Justice, rectitude, loyauté

Nous avons la très mauvaise manie de juger l’autre quand il nous est beaucoup plus commode de constater ses erreurs, tout en omettant sciemment les nôtres.

En Israël, à l’heure actuelle, alors que la bataille fait rage sur ses frontières et que la mort est le compagnon fidèle de l’Israélien, il y a encore ceux qui ont oublié une des lois principales de la Bible : « Ne juge pas ton prochain avant d’avoir été, toi-même, à sa place ». Voir Pirké Avot, chapitre 2, Michna 4.

« Ne considère point sa mine ni sa haute taille, celui-là je le repousse. Ce que voit l’homme ne compte pas : l’homme ne voit que l’extérieur, Dieu regarde le cœur ». Voir Chmouel 1, chapitre 16, verset 7.

Les facultés de l’être humain permettant de juger ce qu’il voit et ce qu’il sait sont assez limitées.

D’ailleurs, il est dit que la présence divine est indispensable au sein des tribunaux rabbiniques, pour obtenir un jugement vrai, juste et équitable. Voir Talmud Brakhot 6a, Talmud Sanhédrin 7a, Téhilim 82, verset 1.

Mais voilà que l’impatience, la vengeance, le mal ont pris le dessus surtout lorsqu’un chef d’État est cerné par toute une audience venimeuse, et doit se justifier comme sur le banc des accusés.

Je n’ai nulle intention de faire l’apologie de quiconque, mais j’estime que l’heure n’est pas propice pour demander des comptes. L’heure est trop grave, sinon cruciale pour que le petit État juif puisse s’emparer du marteau d’un juge et accuser Netanyahu et son gouvernement.

J’ai observé le visage de cet homme qui, durant toute sa vie, s’est voué à la sécurité et au bien-être d’Israël et j’ai vu ses yeux fatigués, ses traits flétris et sombres, bien que nobles. J’ai compris et ai ressenti toute sa souffrance, son accablement dérivant sans doute d’une prise de conscience un peu tardive. Mais en dépit de tout cela, il s’est tenu tout droit devant les yeux accusateurs de l’audience, et a déclaré en phrases simples combien il compatit à la douleur de son peuple et combien il est fier de lui.

Je n’étais pas particulièrement fière de tous ceux qui l’ont attaqué avec une acerbité impitoyable par des reproches et des accusations.

Je n’ai pu m’empêcher de hurler devant l’écran de la télévision : « ce n’est ni le moment ni l’endroit pour des questions pareilles… Ne voyez-vous pas combien il est las et il n’est qu’au début de l’œuvre gigantesque qui l’attend ? »

J’étais si triste de constater combien l’être humain, pour des gains mesquins d’un scoop ou d’arrogance, oublie de se chausser des souliers de cet homme… oublie de l’admirer pour ses succès… Il ne voit que ses défaites… Mais qui d’entre nous n’en compte pas ?

Je revis les heures tragiques de l’assaut contre les petits villages et les kibboutzim au sud israélien, les morts jonchant le sol, les amas de ruines fumantes, la débandade des festoyeurs sans que ma récapitulation n’amortisse l’attitude agressive des reporters envers Bibi.

Pourquoi Bibi Netanyahu a-t-il fermé les yeux durant de longues années sur ce que tous pouvaient voir se former et croître dans la bande de Gaza, en Judée et Samarie, au Liban ? Pourquoi n’a-t-il pas tenté de traiter sans tarder ce bubon au lieu de lui permettre de prendre des dimensions aussi gigantesques ?

La seule raison qui me vint à l’esprit était sa crainte de mettre la vie des jeunes soldats israéliens en danger… Je revis, comme dans un cauchemar, Menahem Begin, ancien Premier ministre, lors de la guerre du Liban sous les huées des manifestations – Menahem Begin, un des grands hommes d’État d’Israël, est mort à 78 ans. En réalité, il avait déjà disparu il y a neuf ans, en 1983, année de sa démission du gouvernement et de son retrait de la vie politique – il a vécu, depuis, en reclus dans son appartement de Tel-Aviv.

On a vu en lui une des victimes de la guerre du Liban : M. Begin avait cru Ariel Sharon, alors ministre de la Défense, qui lui assurait que la campagne du Liban serait terminée en quelques jours, avec très peu de pertes du côté israélien. En fait, Tsahal, l’armée israélienne, est restée embourbée au Liban pendant trois ans ; 650 soldats israéliens furent tués et des milliers d’autres blessés.

Le Cairn « Menahem Begin » parlait de ses généraux comme de héros bibliques. Au moment où la décision de pénétrer au Liban fut prise, en 1982, celui-ci fut d’ailleurs berné non par l’armée mais par son ministre de la Défense, Ariel Sharon, lui-même militaire, qui lui donna des informations inexactes sur la profondeur de l’incursion de Tsahal en territoire libanais.

L’histoire de l’État d’Israël fourmille d’exemples de différends entre le Premier ministre ou le ministre de la Défense et le chef d’état-major : ce dernier a toujours fini par plier.

Le traumatisme de la guerre du Liban a refaçonné la société israélienne et ses militaires : « La confiance placée dans les politiciens qui s’était fissurée en 1973 s’est brisée en 1982 », affirme Leslau. Ni Ehud Olmert, ni Amir Peretz n’ont voulu prendre le risque de se faire accuser par la droite de « tergiverser avec la vie des soldats et avec la sécurité du pays ».

Dans la compétition politique israélienne, il n’y a pas reproche plus grave. Des généraux prestigieux comme Yitzhak Rabin, Ehud Barak ou Ariel Sharon n’avaient pas à apporter la preuve de leur courage et de leur détermination dans les moments périlleux pour le pays, à la différence des civils comme Olmert et Peretz.

