Bergoglio-Macron à Marseille : match nul !


(Lettre ouverte d’un catholique perplexe (1))

« Rejeter un migrant en difficulté, quelle que soit sa croyance religieuse, par peur de diluer une culture chrétienne, c’est déformer de manière grotesque à la fois le Christianisme et la culture. »
(Jorge Mario Bergoglio, dit « François 1er »)

Il y a quelques années, rentrant de Bulgarie, je faisais escale en Toscane et j’avais été choqué par le titre d’un petit canard local qui disait « Stai zitto Bergoglio ! » ce qui veut dire, je crois « Tais-toi Bergoglio ! ». Il s’agissait du cri poussé par le président d’une Amicale de Parachutistes italiens, lassé des prises de position du pape François au sujet de l’accueil des migrants. Choqué sur la forme, mais pas sur le fond. Aujourd’hui pourtant, après la visite papale « à Marseille, pas en France », j’ai failli titrer mon article « Tais-toi Bergoglio ! » tellement je suis outré et irrité par les attaques de ce jésuite souverainement pontifiant qui ferait mieux de se comporter ENFIN en Souverain Pontife.

Tu vois Bergoglio, en voyant l’avorton narcissique qui, chez nous, fait office de président te caresser le dos et t’enlacer, j’ai pensé à un vieil ami décédé qui me disait souvent: « ça me hérisse le poil quand je vois deux mecs se taper dans le dos, se faire la bise ou se caresser ; ce sont des mœurs de voyou, de lope ou de pédéraste ». Bien que je trouve effectivement cette attitude indécente, je serai moins catégorique, mais disons qu’un minimum de tenue du chef d’État du Vatican et de celui de la « fille aînée de l’Église » ne me semblerait pas superflu. Vous avez, l’un comme l’autre, un comportement indigne de votre fonction mais je présume que vous vous en foutez car vous ne cherchez à plaire qu’au vulgum pecus dans ce qu’il a parfois de plus vulgum.

Bergoglio, la bienséance voudrait que j’utilise le voussoiement pour m’adresser à toi, mais sachant qu’avec ton copain Macron vous avez adopté le tutoiement maçonnique, je m’autorise à en faire autant. D’ailleurs êtes-vous simplement « potes » ou « frères… la gratouille », je n’en sais rien.
Et puis, depuis le concile Vatican II, les cathos progressistes, à la remorque des évangélistes et des anglicans, se permettent de tutoyer Dieu, alors pourquoi devrais-je voussoyer son vicaire ?
Il faudrait aussi que je t’appelle « Sa Sainteté François 1er », or, au risque de te décevoir, je ne vois pas la moindre once de sainteté dans ton comportement, tes envolées islamo-gauchistes et ton air, faussement bonasse, de parrain de la Mafia. On m’a appris à respecter les gens… respectables.

Si je t’écris aujourd’hui, Bergoglio, c’est pour te dire ma colère et mon indignation de te voir détruire la catholicisme au profit de l’islam. Tu n’es pas un imbécile, pas naïf non plus, tu le fais donc sciemment, tu y mets d’ailleurs toute l’énergie de ton grand âge (2), mais dans quel but ?
La presse progressiste, généralement athée, ne s’y trompe pas. Elle vante tes mérites. À l’en croire, tu « casses les codes », tu « renverses la table ». Quand tu es applaudi, encouragé et félicité par des Mélenchon et consorts, je me dis que « Rome n’est plus dans Rome » et je crains le pire.

Depuis ton élection au Trône de Saint Pierre, on nous dit que tu n’aimes pas les ors et apparats du Vatican. Ton truc, c’est la simplicité : n’as-tu pas été le premier pape à se présenter au balcon de la place Saint Pierre sans ornement liturgique ? À avoir un petit appartement en ville ? À remplacer (pour peu de temps) la grosse « Papamobile » par une modeste Fiat 500 ?
« À la tienne, Étienne !», après les prêtres-ouvriers, de gauche et crados, nous avons un pape « plus à gauche que moi » dira même, sur un plateau télé, une grosse gougnotte, directrice d’un torchon « catho de gauche ouvert aux gays et lesbiennes ».

