits par AISF : La présentation retenue par AISF pour ses comptes d’emploi ne facilite pas le compte-rendu au public de l’emploi des fonds collectés. »

 « Examinant plus attentivement deux rubriques du compte de résultat de l’association, les services extérieurs (30 à 33 % du total des charges, augmentation de 24 % en cinq ans) et les frais de personnel (20 à 24 % du total des charges, augmentation de 46 % en cinq ans dont 44 % sur les quatre dernières années), la Cour a constaté des hausses non proportionnées au développement des actions et des ressources, qui peuvent s’expliquer en partie par un effort de professionnalisation de l’association. » (Note PhJ : qu’en pensent les nombreux bénévoles ?).

 « Elle (la Cour des Comptes) se trouve… dans l’impossibilité de se prononcer sur l’emploi des fonds versés au siège international, qui représentent près de 40 % des sommes consacrées aux missions sociales. »

Quelques pages plus loin : « La Cour des comptes… n’a pas la capacité de contrôler les sommes collectées en France mais versées à une structure internationale ».

Ah bon, on commence à comprendre le pourquoi du comment. C’est simple mais il fallait y penser.

Sur un autre plan, un scandale a eu lieu en 2009 dont le public français n’a eu connaissance qu’en 2011. Citons Wikipedia :

« Les indemnités de départ versées à la septième secrétaire générale d’Amnesty international, Irene Zubaida Khan, ont été dénoncées dans un article du Canard Enchaîné daté du 23 mars 2011. Cette dernière a touché 533.000 livres sterling, obligeant ainsi l’ONG à justifier cette somme dans un communiqué par le versement d’une prime de départ (191 697 £), de ses trois derniers mois de salaires (168 731 £), d’arriérés de divers paiements (59 014 £), d’une augmentation rétroactive (58 933 £), d’indemnité de déménagement (34 728 £), et d’une prime non versée (20 000 £). L’ONG se distingue par ailleurs pour ses salaires importants et ses conditions de travail confortables… »

Ramenée en euros, cette prime perçue, et évidemment non remboursée, par la secrétaire générale d’Amnesty International, approche 700.000 euros.

 

Venons-en à 2013. Dans un document de deux pages, pompeusement intitulé « rapport financier », Amnesty International France indique, pour 2013, une « contribution » de 5 millions d’euros versée au « mouvement international », c’est-à-dire au siège de Londres. (NPhJ : Montant à comparer aux 3,6 millions d’euros indiqués antérieurement par la Cour des comptes, pour 2005-2006). A la suite de quoi on lit ceci : « Une réflexion a été menée pour accroître la transparence des comptes du mouvement international, avec la volonté d’en afficher le poids et une meilleure visibilité de l’utilisation de la générosité des donateurs de chaque section… » Là, chers donateurs, ils vous disent carrément entre les lignes que vous êtes des cons, des pigeons, et que cela n’est pas prêt de s’arrêter. Allez-vous enfin comprendre ? Et, comme tous les autres, ils n’en ont rien à cirer des gentils petits rapports de la Cour des Comptes.

 Enfin, passons au compte rendu financier d’Amnesty International France, exercice 2013.

 http://www.amnesty.fr/sites/default/files/comptes_aif_2013.pdf

 D’abord, félicitations aux donateurs, leurs dons à Amnesty International s’élèvent, en 2013 donc, à 13,6 millions d’euros, à quoi il faut ajouter 876 000 euros de legs et 1 million de cotisations (page 4 du compte-rendu financier).

Néanmoins, même en doublant, triplant, décuplant vos dons à cette pauvre association, comme aux autres associations du même acabit, le résultat sera toujours déficitaire, comme ici :

« Le résultat de l’exercice est un déficit de 141 458 euros… » (page 5, page 15). (Note PhJ : le déficit était de 1 million d’euros en 2012) ».

Ben oui, et les charges, qu’est-ce que vous en faites des charges, regardez par exemple « Frais postaux et télécommunications 1,2 millions » (page 4) (1,6 millions d’euros en 2012) etc.

Ici, ô surprise, quoique figurant au sommaire de ce compte-rendu financier 2013 (à télécharger ci-dessous), les pages les plus intéressantes, les pages 6 à 11, c’est-à-dire  le « Compte de résultat détaillé » (ou supposé tel) sont manquantes, comme par hasard. Ainsi, toute possibilité est retirée au lecteur éventuel d’en savoir un peu plus sur le détail des dépenses d’Amnesty International. Amnesty International n’a vraiment pas de chance avec la transparence.

AMNESTY comptes_aif_2013

Autre rubrique,  les « Frais de personnel 4,45 millions d’euros » (page 4). A ce sujet voir « Rémunération des six plus haut cadres dirigeants : 416 000 euros brut (page 17),  soit 416 000 /6 /12 = 5 800 euros environ par mois, par cadre. Donateurs, vous gagnez autant, vous ?

Les bénévoles sont au courant de ces salaires ?

 Bon, un dernier détail, rien de rien, une simple ligne, et le tour est joué : « Autres charges de gestion 5,082 millions » (page 4). Comme par hasard on trouve en page 15 mention de cette fameuse « cotisation à la section internationale » d’un montant presque identique : 5,3 millions d’euros.

Donc, grosso modo chers donateurs et néanmoins pigeons, 40% de vos dons (13,6 millions, cf. supra) vont à un secrétariat à Londres dont vous ne saurez jamais vraiment ce qu’il fait avec votre argent, quant au reste, vous seriez peut-être surpris de savoir à quoi il est réellement utilisé.

 

Alors, donnerez-vous encore de l’argent à Amnesty International ? Et pourquoi pas à la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) tant que vous y êtes !

Voir aussi : http://fortune.fdesouche.com/326100-guerre-de-linformation-le-dessous-des-ong-une-verite-cachee

 Philippe Jallade

Post-scriptum : action 

Pensez à renvoyer à Amnesty les enveloppes  T (pré-affranchies ) que vous recevez régulièrement, avec à l’intérieur non pas un don mais un de nos articles sur le voile ou un autocollant, ou un tract de Résistance républicaine… 




Islam : les invocations pour faire pleuvoir

On oublie trop souvent que le Prophète Mohammed était tempestaire, faiseur de pluie. Les imams sont discrets là-dessus ; ignorent-ils qu’ils doivent copier en tout point l’exemple de Mohammed ? Oublient-ils la Salat Al Istisqâa, « Prière pour la pluie » ? Petite piqûre de rappel.

I – MOHAMMED, FAISEUR DE PLUIE

Hadiths de Bukhâry (Note 1) Certes, Mohammed pouvait provoquer la sécheresse : 1007 – « Ayant constaté le refus des gens…, le Prophète dit : Seigneur ! sept années de sécheresse comme les sept années de Joseph ! En effet, arriva aussitôt une sécheresse qui dévora toute chose au point où les Quraychites durent manger des peaux, des bêtes crevées et des charognes… » Mais il faisait aussi pleuvoir à volonté : 1009 – « En regardant le visage du Prophète qui priait Dieu afin qu’il plût – Effectivement, il pleuvait à torrent… » Et le Prophète n’était apparemment pas le seul : 1010 – « Umar ben al-Khatab demandait à Dieu de leur donner de l’eau par le mérite d’al-‘Abbas ben ‘Abd-al-Mutâlib. Il disait : Seigneur nous te prions par le mérite de notre Prophète afin que tu nous donnes de l’eau ; et tu nous en donnais. Nous te demandons maintenant cela par le mérite de l’oncle de notre Prophète. Donne-nous de l’eau. En effet, on leur donna de l’eau ». 1013 – « Un homme entra dans la mosquée un jour de vendredi… et ce au moment où le Messenger de Dieu était en train de faire le sermon. L’homme se mit en face du Messager de Dieu et dit : O Messenger de Dieu ! les troupeaux ont péri et les routes ne sont plus fréquentées. Invoques-en Dieu pour qu’il nous secoure » Et le Messenger de Dieu leva les deux mains et dit : Seigneur ! donne nous de l’eau ! Seigneur ! donne nous de l’eau ! Seigneur ! donne nous de l’eau ! Par Dieu ! Nous ne voyions aucun nuage, aucune brume… Mais tout-à-coup, un nuage circulaire comme un bouclier surgit de derrière la montagne. Arrivé au milieu du ciel, ce nuage s’étendit puis laissa tomber de la pluie. Par Dieu ! Nous ne vîmes pas le soleil pendant une semaine. Le vendredi suivant, un homme entra par la même porte au moment où le Messenger de Dieu était en train de faire le sermon. Il se tint debout en face du Prophète et dit : O Messenger de Dieu ! les biens sont sur le point de périr et les routes sont désertes. Invoque Dieu pour qu’il retienne cette pluie ! Le Messenger de Dieu leva alors les mains et dit : Seigneur ! autour de nous, non sur nous ! Seigneur ! sur les collines, les montagnes, les vallées et là où poussent les arbres ! En effet, aussitôt cessa la pluie (à Médine) et nous pûmes marcher au soleil. » 1023 – « Le Prophète sortit (au désert) avec les gens afin de leur faire l’istisqâ’ (prière de la pluie). Il se leva, invoqua Dieu en restant debout, se mit en direction de la qibla (La Mecque), et retourna son manteau. Aussitôt, ils furent abreuvés. » 1027 – « Le Prophète se rendit au musalla (espace de prière extérieur à la mosquée) et fit la prière de l’istisqâ’ (prière de la pluie) : il se mit en face de la qibla (La Mecque), fit deux rak’a (unité de prière) et retourna son manteau. » « Il mit le bout droit du manteau sur l’épaule gauche ». 1031 – « Le Prophète ne levait pas les mains pendant ses invocations, sauf dans la prière de l’istisqâ’ (prière de la pluie). Il levait les mains si bien qu’on pouvait voir la blancheur de ses aisselles ». 1033 – «… Cette pluie était si battante que la vallée – celle de Qanat – coula durant tout un mois. Et toute personne qui venait à Médine, des autres régions, parlait de cette pluie abondante ».