En Israël, qu’on le veuille ou non, la légitimité politique s’acquiert souvent sur le champ de bataille ou en démontrant des qualités de commandement exceptionnelles, comme fut le cas de David Ben Gourion. Avoir derrière soi un passé de combattant courageux est une ressource politique souvent déterminante, car les Israéliens font davantage confiance aux hommes ayant démontré leur courage au front.

Tout le poids de ce passé a refaçonné la société israélienne et a culminé en l’approche désastreuse de l’initiative d’une refonte judiciaire qui devint par la suite le tremplin pour la perforation d’une scission du peuple – juifs libéraux contre juifs orthodoxes –, les libéraux ayant été magistralement influencés par le progressisme et la laïcité.

Quoi qu’il en soit, le moment n’est pas favorable pour une enquête en bonne et due forme des instances qui ont engendré l’assaut, l’humiliation, la mort et la prise d’otages.

Peut-être, dans le fond, qu’il fallait un désastre de cette envergure pour remettre les aiguilles à leur place dans l’esprit de l’Israélien et ouvrir la fente pour la redécouverte d’une fraternité dépassée par l’attitude suicidaire du monde occidental et démocratique.

Aujourd’hui, il semble que le Juif israélien a rebondi par-dessus le fossé qui le séparait de son frère afin de créer ce que Dieu avait souhaité à Sa création : l’amour fraternel dans toute sa splendeur.

Oh, Seigneur que le trajet est long !

Thérèse Zrihen-Dvir




Tout n’est que fumée, ruines et poussières

Pendant que les débats à la Cour suprême concentraient leurs efforts et leur temps sur la quantité de cigares et de bouteilles de champagne que le Premier ministre, Bibi Netanyahu aurait vraisemblablement reçus d’un ami, et suite à l’échec de la Gauche politique de décrocher le pouvoir, entraînant civils et militaires dans un maelström infernal de manifestations et de violence, les ennemis d’Israël, petits et grands, ourdissaient dans l’ombre un plan machiavélique qui, dans leur optique, mettrait fin au petit État juif.

Il faut noter que tous les éléments étaient en faveur de ces ennemis dont le chef suprême est l’Iran : discorde, conflits intestinaux qui plafonnèrent avec l’abandon d’un tronçon de l’armée israélienne – air, mer et terre, un tour de bras de la classe financière et haute technologique, services médicaux, en somme les centres névralgiques de l’État… On aurait cru que la majorité de la population juive d’Israël était comme possédée par un exorcisme, une malédiction qui la propulsait à une vitesse foudroyante vers son suicide.

La faille qui allait diviser le peuple en deux groupes distincts, Juifs libéraux contre Juifs orthodoxes ou pratiquants, eut lieu le jour même de Kippour lorsque des religieux tentèrent de se rassembler pour prier à Tel-Aviv. Ils eurent droit à une attitude désobligeante, agressive pour ne pas dire haineuse.

Scénario qui n’échappa à personne et surtout pas à ceux qui s’étaient réunis pour mettre à point une attaque conjointe qui effacerait l’État d’Israël de la face du globe.

Le plan initial comprenait l’ouverture simultanée de quatre fronts : le Hamas/Djihad de la bande de Gaza, le Hezbollah libanais au nord, l’Autorité palestinienne de Judée et Samarie, avec en tête Mahmoud Abbas, et finalement, le quatrième, les Arabes israéliens vivant au sein d’Israël dans des villes mixtes. Plan minutieux qui prendrait l’État par surprise et le trouverait absolument impréparé.

Tout État normal ne tiendrait jamais le coup.

Mais, Israël n’est pas un État normal.

Dans tout projet que l’homme échafaude, et en dépit de toutes les précautions, il lui arrive rarement de prendre en considération ce que nous appelons communément, « le hasard ». Cet insignifiant petit caillou qui surgit dans l’engrenage et change la donne.

Pour moi, croyante, le hasard n’existe pas… tout est coordonné par la force divine. Il y a eu un délit/transgression qui verra, tôt ou tard, un châtiment, surtout l’affront commis le jour de Kippour.

La population israélienne, du moins un tronçon, avait commis le péché de l’arrogance envers la communauté religieuse et croyante.

Tout aurait pu se dérouler selon le plan établi entre les entités ennemies si… le Hamas – trop infatué par ses capacités et sa morgue – ne s’était jeté sur la proie, faisant fi des ordonnances établies et définies par le grand chef Mollah iranien.

L’attaque surprise du 7 octobre, samedi matin, alors que les Israéliens sommeillaient encore dans leurs lits, a été sans contestation un exploit. Le carnage, l’assaut, l’assassinat bestial d’enfants, de vieillards, de handicapés, de femmes enceintes et d’hommes, le pillage et le feu qui s’ensuivirent laissèrent plus de 1300 morts et des milliers de blessés… une monticule de ruines fumantes.

Dans tout ce noir, il ne fait aucun doute que les responsables des services secrets s’étaient endormis sur leurs lauriers.

Le Hamas, un bubon entretenu et alimenté par les soins de toutes les organisations pro-palestiniennes, les Arabes, et les gouvernements successifs israéliens qui croyaient qu’en achetant le silence et le calme avec du fric, ils vivraient en paix à ses côtés. Cela n’a jamais fonctionné, ni ne fonctionnera jamais, et l’histoire nous le rappelle un peu trop souvent. Churchill disait : « Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur… Vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ».

Et c’est bien ce qui est arrivé à Israël. En s’efforçant d’éviter une guerre qui ne servait pas ses intérêts momentanés, elle lui a éclaté en plein visage… alors qu’il pouvait épargner à sa population le déshonneur, la peur, la mort et la souffrance sur une étendue d’une vingtaine d’années, en combattant le Hamas lorsqu’il venait à peine de s’affirmer…

Aujourd’hui, le Hamas possède une infrastructure étatique et militaire, dotée d’un arsenal énorme qu’il a pris le soin de perfectionner grâce aux fonds reçus de tous bords. Une armée prête à défier non seulement Israël, mais aussi les pays occidentaux. Son appétit ne s’arrêtera jamais à la conquête d’Israël… comme tous les assoiffés de pouvoir.

