Bien sûr j’étais à Lille pour écouter mon ami Éric : formidable !

On s’était quittés à Cannes en se promettant de se revoir très vite et bien entendu la venue d’Éric à Lille en était l’occasion rêvée. Donc c’est avec impatience que je me rendis dans la salle du Zénith de Lille, où habituellement Amar Lasfar et sa grande amie Martine Aubry réunissent environ 6 à 7 000 musulmans. J’ai bien fait de partir de façon à arriver 1 heure avant car la queue s’étalait sur au moins 2 kilomètres.

Heureusement les équipes d’Éric Zemmour ont bien fait les choses, qu’elles en soient ici chaleureusement remerciées. Une fois la voiture garée, direction la salle du Zénith de Lille, je dois l’avouer avec honte, je dispose d’une place VIP. Donc je n’ai pas de queue à effectuer. Je passe quand même, et c’est bien normal, à la fouille. Le service de sécurité, sûrement avec l’expérience de Villepinte, est extrêmement vigilant. Les gars ont un boulot du diable, car fouiller en un minimum de temps plus de 8 000 personnes, c’est un travail de fou, mais je dois dire que je n’ai vu aucun problème.

Tout s’est merveilleusement passé dans le respect et le calme. Devant le bâtiment, de multiples cars de CRS et de gardes mobiles pour dissuader les antifas, mobilisés par la grosse rombière des 35 heures pour venir pourrir le meeting de notre futur président de la République. En ce qui me concerne je n’en ai vu aucun ! Par contre, j’ai appris vers 18 heures qu’il y avait bien eu des affrontements avec 300 connards d’extrême gauche, démontrant, comme si cela était nécessaire, que le fascisme et l’intolérance n’étaient pas dans notre camp, mais bien dans celui de Martine et ses antifas.

J’attends 2 à 3 minutes et un garçon très sympa me conduit à ma place, en attendant le début de la réunion. J’ai pu saluer Jean-Frédéric Poisson, Jean Messiha, Philippe de Villiers, Gilbert Collard, Antoine Diers, Christian Vanneste, Tanguy, cet homme courageux qui reçoit désormais des menaces de mort et est sous protection policière, car il est noir, et certains n’admettent pas qu’un Noir puisse soutenir Zemmour. Je me demande qui sont les plus racistes dans ce pays.

Puis vinrent les interventions de Jean-Frédéric Poisson, très éclairé. Puis ce fut Philippe de Villiers qui a eu le génie de faire chanter à l’auditoire la chanson des corons de Bachelet, puis Gilbert Collard, qui a eu la gentillesse de rendre hommage à Nathalie, et enfin celui que tout le monde attendait, Éric Zemmour, qui reçut une véritable ovation que je pense largement méritée !

Éric a tout d’abord rendu hommage à la policière qui s’est fait renverser et rouler dessus la veille par un conducteur de 28 ans, qui a refusé d’obtempérer à un contrôle routier. Puis il nous a parlé d’abord de pouvoir d’achat et il a bien fait, puisqu’après l’immigration et les violences qui en découlent, la seconde chose qui préoccupe les Français, c’est leur pouvoir d’achat et c’est bien normal. Le seul qui trouve que le pouvoir d’achat des Français progresse, c’est Bruno Lemaire, le ministre du Budget, lorsqu’il a tenté de prouver lors d’un débat avec Zemmour justement que le pouvoir d’achat augmentait. C’est vraiment prendre les Français pour des cons, car chacun voit bien, en allant faire ses courses, que pour la même somme on en a de moins en moins dans son caddy ! Rien que l’essence que chacun met dans le réservoir de sa voiture 1 € 20 en mars 2020 et actuellement 1 € 80. Alors que le baril de brut n’a pratiquement pas augmenté.

Je ne suis pas un grand économiste, au niveau national. Certes j’ai pas trop mal géré ma boîte et je m’en suis très bien sorti. Je sais lire un bilan, bien entendu. Mais au niveau d’un pays, c’est une autre histoire. Et bien avec Éric Zemmour cela a l’air très simple. Non seulement il énonce clairement les maux qui frappent notre pays, mais en plus, il énonce tout aussi clairement les méthodes qu’il entend développer pour y remédier. Jusque-là, certains s’y étaient risqués sans grands succès, car comme les gens le soulignent, avant les élections, les candidats annoncent un peu n’importe quelles mesures qu’ils entendent prendre pour ramener le pays sur les rails. Avec Éric, c’est complètement différent. Lui nous expose avec honnêteté les maux, nous donne les solutions, mais là où il se différencie des autres candidats, c’est qu’il nous explique comment il va les financer ! Ces mesures sont toutes pleines de bon sens quand vous l’écoutez. Vous ne pouvez pas vous empêcher de penser : c’est pourtant simple ! Oui mais il fallait d’une part y penser et d’autre part avoir « les couilles de les présenter » !

Pour être honnête et ce n’est pas nouveau, je suis séduit par tout ce qu’Éric développe. Je suis séduit par son courage, son honnêteté ; c’est tellement rare dans ce milieu que lorsqu’on rencontre un homme tel que lui, c’est très précieux !

Franchement je sais que les Français sont très difficiles à séduire et à convaincre, mais cette fois, franchement, s’ils ne saisissent pas la chance qui s’offre à eux, je pense qu’ils seraient vraiment les plus cons du monde car malheureusement je pense que dans 5 ans ce sera trop tard. La France ne sera plus la France et ils devront vivre sous la charia, ce qui pour moi serait tout bonnement impossible. En tant que démocrate j’accepterais la décision de mes compatriotes mais je quitterais la mort dans l’âme mon pays.

Après le meeting, je rejoignis Éric dans sa loge. Il m’avoua qu’il était lessivé et que contrairement à ce qui était prévu, il ne dînerait pas avec nous, car il fallait qu’il rentre sur Paris pour se reposer. Bien que déçu, je peux le comprendre. Parler comme il l’a fait devant 8 000 personnes pendant près de deux heures relève d’une véritable prouesse sportive. Je pris alors congé en nous promettant de nous revoir très vite. Merci Éric pour ces bons moments que tu me fais vivre. Beaucoup de gens me disent que j’ai de la chance de te compter parmi mes amis et surtout de faire partie des tiens. Oui ils ont raison, mais je n’oublie pas que c’est l’assassinat de Nathalie qui m’a rapproché de toi, car avec ta sensibilité tu as épousé ma cause et ça je ne l’oublierai jamais !

Patrick Jardin