II – LA PRIERE POUR LA PLUIE DANS L’ISLAM D’AUJOURD’HUI

II-a – Aspects théoriques

Selon la Grande mosquée de Lyon

Cette prière est une pratique traditionnelle obligatoire. Elle est accomplie quand la pluie cesse de tomber ou quand la quantité tombée est très insuffisante. Elle peut être aussi accomplie pour que l’eau d’une rivière, d’une source ou d’un puits coule à nouveau. L’imam appelle les croyants à jeûner trois jours, à demander pardon à Allah, et à multiplier les œuvres de charité ; au quatrième jour, ils se rendent tous à la mossalla à pied, vêtus d’habits vétustes, accompagnés d’enfants de plus de sept ans de préférence, marchant avec quiétude, sans pompe ni parade, et faisant montre d’humilité et de nécessité ; une fois à la mossalla, l’imam accomplie deux rakaates, récitant le coran à haute voix ; après la prière, l’imam prononce deux sermons durant lesquelles il implore le pardon de Dieu et incite les croyants à en faire de même; après les deux sermons, l’imam se tient debout en s’orientant vers la kibla, renverse son burnous, en mettant la partie droite sur celle de gauche et vice versa, et se met à implorer Dieu de faire tomber la pluie et de couvrir de miséricorde les croyants ; les guidés portent leurs vêtements de la même manière que l’imam et disent âmine en levant leurs mains ; après l’accomplissement de la prière, le retour doit se faire de préférence à pied. http://www.mosquee-lyon.org/forum3/index.php/topic,3921.0.html

Selon « La Citadelle du Musulman » 1988

Rappels et invocations selon le Coran et la Sunnah – Royaume d’Arabie Saoudite Chapitre 63 – Parmi les invocations de demande de pluie : 169 – “Ô Seigneur ! Accorde-nous tout de suite, sans retard, une pluie bénéfique, utile, fertile, pleine de profits et sans aucun dommage.” 170 – “Ô Seigneur ! Accorde-nous Ton aide en faisant descendre de la pluie. Ô Seigneur ! Accorde-nous ton aide en faisant descendre la pluie. Ô Seigneur ! Accorde-nous ton aide en faisant descendre la pluie.” Allâhumma aghithnâ ! Allâhumma aghithnâ ! Allâhumma aghithnâ ! 171 – “Ô Seigneur ! Abreuve Tes adorateurs, abreuve Tes bêtes. Répands Ta miséricorde et redonne la vie à la terre morte.” Chapitre 64 – Lorsque la pluie tombe -172 – “Ô Seigneur ! Que ce soit une pluie utile !” Chapitre 65 – Après la pluie -173 – “Nous avons reçu la pluie grâce à la bonté d’Allah et Sa miséricorde.” Chapitre 66 – Lorsque l’on a peur de la pluie -174 – “Ô Seigneur ! Fais tomber la pluie aux alentours et pas sur nous. Ô Seigneur ! Dirige-la vers les pâturages (collines), les montagnes, les creux des rivières (vallées) et les plantations.” http://www.hisnulmuslim.com/index-page-chapitre-id_chapitre-63-lang-fr.html

II-b – Aspects pratiques

ALGERIE

Sidi bel-abbes : Moins de fidèles pour la « Salat El Istisqa » ! 19 OCTOBRE 2012 Aujourd’hui a eu lieu dans l’ensemble des mosquées de la ville de Sidi Bel-Abbes comme partout d’ailleurs en Algérie …, la « Salat al Istisqâa » (la prière de pluie)… Cette prière de sollicitation de pluies a débuté à 10h partout en ville mais cependant n’a pas suscité l’engouement tant attendu puisqu’il a été remarqué une faible participation de fidèles à cette sunna (tradition) du prophète (QSSL), les fidèles avaient probablement d’autres préoccupations importantes notamment la prospection du mouton et surtout qu’une pluie fine annonçant l’automne, commençait déjà à tomber, ce matin de bonne heure. Cette prière est généralement accomplie lorsqu’il y a besoin de pluies pour l’agriculture et les animaux et toute matière vivante. La salat Al Istisqâa n’est pas obligatoire ; elle est dirigée par un Imam et comporte deux raka’at suivi d’un prêche de sollicitation de pluies. http://bel-abbes.info/?p=13681

MAROC

Demain, vendredi 6 janvier 2012, les Marocains sont invités à se diriger vers les mosquées et aires de prières pour accomplir la Salat Al Istisqâa… « Elle est accomplie lorsqu’il y a besoin de pluies pour l’agriculture et les animaux », indique le Cheikh Said Kamali, théologien. …/… Ainsi, les autorités appellent les fidèles à solliciter la miséricorde divine afin que le pays, dont l’économie dépend en grande partie de l’agriculture, soit abondamment arrosé. Au Maroc, « la décision d’accomplir la prière rogatoire revient à Amir Al-Mouminine [le roi, ndlr] qui préside le Conseil supérieur des Oulémas », En son temps, c’est le prophète (PSL) lui-même qui dirigeait la prière rogatoire. « Les gouverneurs des califes (qui assuraient également le rôle d’Imam) faisaient de même », …/… La salat Al Istisqâa s’accomplit sous la conduite d’un Imam après le lever du soleil et comporte deux raka’at. L’Imam fait un prêche… A la fin de son discours, il s’oriente vers la qibla [La Mecque] en tournant le dos aux fidèles, renverse son vêtement et formule des prières ». Au Maroc, la dernière prière rogatoire remonte à 2007, alors que dans des pays désertiques comme l’Arabie Saoudite, elle se fait au moins une fois chaque année. http://www.yabiladi.com/articles/details/8238/maroc-prieres-pour-solliciter-pluie.html

III – DANS TOUT CECI, UNE BONNE NOUVELLE ET UNE MAUVAISE NOUVELLE

La mauvaise nouvelle

Après quatorze siècles, l’Arabie reste un désert ; Algérie, Mauritanie et autres ne sont pas mieux loties ; pourtant ces contrées devraient être transformées depuis en paysages verdoyants à perte de vue. Il y a là indubitablement la preuve d’un manque de foi et de pratique religieuse. Il conviendrait sans doute de pratiquer « la prière pour la pluie » au moins une fois par semaine, le vendredi semblant être le jour le plus propice. Et si les participants ne sont pas assez nombreux, des millions de croyants en Europe sont impatients de quitter la terre des mécréants pour renforcer la foi en terre islamique. Pourquoi attendre encore ?

La bonne nouvelle

L’islam est sectaire, disent ses détracteurs ; or les prières pour la pluie montrent qu’il n’en est rien et prouvent l’universalisme de l’islam. Ne trouve-t-on pas en effet les prières pour la pluie chez les Aborigènes d’Australie, les Indiens d’Amérique, les anciens Aztèques, etc …? Note 1 : Le Sahîh Al-Bukhâry – Ed. Al-Maktaba Al-A’ssryah, Beyrouth-2005. La Demande De l’Eau Pendant la Sécheresse.

Philippe Jallade




Après la repentance, Hollande va-t-il faire payer à la France la non rentabilité du gaz algérien ?

I – UN PRECEDENT : MITTERRAND A ALGER EN 1981

En novembre 1981 le président Mitterrand se rendait en visite officielle à Alger, quelques mois après son élection. On apprit bien plus tard que l’Elysée avait consenti de faire payer par la France le prix du mètre-cube de gaz qui lui était vendu par l’Algérie, 27% plus cher que le cours normal du marché. Pourquoi un tel « cadeau » de la part du gouvernement français à l’Algérie ? D’aucuns dirent que ce contrat « était une étape majeure de la consolidation de ce que l’on appellera plus tard la Françalgérie, cette puissante intrication des réseaux de corruption algériens et d’une partie de l’establishment politique et économique français. » (Hocine Malti, Histoire secrète du pétrole algérien, nov 2010, page 276).

Apprendra-t-on un jour que Hollande, dans les coulisses de son numéro de repentance à Alger, nous aura fait à son tour un bon plan ?

II – LE GAZ,  CONTEXTE MONDIAL AUJOURD’HUI :

Le contexte est marqué par une forte chute des prix du GNL (Gaz Naturel Liquéfié) sur le marché international, en raison de l’excèdent de l’offre part rapport à la demande. Cette situation est due :

1. A la baisse de consommation de gaz dans les pays de l’OCDE ;

2. A  la production de gaz de schiste qui a permis aux pays comme les USA d’importer de moins en moins de gaz.

En 2008, l’exploitation des gaz non conventionnels – comme le gaz de schiste – aux Etats-Unis devient massive et provoque la quasi-fermeture du marché américain au GNL du Proche-Orient. Conséquence : chute des cours sur les marchés outre atlantique à court terme du GNL : – 50 % entre 2008 et 2010. La crise des prix bas du GNL risque de s’aggraver dans la mesure ou plusieurs pays peuvent emprunter le même chemin que les USA. 

3. A l’augmentation des capacités de production, notamment au Qatar.

Dans la seconde moitié de la dernière décennie, de gigantesques trains de liquéfaction de gaz sont construits au Qatar, à côté desquels les trains existant semblent être des nains (témoignage oculaire).  D’où spectaculaire augmentation de la production à partir de 2008. Néanmoins, cette énorme capacité de liquéfaction est sous-employée, et des installations construites spécialement pour approvisionner le marché américain sont inaugurées alors que celui-ci se ferme aux importations.

L’Australie prévoit de dépasser le niveau de production du Qatar vers 2017-2018.

III – LE GAZ  ALGERIEN  SE VEND MAL ?

Alors que l’Algérie tablait sur des exportations de l’ordre de 85 milliards de m3 pour 2011/2012, elle peine à maintenir le niveau à 60 milliards de m3.

L’Algérie a perdu récemment ses parts de marché aux USA au profit de pays plus compétitifs (Qatar, Nigeria).

Du fait de la non rentabilité et de la non compétitivité du GNL algérien sur le marché asiatique, et sauf pour des opérations spot, l’Algérie sera surpassée par les pays du Golfe, l’Australie et l’Indonésie.

En 2010, l’Europe a importé 759 Gm3 de gaz dont 54 Gm3 d’Algérie. L’Algérie voit ses parts relatives de marché passer au Qatar (36 Gm3 en 2009 puis 54 Gm3 en 2010) et aussi au Nigeria.