Au fil des années, on t’a entendu t’interroger sur le célibat des prêtres, la place des divorcés dans l’Église, puis celle des « gays» des « trans », des « LGBT+++ ». Ensuite tu as demandé aux pays européens d’accueillir toujours plus de migrants (en majorité musulmans). À peine élu, tu as reçu au Vatican monseigneur Gaillot, ce prélat rouge surnommé « le pape des gays » depuis qu’il a déclaré que « les homosexuels nous précèdent au Royaume des cieux ». Or feu Gaillot, c’était un provocateur doublé d’une crapule stalinienne. « Porteur de valises » pendant la guerre d’Algérie, on le retrouvait à la tête de toutes les manifestations en faveur des clandestins et des «minorités» (raciales ou sexuelles). Ce voyou n’aurait plus eu sa place dans l’Église si cette dernière se préoccupait un peu moins des droits de l’homme et un peu plus de Dieu, du spirituel et du salut des âmes.

À Pâques, on t’a vu à plusieurs reprises laver les pieds de douze… musulmans. Peut-être est-ce une ruse liée à ton âge ? Laver des arpions chaussés de babouches est assurément moins pénible que de délasser des pompes d’Occidentaux, enfin, je présume…
Puis il y a eu l’affaire des Rohingyas : les chrétiens sont persécutés pour leur foi – et toujours par l’islam – dans une bonne trentaine de pays, et tu ne trouves rien de mieux à défendre que la minorité musulmane des Rohingyas. J’aimerais (essayer de) comprendre ? J’allais dire que j’y perds mon latin mais tu ne veux plus entendre parler du latin dans l’Église ; tu lui préfères… l’arabe ?

Depuis ton élection, nous vérifions chaque jour la véracité de l’adage chinois : « Le poisson pourrit par la tête ». L’Église catholique est attaquée de toutes parts, et toi, tu en rajoutes à plaisir.
En 2019, un livre intitulé « Sodoma » publié – comme par hasard ? – dans 45 pays en même temps, nous apprenais que ton entourage, au sein même du Vatican, comptait 80% d’homosexuels.
Puis nous apprenions que le « numéro trois » de la curie romaine, était accusé de pédophilie. L’Église postconciliaire n’a-t-elle retenue de l’évangile que « Laissez venir à moi les petits enfants » ou « Aimez-vous les uns (dans) les autres » ? Je ne reconnais plus l’Église de mon baptême.
Ton encyclique « Fratelli Tutti » était une vraie déclaration de guerre à l’Occident chrétien.

On peut d’ailleurs en dire autant de tes déclarations en matière d’écologie, qui condamnent toujours les mêmes. Tu es bien capable de canoniser de son vivant la folledingue Greta Thunberg, la Bernadette Soubirous de l’écologie, car, depuis ton accession au Trône de Saint Pierre, tu béatifies et tu canonises à tour de bras. Il parait que tu as demandé qu’on accélère le procès en béatification de Don Hélder Câmara, cette canaille marxiste. À peine nommé évêque de Recife, Câmara devint un défenseur des droits de l’homme au Brésil et une des figures de la « théologie de la libération » dans toute l’Amérique latine. Toujours engagé à l’extrême-gauche, on le surnommait l’«évêque rouge».
Tu critiques la déchristianisation de la France en omettant de reconnaître qu’elle le doit à la trahison de ses clercs. Le peuple de Dieu, les fidèles, la base, a souvent suivi de façon moutonnière, bêtement obéissante, un clergé « progressiste » prêt à faire allégeance aux Loges (quand il n’en faisait pas lui-même partie.). Tout s’est accéléré avec le concile Vatican II, concile qui va prôner l’œcuménisme, abandonner le rite tridentin et le latin – langue universelle de l’Église – provoquant une désertification des séminaires, des couvents et des églises.

Quand l’ordre moral n’a plus été chrétien, quand la tolérance et la permissivité ont supplanté les contraintes imposées par le Décalogue, les idéaux maçonniques débattus en Loges sont arrivés au Parlement : ainsi de la « loi Veil », en 1975, autorisant l’Interruption Volontaire de Grossesse.
Le PACS et le « mariage gay », n’ont pas suscité beaucoup d’émoi dans l’épiscopat français qui aura été…suiveur, mais de loin. Et toi, Bergoglio, tu viens de reconnaître le PACS.
Le massacre des chrétiens d’Orient par l’islam intégriste ne provoque pas ou peu de prises de position de nos évêques, et toi, d’habitude si loquace, tu ne dis rien mais tu oses écrire :
« Nous pouvons affirmer que chaque pays est également celui de l’étranger, étant donné que les ressources d’un territoire ne doivent pas être niées à une personne dans le besoin venue d’ailleurs» ? Dans ton dernier livre, intitulé en français «Un temps pour changer» – livre dont je n’ai lu que quelques extraits – tu déclares : «Il est inacceptable de décourager l’immigration en laissant des centaines de migrants mourir lors de traversées maritimes périlleuses ou de périples dans le désert».