Et c’est la raison aussi de son alliance avec l’Iran qui nourrit sans nul doute des ambitions hégémoniques associées à l’avance inexorable de l’Islam dans le monde libre et démocratique qui souffre déjà des particularités de la terreur, identiques au modèle du Hamas, Djihad, Isis, Daesh…  appréhendés aussi par les pays arabes régionaux.

D’où la suggestion de la création d’une coalition internationale.

Thérèse Zrihen-Dvir




Macron ose demander à Netanyahou d’accepter un État palestinien

Après avoir écouté à deux reprises le discours du président de la République française, Emmanuel Macron, en Israël, je sentis la colère me posséder. J’eus beaucoup de mal à en croire mes oreilles.

Qu’est-il venu faire ici, Macron ? me demandais-je. Remuer le couteau dans la plaie ? Aurait-il oublié qu’il s’adresse à un peuple meurtri, qui lèche encore ses blessures et pleure ses enfants – ceux morts et ceux entre les mains de ces monstres appelés le Hamas et le Djihad ? Tous deux choisis et élus par ces Arabes devenus « un peuple palestinien » rafistolé par les soins du KGB russe… Les Palestiniens n’ont jamais existé. Peut-être faudrait-il offrir à Monsieur Macron un livre d’histoire.

Oui, mais Monsieur Macron suit à la lettre son agenda et celui dicté par l’Union européenne qui coupe l’herbe sous les pieds des Israéliens. Il fait partie de tous ceux qui alimentent le mal, la terreur, les assauts contre les Israéliens… et même contre eux-mêmes. Si ce n’est pas du masochisme, qu’est-ce alors ?

Macron parle de soutien et de solidarité envers les Israéliens, mais il omet de parler de son financement du Hamas et des prétendus Palestiniens.

Il parle de la haine envers les Israéliens, du droit légitime d’Israël de se défendre, de la coalition nationale et internationale qu’il faut former contre la terreur… Mais en coulisses, il l’entretient.

Combattre sans merci la terreur, mais sans enfreindre les règles rigides imposées aux démocraties… Bien entendu… Sait-il au moins que les Palestiniens n’ont aucune règle, ni régime militaire ou étatique ? Ils ne connaissent que les règles de la terreur qui rendent l’existence impossible à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont leurs voisins.

Réalise-t-il enfin que ceux sont les civils israéliens qui reçoivent des roquettes sur le râble chaque jour ? Et à quoi le doivent-ils ? Aux fameux et très prisés accords d’Oslo. Comment non ? À la solution à deux États, l’un palestinien et l’autre israélien – alors que les Israéliens sont pris dans un étau géographique palestinien – entre la Judée-Samarie et la bande de Gaza.

Mais voilà que brusquement Macron remet la politique en surface.

« Il faut reprendre le processus politique concernant les Palestiniens et accepter le droit légitime des Palestiniens à un État… »

Le coup a porté. Il divague, ma parole. L’auditoire devint muet.

Macron a cessé de s’adresser aux oreilles israéliennes et à celles de Bibi Netanyahu. Il parle aux musulmans de France, qu’il faut réassurer… Oui, les réassurer de sa fidélité, de son dévouement, de ses promesses concernant l’État palestinien et les Palestiniens. Mais aussi du vote des musulmans de France en sa faveur.

Il est parfaitement conscient que la création d’un État palestinien signifie la fin de l’État juif d’Israël.

La bande de Gaza, qui a été jusque-là dirigée par le Hamas et le Djihad, le sera à nouveau par un remplaçant du même calibre, portant un nom différent.

La Judée-Samarie est peuplée d’une foultitude de terroristes, dont le repaire des Lions, les Tanzim, Ezzedin el kassam, l’OLP et je passe…

En somme, que faisons-nous ?

Nous tournons en rond. Nous sommes les prisonniers d’un cercle maléfique. Les prisonniers de régimes progressistes défaillants qui ne réussissent même pas à redresser le gouvernail de leurs États.

Non, monsieur Macron, vous auriez mieux fait de ne pas venir en Israël. Nous n’avons aucun besoin de votre prétendue compassion… ni de vos conseils pourris jusqu’à la moelle.

Rien d’étonnant à ce que vos propres citoyens vous vomissent.

Thérèse Zrihen-Dvir




Le 9 avril, faisons-nous face à la destruction du troisième Temple ?

Les vents de guerre soufflent de tous les côtés et dans tous les sens.

Du nord avec les intimidations du Hezbollah et ses effractions…

Du sud avec les menaces du Hamas, de la Judée et Samarie d’une foultitude de terroristes qui gangrènent Djénine et les différents villages arabes de la région. Au sein du pays, des brigands, des antisémites arabo-israéliens qui se liguent aux terroristes palestiniens… et attendent leur heure qui approche à pas de géants.

Et finalement, l’Iran qui s’est implantée avec arrogance en Syrie et au Liban, aux aguets du moindre fléchissement d’Israël, activement nourri par les manifestations des Gauchistes israéliens dont le but n’est catégoriquement pas la démocratie et/ou la refonte judiciaire, mais bien la reprise du pouvoir même au prix de l’anéantissement de l’État juif d’Israël. Parlons-en de cette démocratie dont les tyrans s’emparent pour rafler les démocraties. J’en ai marre de me répéter !!!

C’est sidérant de constater combien ces hommes qui s’étaient battus comme des lions pour créer un État juif contre vents et marées sont prêts pour satisfaire leurs ambitions, redorer leur blason, taire leur dignité et orgueil, à tuer leurs propres frères. Et ils n’éprouvent aucune honte à faire usage du chantage, de la violence, des grèves, sapant les assises économiques et sécuritaires du pays, menaçant de déclencher une guerre civile, déversant une haine gratuite contre tous ceux qui refusent de les suivre.