En Europe, toujours, l’Algérie doit affronter la concurrence de la Russie qui « casse les prix ». Lu dans la presse algérienne : « Le russe Gazprom vend une partie de son gaz aux prix du marché spot en Europe, barrant ainsi la route à l’Algérie qui le cède aux prix indexés sur ceux du pétrole. Gazprom fait ainsi concession devant ses clients européens, alors que l’Algérie facture son gaz à travers des contrats à long terme aux prix basés sur les cours du brut. Cette formule est adoptée par l’Algérie depuis plus de trente ans dans les grands contrats d’approvisionnement en gaz.

Donc, l’éventualité que les Russes poursuivent la vente de leur gaz sur le marché spot n’est pas à écarter. Un risque pèse sur les recettes algériennes attendues. »

Pour ce qui du pétrole, des spécialistes Algériens annoncent lors d’une conférence en novembre 2012, que « … L’Algérie risque de devenir importatrice de pétrole d’ici 15 ans » ; l’auteur cité ci-dessous est moins optimiste car il fait commencer l’après-pétrole dès 2008.

IV – QUAND L’ALGERIE EXPLOITE SON GAZ

Quelques extraits d’une étude algérienne de février 2012, publiée à nouveau ces jours-ci, fin décembre 2012, sous le titre « Le scandale du gaz » :

http://www.lanation.info/Le-scandale-du-gaz_a729.html

« L’absence de politique gazière : ce sont seulement des objectifs d’exportation (85 milliards de mètres par an ou 100 milliards de mètres par an ou autre message de marketing) en guise de stratégie gazière.

A côté de ce « programme d’épicier » rien n’avait été dit sur les coûts …, les profits, les parts destinées à l’industrie nationale et l’emploi de notre jeunesse qui ne demande qu’à travailler, créer une famille, être heureuse dans ce merveilleux pays au climat californien !

« Exporter le gaz, Exporter le gaz, Exporter le gaz, l’emploi, les jeunes, ce n’est pas notre problème, après tout ces jeunes ont une solution, l’exportation comme HARAGA » Ainsi naîtra un nouveau créneau, un nouveau marché après-pétrole (après 2018), l’exportation des HARAGAS !! NDR : « Haraga » : « émigré clandestin».

Pour l’exploration pétrolière, rien n’est assis sur les objectifs de coûts, de profits, de rentabilité, de maitrise technologique, rien de tout cela, mais des objectifs de 10, 20, 50, 100 puits au km2. En fait, en guise de politique pétrolière, que des objectifs de trous à forer, de trous, de trous. 
En 2020, le nouveau tableau des exportations algériennes vers l’UE pourrait être Pétrole (zéro baril), GN (gaz naturel) (40 Mds m3), Haraga (1 million), Dattes BIO séchées à l’électricité solaire SUBVENTIONNEE. »
NDR : « Haraga (1 million) » veut dire : « 1 million d’émigrés clandestins (par an) ».

Cette étude pointe du doigt certaines singularités de l’exploitation du gaz en Algérie (mais quand on connaît ce pays, cela n’a rien d’étonnant) :

Les surcoûts des usines de GNL (gaz naturel liquéfié) en construction à Skikda et Arzew :

Après l’explosion de l’usine GNL de Skikda (trains 10, 20,40) <NDR : !!!>, en 2004, le remplacement par une usine neuve était estimé entre 1 et 1,5 Mds $. Selon l’étude « Natural Gas Market Review 2008 IEA » de l’Agence Internationale de l’Energie (EIA /IAE). En juillet 2007, pour ce projet, Sonatrach a signé … un contrat d’un montant de 2,88 Mds $  pour le remplacement avec extension de l’usine qui a explosé. Les sociétés d’ingénierie avaient pu observer avec dépit les nombreuses irrégularités dans l’attribution de ce contrat (idem à Arzew). Avec l’estimation actuelle de 2,88 Mds $, le coût unitaire de l’investissement équivaut à 640 $/T, comparé à 274 $/T pour l’usine récemment achevée en Guinée Equatoriale ». « L’investissement gazier de la Guinée Equatoriale est raisonnable avec 274 $/T de capacité ».

C’était en 2008. Le coût final du projet dépassera 3 ou 4 Mds $,… sans commentaires. Que doivent penser aujourd’hui, ces experts de l’IEA/OCDE, avec des montants actuels qui dépassent l’Everest ! 
La même chose peut être dite pour l’usine de GNL d’Arzew. La même chose peut être dite pour l’usine ammoniac d’Arzew. La même chose peut être dite pour……….Etc. etc. 
PAUVRE ALGERIE !!!

Ceci est extrêmement grave, mais ce n’est rien à côté des conséquences pour les citoyens durant les 40 prochaines années. En effet, compte tenu des prix du gaz insuffisamment rémunérateurs < NDR : ???>, et compte tenu de la part de l’amortissement dans le coût du GNL, nous serons déficitaires à jamais

Bien sûr, les artifices de comptabilité permettront de sauver la face. Encore un SSA (Syndrome Spécifique Algérien).» 

 

Et encore :

« Les usines de GNL <algériennes> auto-consomment jusqu’à 20 % du GN alors que la moyenne mondiale est de 10 %, soit une perte qui correspond à la consommation de tous les ménages algériens !!

…/…

Les quantités réinjectées sont phénoménales et représentent presque la moitié du GN brut produit.

…/…

Notre dignité nous impose de ne pas songer à ce que pensent de nous (??) les ingénieurs qui avaient découvert Hassi Messaoud, (dont un Prix Nobel d’économie obtenu consécutivement aux travaux sur Hassi Messaoud après 1956). »

En cette période de repentance hollandienne, la France ne mettra-t-elle pas un peu plus la main à la poche pour compenser les aléas de l’exploitation de gaz algérien ?

Philippe Jallade




Une autre approche du Rwanda que celle des anti-catholiques primaires

Le GODF, un agent de l’islamisation en France sous couvert de laïcité  -voir les articles de Kamel Dahamat pourtant membre du GODF,  dans ces mêmes colonnes de RL – détourne l’attention sur le « totalitarisme de l’Eglise Catholique ». Pour ce faire, tout est bon, même le Rwanda.

Les pires colporteurs de ragots et rumeurs sont ceux qui procèdent par allusions imprécises, gravement, d’un air entendu. Grave questionnement de Hubert Sage (Note 1) :

« Et pour la France, pourquoi ne parle-t-on plus de ces recyclage <sic> des prêtres hutus rwandais dans certaines paroisses de la France, prêtres accusés dans leur pays  de participation au génocide des tutsis il y a quelques années ? Et  que croyez vous qu’il se passe quand deux femmes tutsis qui ont échappé au génocide viennent témoigner dans un village du midi de la France du passé du curé ? Et bien  les paroissiennes que l’on appelle les « punaises de sacristie » de la paroisse agressent et insultent les deux rescapées ! »

Le franc-maçon de service évoque un « recyclage des prêtres hutus rwandais dans certaines paroisses de la France » : combien sont-ils, monsieur ? On dirait qu’il y en a beaucoup. Un, deux, trois, cinquante ? Je précise que le principal mis en cause en France, dont le nom a été jeté aux chiens (cf. Mitterrand : « les journalistes sont des chiens », journalistes de la rue, 89, de liberaSSion ?) est l’abbé Wenceslas Munyeshyka. Mais selon des informations autres que les merdias maçonnico-gôchos, il aurait en fait recueilli, soigné et nourri 18.000 personnes à la paroisse Sainte Famille de Kigali ; il n’a pas pu empêcher que, parfois, des extrémistes y soient venus enlever des gens, pour les faire disparaître. Où est la vérité ?

Pourquoi n’en parle-t-on plus, effectivement ? J’aimerais bien, le Rwanda est passé dans mes chromosomes… Le Sage monsieur qui a l’air d’en connaître un rayon sur le Rwanda en dit trop ou pas assez. Et accessoirement pourrait-il nous écrire – il adore çà – un petit chapitre précis sur ces « deux femmes tutsis qui ont échappé au génocide viennent témoigner dans un village du midi de la France… » ?

Ce « témoignage » n’est-il pas en fait l’agression, en pleine messe, de l’abbé Wenceslas dans l’Eglise de Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) ? Ou s’agit-il d’un autre « témoignage » glorieux ? Qui étaient ces deux femmes tutsis ? J’ai quelques noms à proposer, faites votre choix, éclairez vos lecteurs : Yvonne Mutimura, Sara Laniesse, Eugénie Gatari, Marie Mukashema Kabano, ou d’autres ?  Et elles n’étaient pas seules mais accompagnées. Par qui ? Pierre Galinier, Thierry Laniesse,  François Dupaquier, Jean-Paul Gouteux ? Ou d’autres encore ?

A propos de cette fine équipe -dont deux Français se sont fait ensuite pas mal de blé en émargeant au TIPR-, gentille explication de gravure par Charles Onana (LES SECRETS DE LA JUSTICE INTERNATIONALE – Enquêtes truquées sur le génocide rwandais ; TIPR : une escroquerie internationale, Chap. 6 « Les amis français des criminels contre l’humanité manipulent l’opinion ») :

« Pour briser la vie et la carrière de ce prêtre rwandais, Jean-Pierre Chrétien appelle ses amis pour agir en réseau. La particularité de ce réseau est qu’il est constitué de Français ayant des compagnes ou des épouses tutsi. Une vieille technique que les criminels de l’APR utilisent pour recruter leurs partisans. D’après plusieurs hauts responsables rwandais et zaïrois, l’APR a toujours utilisé des femmes tutsi soit comme des agents de propagande soit comme des agents de renseignement de l’APR. Ce sont parfois des prostituées de luxe qui opèrent auprès de personnalités influentes pour des raisons politiques et financières. Elles sont chargées de manipuler leurs compagnons ou leur mari pour servir la cause de l’APR. Les victimes de cette méthode ont toujours été des Occidentaux (Américains, Belges, Français et quelques Allemands), des Hutus et des Zaïrois. »

Dans les années post-génocide de 1994, ces réseaux ont fait très fort, merdias français inclus se recopiant les uns les autres comme dans cet article paru en 1999 (extrait) :

« La filière française des prêtres rwandais… l’Eglise protège des abbés impliqués dans les massacres. »

« L’Eglise catholique romaine est impliquée dans une opération de protection de prêtres rwandais soupçonnés de crimes lors du génocide il y a cinq ans.

