Citoyen Macron, si tu continues, ce sera le retour de Sanson et de Guillotin…
Lettre d’un citoyen avant tout, Gilet jaune, bleu ou rouge ?
Au Citoyen Macron
En tant que citoyen avant tout je te fais part d’une réflexion populaire sur la situation de notre pays.
Citoyen, nous sommes dans une impasse, sur tous les plans.
Tu as depuis environ un an et demi aggravé la situation de notre nation, après une longue série d’héritages dantesques je te l’accorde, raison de plus pour te mettre au boulot sérieusement.
Ça ne t’aura pas échappé que ton élection en 2017 a été organisée par le citoyen Hollande à ton profit.
En effet en t’opposant à la citoyenne Le Pen, le résultat était couru d’avance, cela a été possible suite au lynchage médiatique du citoyen Fillon par tes amis de l’oligarchie médiatique, alors que nous constatons que les élus employaient quasiment tous des membres de leur famille.
Ainsi cette élection a été volée aux Français ; certes tu es un président légal mais tu n’en es pas moins illégitime, tu nous as été imposé suite à une mascarade électorale.
De plus beaucoup de nos concitoyens qui ont voté FN aux législatives sont écœurés du système électif qui n’est pas proportionnel, donc non démocratique, que l’on aime ou pas le FN qui est dans la position du tiers état.
Ça ne t’aura pas échappé que, sous Hollande et depuis ton coup d’État, tu affiches un mépris décomplexé et n’hésites pas à installer la dictature de la pensée unique, étouffant toutes les autres, l’immense majorité des médias, des journalistes roulant pour ton gouvernement, quitte à désinformer.
On nous annonce 240 000 manifestants alors que le million est plus probable, mais ça ne suffit pas encore, le gouvernement Hollande, puis le tien pratiquent la censure sur les réseaux sociaux, ça en dit long sur la liberté d’expression.
Ça ne t’aura donc pas échappé, et je l’espère, que nous traversons une grave crise économique, identitaire et politique, que les Français sont à bout, et pour ajouter de l’huile sur le mécontentement généralisé, ils ne voient pas l’enfer fiscal se ramollir mais plutôt enfler autant que la précarité, l’insécurité et ton mépris.
Ainsi, comme l’a si bien clarifié ton ancien sinistre de l’Intérieur, le « face-à-face » d’ici cinq ans devient plus que probable, si cette échéance n’est pas optimisée bien entendu.
Cela ne t’aura pas échappé non plus que tes allocutions, bien que très exagérées et partisanes sur la menace nationaliste, ont pourtant un fond de vérité. Oui, nous pouvons nous attendre à une déferlante des anti-européistes aux prochaines élections, lesquels, une fois installés, ne généreront que de l’opposition, en aucun cas de la construction, la pléiade de nouveaux élus œuvrant avant tout pour leurs intérêts et leurs accommodements entre amis de tous bords, choses assez communes dans tes propres rangs d’ailleurs, mais comme tes prédécesseurs, la quadrupédie semble te convenir outre-Rhin comme ici d’ailleurs.
Ainsi, nous traversons une grave crise institutionnelle où le décalage, la fracture entre les désirs du peuple et ses pseudo-élites sont consommés, dans une Europe sans frontières dont plus personne ne veut, hormis un système financier absurde et des multinationales, tes employeurs au demeurant.
Cette Europe à venir va être le détonateur de son effondrement, à moins que le système euro ne s’effondre suite à une faillite bancaire généralisée. Au bout, l’obscurantisme, la guerre civile. Je ne pense pas, citoyen, que tu veuilles cela.
Nous refusons les partis clientélistes, faussement souverainistes, qui vivent sur la bête en attendant que le pouvoir tombe dans leurs mains, au pourrissement généralisé, héritage des partis de gouvernement qui, depuis quarante ans, dirigent ce pays et rivalisent d’incompétence à des fins partisanes et personnelles, représentants officiels de l’officieux, des intérêts privés et non publics.
Force est de constater que tu es sur la même voie que tes prédécesseurs et qu’heureusement, la corde va casser vraisemblablement sous ta mandature.
Le citoyen veut choisir son destin par lui-même. Nous sommes prêts à te soumettre des réformes qui vont dans le bon sens, que nous puissions prendre de part et d’autre les citoyennes et les citoyens à témoin, que nous puissions, en coopérant, sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons en écoutant et en appliquant le bon sens commun, à moins que celui-ci ne soit pas dans l’intérêt de la petite caste de multimillionnaires, milliardaires de l’étranger et d’ici, pour lesquels tu tiens le strapontin factuellement.
Il nous faudrait actuellement favoriser une élection européenne constructive, non pas avec des populistes réfractaires et chamailleurs, des arrivistes, mais avec des souverainistes réformistes, car nous sommes profondément européens, sur le fond, pas dans la forme actuelle, et pourquoi pas, à terme, l’avènement d’une VIe République, citoyenne avant tout, ce qui, soit dit en passant, t’amènerait à avoir un marbre à côté d’un grand citoyen qui incarnait la France heureuse et triomphante dans une Europe fraternelle ou, dans le cas contraire, comme l’a déclaré Marie-France Garaud à propos du citoyen Chirac, à être de » la faïence dont on fait les bidets. »
Ça ne t’aura pas échappé, citoyen, que des hordes de clandestins inondent l’Europe et notre pays sans frontières ; ils sont violents, sans éducation, à l’opposé de notre culture raffinée où le respect d’autrui, de la femme, du droit, est notre socle commun, et tu te ravis d’adhérer à l’immonde texte de l’Onu sur l’immigration en décembre. Ces illégaux bénéficient, à tout point de vue, d’un meilleur traitement que nos concitoyens qui, au nombre de 147 000, dorment et meurent pour certains dans les rues. Ce flot problématique et meurtrier s’ajoutant à quarante années d’immigration massive non assimilée, non intégrée, dans sa composante majoritaire. Faut-il être un voyou pour obtenir les faveurs de l’État, comme ton ami Benalla qui, comme la majorité de tes ministres et affidés, obtient les bonnes grâces d’une justice à ta botte.