À l’heure actuelle, nous avons ici tous les éléments qui ont précédé la destruction des deux temples d’Israël. Et nous sommes dans les tristes jours du mois d’AV. Rappelons que les deux temples précédents ont été détruits en cette date précise et la cause principale découle de la scission du peuple et de sa haine gratuite.

Je ne peux plus cacher mon désarroi. Je n’écoute plus les nouvelles ni les chaînes de télévision qui diffusent en permanence comme des lunatiques des images apocalyptiques.  Alors que le gouvernement s’amuse à appliquer la politique de l’apaisement et du tâtonnement.

Je me demande si ces réservistes qui se soulèvent contre leur patrie, ces anciens chefs d’État, ces prétendus braves, et menacent de ne pas répondre à l’appel assimilent le danger qu’ils courent tous, ceux de gauche comme ceux de droite. Le bon sens et la logique ont pris la poudre d’escampette.

Savent-ils au moins que, si par malheur l’État d’Israël disparaissait, ils seraient les premiers à être exécutés par un ennemi coriace et impitoyable qui les attend au tournant ?

À quoi alors servirait leur prétendue démocratie ou leur refonte judiciaire, si le pays cessait d’exister ?

Hier, comme une étrange coïncidence, une prémonition, un film relatant les discussions du 20 janvier 1942, au rassemblement des quinze hauts fonctionnaires du parti nazi et de l’administration allemande, dans une villa de Wannsee, dans la banlieue de Berlin, pour discuter de la mise en œuvre de ce qu’ils appelèrent « la Solution finale à la question juive ». À observer leurs traits froids, leurs descriptions des moyens de finir avec les juifs sans devoir perdre trop de temps, ni de balles et de munitions… Car il fallait économiser les cartouches, l’espace, la main-d’œuvre. Conclusion : le gaz est le moins onéreux. Ils ne nous ont rien épargné. Les trains, le déshabillement, les douches mortifères, lorsque les morts ne sont que des corps nus entassés les uns sur les autres.

J’ai été malade toute la nuit après avoir vu le film. Même à une bête, on accorde un peu plus de compassion et de pitié – absolument inexistante envers les juifs.

Alors, ces vaillants guerriers israéliens de la démocratie et de la justice ont tout oublié. C’est vrai qu’ils n’ont pas vécu la Shoah. Comment peut-on reprocher au goyim d’oublier trop vite cet enfer, si les juifs ne s’en souviennent plus et sont capables aujourd’hui de lever leurs bras contre leurs frères ?

Seigneur, ayez pitié de nous. Les juifs sont devenus fous ou alors ils ne méritent pas de posséder une patrie, un refuge, un toit… Ils ont apparemment langui la dispersion, l’étiquetage, la soumission… ils sont plus déments que cette Europe blasée et suicidaire qui peine à se redresser de son laxisme.

Nous n’avons tous pas su comment protéger notre lopin de terre, nous avons permis aux loups de pénétrer dans la bergerie… Et aujourd’hui nous payons cher notre manque de prudence, de circonspection, de respect et d’appréciation pour cette patrie que nous avions à mille reprises défendue avec nos ongles et nos becs.

La roue tourne et le destin frappe tous ceux qui oublient la sagesse de l’histoire, ses déductions et ses conseils.

Thérèse Zrihen-Dvir

https://theresezrihendvir.wordpress.com/2023/07/09/le-9-av-faisons-nous-face-a-la-destruction-du-troisieme-temple-par-therese-zrihen-dvir/




Quo Vadis ? Où allez-vous ?

Désespoir – Adrian Cosentino

Démocratie vous dites ? En connaissez-vous une, une vraie ?

Je n’en vois aucune, ni aux USA, ni en Europe et ni en Israël. C’est une marchandise avariée qui a subi une telle infiltration de corruption, que la dictature parait être un ange à ses côtés.

L’exemple le plus flagrant nous a été offert tout chaud au sortir du four, par une personnalité des plus importantes de l’État, celle qui tient nos vies au bout du fil : la police. Roni Alsheikh, né le 20 mars 1963, est un ancien officier de renseignement israélien et chef de la police israélienne. Après avoir servi comme officier dans les Forces de défense israéliennes, Alsheikh a rejoint le Shin Bet et a gravi les échelons pour devenir son chef adjoint avant d’être nommé commissaire général de la police israélienne, occupant ce rôle de 2015 à 2018.

Comment ne pas voir le complot ourdi contre Bibi Netanyahu ?

Comment ne pas deviner les tractations qui ont précédé l’accusation du Premier Ministre de corruption, de manque d’intégrité et de fidélité à l’État d’Israël ?

Comment ne pas déceler la présence de la gauche politique qui veut écarter la droite et Bibi Netanyahu en particulier, par tous les moyens, même par la fourberie ?

Démocratie, vous dites ? Elle a quitté la terre il y a belle lurette ! Ses clients sont des menteurs, des ambitieux séniles et vindicatifs, des fomenteurs de complots pour assujettir les populations. Des assassins, criminels, prêts à jeter dans la fournaise des innocents pour des gains matériaux… Pourquoi ne pas créer la pagaille en inventant par exemple un virus qui paralyse le monde et en le traitant par un vaccin encore plus nocif que le virus lui-même ? Où sont passés tous ces génies de laboratoires ? Silence, on tue et on commence par les plus vieux.

Vous souvenez-vous de ces rangs de bambins munis de drapeaux s’égosillant  dans un tintamarre burlesque : DÉMOCRATIE ? Il faut croire que la bassesse ne connaît pas de fond et que ces presque bébés, créatures innocentes et crédules, sont devenus les jouets de ces tyrans qui veulent venir à bout de l’État juif d’Israël.

Ils ne veulent pas du judaïsme, ils ne veulent pas de la droite nationaliste, ni d’identité, ni de genre… ils veulent le chaos, car ce n’est que grâce à lui qu’on a une pêche rémunératrice.

Oui, on pêche bien dans les eaux troubles et s’il en manque, on en fabrique.