…/…<Golias> démontre l’existence d’un vaste réseau, depuis Kigali via Rome et Paris puis les différents diocèses belges, français et italiens, dans lesquels une soixantaine de prêtres ont été exfiltrés. »

Souvenirs personnels. L’abbé hutu Juvénal B. qui m’a marié avec une tutsi à Gitarama -où il est resté 26 ans- avait un lourd passé… de souffrances, depuis le Burundi, son pays natal où, quand il était enfant, toute sa famille a été massacrée sous ses yeux (on occulte toujours le génocide de 1972 au Burundi perpétré par les Tutsi contre les Hutu ?) (NOTE 2). L’abbé Juvénal B.  s’est enfui du Rwanda début juin 1994, en Europe : France, Italie puis Belgique, où il est mort quinze plus tard dans une petite paroisse. Un génocidaire de plus, hein les gôchos-trotskars je-sais-rien-mais-j’dirai tout ?

Pourquoi ce prêtre a-t-il quitté le Rwanda ? Il a eu peur. Peur d’être abattu et de ne plus sauver personne alors qu’auparavant sauver la peau des autres, de tous les autres, était son combat, au-delà de son sacerdoce.

Il a eu peur car cinq jours plus tôt, à 5 km de là, le FPR a décapité le clergé rwandais au diocèse de Kabgayi, principal centre catholique du Rwanda, à 5 km de Gitarama, qui avait recueilli 30.000 réfugiés essentiellement tutsis. Le FPR, depuis son agression du Rwanda le 1er octobre 1990 à partir de l’Ouganda dont il tenait les rênes de l’armée et des services spéciaux, multipliait les massacres de Hutu ainsi que deTutsi peu coopératifs, incluant religieux hutu et tutsi (mais cet aspect des choses, il ne faut pas en parler, pensée unique oblige).

Liste ci-dessous, parmi d’autres, de ces religieux assassinés le 5 juin 1994 à Kabgayi (Gitarama) (le cinquième de cette liste, un Tutsi, personnage haut en couleur, très marrant, était un vieil ami de la famille de ma femme) :

Mgr Vincent NSENGIYUMVA, archevêque Hutu de Kigali,

Mgr Joseph RUZINDANA, évêque Tutsi de Byumba,

Mgr Thaddée NSENGIYUMVA, évêque Hutu de Kabgayi et président de la conférence épiscopale rwandaise,

Mgr Jean Marie Vianney RWABILINDA, vicaire général Hutu du diocèse de Kabgayi,

Mgr Innocent GASABWOYA, ancien vicaire général Tutsi,

l’Abbé Hutu Emmanuel UWIMANA, recteur du Petit Séminaire,

l’Abbé Hutu Sylvestre NDABERETSE, économe général,

l’Abbé Hutu Bernard NTAMUGABUMWE, représentant préfectoral de l’enseignement catholique,

l’Abbé Hutu François Xavier MULIGO, curé de la cathédrale de Kabgayi, avec son vicaire Hutu Alfred KAYIBANDA et son vicaire Tutsi Fidèle GAHONZIRE, tous du même diocèse, l’Abbé Tutsi Denis MUTABAZI du diocèse de Nyundo le Frère Tutsi Jean Baptiste NSINGA, Supérieur Général Tutsi des Frères Joséphites.

A la suite de quoi mon ami et abbé Juvénal a eu très peur et s’est enfui tout de suite du pays (NOTE 3). Et combien d’autres dans son cas ?

Le FPR -aujourd’hui au pouvoir à Kigali- ne pouvait tolérer cette espèce de contre-poids de la société civile qu’était l’église catholique, par ailleurs témoin des exactions dudit FPR : crimes de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis au Rwanda depuis le déclenchement de la guerre du FPR le 1/10/1990. Que les mélancho-franc-maçonnesques me pardonnent de ne pas leur avoir envoyé de cartes postales à l’époque. De toute façon il n’y avait pas de cartes postales et pas de poste ; et j’avais autre chose à foutre.

Le FPR a donc commencé très tôt à décapiter l’église catholique localement, poursuivant plus tard à l’extérieur par des cabales relayées servilement, via ses réseaux en Europe, par la bien-pensance journaleuse.

Ici, je reprends à mon compte, sans hésitation, ce titre d’un chapitre du livre d’ONANA déjà cité « Le génocide rwandais n’est pas ce qu’on en dit ».

Le FPR s’est fait une spécialité dans l’organisation de cabales, de délation, de faux témoignages, localement au niveau de tribunaux « populaires » dits GACACA, mais aussi sur la scène internationale. Le FPR a organisé des faux-témoignages jusqu’au TIPR d’Arusha.

Après toutes ces années je retrouve maintenant des relents de ces manipulations même dans les colonnes de RL, sous la plume d’un franc-maçon.

Des dizaines de noms de curés ou autres, dénoncés comme génocidaires ont été jetés en pâture d’où dossiers et courriers envoyés jusqu’au Pape. Listes fournies par ? Relayées par les bouffeurs de curés gôchos.

Oui, le Sage, pourquoi ne parle-t-on plus de cette esbrouffe sordide ?

Pour en finir si possible avec ces coups médiatiques ayant visé l’abbé Wenceslas pendant 14 ans :

« Arrêt définitif de la Cour d’Appel de Paris
PERE WENCESLAS ET LAURENT BUCYIBARUTA
Palais de justice. Paris. 20 février 2008
La première chambre de l’instruction de la Cour d’Appel de Paris présidée par Edith Boizette, a rendu son arrêt définitif constatant que la demande d’arrestation et de remise du T.P.I.R. des comparants Munyeshyaka et Bucyibaruta, est devenue sans objet. »

Pour éviter de faire trop long ici, je ne ferai qu’évoquer un autre abbé, ami d’enfance de celui qui m’a marié, lui aussi en poste longtemps à Gitarama et à Kabgayi. Dénoncé comme complice de génocide -plus c’est gros plus çà passe-, à Gitarama (en réalité il n’y était plus à l’époque) et complice de l’assassinat d’un prêtre tutsi (tel quel !) dans une ville à la frontière du Zaïre (où il n’a en fait jamais mis les pieds). Son nom -que je ne donnerai pas ici- figure parmi bien d’autres balancés aux chiens, repris par exemple dans une lettre au Pape. Et le TIPR n’a jamais rien entrepris contre lui. Ah, zut alors. Oui le Sage, pourquoi on n’en parle plus ? Tu veux son numéro de téléphone, ou son mail ?

C’est un pote à moi, en poste dans une paroisse en Belgique.

NOTE 1 : C’est pas un con, la preuve, c’est lui qui l’dit dans RL : « Militant laïque intransigeant, membre de plusieurs organisations françaises de gauche et d’organisations internationales classées à l’extrême gauche, auteur de nombreux articles théoriques et pratiques sur la laïcité, archivés sur le site Laïcité et République sociale sous le nom d’auteur Valentin BOUDRAS-CHAPON. »

NOTE 2 : Le génocide (oublié) de 1972 -par des Tutsi- des Hutu au Burundi a amené beaucoup de rescapés au Rwanda, notamment à Gitarama ; plutôt « intellectuels ».

NOTE 3 : Ce qui lui aura évité plus tard d’être accusé de génocide par des gôcho-maçonneux français type le Sage.

Pour le Sage :

encore un prêtre-hutu-génocidaire-qui-sera-recyclé-en-Europe-par-l’Eglise-catholique-romaine ?

KAMIKAZE SOLITAIRE – STAND BY A GITARAMA

AUCUNE APPARTENANCE POLITICO-ETHNICO-RELIGIEUSE IDENTIFIEE

 

 

 




Ce que m’a inspiré l’article de Louis Chagnon sur la réalité enseignante aujourd’hui

J’ai lu l’article de Louis Chagnon, d’où quelques commentaires (au passage, Zola peut aller se rhabiller) :

1- Mon défunt père : très jeune orphelin en Ardèche, il gardait les chèvres d’un oncle et a raté deux fois son certificat d’études. Il a fait carrière en bas de l’échelle dans l’armée (dont trois ans en Indochine), les gardes mobiles, la gendarmerie. Il a toujours eu une belle écriture et n’a jamais fait de fautes d’orthographe. Allez comprendre… Où a-t-il appris à lire et à écrire, à l’armée donc ?

2- Ma mère, avant d’épouser mon père, n’a travaillé qu’en filature à Roubaix-Tourcoing. A ce jour, quand elle cause, elle persiste à mélanger le français avec un peu de ch’ti et de flamand (c’est pénible). Mais quand elle écrit, même des conneries à des administrations débiles, les phrases ont un sens et il n’y a pas de fautes de français.

3- A une époque sanglante j’ai ramené trois gosses du Rwanda, devenus officiellement mes enfants. J’étais retourné là-bas épouser leur mère (trois mois de semi-clandestinité au Rwanda machette en main, l’histoire intéresse quelqu’un ?). Ils sont arrivés en France un 15 juin ; ils s’étaient habitués au Rwanda à m’entendre parler en français avec leur mère et connaissaient quelques phrases sans plus. Je leur ai appris le français ici le temps d’un été. Rentrée scolaire en septembre, école primaire. Le plus jeune des trois avait cinq ans. En décembre suivant, à Noël, ce petit bantou débarqué de brousse était le premier de sa classe à savoir lire (j’en ai pleuré à l’époque, en cachette). Il n’a jamais redoublé (par contre j’ai fait sauter une classe à sa grande sœur au bout de deux ans en France, qui a eu bien plus tard un bac mention très bien suivi de deux années de prépa. en lettres). Il a fait un second cycle de lycée dur, en section « sport-études » d’un établissement réputé (quelqu’un veut l’adresse ?). Puis DUT et licence professionnelle les doigts dans le nez. Aujourd’hui il travaille à son compte, à l’international (créateur de sites internet et je ne sais quoi).

