Bien des raisons me conduisent à m'associer pleinement à cette initiative

Bien des raisons me conduisent à m’associer pleinement à cette
initiative.
Comme habitant du XVIIIe arrondissement, d’abord, ulcéré que la laïcité soit outrageusement violée et que nos principes républicains
soient bafoués, chaque vendredi, par des islamistes venus de toute la région parisienne, décidés à s’emparer, petit à petit, du territoire
de la République pour y imposer leur loi.
Comme citoyen, exaspéré du soutien de fait que les autorités
(préfecture de police en tête), apportent à ces fondamentalistes qu’une
frontière bien mince sépare du fascisme.
Comme historien ensuite (auteur notamment de Chère Algérie, La France et sa colonie ; Faut-il avoir honte de l’identité nationale ? ; et de Pour en finir avec la repentance coloniale) qui s’efforce de combattre, à son échelle, les présentations mensongères de ce que fut l’histoire des
colonisations françaises et la fausseté des affirmations qui rejettent
la notion d’identité nationale à l’extrême-droite de l’échiquier
politique, alors qu’elle s’est affirmée, à partir de la Révolution
française comme élément constitutif du corpus idéologique de la
gauche, jusque et y compris du Parti communiste français (tout au moins
jusqu’à ces dernières années.).
A vendredi donc, avec mon saucisson, un camembert (évidemment au lait
cru, n’en déplaise à la Commission européenne) et une bouteille de
Chablis (je trouve que le blanc se marie bien avec la charcuterie et le
fromage).
Avec mes salutations républicaines.
Daniel Lefeuvre
Professeur d’histoire contemporaine
Université Paris 8 Saint-Denis
Président d’Etudes coloniales

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