Alors, on sacrifie les juifs, les vrais, pas ceux qui se prétendent l’être mais qui en sont complètement démunis. Le judaïsme sert parfois pour l’Aliyah, pour réclamer des droits et méconnaître les devoirs. Comme pour les Arabes d’Israël, qui se disent israéliens pour rafler les bénéfices, mais se rangent derrière le drapeau palestinien quand leur conscience se réveille soudain… Quand il faut piétiner cet abri sécuritaire, cet État providence qui les gâte… Comment ne pas constater leur richesse, leur expansion ? Dans des pays arabes pauvres ou riches, dirigés par des dictatures, ils vivotent en mordant trop souvent le sable.

Oui, mais Israël est un pays trop indulgent, trop peu consistant, dans lequel la gauche politique est devenue un véritable fléau et s’attaque à l’existence même du pays.

Où allez-vous ? Que voulez-vous ? Un État démocratique évanescent qui part en fumée comme aux USA, en Europe ? Ou alors un État qui reconnaît ses valeurs et défend son intégrité ?

« Formez vos bataillons et soyez prêts pour la guerre » hurle l’ancien Premier ministre Ehud Barak. Défendez la démocratie ? Pas n’importe quelle démocratie ! La mienne, oui, celle que je vous prépare…

Et il y a assez de funambules écervelés pour le suivre. Savez-vous que la stupidité est sœur jumelle de l’ignorance ? Ça éclate au visage dans des échanges badins et ça démolit les échafaudages. Aujourd’hui, on racle les fonds de marmites pour trouver une accusation, un délit quelconque contre Netanyahu… Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

Mais passons. Où iriez-vous si l’État d’Israël disparaissait ? Songez-y… Les alternatives diminuent à vue d’œil.

AM ISRAËL HAY

Thérèse Zrihen-Dvir




Israël/Iran : une guerre qui n’aura jamais lieu

Les menaces d’anéantissement iraniennes à l’égard d’Israël font partie de l’intelligent jeu d’échec iranien, afin de progresser vers son objectif et devenir une puissance nucléaire.

Ces menaces n’ont été proférées que dans le but de provoquer les USA pour mieux jauger/évaluer leurs intentions. Le premier à avoir glissé à pieds joints dans cette trappe a été, sans aucun doute, l’ancien président américain, Barak Obama. Ce dernier a ouvertement fait comprendre qu’il ne ferait pas le jeu du va-t’en guerre contre l’Iran, en dépit des efforts de Netanyahu, et avait entamé des négociations qui révélaient les projets pacifiques américains.

Ces déductions dérivent d’une logique simple : l’Iran n’a que faire d’Israël et n’est nullement concerné par le conflit israélo-palestinien. Les Palestiniens sont, en effet, les derniers de ses soucis – nous l’avons constaté durant la guerre de Syrie lorsque les Iraniens ont massacré les réfugiés palestiniens qui s’étaient rebellés contre le président Bachar Al-Assad. Est-ce qu’Israël est en mesure de détruire les sites nucléaires iraniens souterrains ? Oui, sans le moindre doute ! Son infrastructure est des plus efficaces. Ses risques aussi sont énormes, surtout en ce qui concerne sa population. L’encerclement d’Israël, opéré par les Iraniens, est des plus convaincants. L’étroitesse de l’État juif le rend excessivement vulnérable. Éléments qui ne représentent sûrement pas les raisons de son hésitation. Israël n’entreprendra jamais une attaque de grande envergure contre l’Iran, sans un accord global issu des USA et de l’Union européenne.

Israël espère obtenir un accord de passer à l’attaque, que les USA, pour l’instant, maintiennent comme ultime alternative. Pour les USA, que l’Iran devienne une puissance nucléaire ne représente aucune menace existentielle, mais déclencherait une course effrénée vers le nucléaire dans tout le Moyen-Orient, déjà terriblement instable.

À quoi servirait le nucléaire aux Iraniens ? Prestige, sécurité, hégémonie – se mettre au diapason avec les grandes puissances. L’histoire de l’Iran nous apprend combien de fois les ressources naturelles iraniennes ont pesé dans la balance, tant pour les Britanniques, les Russes que les USA…  Ce que l’Iran cherche, c’est ne plus craindre les puissances en se tenant à la même hauteur, à leur côtés.

À l’heure actuelle l’Iran ne considère pas, ou omet de considérer, que le monde entier a changé et ses valeurs aussi. La gigantesque inflation dont souffre le monde entier nous dévoile le jeu malsain opéré depuis des décennies par les puissances qui ont imprimé beaucoup plus de papier que la valeur réelle de leurs ressources. Et aujourd’hui, une guerre serait trop onéreuse pour ces puissances dramatiquement appauvries. Il n’y a qu’à observer l’embourbement en Ukraine pour comprendre que le nucléaire n’est qu’un luxe qu’on conserve derrière sa vitrine, sans oser l’approcher, à moins bien entendu de vouloir déstabiliser une planète déjà irrémédiablement endommagée.

Ce qui sans doute influencera l’Iran, Israël, les USA et l’Europe entière…

Qui s’amuserait donc à jouer au guerrier quand les caisses sont vides ? Et elles le sont partout. Nul n’en est épargné… Alors une guerre dans ces miasmes nauséeux serait pure folie.

Thérèse Zrihen-Dvir




Marre de me battre pour mon droit de vivre…

La vie est une éternelle bataille, un défi perpétuel, une lutte constante pour survivre les épreuves, le mal, le malheur, la faim, la pauvreté, l’injustice et l’arbitraire.

Mais existe-t-il au monde un peuple, qui, outre ses batailles coutumières et quotidiennes se sent être le plus traqué du monde, houspillé, rabroué, poursuivi, mutilé, dénigré, assassiné, mais aussi et surtout le coupable de tous les maux de cette planète, hormis le peuple juif ?

