Grenoble : une guerre de conquête des colons, occultée par les médias
J’ai habité 25 ans en face de la cité Paul Mistral, mes parents y vivent toujours.
J’ai vu le quartier se salir, s’abêtir, s’islamiser. En 1977 toute cette zone était populaire mais digne. Comme dans une grande partie de Grenoble, les constructions sont des barres d’immeubles, avec toutes les commodités des années 70. L’urbanisme a bon dos dans certains cas ! Les Français de souche, les Italiens et les Espagnols étaient heureux de vivre dans cette cité encore industrielle. Il y avait pas loin la cité viscose, le dépôt de bus de la SGTE et sa cohorte d’ouvriers, pas de dégradation, peu de délinquance.
Puis est venu le regroupement familial…
Suite à l’accident du 2 mars dernier, les médias ont parlé des violences. Elles ont duré 5 jours jusqu’à mercredi soir, avec un « jeu » du chat et de la souris entre les « jeunes » (mais lesquels, pas les miens en tous cas) et la police et les pompiers. Une poubelle renversée ici, une poubelle brûlée là, un cocktail Molotov un peu plus loin.
J’ai parcouru ma rue jeudi matin et voici ce qu’on peut voir, amoureux de la grammaire et de l’orthographe c’est pour vous :
Coordonnées pour s’y rendre (virtuellement c’est moins dangereux : 45.172681° ; 5.706195°)
Inscriptions sur le mur du gymnase Ampère.
Inscriptions sur le mur du gymnase Ampère.
Inscriptions sur l’école primaire Anatole France
Inscriptions sur la palissade entourant le chantier de démolition d’une barre, payé par nos impôts.
Sur ces gamins en scooter, la réaction est forte parce que d’habitude on leur laisse faire leur petit manège sans les perturber. Tous les étés, les allées et venues des scooters à longueur de nuit, dans la chaleur étouffante de Grenoble, sont un enfer pour les riverains. Quand les voisins se plaignent à la police, elle leur dit de ne surtout rien faire directement. Les représailles ne tarderaient pas.
Ce qui se joue là est une guerre de conquête.
Une conquête de la rue, de la MJC, de l’école, etc.
Ceux qui croient pouvoir y échapper sont des naïfs ou des cyniques, les colons veulent tout le territoire. Pourquoi s’arrêteraient-ils alors que Macron menace les entreprises qui n’embaucheraient pas de voilées ?
Les services de police et de pompiers sont sur les dents, ils évoluent en terrain hostile. La nuit dernière, je les ai vus intervenir sur un feu de poubelle, sur le qui-vive comme en zone de guerre. Ils doivent être harassés par ce harcèlement permanent. Un jour l’un d’eux va craquer et tirer dans le tas. C’est probablement l’étincelle qu’attendent les colons, selon le scénario de Laurent Obertone dans son ouvrage « Guérilla ». Leurs prétendus martyrs permettront la coalition de tous les ennemis des Français.
Sur l’origine de cette situation, de ma propre expérience dans ce quartier, dans les années 1980 et 1990 la majeure partie des immigrés du Maghreb pensaient repartir et vivaient ici en transit. D’ailleurs j’ai connu des Italiens et des Espagnols qui sont repartis après quelques années, et qui gardent un excellent souvenir de Grenoble. Les Maghrébins n’ont jamais eu le courage de le faire ou ils ont réalisé que la situation chez eux était encore plus mauvaise. Pour se dédouaner, ils ont accusé les autorités, l’école, et tutti quanti et ont transmis leur ressentiment à leurs gosses.
Maintenant la situation est très différente et on assiste à une volonté de colonisation de la France, avec la plus terrible des armes pourtant annoncée en 1974 par Houari Boumedienne à la tribune de l’ONU : « le ventre de nos femmes nous donnera la victoire ». Quand on voit la sortie de l’école Anatole France (sic) on n’en doute plus.
Honte à ceux qui voient et qui se taisent, honte à ceux qui tiennent des beaux discours et qui ne vivraient pour rien au monde dans ce quartier ! J’ai tellement de peine pour mes parents, mes anciens voisins qui voient leur environnement s’effacer sous les coups de boutoir des islamistes et de leurs alliés écolos. Ceux qui payent cette politique insensée ce sont eux les oubliés, pas ceux qui conduisent des scooters volés.
Robert Durand