L’ectopolasmique Marc Fesneau, de passage à Rennes pour le Space, le salon international de l’élevage, a fait une visite soi-disant impromptue… sur le tournage de Déter, à l’ancien lycée agricole des Hairies, servant de décor à cette série télévisée.
Déter raconte les déboires d’Elsa, Lia et Mehdi, trois adolescents scolarisés au lycée agricole Anjela Duval. La fin du tournage est prévue le 24 novembre, mais les premiers épisodes seront lancés le 3 octobre sur la plateforme france.tv. Il s’agit d’une série quotidienne de 200 épisodes, de sept minutes chacun.
« Je voulais saluer cette initiative de France Télévisions de montrer un monde qui est parfois invisible, qui ne sait pas toujours montrer qui il est et ce qu’il fait. C’est bien qu’on puisse montrer quelle est la réalité agricole sur le service public », a déclaré le ministre, précisant que sa venue n’avait pas été préméditée.
Il faudrait qu’ils arrêtent avec leurs visites surprises qui n’en sont jamais…
Après une brève répétition puis une dizaine de prises face à la caméra, Marc Fesneau a interprété le rôle d’un parent d’élève.
À court d’idées et d’initiatives, chaque ministre y va de sa séquence communication, de plus en plus ridicule. C’est ainsi que Gaby part trois jours en internat dans un lycée…
Fesneau refuse de nous protéger de l’invasion de poulets ukrainiens !
Alors que les professionnels français de la volaille le pressent d’intervenir contre le déferlement de poulets ukrainiens sur le marché français, Fesneau a osé déclarer qu’il ne voulait pas « envoyer de signaux hostiles à l’Ukraine »…
À savoir que cette invasion ne profite qu’à Yuriy Kosiuk, oligarque ukrainien, propriétaire du groupe MHP, produisant chaque année des millions de tonnes de volailles issues des plus grands élevages industriels du monde, certains de ses bâtiments comptant pas moins d’un million de poulets… Ce groupe coté à la bourse de Londres a son siège social à Chypre… et on peut douter que les immenses profits bénéficient à la population ukrainienne.
Selon l’Anvol, les volumes de viande de poulet arrivant directement d’Ukraine en France ont augmenté de 75 % sur six mois !
Son président a appelé le ministre à activer un mécanisme européen, une clause de sauvegarde, pour empêcher la poursuite de ces importations « à droit nul et sans limite de volume ».
« Je ne veux pas envoyer de signaux hostiles à l’Ukraine », affirmant que l’activation de la clause de sauvegarde pourrait être assimilée à un « acte d’hostilité ».
«Avant de prendre une position définitive », ce menteur a aussi dit vouloir établir dans quelle mesure la suspension des droits de douane « déstabilise ou pas le marché »…
Qui veut protéger son pays le peut !
Pour un autre produit agricole, les céréales, d’autres membres de l’UE ont obtenu des dérogations : en avril, l’UE a autorisé la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie à interdire la commercialisation de blé, maïs, colza et tournesol ukrainiens sur leur territoire, à condition qu’ils n’empêchent pas le transit vers d’autres pays.
Les agriculteurs de ces pays attribuaient à ces importations la chute des prix sur leurs marchés locaux.
Ces cinq États ont demandé que ces interdictions, qui expirent vendredi, soient prolongées. La Pologne a d’ores et déjà annoncé la prolongation unilatérale de cette interdiction, Kiev se disant prêt à saisir l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour exiger une compensation de Varsovie.
Non seulement Fesneau saborde notre marché avicole mais il oblige les Français à consommer ces poulets d’une qualité épouvantable, très souvent dissimulés dans des plats préparés, vendus en grande surface ou se retrouvant dans la restauration d’entreprise, distribuée aussi en hôpitaux et Ehpad…
Quand ils ne sont pas des pitres inutiles, les ministres de Macron sont de redoutables dangers, que nous rémunérons somptueusement pour travailler contre la France et les Français.
Mitrophane Crapoussin
Ce ministre ne s’est pas opposé à l’introduction d’insectes dans notre alimentation…
Heureusement, les entreprises agroalimentaires, sachant le tollé que cela a provoqué dans la population – il n’y avait qu’à voir les vidéos et consulter les réseaux sociaux, soulignant les dangers pour la santé – ont refusé d’en incorporer dans leurs produits.
Et dire qu’il est grassement payé pour nous empoisoner !
Merci Mitrophane Crapoussin, c’est une honte, n’y aurait-il pas des dessous de table confortables pour expliquer cet abandon de nos agriculteurs? A ce stade ce n’est plus de l’incompétence, c’est du viol. la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie résistent et la Pologne décide unilatéralement de prolonger l’interdiction, c’est donc possible!