Le juif est l’éternel fautif, l’éternel bouc-émissaire. Il est celui que l’on accuse délibérément de fomenter des guerres, des insurrections, des conflits, un déséquilibre, en dehors des désastres naturels, des tremblements de terre, des inclémences, des épidémies quand les vies se perdent en profusion.

Ils sont ceux que l’on accuse de torpiller les finances des puissances, qui concoctent des vaccins et des remèdes nocifs (Pfizer) afin de diluer les populations… ou alors ceux qui se permettent de distribuer aux autres des conseils pour mieux vivre et mieux mourir (Attali).

Il est l’éternel comploteur (Zelensky).

L’éternel fautif ? (Dreyfus)

Car les juifs sont toujours présents là où des perturbations apparaissent ? BHL est un juif qui est accusé d’avoir comploté en Libye – Après son engagement auprès des rebelles contre Mouammar Kadhafi en 2011, BHL est devenu persona non grata pour de nombreux Libyens, en raison notamment de son activisme en faveur d’une intervention internationale en 2011, menée par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

Et le Crif, n’est-il pas accusé de promouvoir l’immigration musulmane en France ? Le Conseil représentatif des institutions juives (Crif) « adresse un message de soutien et de fraternité à la communauté musulmane de France », signe son président Roger Cukierman, dans un texte daté du 25 août et qui souligne que « tous les lieux de cultes sont sacrés ».

Mais de là à accuser le Crif de promouvoir l’immigration musulmane, il y a un pas qu’il ne faut pas franchir.

Ce qui est certain, c’est qu’en France, la résurgence de l’antisémitisme est une évidence. Pourtant, un trop grand nombre de personnes continuent de ne pas voir cette réalité. Certains la contestent ou veulent minimiser l’ampleur du mal. D’autres encore cherchent à le requalifier de façon pernicieuse en un «antisionisme» dont la portée réelle ne saurait tromper. La résurgence de l’antisémitisme dans un cadre politique démocratique n’est pas le propre de la France. La Belgique, le Royaume-Uni et les États-Unis sont également touchés. Le retour, ou la réaffirmation des préjugés haineux en général et de l’antisémitisme en particulier, est l’une des manifestations les plus saillantes de la crise que traversent nos démocraties aujourd’hui.

La haine du juif est généralisée, sans aucune raison plausible. Pourtant on rencontre en leur sein des antisémites, des renégats, des haineux de soi, des brebis galeuses… comme partout ailleurs. À la seule différence que les autres ne font pas la une dans les médias. On en parle en passant… sans jamais mettre l’accent sur leur présence dans tel ou tel complot, dans tel ou tel meurtre.

Il y a aussi des conflits qui éclatent pour des bagatelles, ou simplement de la convoitise, et qui laissent des hécatombes, mais jamais, jamais à cause de la haine d’une race, d’un peuple spécifique, d’une foi, une religion, qu’elle soit appliquée ou héritée, comme celle unique au monde, du juif.

Depuis la nuit des temps, le juif a vécu l’antijudaïsme, puis l’antisémitisme classique, devenu plus tard l’antisionisme tout court, et bien après, l’anti-israélisme, pour enfin culminer en l’inhumain.

Mais c’est bien l’inhumain qui caractérise toutes les actions diplomatiques, armant l’ennemi, exhortant les tribunaux du monde et comment non, l’ONU qui se dit pourtant représenter les droits des hommes, tous les hommes, peu importent leurs races, couleurs et foi.

Néanmoins, la haine du juif est encore plus forte, elle réussit à éteindre tout sens d’humanité en tous ceux qui rêvent et aspirent à la disparition totale de cette race, de ces juifs.

Bien sûr que dans certains cas, les intérêts personnels animent cette haine, et les impliqués se permettent de fermer les yeux sur toutes les monstruosités, sur toutes les vérités, les non-dits, sur la justice et la partialité… pour se ruer contre le juif… cet âne qui ne cesse de brayer tout en se débattant pour survivre.

Les oreilles deviennent sourdes, les yeux aveugles et la conscience piétinée, dans le but de poursuivre cette tâche où toutes les générations d’homme sont liguées pour étouffer et étrangler les cris de douleur de ce peuple… Il a été chassé de l’Europe, des pays arabes, et a finalement reçu un lopin de terre avarié comme refuge, toit, foyer… ce lopin de terre n’est qu’une infime partie de sa patrie multimillénaire. Où es-tu justice ? Où es-tu humanité ? Où sont mes droits ?

Il faut croire que si on accole  au juif la bannière d’être le peuple élu… Il l’a été sans doute pour devenir le bouc-émissaire préféré de tous les opportunistes, les méchants, les sans-scrupules et de tous ceux qui, pour une raison ou une autre, cherchent un moyen de se disculper… en accusant le juif de tous leurs crimes.

Et, soyez certains, qu’ils ne manqueront pas de vous les nommer ces juifs renégats, ces juifs qui portent atteinte à tous les peuples – comme Soros par exemple, qui se dit juif et qui s’est attelé à la destruction de toutes les civilisations.

Marre de me justifier, marre de décrire ma colère, ma déception.

Marre d’être le peuple élu pour la pendaison.

Thérèse Zrihen-Dvir




Vivre sous les minauderies du Hamas et d’autres…

Mais oui les amis, le ridicule ne tue pas !

Une démocratie à l’instar d’Israël n’existe pas dans le monde entier, hormis Israël. C’est une démocratie rapiécée avec une quantité inimaginable de déchirures que nul ne sait comment raccommoder.

Les juifs n’ont pas le droit de prier sur le Mont du Temple dans un État où la liberté du culte est implémentée – sinon les menaces fusent de toutes parts.

Peut-être aussi que les juifs n’ont aucun droit à la vie, droit de respirer l’air, d’exister… car c’est bien ce que le monde libre et prétendument noble aspire en catimini, à concrétiser.

