À l’époque j’avais 19 ans : c’était avant l’invasion islamique
À l’époque, j’avais 19 ans. La menace venait des communistes et de l’URSS, les téléphones portables n’existaient pas. Mon camarade Jo et moi-même étions sur la base d’Évreux en Normandie, après notre stage commando à Nîmes. Nous montions tout en haut de la corde avec les mains sans l’aide de nos pieds. Au signal de l’un ou de l’autre, on se jetait par terre pour faire des pompes, quel que soit le moment ou la situation. Après l’armée, notre projet était de vendre nos services comme mercenaires. On ne faisait pas de photos sur les bases militaires sauf les jours de portes ouvertes. Parfois toutes les communications téléphoniques étaient coupées lorsqu’un Président africain arrivait en France en toute discrétion en utilisant l’un de nos avions. Le public ne devait pas savoir que nos gouvernements traitaient avec des dictateurs africains. Évidemment, toutes les sorties étaient annulées sur notre base militaire jusqu’à la sortie du VIP.
Il y avait très peu d’attentats en France ou en Europe et ils étaient le fait de l’extrême gauche. Personne n’avait alors entendu parler de l’islam en France et les musulmans et le halal n’existaient pas ou étaient invisibles.
On ne bloquait pas les trains pour un bagage abandonné. En tant que sous-officier, je disposais d’une carte SNCF qui me donnait 75 % de réduction sur le réseau ferroviaire français. J’utilisais beaucoup le train pour me déplacer et jamais un train n’a eu de retard à cause d’un bagage abandonné. C’était avant les attentats islamiques qui ont jeté la peur sur nos citoyens.
Depuis quelques temps, j’ai repris l’entraînement, pompes à tout moment et de toutes les façons, abdos et gainage. Je ne fais pas ça dans un but militaire mais pour le plaisir de me rappeler ma jeunesse militaire.
Thierry Cumps