Le 28 septembre devra demeurer une date historique aussi mémorable que le 18 juin 1815 (Waterloo). Et cela sans bataille, sans morts d’hommes autre que la mort de la France, de la République et de l’État jacobin, seul à même d’imposer le même fonctionnement, les mêmes lois, les mêmes valeurs à l’ensemble des territoires qui sont français.
Les indépendantistes corses bichent, caressés dans le sens du poil, eux qui n’ont des miettes de pouvoir au Conseil régional que parce que Macron est immonde et que tous les autres partis sont lamentables.
Macron caresse dans le sens du poil les décideurs, jamais ceux qui votent, jamais la piétaille, assuré que médias et politiques font le boulot.
Il se moque comme de l’an 40 que les Corses à qui Jospin avait voulu faire ce cadeau empoisonné en 2003 avaient dit NON ! au référendum. Clair et net.
C’est exactement comme avec le Traité de Lisbonne. Les Français ont dit non ? Pas grave, les élus, ces pourris vont leur faire un enfant dans le dos en votant et en se gardant bien, depuis, de nous demander notre avis.
Il y a presque dix ans, les glorieux Corses sauvaient la République, à vous l’honneur amis alsaciens !
Le 6 juillet 2003 les Corses étaient appelés à se prononcer par référendum. Il s’agissait de sortir la Corse de la République en la transformant en une sorte de territoire d’outre-mer. Des pouvoirs législatifs à l’Assemblée de Corse ainsi que la fusion des deux départements étaient au programme.
C’était l’aboutissement du processus dit de Matignon qui avait provoqué la troisième démission de Jean-Pierre Chevènement. Ce funeste projet avait été concocté dans le cabinet du Premier ministre Lionel Jospin. Entre une poignée de brigands indépendantistes qui rêvaient de mette la Corse en coupe réglée et le cabinet du Premier ministre, il y avait dans le rôle de l’intercesseur un ennemi de la nation, un contre-révolutionnaire, le Vert Alain Lipietz. C’était l’époque de la «gauche plurielle» qui se réduisait après le départ du Che en 2000 à une fausse gauche, à une droite réactionnaire en diable qui acceptait en 2000 à Lisbonne et en 2002 à Barcelone l’accélération du processus de privatisation des services publics de l’électricité et du gaz, de la poste et des transports.
Ce démantèlement de la République, donc de la France puisque la France s’incarne dans la République, la droite l’avait toujours rêvé, la «gauche» le faisait. Quelle aubaine pour la droite revenue aux affaires en 2002 ! Le successeur de Lionel Jospin, le «décentré» Jean-Pierre Raffarin s’était empressé de faire ajouter à l’article premier de la Constitution : «Son organisation [celle de la France] est décentralisée».
Sûrs par avance du résultat du référendum en Corse, Raffarin, Chirac et Sarkozy projetaient déjà d’étendre l’expérience à l’Alsace et à la Bretagne, pour commencer. C’était sans compter sur le miracle corse. Les très seuls Émile Zuccarelli député-maire de Bastia et Jean-Pierre Chevènement avaient gagné avec les Corses et pour la France contre tout l’establishment de gauche comme de droite, y compris le FN de Jean-Marie Le Pen qui à l’époque avait appelé à l’abstention.
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Et, comme prévu, les autres régionalistes d’enfourcher à nouveau leur vieux cheval de bataille, comme le président de la Bretagne, Loig Chesnais-Girard qui a profité de l’occasion pour cracher sur la France jacobine, passéiste, liberticide… j’en passe des vertes et des pas mûres.
« J’entends que le président de la République parle de plus de liberté, d’autonomie pour la Corse, pour agir dans des domaines importants comme le logement, les langues ou d’autres sujets, eh bien nous demandons la même chose. Il n’y a pas des élus matures et responsables d’un côté, qui peuvent avoir des droits d’agir au quotidien pour leurs habitants, et d’autres élus qui vont rester dans un centralisme passéiste ». Et de remettre à Borne un rapport sur la décentralisation…
Déjà, en 2022, dès les premiers mots de Macron, les terroristes bretons du “Front de Libération de la Bretagne” puissance avaient menacé de “passer à l’action” s’ils n’étaient pas entendus.
« L’Armée révolutionnaire bretonne prend acte que le peuple corse n’est écouté par le gouvernement qu’à la suite d’actions violentes. Nous concevons la lutte armée comme un complément à la lutte politique. Ces référendums devront être réalisés avant le 31 décembre 2022, sans quoi l’ARB passera à l’action »
J’avais en effet déjà évoqué l’obsession de Macron en mars 2022, campagne électorale oblige… Rien n’a changé, il n’y a pas un mot à retirer.
Les tractations, les marchandages de marchands de tapis menés entre Macron et les indépendantistes corses ont réveillé l’appétit des indépendantistes d’autres régions qui étaient en sommeil. Forcément. Et gageons que cela ne déplaît pas à Macron, au contraire… tant sa haine de la France et des nations nécessite une souveraineté européenne et rien d’autre.
Ma conclusion de 2022 :
Christine Tasin
https://m.youtube.com/watch?v=xy_KMsGPZjc Dans une île il y a toujours des difficultés ? Les Corses aiment leur pays, nous aussi, mais comme partout ils subissent la loi du magrheb ? Ce qui veut dire qu’ils sont devenus mous de la gâchette ? Ils veulent leur indépendance alors qu’ils n’ont que des avantages ? Il faut plastiquer la vermine ?
Si la Corse part c.est une partie de nous même qui s en va. Petit je voyais la carte de France dans la classe. Il y avait toujours en bas à droite la corse.
Corses : Bien sur votre histoire est particulière mais finalement elle fait partie de l histoire de France. Vos soldats ont tant apportés aux victoires vos administratifs dans les ex colonies ont tant apportés…Svp RESTEZ
cessez de magnifier les jacobins qui se prennent pour des petits rois, ordonnant et soumettant le peuple ! laissez les locaux s’occuper de leurs affaires
C’est un champion incontestable du jeu de massacre.