Dois-je te rappeler que SS Jean-Paul II glorifiait encore, il y a quelques années, la France en tant que « fille aînée de l’Église » ? Tes envolées affichent un certain mépris pour l’Europe qui a pourtant donné tant de saints depuis 2000 ans. Tu encourages les Africains à se déraciner, avec tous les drames humains qui en découlent. Or tu sais mieux que moi que jamais aucun de nos textes sacrés n’a encouragé des populations à venir s’installer chez l’autre et à lui imposer ses lois. En revanche, Dieu a favorisé le retour chez lui du peuple d’Israël. Tu sais aussi que l’encyclique « Rerum novarum » qualifiait de « malsains » les déplacements de population ? Et que le catéchisme précise, en son paragraphe 2241, que «l’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges».
Mais, comme Soros, Attali, DSK, Ursula von der La Hyène ou Macron, tu ne te trompes pas d’adversaire. L’ennemi de la chrétienté ce n’est pas le migrant, c’est… le nationalisme.

Dans ton livre tu as osé écrire : «Un des fantasmes du nationalisme dans les pays à majorité chrétienne est de défendre la « civilisation chrétienne » contre des ennemis supposés, qu’il s’agisse de l’islam, des juifs, de l’Union européenne ou des Nations Unies. Cette défense fait appel à ceux qui, souvent, ne sont plus religieux mais qui considèrent l’héritage de leur nation comme une sorte d’identité. Leurs craintes et leur perte d’identité ont augmenté alors que la fréquentation des églises a diminué». Charles Maurras parlait de « la grâce spécifique de l’homme blanc qui siège au sommet du système catholique ». Les temps ont changé : l’homme blanc est devenu un militant rouge !
En 1922, Maurice Barrès écrivait : « Je sens, depuis des mois, que je glisse du nationalisme au catholicisme. C’est que le nationalisme manque d’infini… ». Depuis toujours, les divers courants nationalistes – à quelques exceptions près – ont été déistes et/ou défenseurs de la religion catholique.

Soit parce qu’elle incarnait leur croyance, leur foi, soit, plus simplement, parce que le pays devait sa structuration morale ET mentale au respect plus ou moins strict du Décalogue chrétien.
Je te rappelle, entre autres, ce que disait Saint Pie X : « Si le catholicisme était ennemi de la Patrie, il ne serait pas une religion divine », ou encore S.S. Jean-Paul II : « Protégez la culture de votre nation, protégez-la comme la prunelle de vos yeux ». Mais, effectivement, sur la désaffection des églises postconciliaires, tu n’as pas tort : Vatican II a vidé les églises de leurs ors et lustres pour les rendre tristes comme des temples protestants. Les prêtres ont cessé d’officier vers Dieu pour se tourner vers leurs ouilles, comme chez les évangélistes américains. On a remplacé le chant grégorien par « Travadja la moukère » (3) ou d’autres chansonnettes débiles à la gloire de « Christ » qu’on s’autorise à tutoyer comme si c’était un « pote » de bistrot ou un copain de régiment.
Les imbéciles qui ont permis ce délitement n’ont pas compris que l’œcuménisme religieux produit en gros les mêmes effets que le centrisme en politique : dans l’espoir de rassembler tous les courants, on fabrique une bouille-de-chat dont finalement plus personne ne veut.

Depuis Vatican II, c’est par milliers qu’on compte les prêtres défroqués. Il reste à peine 15000 prêtres – souvent âgés – en France, et certains desservent une vingtaine de paroisses. Les cathos de gauche, adeptes d’une religion permissive et d’une liturgie simpliste, suggèrent qu’on ordonne des femmes et/ou des hommes mariés pour pallier le manque de vocation. Je leur fais humblement remarquer que ce mode de fonctionnement existe depuis longtemps, depuis cinq siècles, depuis Calvin et Luther : ça s’appelle le protestantisme. Et puis, est-ce le célibat des prêtres qui explique que certains soient pédérastes ou pédophiles ? Je ne pense pas !

