Besancenot, Sopo et Bruxelles unis contre la votation de bon sens des Suisses

Les Suisses ont voté : ils ont accepté la proposition de l’UDC, ils ont choisi d’expulser de leur pays les criminels étrangers, coupables de crimes, de violences ou de fraudes…
Cette votation est l’expression directe de la volonté du peuple helvète et relève du plus parfait exercice de la démocratie…
Cette votation relève aussi du bon sens… Car quel être humain, doué de raison, voudrait garder dans sa maison un individu qu’il saurait dangereux pour les siens ou incapable de se plier aux usages en vigueur chez lui ? C’est la même chose à l’échelle d’un pays !
Or, cette votation a déclenché le même tollé que celle sur l’interdiction des minarets, l’an dernier !
Ainsi, le NPA s’indigne de « l’expulsion automatique du territoire des étrangers coupables de meurtre, viol et perception illégale  de l’aide sociale », et ose affirmer que « le racisme et la xénophobie marquent un nouveau point. » Il est vrai que le projet a été -je cite- « lancé par le principal parti bourgeois, l’Union démocratique du centre (UDC) », et que -si on suit le raisonnement- seuls les bourgeois ont dû voter OUI (il est en effet hors de question, pour le NPA, d’imaginer que des « prolétaires » aient pu voter autre chose que NON) ! Salauds de bourgeois, qu’on ferait bien d’expulser, eux !

HEUREUSEMENT pour lui, Besancenot est français et il habite la France, un pays où la démocratie n’existe plus, remplacée par une oligarchie qui ne consulte jamais le peuple (sur Mayotte, l’immigration ou la loi Nome, par exemple) ou qui se garde bien de respecter son choix quand, par exception, un référendum est organisé (le NON à l’Europe devenu OUI, par le traité de Lisbonne)!
Chez nous, en France, non contents d’avoir des criminels et délinquants ayant la nationalité française, on garde précieusement les criminels étrangers, qui n’ont, bien sûr, aucun devoir vis-à-vis du pays qui les accueille. Ils peuvent assassiner, violer, voler, frauder… Ils iront en prison quelque temps (de moins en moins longtemps) aux frais des contribuables, en ressortiront, et pourront recommencer, puisque, hélas -toutes les études le montrent- la récidive est presque toujours automatique ! Et notre facteur national trouve cela très bien : peu importe que ces criminels étrangers -qu’on pourrait expulser une fois remis en liberté- puissent représenter un danger pour les citoyens français ! C’est la faute à la victime si elle se trouve au mauvais endroit au mauvais moment !
On attendrait pour le moins de Besancenot qu’il profitât de l’occasion pour féliciter Nicolas Sarkozy d’avoir aboli « la double peine » !
Moi, au rebours du Président de la République et du président du NPA, le bon sens m’incite à penser que moins il y a de criminels sur le territoire national, moins il y a de risques de crimes ! On se souvient du meurtre d’une joggeuse par un violeur bénéficiant d’une libération conditionnelle, en septembre dernier, à Marcq-en-Baroeul. Imaginons que le meurtrier n’ait pas eu la nationalité française… L’expulsion « à la suisse », après son premier viol, aurait permis à la malheureuse Natacha de rester en vie !
Mais cela aurait été « raciste », « xénophobe », et il vaut bien mieux mettre en péril biens et personnes et appauvrir toujours un peu plus le pays que de commettre le crime capital de notre temps : le « racisme », la « xénophobie » !
Car retenez bien le sens de ces mots, tel qu’il ressort du politiquement-correct-de-gauche, à la sauce NPA : on est « raciste », on est « xénophobe » quand on aimerait voir loin de chez soi, loin de sa patrie, des salauds d’étrangers qui ont tué, des salauds d’étrangers qui ont violé, des salauds d’étrangers qui ont profité des lois généreuses du pays pour bénéficier illégalement d’aides et de subventions…
Force m’est de reconnaître que je suis « raciste », que je suis « xénophobe ! Il est vrai aussi que je n’ai pas ma carte du NPA !!!!