Il y a d’abord le Hamas, le Hezbollah, ses voisins les plus proches, qui ne sont rien d’autres que des bandes de terroristes, emprisonnant dans leurs tenailles des prétendus Palestiniens, des Libanais, mais qui ne manquent jamais de menacer Israël d’un déclenchement immédiat d’une offensive armée, au moindre petit pet de l’État juif. Il y a l’Iran aussi qui veut effacer Israël de la mappemonde –  net et limpide.

Si ce n’étaient que le Hamas, le Hezbollah, l’Iran et les pays arabes…  il y a beaucoup plus, et d’ailleurs c’est de cette source principale que tous les ennemis d’Israël puisent leur impudence et leur témérité :

Il y a les USA avec en tête un président qui, sans vergogne, demande au Premier ministre israélien de ne pas permettre aux juifs de se rendre au Mont du Temple, ce qui pourrait porter atteinte à ses plans d’une solution de deux États, l’un palestinien et l’autre israélien, côte à côte.

J’ose dire que si ce plan avait une quelconque chance de réussir, le simple fait que le Hamas et certaines entités islamo-arabes poursuivent leurs intimidations au moindre froncement de sourcils de cette entité insolente qu’est Israël, n’est qu’un hors-d’œuvre de ce qui l’attend s’il a le malheur d’accepter que des groupes de terroristes reçoivent le privilège de posséder un État souverain, destiné à être son voisin le plus proche.

Il y a aussi l’Union européenne, enlisée jusqu’au coup dans la terreur et dans l’incohérence – effet corollaire d’une invasion islamique – qui aussi met la main à la pâte. C’est inouï de constater combien le monde est prolifique en solutions dites infaillibles au conflit arabo-israélien, alors qu’il n’en possède aucune pour résoudre ses propres malheurs, son propre chavirage.

Mais enfin, Israël est un État souverain qui connaît mieux que quiconque ses droits, ses besoins, ses amis et ses ennemis. Cette ingérence pernicieuse dans toutes les affaires concernant Israël doit cesser.

Les USA et l’Union européenne feraient mieux de se concentrer sur la destruction de toutes les entités terroristes au lieu de les subventionner, comme ils le font du début dudit conflit.

Mais il est plus facile évidemment de faire la morale aux autres qu’à soi.

Et si par malheur Israël obtempère et s’engage dans une reculade, ce sera une véritable débandade.

Thérèse Zrihen-Dvir




Demain, un monde musulman…

Il est interdit de ne pas parler de l'Islam | Slate.fr

Existe-t-il réellement une frayeur d’un islam global ? Nombreux sont ceux qui pensent que l’invasion migratoire en provenance des pays sous-développés majoritairement musulmans mènera le monde dit occidental et démocratique vers une bascule islamique progressive dans les années à venir. Nous allons voir comment et pourquoi cela deviendrait ou pas, une réalité.

Tout d’abord, il faut prendre sérieusement en considération les efforts considérables investis par  l’Organisation de la coopération islamique – la deuxième plus grande organisation intergouvernementale au monde, en termes de nombre de ses membres, après les Nations Unies… Fondée en 1969, elle compte cinquante-sept États membres, répartis sur trois continents : Asie, Afrique et Amérique. Depuis sa création, cette organisation a toujours accordé le plus grand intérêt aux questions qui préoccupent plus d’un demi-milliard de musulmans vivant dans des États non membres, qu’elle considère comme des dossiers prioritaires méritant de figurer en tête de son agenda. Sur la base de sa charte, qui met l’accent sur la protection des droits des communautés musulmanes dans les États non membres et la préservation de leur dignité, identité religieuse et culturelle. De fait cette organisation a adopté de nombreuses résolutions et décisions pour fournir une assistance appropriée aux communautés musulmanes, consciente que ces communautés font partie intégrante de l’Oumma islamique. Elle a même mis en place un cadre institutionnel dédié à la défense des causes des communautés et minorités musulmanes pour leur permettre d’exercer pleinement leurs droits ».

Pareille organisation n’existe pas pour toutes les autres religions.

Le plus grand nombre de musulmans vivant au sein des pays non membres de l’OCI se trouve en Inde, en Russie et en Chine.

Le monde sera-t-il musulman demain ? Les projections démographiques stipulent que l’islam deviendra la première religion mondiale aux alentours de 2070. Mais est-ce que la France connaîtra une progression de personnes « non affiliées » à une religion ? Dans un sens, le laïcisme pourrait jouer un rôle important dans le déclin de toutes les religions, particulièrement, l’islam, le christianisme et le judaïsme.

La proximité et brassage avec le laïcisme, l’agnosticisme, leur propagation se refléteront sur les trois principales religions du monde. Le brassage des cultures, l’effritement du christianisme qui se traduit par l’abandon des églises, progressivement transformées en mosquées, le départ des juifs qui font face à un renouveau d’antisémitisme et la montée en puissance de l’islam au sein des pays occidentaux et démocratiques pourraient permettre à l’islam de devenir la religion principale du monde.

L’institut PEW nous révèle « Le XXIe siècle sera religieux ou bien il ne sera pas ! » La fameuse formule attribuée à André Malraux, psalmodiée à travers des générations de copies de philosophie, trouve un retentissement évident au regard de l’affirmation contemporaine des religions. Alors que la modernité triomphante les imaginait régresser, elles s’étendent. À l’horizon du milieu du siècle, le nombre de musulmans dans le monde devrait se rapprocher de celui des chrétiens pour le dépasser un peu plus tard. Mais avant le sujet de ce croisement des confessions, projeté vers 2070, importe celui des dynamiques à l’œuvre.

Informé de ces précisions méthodologiques, on peut se poser la question : à quoi pourrait ressembler la distribution religieuse du monde en 2050 ? Les chrétiens devraient rester majoritaires. L’islam, dans sa diversité, devrait grossir bien plus vite que toutes les autres grandes religions. Le nombre de musulmans (+1,2 milliard) pourrait croître de près de 75 %, contre 35 % pour les chrétiens (+750 millions) et 34 % pour les hindous. En perspective, en 2050, le nombre de musulmans (2,8 milliards, 30 % de l’humanité) serait à peu près équivalent à celui des chrétiens (2,9 milliards, 31 %). Les inerties étant fortes, ce n’est qu’en 2070 que le nombre de musulmans dépasserait celui des chrétiens.

