Valls avait dénoncé le terme « islamophobie » en expliquant la mauvaise utilisation de ce terme. En fait, celui-ci ne faisait que rejeter un mot qui laissait entendre que l’on pouvait avoir peur de cette religion. Lourde erreur empreinte de naïveté de ma part.
Si en Egypte et en Tunisie, des gens risquent leur vie (plus de 1 500 coptes assassinés par les frères musulmans) en descendant dans la rue pour refuser que l’islam rentre dans la société civile, le ministre de l’intérieur français prédit que dans une dizaine d’années :
Un islam de France au cœur de la République
Cette phrase provient de sa lettre (vue et revue par des conseillers) décrivant sa vision de la France en 2025 (page 3). Le début de la phrase sur la laïcité n’est donc qu’une provocation quand il est rajouté une partie sur l’islam dans la république.
Il ne prévoit pas un islam de France en lien avec la république ou en accord mais au cœur. D’ailleurs, saviez-vous que le ministère de l’intérieur a également pour mission de mettre en œuvre la législation relative aux cultes (laïcité, associations culturelles etc). Valls prendra t-il exemple sur la plus grande mosquée de France, Evry où il fut député maire, financée par le roi du Maroc et qui affiche sur son site :
Pour un musulman, tous les aspects de la vie, le matériel et le spirituel, la religion et l’état, sont liés, car tout appartient à Dieu, et à Lui Seul. L’Islam donne des directives précises à suivre dans chaque domaine de la vie : au niveau individuel, moral, social, politique,
économique,
Vouloir l’islam de France au cœur de la république, c’est vouloir que cette religion insuffle sa charia dans la république. On notera qu’aucun média n’aura relevé cette phrase ! Imaginez si à la place d’islam, Valls avait dit religion chrétienne (ou judaïque) au cœur de la république. A-t-il puisé cette inspiration du Qatar qui dicte le nombre de policiers nécessaires au Trocadéro, finance les islamistes du Mali et les frères musulmans.
A vous de réfléchir à l’avenir promis par le ministre des cultes, garant de la laïcité et futur candidat PS à la présidentielle de 2017.
Sébastien Langlois