Autre tollé, celui de SOS-Racisme qui, en la personne de son président Dominique Sopo, dénonce une “nouvelle avancée du racisme » en Suisse. Et le susdit de fustiger le pays helvète qui « montre une fois de plus un visage haineux, s’obstinant à voir dans la figure de l’Autre la source de tous les maux réels ou fantasmés de la société ».
Là, malgré la jolie métaphore et la qualité de l’expression, on reste sans voix ! Non pas que les termes eux-mêmes étonnent, venant de cette officine qui ne brille ni par le sens critique et celui de la nuance, ni par l’objectivité. Non, ce qui stupéfie, c’est que Sopo, inconsciemment, confirme les propos d’Eric Zemmour (propos pour lesquels SOS-Racisme a porté plainte contre le journaliste et qui ont valu à ce dernier un infâme lynchage médiatique)
Démonstration pour ceux qui seraient sceptiques !
Quand la Suisse veut expulser les criminels étrangers, elle entend par là tous ceux qui n’ont pas la nationalité suisse ; français, italiens, espagnols, allemands, anglais et autres européens sont tout autant visés que les maghrébins, les turcs ou les africains… Or, nul n’ignore que SOS-Racisme ne reconnaît pas le racisme anti-blanc -vécu pourtant au quotidien par les « souchiens » et autres « faces-de-craie- puisque, selon son Dogme sacro-saint, IL NE PEUT EXISTER que du racisme contre les « rebeus » et que du racisme contre les « renois »… Donc, quand Sopo hurle son indignation de voir expulsé « l’Autre », c’est qu’il ne voit dans cette loi qu’une mesure spécifiquement dirigée contre ses « protégés » : peut-on mieux reconnaître publiquement que la délinquance et la criminalité sont majoritairement le fait des arabes et des noirs, comme l’avait affirmé à juste titre Eric Zemmour ?
Autre protestation de la part du « machin européen », qui s’est ému de voir bafoué le droit à la libre circulation des personnes, ce qui serait contraire aux accords internationaux et aux « droits de l’homme » ! Les « droits », les « droits », les « droits » : les élus européens n’ont que ce mot à la bouche… sauf quand il s’agit du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », puisqu’ils remettent en cause les décisions populaires (comme celle de la votation sur les minarets) ou bien oublient de consulter les peuples sur des questions essentielles (comme celle de savoir si nous sommes d’accord pour l’anéantissement de la culture occidentale à laquelle ils travaillent d’arrache-pied).
Et il est curieux de constater combien, unanimement, ils font l’impasse sur les « devoirs ». C’est révélateur, sans doute, de la manière dont ils conçoivent leur mandat : des « droits » et privilèges, dont celui de ne pas payer d’impôt et de s’octroyer une augmentation de 3,7%, et surtout pas de « devoirs », comme celui de montrer l’exemple en se serrant la ceinture, ainsi qu’ils nous demandent, à nous européens, de le faire !
Le peuple helvète, majoritairement, voit les choses différemment (et il en serait de même si on demandait leur avis aux français !). Il juge qu’un étranger accueilli sur un sol qui n’est pas le sien -ce qui représente une chance- a le « devoir » d’en respecter les lois avant de prétendre à avoir des « droits ». Et il conclut qu’il est légitime qu’un meurtre, qu’un viol ou qu’une fraude mettent un terme aux « droits » consentis à un étranger, du fait qu’il a trahi ses « devoirs ». Et ma foi, le peuple helvète a raison : pourquoi la Suisse devrait-elle quelque chose à celui qui n’a pas respecté le « marché », pourquoi aurait-elle des « devoirs » envers celui qui a trahi ses engagements et la confiance qui lui a été accordée ?
Mais, pour ces eurocrates coupés des réalités, il n’en va pas ainsi : les meurtriers, les violeurs, les fraudeurs ont des « droits », comme vous et moi -des droits qui ne sauraient être remis en question ! Et votre « droit » à ne pas être assassiné ? Et votre « droit » à ne pas être violée ? Il faut croire que vos « droits », nos droits à nous, citoyens respectueux des lois, comptent bien moins que ceux des criminels : curieux paradoxe quand l’Etat se doit d’assurer la sécurité des personnes et des biens !
En tout cas, tollé ou pas, cette votation montre le fossé grandissant qui sépare L’Europe et les pays qui subissent sa « tyrannie », les élus et leurs peuples … et c’est un grand vent de liberté qui souffle sur nos démocraties baillonnées !
Chantal Macaire

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