Tout c’est toujours passé comme si le boulot de l’Education « Nationale » etc était de détruire celui que je faisais avec les trois enfants. Ma contre attaque solitaire a duré des années… tout en étant souvent en déplacement à l’étranger.
Je ne sais plus qui de Lang ou de Jospin (ils ont tous deux été ministre de l’Education Nationale dans ces années-là) avait placé la barre très haut pour l’école primaire, du genre : « apprendre le goût du sucré et du salé ». Avec ma mentalité d’alors, je leur aurais bien mis un coup de machette dans la gueule.

Bon, une petite pause ?
J’envoie peut-être un petit complément plus tard.
Moi aussi j’ai été prof… en Algérie.

29 septembre 2012 à 0 h 11 min

Je complète un peu tardivement mon précédent commentaire.

A la fin de mon service militaire j’envisageais de m’engager à l’armée (troupes de choc, vu mon aversion pour les intellectuels et les planqués). Mais quelque part j’avais envie d’apprendre l’arabe littéraire.
Encore sous les drapeaux, je tombe sur une petite annonce pour un poste d’enseignant en Algérie … et je me retrouve un peu plus tard à M’Sila, 250 kilomètres au sud-est d’Alger, prof de sciences naturelles dans un lycée qui ouvre ses portes. Il n’y a cette première année que des classes de seconde ; j’ai les deux classes francophones, entre 40 et 45 élèves par classe. Certains sont presque aussi âgés que moi (je viens d’avoir 23 ans, le jour même de mon arrivée dans cette ville). L’année suivante je les retrouverai en classe de première. Le poste de prof de physique-chimie n’a pas été pourvu ; à la demande du proviseur, j’accepte de le prendre, mais je n’arriverai jamais à me faire payer pour cela.

D’entrée, le niveau général est voisin de zéro donc je distribue des notes voisines de zéro. Mon comportement avec les élèves n’est apparemment pas celui en vigueur en Algérie. La colère couve rapidement. J’ai plusieurs voisins Egyptiens et un Irakien, enseignants dans le même lycée, qui eux n’ont pas de souci à se faire. A la nuit tombée, des élèves à eux (principalement classes « arabophones »), mal dissimulés dans leur kachabiya (djellabah), viennent leur faire cadeau de nourriture et je ne sais quoi. Parfois il y en a deux ou trois qui font la queue avec des plats recouverts d’un linge, devant la porte du logement de tel ou tel ; à tous les coups, il y a certainement une interrogation écrite le lendemain. Voila comment faire pour, côté élèves, avoir des bonnes notes et, côté profs, ne pas avoir d’ennuis.

Au fil des mois mes élèves, surtout les filles, sont de plus en nombreux à obtenir des notes de 15 et plus. Enorme satisfaction personnelle de pouvoir enfin distribuer des bonnes notes, bientôt à la pelle. Je bosse à fond, et ils/elles bossent à fond, ils y ont pris plaisir.
Mais j’ai beau me défoncer, il y a des garçons, les plus âgés, dont il n’y a rien à tirer. A l’occasion le pire d’entre eux monte sur une table pour hurler et me menacer de tout, y compris jusqu’en France où un de ses frères est proxénète. J’ai compris qu’il aime se prendre quelques baffes de temps en temps; il n‘est pas déçu avec moi. Il m’est arrivé de le trainer dans les escaliers et de le jeter sur les graviers, dans la cour. Personne ne m’a jamais demandé de comptes, ni le proviseur ni la famille.

La première année, à l’occasion des vacances d’hiver, je vais deux semaines en France. A mon retour le petit bâtiment administratif du lycée, un bâtiment provisoire en tôle, n’existe plus, il a fondu, brûlé. Deux de mes plus mauvais élèves –pourtant ils n’étaient pas violents- y ont pénétré nuitamment avec des jerricanes d’essence, déposés par un troisième larron en voiture. Ils sont morts brûlés vifs en brûlant les dossiers scolaires.
Je n’en dirai pas plus sur ces deux ans. Evidemment, au bout de six mois je regrettais de ne pas m’être engagé à l’armée.

Dégoûté à jamais de l’enseignement, je refuse de signer pour une troisième année.
Quinze mois plus tard, au Cameroun, je reçois un courrier d’un groupe de mes anciens élèves. Ils ont passé leur BAC avec succès et me disent que le taux de réussite au BAC de la ville est le plus fort d’Algérie. Ils me remercient.

Au fait, ni en classes francophones, ni en classes arabophones, ni dans d’autres lycées de villes éloignées où je me suis rendu pour motifs divers (surveillance d’examens…), ni dans les rues, ni dans les administrations etc…, je n’ai jamais vu de « voile islamique ». Ni lors de séjours ultérieurs en Algérie, jusqu’à une époque somme toute relativement récente. Pas d’autres commentaires.

Philippe Jallade




Je suis le prophète du carnage, je suis un rieur sanglant…

« Je suis le prophète du carnage.

Je suis un rieur sanglant”

Citation trouvée sur un site islamique, en date de mai 2010 :

قال النبي صلى الله عليه وسلم أنا نبي الرحمة أنا نبي الملحمة وقال أنا الضحوك القتال

« Le prophète (paix et bénédiction sur lui) a dit : Je suis le prophète de la miséricorde, je suis le prophète de la mêlée/l’affrontement, et il a dit : Je suis le lutteur/combattant joyeux/rieur ». Propos cités par le savant théologien Ibn Taymiyya, “Kitâb As-Siyâssa Ach-Char’îya” (Livre de la politique juridique).

L’internaute théologien M. qui rapporte cette citation n’est pas content car il a trouvé cette traduction du dernier segment en arabe : « Je suis le prophète du carnage. Je suis un rieur sanglant », selon lui frauduleuse.

En désaccord avec le mot « carnage », l’internaute théologien M. explique d’abord : En ce qui concerne le terme « Al-Malhama », il signifie « mêlée », « attroupement », « affrontement » et tout ce qui se rapproche à cela.

Il explique ensuite : « Al-Qattâl » signifie le lutteur, ou le combattant. L’expression doit donc se traduire par « combattant/lutteur joyeux/rieur ».

Qu’en est-il ?

I – Un peu de vocabulaire :

1 : le mot « malhama » qu’il traduit par «mêlée/affrontement/attroupement», vient d’une racine (LHM) qui signifie principalement viande/chair, nourrir quelqu’un avec de la viande, et aussi tuer quelqu’un (Dictionnaire arabe français – Kasimirski,1860).

La traduction de ce mot peut-être assez large, adoucie chez les très modernes…, mais que les choses soient claires, il ne s’agit pas de gentille mêlée style match de rugby ou bagarre de fête foraine, mais d’un affrontement qui est un combat meurtrier. Le mot malhama peut aussi avoir le sens de carnage (Dictionnaire français arabe- Belot, 1913 Beyrouth).

Un dictionnaire arabe moderne/anglais, (Hans Wehr,1976), traduit ainsi malhama : bloody fight, slaugter, massacre.

Le « Lisan El-Arab (Langue des Arabes) d’Ibn Mansour, XIII ème siècle, évoquant des hadiths malheureusement non référencés, indique pour malhama et une variante vocalique milhama : guerre/lieu de combat ; où leurs chairs sont découpées avec les épées ; une guerre de tuerie violente ; j’ai été envoyé <au malhama> avec l’épée ; immense/importante/terrible choc (des combattants)/rencontre/collision contre la fitna (crime/péché/impiété/troubles/désordre)…

Liste d’explications non exhaustive.

Alors, malhama, c’est un attroupement … ou un carnage ? Sympa, les « mêlées » de Momo.

2 : « Edh-dhahûk » vient de « dhahika », rire, et signifie bien le rieur, ce qui n’est pas tout-à-fait la même chose que joyeux, qui se dit autrement.

3 : « El-qattâl » est traduit ici par « lutteur », « combattant » ; il y a là une confusion qui ne peut-être que volontaire avec un autre mot de la même racine, « muqâtil» : combattant ; et accessoirement, il y a des mots plus utilisés que ce dernier, basés sur d’autres racines, pour « combattant ». Quant à la traduction par « lutteur », mukâfih c’est encore plus … frauduleux, mais passons.

La racine de base de ce mot est qatala, tuer, assassiner, massacrer, d’où qâtil, tueur, assassin ; une forme dérivée (Forme III) est qâtala, combattre, d’où muqâtil, combattant.

Pour mémoire, la forme dérivée II, qattala (avec redoublement du t), est une forme intensitive qui signifie faire un carnage, massacrer (jusqu’au dernier).

« El-qattâl » a lui aussi, comme qâtil, le sens de tueur et non pas, encore une fois, le sens de combattant ou de lutteur. Le dictionnaire de Kasimirski précise pour qattâl : « qui tue tout, le grand tueur ». Voir aussi le dictionnaire arabe Larousse pour « qattâl » : « meurtrier ». Variante : « massacreur ».

Dictionnaire arabe moderne/anglais, (Hans Wehr,1976) : “murderous, deadly, lethal”.

Enfin, pour les perfectionnistes, il existe un mot, de la même racine, « qutul », qui signifie sanguinaire, mais qui n’est pas le « qattâl » utilisé dans la citation.

Nous sommes donc assez loin de ce que l’islamiste mécontent dénonce comme traduction frauduleuse ; si traduction frauduleuse il y a, c’est bien la sienne. Mais nous sommes habitués aux enfumages et aux traductions édulcorées -voire aux antipodes du sens réel- des professionnels de la taqqyia, dans la série «le Coran expliqué aux bobos ».

Au final, au lieu de « Je suis un rieur sanglant » un puriste pourrait préférer « Je suis le rieur tueur », ou, cela sonne peut-être mieux en français, « Je suis le tueur rieur ». Ou encore : « Je suis le rieur massacreur ». Tueur, qui en douterait à la lecture du Coran et du reste ? Mais rieur en plus, là on le sait moins.

Pour le reste, inutile de chipoter, « je suis le Prophète du carnage » est tout-à-fait convenable

Complément biographique, Sahih Boukhâri :

R159 : Sur le fait de tuer en secret <les éléments qui préparent> la guerre :

Hadith 3032 : D’après Jâbir, le Prophète (ç) dit : « Qui va se charger de Ka’ab ben al-Achraf ? – Tu veux que je le tue ? – Oui. – Permets-moi de dire <ce que je veux avec lui>. – Tu as ma permission ».