Ainsi, ton gouvernement est complice de l’insécurité des Français et continue d’accepter des milliers d’immigrés légaux et illégaux, et ça nous coûte un pognon de dingue sans rien nous rapporter.
Ça ne t’aura pas échappé non plus, citoyen, que tu imposes à la suite de tes prédécesseurs une rigueur dénuée d’équité alors que, d’après Thomas Piketty, « la part des 10 % les plus riches atteint 62 % du patrimoine total, celle des 50 % les plus pauvres n’étant que de 4 % » et « qu’il est hautement probable, si les tendances se poursuivent, que la part des patrimoines hérités […] dépasse 70 % d’ici 2020 ».
Une telle inégalité a été possible suite au tournant de la rigueur et parce que nos 40 années de privatisations ont favorisé une toute petite partie de nos concitoyens et que « la globalisation financière et la dérégulation des années 1990-2000 […] permettent aux capitaux privés de retrouver au début des années 2010, malgré la crise ouverte de 2007-2008, une prospérité patrimoniale inconnue depuis 1913. »
Où en est le ruissellement que tu as vendu, pas dans les poches des plus démunis, c’est certain, le mensonge est aussi gros que le portefeuille de tes amis.
Ça ne t’aura pas échappé qu’entre 2007 et 2012, sous le citoyen Nicolas Sarkozy, la dette est passée de 64,4 % à 89,6 % du PIB, soit une hausse de 25,2 points.
Qu’au cours des cinq années de présidence Sarkozy, elle est passée de 1 263 milliards à 1 870 milliards, soit une augmentation de 607 milliards d’euros.
Qu’entre 2012 et 2017, sous François Hollande, elle a gagné 6,4 points de PIB, passant de 89,6 % à 96 %.
Qu’au deuxième trimestre 2012, la dette française s’élevait à 1 870 milliards d’euros. Quatre ans plus tard, elle s’établissait à 2 138 milliards d’euros, soit une progression de 268 milliards.
Notons, au passage, que les gouvernements Sarkozy et Hollande ont augmenté les prélèvements directs et indirects, impôts qui pèsent sur les ménages les plus pauvres qui n’arrivent déjà plus à joindre les deux bouts, et que tes amis et affidés fraudent et creusent nos déficits.
Que les classes moyennes sont essorées, que beaucoup passeront chez les démunis et grossiront les rangs des 6,5 millions de sans-emploi et 10 millions de pauvres, et, quand nous recoupons les chiffres, 20 % de la population active qui devraient travailler ne travaillent pas, faute d’emploi.
Ainsi, ça ne t’a pas échappé que, sous ta gouvernance, la destruction de l’emploi continue, que le nombre de chômeurs ne cesse de grimper, que la précarité devient l’avenir du plus grand nombre, que la dette continue de grossir et que rien à l’horizon n’inversera la vapeur, hormis pour les 10 % dont tu fais partie dans les faits.
Cette crise économique, de l’emploi, des perspectives, a fait naître, pour des raisons diverses et variées, une troisième France, celle du racisme, de la haine anti-flics, anti-pompiers, anti-profs, antisémite, non républicaine, en somme, et anti-Blancs pour finir.
Une population exogène à notre République qui, au bas mot, à ce jour a emporté 529 des nôtres depuis le début d’année, une cartographie citoyenne le démontre, le citoyen Éric Zemmour, quant à lui, nous parle de son côté de plus de 1 000 agressions gratuites journalières et d’une France perçue, constatée comme en état de guerre.
Ça ne t’aura pas échappé, citoyen, que le fondamentalisme islamique fait de plus en plus d’émules, génère un rejet total de notre modèle et entraîne dans son sillage une violence inouïe que ton gouvernement n’arrive pas à endiguer, comme les précédents d’ailleurs, la situation s’aggravant, ton laxisme aidant.
Nos concitoyens constatent de leurs propres yeux la réalité du Grand Remplacement qui est en passe de devenir une démonstration dans l’esprit d’une majorité encore tolérante, ton prédécesseur a évoqué la partition de notre nation, c’est son plus grand aveu de lâcheté, ainsi tu finis le travail, la balkanisation de l’Europe de l’Ouest qui amènera la partition de la nation, entre-temps probablement la guerre civile.
Enfin, le citoyen a compris qu’il fallait restaurer le pouvoir civil, démocratique, sécuritaire, en se passant des politiciens affairistes de ton genre, ce pourquoi nous te réitérons sans illusion jupitérienne notre proposition pour agir au nom du bien commun d’établir une démocratie participative qui aura pour effet, dans un premier temps, de faire disparaître de nos rues les « illettrées », les « Gaulois réfractaires » travestis d’oripeaux et, dans un deuxième temps, de t’éconduire pacifiquement du pouvoir, ainsi que tes amis et employeurs.
Mais si tu refuses d’entendre raison, je te prédis le pire, pour toi, pour la nation, pour l’Europe, les Français ayant de plus en plus d’appétit pour Guillotin à mesure que leur ceinture se serre et que leur sécurité est mise en péril à tous les niveaux.
Ainsi, Macron, les citoyens en prendront acte et, pour finir, accompagneront leur effondrement individuel et commun de manière non démocratique dans une France, une Europe en chaos et tu en seras responsable et, à titre personnel, j’espère que le bras de Sanson ne faiblira pas te concernant.
Amitiés citoyennes
Sigismond Odon