Mais tout cela a été pronostiqué sans prendre en considération les influences de la friction et du vivre-ensemble des peuples, à une époque où le mondialisme et la diversité sont appliqués. Si la rigidité de l’islam demeure inchangée dans les pays musulmans, elle tend à se ramollir au sein des pays démocratiques. Le musulman, en franchissant les frontières qui abritent l’intégrité de l’islam dans les pays musulmans, devra s’exposer et exposer sa descendance au choix des libertés du laïcisme et de la démocratie. Ce qui fait que le musulman vivant au sein de l’Occident opérera presque inconsciemment des réformes dans sa conduite et son rituel religieux. Les jeunes ne se plieront pas aisément aux lois intransigeantes de l’islam et s’en échapperont. Il est clair que ce processus s’étirera sur de nombreuses années.

Nous observerons alors une diminution dans leur procréation, dans leurs mœurs et coutumes, dans leur choix matrimonial… ce qui aboutira à leur intégration. Nous avons vu cela au sein des grandes communautés juives. Ceux qui ont survécu à ces ondes sont les radicaux orthodoxes qui s’en étaient intentionnellement  écartés en vivant dans des quartiers/villes isolés. Ils subissent, entre autres, des influences mineures comparées à ceux qui vivent au sein des laïcs.

Ces pronostiques ne prennent pas en considération, les guerres, les conflits, les épidémies, et la toute récente conflagration entre l’Ukraine et la Russie, qui risque de basculer le monde vers une troisième guerre mondiale… et Dieu sait si l’arme nucléaire ne fera pas partie de la panoplie des adversaires.

Quoi qu’il en soit, le danger d’une substitution de population est patent. La démocratie aidant, nous verrons beaucoup plus de positions clés octroyées aux musulmans… Mais n’est-ce pas là tout le charme de la diversité, du mondialisme et de la démocratie ?

Thérèse Zrihen-Dvir




Un homosexuel président de la Knesset : un coup de génie de Bibi ?

Le nouveau président de la Knesset, Amir Ohana juste après son élection, le 29 décembre 2022

Le nouveau président de la Knesset, Amir Ohana juste après son élection, le 29 décembre 2022

Installer un homosexuel connu et avéré sur le siège du président de la Knesset – Parlement israélien – veut dire quoi au juste ?

L’objectif immédiat : éteindre un début d’émeutes – faire taire les manifestations des LBTG qui se sont enflammées aussitôt la montée au pouvoir des religieux de tous bords.

Ensuite, faire comprendre aux Israéliens qu’il n’y aura aucune fronce, aucune pliure en ce qui concerne le régime démocratique et la politique implémentée par tous les pays occidentaux concernant les minorités LBTG.

Ce sera le mariage pour tous, deux papas et deux mamans aux enfants trafiqués de ces couples grotesques. Mais tout cela entraînera une division incontournable et inévitable entre le Juif laïc et le Juif religieux. Cette division, qui existe déjà en Israël, s’approfondira et prendra des dimensions démesurées.

Et enfin, que le véritable grand patron d’Israël siège à la Maison Blanche, et qu’il ne faut en aucun cas le titiller surtout si dans sa perspective une attaque contre l’Iran est sérieusement considérée.

Eh bien, nous voilà en fin de compte face à face à cette fameuse boîte de Pandore qu’est Netanyahu. Les jeux sont faits, il faut boire le vin jusqu’à la lie.

L’Israélien religieux dira que cette démarche insolite contient un message impétueux de Netanyahu : « Je suis le grand chef indien et c’est moi qui vais mener le jeu à ma façon – les LBTG auront leur place parmi nous et ne souffriront d’aucune restriction ou  discrimination ». Ce qui a cloué le bec à tous ceux qui anticipaient  leur marginalisation.

Pour l’Israélien plus versé c’est le « Bibi habituel, qui va nous servir son menu inchangé. Les négociations tenues avec les partis politiques religieux et les compromis qu’il leur a concédés récapitulaient son prix à payer pour récupérer le volant de la gouvernance.

Et en effet, toute cette troupe d’orthodoxes plus ou moins radicalisée s’est sagement inclinée lors de la nomination d’un homosexuel, en qualité de président de la Knesset. Certains ont cru nécessaire de tourner la tête à cette abomination… tout en donnant leur aval en catimini.

Netanyahu peut savourer son succès, puisqu’il possède à l’heure actuelle tous les atouts pour redorer son blason, blanchir son nom et s’extraire de tous les litiges qui alourdissent sa réputation. Il aura pour support ces partis qu’il a, en quelque sorte, soudoyés.

Pour moi, c’est un retour nullement surprenant à mes cauchemars : la vision apocalyptique du futur de l’humanité, de la perte du genre, de la robotisation, des bébés élevés dans des matrices artificielles, de l’effritement du cadre familial, de la foi, de la dissolution du judaïsme qui mènera indéniablement à la désintégration de l’État juif d’Israël et comment non, de toutes les démocraties en général. Islamisation ? à considérer…

Oui, je n’ignore pas que ce mal est presque généralisé. Les démocraties glissent en douceur vers un chaos qui ne manquera pas de nous atteindre. Nous serons les prochaines victimes de cette nouvelle tour de Babel qui nous emportera dans son effondrement…

Peut-être  après tout que je me trompe ! Enfin, accordons à Netanyahu une période d’évaluation, qui lui revient de droit… et souhaitons-lui bonne chance. Après tout, ne dit-on pas que l’homme fait des plans et Dieu rit ?

Bonne année civile à tous,

Thérèse Zrihen-Dvir