R169 : Le fait de tuer un prisonnier ou de tuer <un individu> après l’avoir attaché :

Hadith 3044 : D’après Anas ben Mâlik, l’année de la Victoire, le Messager de Dieu (ç) entra à la Mecque, casque en tête. Lorsqu’il l’enleva, un homme arriva et lui dit : « Ibn Khatal s’accroche aux voiles de la Ka’ba »… – Tuez-le ! commanda le Prophète (ç). »

II – Comment botter en touche après avoir menti :

L’internaute théologien M., après en avoir torturé la traduction, met en doute l’authenticité du propos attribué à Mohammed. Extraits :

Le hadith cité par Ibn Taymiyya (rahimahoo Allah) contient une partie vraie et une partie fausse

La partie authentifiable : Le cheikh Al-Albâni rapporte dans son Sahih Al-Jami (hadith n°1473) la tradition suivante :

 Le prophète (saws) a dit : « Je suis Muhammad ; je suis Ahmad ; je suis ; je suis le prophète du repentir ; je suis le prophète de la miséricorde » [et je suis le prophète de la mêlée (al-malhama)]

L’internet-théologien M., après avoir dit que cette partie est vraie, la met entre crochets pour déclarer que « La partie entre crochets montre que l’authenticité de cette parole est douteuse ». Le voila qui révolutionne « la science des hadiths »…

  La partie fausse et inventée : Il s’agit de cette partie : « Je suis le combattant joyeux/rieur » ou traduit par nos amis par « je suis un rieur sanglant » Cette expression …  est employée dans un hadith dans un des livres <NDR : quelles références?> des Rafida.<NDR : les Rafidas sont des chiites>. En réalité, il s’agit d’un des noms du prophète (sws) décrit dans la Thora, selon leurs livres. Or, une telle expression n’existe pas/plus dans ce livre. Deux possibilités, soit ceux qui ont rapporté cette tradition se sont tout simplement trompés, soit les juifs ont falsifié leur texte sacré. Cette partie fausse a malheureusement été reprise par certains savants sunnites <NDR : lesquels ? Dans leurs débats, les « savants » musulmans sont coutumiers du fait d’en citer de manière pléthorique>.

Grosso modo, la partie « fausse et inventée », de surcroît mal traduite évidemment, est mise sur le compte de chiites honnis qui l’auraient mal comprise de la Thorah, ou de la Thorah falsifiée par les Juifs (la falsification de la Thorah par les Juifs est un leitmotiv dans Coran). Et, comme chacun sait, le Prophète Mohammed était annoncé dans la Thorah (mais on ne sait toujours pas où).

Et maintenant, la touche finale : « Nous proposons ici aux missionnaires chrétiens (parce que ce sont principalement eux qui propagent ce genre de mensonges), le bonus game suivant ».

Jérémie chapitre 48 verset 10 : Maudit soit quiconque exécute avec mauvaise foi l’ouvrage de l’Eternel! Maudit quiconque s’abstient de tremper son épée dans le sang! N’est-ce pas là l’exaltation même du carnage, du sang et du recours systématique au glaive ? Nous aimerions que les polémistes chrétiens nous expliquent pourquoi le Jésus du N.T. qui n’est autre que l’Eternel de l’A.T. selon eux, a inspiré une telle parole dans la Bible ?

Un catholique pourrait en premier lieu distinguer le N.T. de l’A.T., mettre ceci sur la table : Alors Jésus lui dit: « Remets ton glaive à sa place; car toux ceux qui prennent le glaive périront par le glaive », etc, mais ce débat ne sera pas ouvert ici.

III – Plus récemment, d’autres musulmans confirment « carnage », « tueur rieur » :

1 – Notice explicative intitulée « Le Prophète de la Terreur », extraits :

http://ansar-alhaqq.net/PDF/Le%20Prophete%20de%20la%20Terreur.pdf

Je suis venu vous apporter le Carnage !

‛Abdullāh bin Ahmad bin Hanbal a dit, “Mon père m’a rapporté, que Ya‛qūb a dit, ‘mon père nous a rapporté de Ibn Ishaq qui a dit, ‘Et Yahyah bin ‛Urwah bin Az-Zubayr, m’a rapporté, de son père, ‛Urwah bin ‛Abdullāh bin ‛Amr Ibn Al-Aws, qui a dit, ‘je lui ai dit, ‘Qu’as tu vu le plus de l’inimitié du Messager d’Allah alayhi salat wa salam frappant les Quraysh ?

…/…

Alors il dit, … je suis venu à vous avec le carnage !’  [Musnad Imam Ahmad]

Il est rapporté par Ibn Abi Hakim, l’al-Hakim et Ibn Abbas que le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) dit aux gens de Makkah ; O peuple je suis venu à vous avec le carnage. Dans une autre version il est dit ; j’ai été envoyé pour vous massacrer et pour prendre vos récoltes et non pour les cultiver.  Tiré du Tafsir al-Badhawi pour la Surah Muhammad et du Tafsir ul-Saadi.

Dahouq al-Qattaal :

Ibn Taymiyyah, Siyaasah Shariah, Vol. 1, P18, – cite la bataille de zaat ul-salaasil où le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) dit ; anal dahooq al-Qattaal (je suis celui qui sourit quand il tue). Dahooq est celui qui sourit et al-Qattaal est celui qui tue beaucoup.

Ibn Kathir, Al-Bidaayah wal Nihaayah, Vol. 3, P199, Ali bin Ibrahim al-Hashim quand les juifs de Banu Qurayza et de Banu Nadhir sont venus au Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) et ont dit à quoi appelez vous? Le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) a répondu … et ce qui a été révélé sur moi dans votre Torah et ce que vos savants vous ont informé de moi, … que je mettrai l’épée dans la gaine et la poitrine, que je ne craindrai personne et que je sourirai quand je tue et cela partout ou il y a un signe humain ou des pas d’animaux (c à dire un signe de vie) mon “sultan” (autorité) atteindra (cette terre) là-bas.

C’est aussi rapporté dans Dalail Nabuwwah, Vol2, P508 par l’Imam Bayhaqi.

La Surah Muhammad <NDR : c’est la sourate 47, voir notamment verset 4> est aussi appelée Surah al-Dahooq al-Qataal et Surah al-Qitaal comme il est dit dans le Tafsir Ibn Kathir.

2 – The Explanation of the Meanings of the Names of the Prophet (SAW), (The Islamic Network – www.islaam.net), extrait :

Nabi al-Malhama: (The Prophet of Slaughter).

He was the one who was sent with Jihad to the enemies of Allah, and no prophet before him did Jihad to the extent that the Messenger of Allah (SAW) and his nation fought Jihad. And the like of the large wars that took place between him and the disbelievers were not seen before him. For his nation fought the disbelievers in lands to the ends of the earth.

 3 – Commentaire approbatif d’un internaute :

La vérité ne s’est pas éloignée des mots du chaykh, fut-il de la distance d’un bout de doigt. Il a été rapporté dans Mousnad Ahmed de Abi Moussa Al Ach’ari que le prophète (SAWS) a dit : « je suis le prophète de la miséricorde, je suis le prophète du combat. » (Authentifié par Al Albani dans Sahih Al Jami’). Également, il a été rapporté de lui (SAWS) : « Je suis le rieur, le tueur (Dahûk Al Qatal)» ainsi notre religion est une religion de combat, de lutte, de terrorisme, d’épée, et celle-ci (l’épée) ne s’est pas séparée du Livre depuis qu’Allah a institué le combat.

4 – Video djihadiste “Al Malhama – Sheykh Anwar Al Awlaqi La Grande Guerre Finale »

Sur internet depuis le 01 août 2012, « al-Malhama » expliquée et réactualisée avec des armes modernes.

http://www.mon-islam.com/reseau-social/videos/1819abu-sayfullah/video/16587-al-malhama-sheykh-anwar-al-awlaqi-la-grande-guerre-finale.html

A VOIR ABSOLUMENT

CETTE VIDEO NE TOMBE PAS SOUS LE COUP DE LA LOI ?

Philippe Jallade




Le voile islamique, c’est du pipeau

A propos de cet énorme enfumage de « voile islamique », juste une courte mise au point.

1 – La « burqa » est un vêtement pachtoune afghan, non prescrit par le Coran. La France n’est pas l’Afghanistan. Le mot « burqa » n’existe pas dans le Coran.

2 – Le mot « niqab » n’existe pas dans le Coran. La France ne fait pas partie de la Péninsule Arabique.

3 – Le mot « hijab » figure sept fois dans le Coran.

« Hidjab » a diverses traductions : cloison, écran (écran de maisons), portière, rideau (rideau d’arbres), voile, mur, séparation…

Les propagandistes du « voile islamique » se basent sur le « hidjab » du verset 53 de la sourate 33.

Ce verset concerne en réalité non pas les femmes mais des hommes, invités chez le Prophète pour manger -et qui ne doivent pas entrer chez lui avant ce moment-là-, au cas où ils auraient, après le repas, quelque chose à demander à ses femmes. Ils doivent alors s’adresser à elles « de derrière un rideau » (MIN OUARA HIDJAB) … car « vous ne devez pas faire de la peine au Messager d’Allah ni jamais vous marier avec ses épouses après lui ; ce serait, auprès d’Allah, un énorme péché»…

Des compagnons du Prophète avaient-ils des visées sur ses femmes ?

Ce sont donc bien des hommes qui doivent se mettre derrière un rideau (hidjab) pour parler aux femmes du Prophète et non de ces femmes qui doivent se voiler la face devant les hommes. Par ailleurs, il s’agit ici des femmes du Prophète, qui ont un statut spécial, élevé et protégé, et non des femmes en général.

Des versions du Coran en français remplacent le mot « rideau » (hidjab)  par « voile » ce qui donne par exemple : « Quand vous demandez quelque chose aux épouses du Prophète, faites-le derrière un voile ». Ceci ne change rien sur le fond car cette injonction s’adresse bien à des hommes et non à des femmes.