Pendant des siècles, l’Église catholique a été forte parce qu’elle fonctionnait sur un triptyque qui a fait ses preuves : un homme (un Dieu fait homme), un idéal (la vie éternelle), une doctrine (le Nouveau Testament). Elle est encore solide dans les pays où elle est quasi-religion d’État (Pologne, Hongrie, etc.). Chez nous, la pratique religieuse (catholique) représente… 3% de la population et l’islam est devenu la première religion pratiquée du pays. Et oui, Bergoglio, les peuples adhèrent aux religions fortes. Ta croyance « œcuménique », laxiste, fourre-tout, dans laquelle Dieu pardonne tout, où la pénitence est facultative, où l’enfer n’existe plus, les gens n’en veulent plus.
Charles Baudelaire a écrit : « Il n’existe que trois êtres respectables : le prêtre, le guerrier, le poète ». Les poètes ont disparu, les guerriers sont fatigués et les prêtres sont accusés de pédophilie.

Alors, de grâce, Bergoglio, l’heure est gravissime pour la chrétienté. Et ton rôle de Chef de l’Église est de la défendre. Arrête d’afficher en permanence tes idées islamo-gauchistes !
Mais tu peux, en revanche, montrer l’exemple et ouvrir les vastes bâtiments du Vatican aux migrants. Tu pourrais les évangéliser – c’est un peu ton rôle, non ? – afin qu’à leur tour ils retournent chez eux pour évangéliser leur congénères. Ils pourront leur expliquer, par exemple, que le paradis terrestre n’est pas en Europe et que le meilleur moyen de ne pas crever de faim, c’est de travailler.

Je te souhaite de prendre enfin conscience de tes devoirs : mettre à bas l’Église catholique, c’est tuer notre civilisation au profit de l’islam. Chateaubriand disait déjà en son temps : « Chassez la chrétienté et vous aurez l’islam ». Nous y sommes, enfin… presque !
Mais, malgré tes gesticulations condamnant l’Occident, le catholicisme survivra. Il survit déjà dans les chapelles traditionalistes, ces nouvelles catacombes. Les séminaires de la tradition refusent du monde. On n’y enseigne pas les droits de l’homme mais le catéchisme et les textes sacrés.

Il survit en Afrique, grâce à des gens comme le cardinal Sarah ; cette Afrique qui exporte déjà des prêtres chez l’ancien colonisateur. D’ailleurs, si tu avais la bonne idée de demander aux passeurs de remplir leurs « Zodiac » de curés africains, je t’en serais gré, on en manque cruellement !
Dans cent ans, Bergoglio, l’histoire se souviendra sans doute de toi comme d’un antipape, mais je suppose que tu vas me répondre « Inch’Allah, mektoub ! »

Cédric de Valfrancisque

1)- Ce sous-titre est un clin d’œil à la « Lettre ouverte aux Catholiques perplexes » de Monseigneur Marcel Lefebvre. Albin Michel ; 1985. Livre dont je recommande vivement la lecture.
2)- Sauf erreur, Borgoglio aura 87 ans le 17 décembre.
3)- « Travadja la moukère » est une chanson paillarde des soldats français en Algérie au début du 20e siècle. Le titre en est parfois orthographié « Trabadja ou Ravadja la mouquère ».

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11 Commentaires

  1. Les papes, jusqu’ à Pie XII n’ont jamais erré en matière doctrinale , même si certains ont pu avoir un comportement condamnable.Par contre , Bergoglio est un hérétique ,Et un hérétique ne peut être pape.

  2. Le monde, l’humanité ( tiens, je viens de citer deux torchons de la presse sans le vouloir ), je disais donc, le monde et l’humanité au sens propre du mot sont comme une pomme blette qui est en train de pourrir, il n’y aura bientôt plus rien à récupérer, sauf les pépins pour les moineaux.

  3. Excellente analyse. Ce pape (sic), c’est comme les écolos: ils avancent masqués pour mieux camoufler leur islamo-gauchisme. Amen.

  4. La moindre dignité de la part de macron aurait été de ne pas rendre visite au pape, ni d’assister à sa messe, puisqu’il avait annoncé rendre visite à Marseille, pas à la France !!
    Mais la dignité, macron, connaît pas!

  5. C’est sûr que Jésus avait tout du bon bourgeois catho et que le Notre père il l’a prononcé en latin en vouvoyant Dieu. Plus je considère votre catholicisme étriqué, moins je vois le rapport avec les paroles de Jésus ouvertes sur l’universel.

      • Gélase. Discutable. Mais ça me fait marrer de voir des types se revendiquer de Jésus alors que s’il le rencontrait aujourd’hui ils lui cracheraient probablement à la figure. Comme l’a dit Boutin, le discours de François est en phase avec l’évangile. Il parle des « petits » même s’il a une vision biaisée du monde. Mais bon quand on crache sur le pape, on n’est plus catholique. Déjà qu’on n’était sans doute pas vraiment chrétien.

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