Dans les autres versets du Coran qui mentionnent le « hidjab », ce mot a un sens immatériel, symbolique (« voile de la nuit », « mur » entre <Les gens du Paradis et les gens du Feu>…)

4 – Le mot « djilbab »,  figure au verset 59 de la même sourate 33.

Traduction Hamidullah : « Prophète, dis à tes épouses, à tes filles, aux femmes des croyants de revêtir leurs mantes (djilbab) : d’échapper à toute offense ». Le mot figurant dans ce verset est jalabibihina, de jilbab= singulier, jalabib=pluriel ; le suffixe –hinna désigne des femmes.

Autres traductions : « de resserrer sur elles leur mante » ; « de ramener sur elles leur grand voile (djilbab) », ou encore : « de ramener un pan de leurs voiles sur elles », ainsi que cette précision éventuelle : « de couvrir leur poitrine ».

Le djilbab est en fait un large vêtement d’extérieur, que la femme porte au-dessus de ses habits et qui couvre tout son corps de sa tête à ses pieds. Elle revêt le djilbab au-dessus de ses habits quand elle sort de sa maison. Autres traductions : cape, manteau, robe. C’est la djellaba maghrébine.

Selon Wikipedia (d’après Muhammad Hamidullah ?) : « Les compagnons de Mahomet, en exil, habitaient des maisons petites et souvent inconfortables. À la nuit tombée, les femmes devaient sortir pour satisfaire leurs besoins naturels et des jeunes gens en profitaient pour les harceler sans vergogne. Elles se plaignirent à Mahomet, suite à quoi il aurait reçu le verset <en question>.

5 – Le « khimâr », figure au verset 31 de la sourate 24, au pluriel (khumur).

Khimâr « désigne tout ce qui couvre la tête de quelque forme qu’il soit : une mantille, un châle ou une écharpe, par exemple », que les femmes doivent rabattre sur leurs poitrines, en présence d’hommes n’étant pas de l’entourage familial. Là comme ailleurs, il ne s’agit pas d’un voile dont la femme doit se couvrir le visage.

Le terme rendu ici par « poitrines », est « juyub », traduit aussi par échancrure, gorges, seins. Le terme juyub est utilisé par le Coran au singulier jayb à propos de Moïse (27:12 ; 28:32) dans le sens de l’ouverture de la chemise ou tunique, dans laquelle il plonge la main.

L’expression coranique traduite par ramener leur voile sur leur poitrine“, veut dire qu’elles doivent éviter les décolletés plongeants.

6 – Le « sitar » est aussi utilisé dans la phraséologie islamique « pro-voile » ; 3 cas de figure dans le Coran :

. Le mot sitr (et non sitar), sourate 18 verset 90, est un abri qu’Hamidullah traduit par voile : « Et quand il eut atteint le Levant, il trouva que le soleil se levait sur une peuplade à laquelle Nous n’avions pas donné de voile pour s’en protéger ». De toute façon, il ne s’agit nullement d’une pièce de tissu pour les femmes.

. Le mot mastûr (participe passé), sourate 17 verset 45, qui a le sens de « invisible » :

Traduction Hamidullah : « Et quand tu lis le Qur’an, Nous plaçons  entre toi et ceux qui ne croient pas en l’au-delà, un voile invisible » (hidjâban mastûran). Autre illustration du sens symbolique du mot « hidjab » en tant que voile, dont il est précisé en outre ici qu’il est invisible, mastûr.

Traduction Chouraqui : « … nous mettons, entre toi et ceux qui n’adhèrent pas à l’Autre monde, un store invisible ». Chouraqui indique en note : « un store, mastour : d’une racine qui donne sitar, le rideau qui ferme la tente ».

. Le mot tastatirûna (forme verbale VIII) sourate 41 verset 22, qui a le sens de «se cacher, s’abriter, se dissimuler, se mettre à couvert » : « Vous ne pouvez vous cacher au point que ni votre ouïe, ni vos yeux et ni vos peaux ne puissent témoigner contre vous… »

Ceci concerne « les ennemis d’Allah le jour où ils seront rassemblés en masse vers le Feu », voir verset 19 de la même sourate.

Le mot « voile » des versions françaises du Coran tente de traduire divers mots arabes sans rapport, dans le texte original, avec un « voile islamique » obligatoire pour les femmes.

Mais où les islamistes et autres « savants » (ulémas) vont-ils chercher tout çà ?

Philippe Jallade




Quand le Coran encourage à émigrer pour la cause d’Allah

Le calendrier islamique débute à l’Hégire, date à laquelle le Prophète Mohammed, chassé de La Mecque, a émigré à Médine, d’où il pourra enfin y propager sa doctrine de manière fulgurante. L’émigration (c’est le sens du mot « hégire »)  est une composante essentielle de l’islam.

Sourate 4, verset 100 :

Traduction sur le site islamique Yabiladi : « Quiconque s’expatrie pour servir la Cause de Dieu trouvera sur la Terre de nombreux lieux où s’installer et vivre à l’aise. Quiconque s’expatrie pour servir la Cause de Dieu et de Son Prophète, et que la mort vient surprendre, la récompense de Dieu lui est acquise, car Dieu est Clément et Miséricordieux. »

Traduction Hamidullah : « Et quiconque émigre dans le sentier d’Allah trouvera sur terre maints refuges et abondance. Et quiconque sort de sa maison, émigrant vers Allah et Son messager, et que la mort atteint … ».

Remarques :

. « dans le sentier d’Allah », selon Hamidullah : en fait l’expression arabe « fi sabîl Allah » utilisée dans ce verset et les autres cités ci-dessous, signifie «pour la cause d’Allah ».

. « qui sort de sa maison » dans la traduction d’Hamidullah figure effectivement dans le texte arabe, omis par contre dans la version « yabiladi » ; ce n’est qu’un détail.

. « émigrant vers Allah » (Hamidullah) veut dire « émigrant pour la cause d’Allah », comme indiqué dans d’autres traductions.

Sourate 2, verset 218 : Certes, ceux qui ont cru (les croyants, c’est-à-dire les musulmans), émigré et lutté dans le sentier d’Allah, ceux-là espèrent la miséricorde d’Allah. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

Remarque : « ont lutté », autre traduction : « ont combattu »: le verbe utilisé est de la même racine que « djihad », comme dans les versets ci-dessous.

Sourate 8, Le Butin, versets 72 à 75 :

72. Ceux qui ont cru (les croyants, les musulmans), émigré et lutté de leurs biens et de leurs personnes dans le sentier d’Allah, ainsi que ceux qui leur ont donné refuge et secours, ceux-là sont alliés les uns des autres. Quant à ceux qui ont cru et n’ont pas émigré, vous ne serez pas liés à eux, jusqu’à ce qu’ils émigrent. Et s’ils vous demandent secours au nom de la religion, à vous alors de leur porter secours, mais pas contre un peuple auquel vous êtes liés par un pacte. Et Allah observe bien ce que vous oeuvrez .

73. Et ceux qui n’ont pas cru (les mécréants, les non-musulmans) sont alliés les uns des autres. Si vous n’agissez pas ainsi [en rompant les liens avec les infidèles], il y aura discorde sur terre et grand désordre.

74. Et ceux qui ont cru, émigré et lutté dans le sentier d’Allah, ainsi que ceux qui leur ont donné refuge et porté secours, ceux-là sont les vrais croyants : à eux, le pardon et une récompense généreuse.

75. Et ceux qui ont cru après cela (par la suite) et émigré et lutté en votre compagnie, ceux-là sont des vôtres…

Sourate 9, verset 20 : Ceux qui ont cru (les croyants, les musulmans), qui ont émigré et qui ont lutté par leurs biens et leurs personnes dans le sentier d’Allah, ont les plus hauts rangs auprès d’Allah… et ce sont eux les victorieux.

Remarque : cette sourate est, chronologiquement, l’avant-dernière du Coran ; selon la théologie islamique, elle précise/renforce/corrige ce qui a pu être dit sur le même sujet dans des sourates antérieures.

Sourate 22, verset 58 : Ceux qui émigrent dans le sentier d’Allah et qui sont tués ou meurent, Allah leur accordera certes une belle récompense, car Allah est le meilleur des donateurs.

Sourate 24, verset 22 : Et que les détenteurs de richesse et d’aisance parmi vous, ne jurent pas de ne plus faire des dons aux proches, aux pauvres, et à ceux qui émigrent dans le sentier d’Allah…

Traduction « Yabiladi » : Que les gens honorables et fortunés d’entre vous ne jurent point qu’ils ne viendront plus en aide à leurs parents, aux pauvres et à ceux qui se sont expatriés pour la Cause de Dieu ! Qu’ils se montrent, au contraire, indulgents et cléments ! Vous-mêmes, n’aimeriez-vous pas que Dieu vous absolve? Dieu est infiniment Clément et Miséricordieux.

Apparemment, l’Emir du Qatar se sent actuellement un peu concerné par ce verset notamment en France.

Philippe Jallade

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




M. Jakubowicz, pourquoi êtes-vous incapable de dire que l’agression de trois juifs de Villeurbanne, c’est le Coran ?

Monsieur,

Suite à l’agression antisémite de Villeurbanne, vous avez tenu ces propos :

« Les agresseurs sont très majoritairement des jeunes venant de la post-immigration maghrébine. C’est une évidence !

« Je peux vous dire que pour le président de la Licra que je suis, ce n’est pas facile à dire. Mais il faut le dire parce que je crois que nos hommes politiques, mais également les services de police, ne nomment pas suffisamment les choses. Il y a une forme d’angélisme, on est en pleine campagne électorale, et aujourd’hui on veut ménager les Juifs, on veut ménager les Arabes, on veut ménager ceci, cela… Et du coup on ne dit pas les choses. »

Pourquoi, « pour le président de la Licra que je suis, ce n’est pas facile à dire » ? Au contraire, vous assumez ici pleinement vos prérogatives en pointant du doigt la base de l’antisémitisme qui sévit de plus en plus ouvertement en France ; et, à mon avis, les choses vont vraiment s’aggraver. Mettrez-vous enfin un terme à « l’angélisme » ?

Je reste marqué par le Rwanda, pays de ma femme ; j’ai vu arriver le génocide au moins trois ans avant, et tout le monde continuait à avoir le nez en l’air, même ceux qui avaient déjà compris qu’ils allaient mourir. Et un génocide, çà ne vient comme çà, en claquant des doigts ; il faut d’abord, si j’ose dire, préparer une lente « maturation des esprits ».

En France je me demande souvent : « Mais quand les Juifs vont-ils enfin se réveiller ? »

Exemple d’angélisme, rapporté par la presse :

 « Le 19 mars, Mohamed Merah a tué Myriam Monsonego, la fille du directeur de l’école Yaacov Monsonego, et deux autres enfants, Gabriel et Arié Sandler, ainsi que leur père Jonathan Sandler. Les 11 et 15 mars, le tueur au scooter, qui se revendiquait d’Al Qaïda, avait tué trois parachutistes à Toulouse et Montauban et grièvement blessé un quatrième.

Quelques centaines de personnes, dont de nombreux représentants de la communauté musulmane ainsi que l’archevêque de Toulouse, Mgr Robert Le Gall, étaient présents à la cérémonie.

De son côté, le président de la communauté juive toulousaine et représentant local du consistoire israélite, Arié Bensemhoun, a dénoncé une “monstruosité” qui “dévoie la parole du prophète”, une “sorte d’islamofascime des banlieues” qui, “pour être “ultra-minoritaire”, n’en est “pas moins déterminé à semer la haine et le chaos”.

S’adressant aux représentants “des trois religions du Livre” présents, il les a invités à combattre “tous ensemble” l’islamisme radical ».

Ce n’est plus de l’angélisme mais de l’aveuglément. La « parole du prophète » n’est pas « dévoyée », mais au contraire strictement appliquée, quoique effectivement, actuellement, de manière « ultra-minoritaire».

Quelles sont les sources ? Quelques échantillons de cette « maturation des esprits » évoquée plus haut, une entreprise de longue date :

Sourate 4, verset 160
> 4.160.فَبِظُلْمٍ مِّنَ الَّذِينَ هَادُواْ حَرَّمْنَا عَلَيْهِمْ طَيِّبَاتٍ أُحِلَّتْ لَهُمْ وَبِصَدِّهِمْ عَن سَبِيلِ اللّهِ كَثِيراً

4.160. C’est en raison de leur iniquité et du grand nombre de gens qu’ils ont détournés de la Voie de Dieu que Nous avons interdit aux juifs l’usage d’excellentes nourritures autrefois autorisées .

Autre traduction (Hamidullah): C’est à cause des iniquités des Juifs que Nous leur avons rendu illicites les bonnes nourritures qui leur étaient licites, et aussi à cause de ce qu’ils obstruent le sentier d’Allah, (à eux-mêmes et) à beaucoup de monde,

Sourate 5, verset 41

5.41.يَا أَيُّهَا الرَّسُولُ لاَ يَحْزُنكَ الَّذِينَ يُسَارِعُونَ فِي الْكُفْرِ مِنَ الَّذِينَ قَالُواْ آمَنَّا بِأَفْوَاهِهِمْ وَلَمْ تُؤْمِن قُلُوبُهُمْ وَمِنَ الَّذِينَ هِادُواْ سَمَّاعُونَ لِلْكَذِبِ سَمَّاعُونَ لِقَوْمٍ آخَرِينَ لَمْ يَأْتُوكَ يُحَرِّفُونَ الْكَلِمَ مِن بَعْدِ مَوَاضِعِهِ يَقُولُونَ إِنْ أُوتِيتُمْ هَـذَا فَخُذُوهُ وَإِن لَّمْ تُؤْتَوْهُ فَاحْذَرُواْ وَمَن يُرِدِ اللّهُ فِتْنَتَهُ فَلَن تَمْلِكَ لَهُ مِنَ اللّهِ شَيْئاً أُوْلَـئِكَ الَّذِينَ لَمْ يُرِدِ اللّهُ أَن يُطَهِّرَ قُلُوبَهُمْ لَهُمْ فِي الدُّنْيَا خِزْيٌ وَلَهُمْ فِي الآخِرَةِ عَذَابٌ عَظِيمٌ

41. ô Messager ! Que ne t’affligent point ceux qui concourent en mécréance; parmi ceux qui ont dit : “Nous avons cru” avec leurs bouches sans que leurs coeurs aient jamais cru et parmi les Juifs qui aiment bien écouter le mensonge et écouter d’autres gens qui ne sont jamais venus à toi et qui déforment le sens des mots une fois bien établi. Ils disent : “Si vous avez reçu ceci , acceptez-le et si vous ne l’avez pas reçu, soyez méfiants”. Celui qu’Allah veut éprouver, tu n’as pour lui aucune protection contre Allah. Voilà ceux dont Allah n’a point voulu purifier les coeurs. A eux, seront réservés, une ignominie ici-bas et un énorme châtiment dans l’au-delà.

Sourate 5, verset 64

5.64.وَقَالَتِ الْيَهُودُ يَدُ اللّهِ مَغْلُولَةٌ غُلَّتْ أَيْدِيهِمْ وَلُعِنُواْ بِمَا قَالُواْ بَلْ يَدَاهُ مَبْسُوطَتَانِ يُنفِقُ كَيْفَ يَشَاءُ وَلَيَزِيدَنَّ كَثِيراً مِّنْهُم مَّا أُنزِلَ إِلَيْكَ مِن رَّبِّكَ طُغْيَاناً وَكُفْراً وَأَلْقَيْنَا بَيْنَهُمُ الْعَدَاوَةَ وَالْبَغْضَاء إِلَى يَوْمِ الْقِيَامَةِ كُلَّمَا أَوْقَدُواْ نَاراً لِّلْحَرْبِ أَطْفَأَهَا اللّهُ وَيَسْعَوْنَ فِي الأَرْضِ فَسَاداً وَاللّهُ لاَ يُحِبُّ الْمُفْسِدِينَ

64. Et les Juifs disent : “La main d’Allah est fermée ! ” Que leurs propres mains soient fermées, et maudits soient-ils pour l’avoir dit. Au contraire, Ses deux mains sont largement ouvertes : Il distribue Ses dons comme Il veut. Et certes, ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur va faire beaucoup croître parmi eux la rébellion et la mécréance. Nous avons jeté parmi eux l’inimitié et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection. Toutes les fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Allah l’éteint. Et ils s’efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu’Allah n’aime pas les semeurs de désordre.

Sourate 62, versets 5, 6, 7, 8

 

62.5.مَثَلُ الَّذِينَ حُمِّلُوا التَّوْرَاةَ ثُمَّ لَمْ يَحْمِلُوهَا كَمَثَلِ الْحِمَارِ يَحْمِلُ أَسْفَاراً بِئْسَ مَثَلُ الْقَوْمِ الَّذِينَ كَذَّبُوا بِآيَاتِ اللَّهِ وَاللَّهُ لَا يَهْدِي الْقَوْمَ الظَّالِمِينَ

62.6.قُلْ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ هَادُوا إِن زَعَمْتُمْ أَنَّكُمْ أَوْلِيَاء لِلَّهِ مِن دُونِ النَّاسِ فَتَمَنَّوُا الْمَوْتَ إِن كُنتُمْ صَادِقِينَ

.وَلَا يَتَمَنَّوْنَهُ أَبَداً بِمَا قَدَّمَتْ أَيْدِيهِمْ وَاللَّهُ عَلِيمٌ بِالظَّالِمِينَ 62.7.

 

62.8.قُلْ إِنَّ الْمَوْتَ الَّذِي تَفِرُّونَ مِنْهُ فَإِنَّهُ مُلَاقِيكُمْ ثُمَّ تُرَدُّونَ إِلَى عَالِمِ الْغَيْبِ وَالشَّهَادَةِ فَيُنَبِّئُكُم بِمَا كُنتُمْ تَعْمَلُونَ

5. Ceux qui ont été chargés de la Thora mais qui ne l’ont pas appliquée sont pareils à l’âne qui porte des livres. Quel mauvais exemple que celui de ceux qui traitent de mensonges les versets d’Allah et Allah ne guide pas les gens injustes un peuple inique).

6. Dis : “ô vous qui pratiquez le judaïsme ! Si vous prétendez être les bien aimés d’Allah à l’exclusion des autres, souhaitez donc la mort, si vous êtes véridiques”.

7. Or, ils ne la souhaiteront jamais, à cause de ce que leurs mains ont préparé. Allah cependant connaît bien les injustes.

8. Dis : “La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite vous serez ramenés à Celui qui connaît parfaitement le monde invisible et le monde visible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez”.

Et on pourrait multiplier les exemples à l’envi.

Et que dire d’un hadith  tel que celui-ci (Bukhâri, n°2926) ? : Allah’s Messenger (Mohammed) said: « The Hour will not be established until you fight against the Jews, and the stone behind which a Jew will be hiding will say, “O Muslim! There is a Jew hiding behind me, so kill him.”

Quant à Yûsuf Al-Qaradâwî, tête pensante mondiale de l’islamisme, et dont la venue en France en avril dernier a tout de même été interdite au dernier moment, il « actualise » ainsi sur la chaîne qatarie Al Jazera : “Tout au long de l’histoire, Allah a imposé aux [Juifs] des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler. Avec tout ce qu’il leur a fait – et bien qu’ils [les Juifs] aient exagéré les faits -, il a réussi à les remettre à leur place. C’était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des musulmans.” Et aussi, du même individu: “La seule chose que j’espère, au crépuscule de ma vie, c’est que Allah me donne l’opportunité d’aller au pays du jihad et de la résistance, ceci même sur un fauteuil roulant. Je tuerai les ennemis d’Allah, les juifs”.

Et après les Juifs, ce sera le tour des Chrétiens (ou alors la dhimmitude ?) qui, à entendre « la parole du prophète », ne sont guère mieux lotis ?

Et, j’y pense subitement en vous écrivant, les propos d’un Qaradâwi ne donnent-ils pas une piste quant à l’origine de la profanation de tombes juives au moyen de croix gammées ?

Merci d’avoir eu la patience de me lire.

Philippe Jallade