Brichel livre les secrets de sa superforme

En ces temps de lgbtitude poussée, on ne sait plus quel nom donner aux intéressés, la femme, le mari, lui, elle, la première dame ou le chef d’Etat, je vais donc à l‘avenir, pour me simplifier la tâche, utiliser la forme féminine pour évoquer Brichel. Les puristes voudront bien me pardonner.

Brichel, 70 ans depuis de longues années (elle, ou plutôt son grand frère Jean-Michel Henri est né le 11 février 1945, ce qui nous donne 77 ans et quelques mois, je vous en mets encore une tranche ?)… Son secret pour lutter contre le vieillissement et avancer en âge avec tant de grâce malgré un apostolat épuisant.

Géraldine, 65 ans, ex-technicienne de surface, lira avec attention la liste des encouragements gracieusement prodigués par les plus belles jambes de Paris, elle qui touche une pension de 967 € par mois.

S est un magazine féminin, certes… mais « aspirant à une société paritaire, ouverte à tous, convaincue que le monde de demain doit se construire ensemble» (Sophie Davant, compagne de Brichel dans la lutte effrénée contre les signes de maturation).

Brichel prétend fêter ses 70 ans en avril prochain. En fait, elle en aura 78 en février mais évidemment, on ne peut pas le dire, encore moins l’écrire. Pas envie de me retrouver au tribunal aux côtés des Barjols.

Elle révèle son astuce pour avancer dans le temps et assurer ses épuisantes fonctions de Première Tarabiscotée tout en restant en forme. Manon, infirmière licenciée sans solde par son principal associé s’est précipitée dans le kiosque le plus proche de son HLM pour acheter le dernier exemplaire du canard. Elle aussi veut rester en forme et profiter des conseils de son idole. Manon n’a ni 6 secrétaires ni 2 coiffeuses perruquières et surtout, elle achète ses vêtements en seconde main et ses pâtes chez Leader Price.

La presque octogénaire a accordé une interview exclusive à “S. »

L’occasion pour elle (oups.. Ça me fait tout drôle !) de mettre en lumière les causes qui lui tiennent à cœur – genre les ados – mais aussi de s’ouvrir sur quelques aspects de sa vie à la fois passionnante et harassante. Outre son appartement secret au sein de l’Élysée (celui où elle fait frire les lardons pour les omelettes de Manu-l’Emphatique) elle parle „à cœur ouvert“ d’un sujet qui touche : le vieillissement. Vous me direz, tant qu’elle est capable de parler sans mouiller l’avant de son chemisier Vuitton emprunté……

La coqueluche des médias confie pratiquer la gymnastique chaque jour, et ajoute : « toute seule ». Pourquoi cette adjonction, pour se dédouaner ? Pour que les ploucs et les plouques ne sachent pas qu’elle a des coachs pour toutes les situations de sa fascinating life ! Un chef pour les 10 fruits et légumes, 6 secrétaires pour son courrier, un styliste pour ses robes trouées aux épaules, plusieurs chauffeurs pour ses petites courses indispensables genre fleuriste, théiste, chocolatier..

Marie-Pierre, couturière en chambre, pratique elle aussi la gymnastique quotidienne : elle grimpe les 8 étages de son immeuble, l’ascenseur étant HS quasi non-stop. Parfois, rien que pour la forme, elle ajoute 8 kilos à droite (poireaux, carottes, pommes de terre, lait premier prix) et 11 à gauche (les bières de Kevin, son mari) malheureusement, Madame Davant ne mentionne pas les prouesses sportives de Marie-Pierre dans sa gazette si « ouverte à tous ».

Entre deux séances de Body Pump, de  Streching, de Pilates, de cardio,  de step et d’assouplissement, elle se pose parfois la question : peut-on rajeunir les mains par chirurgie ?

La rédactrice en chef souligne à quel point le rapport à l’âge intéresse les femmes. D’autant que l’ancienne répétitrice de théâtre amateur veut incarner une certaine modernité. D’où les baskets, les robes aux épaules dénudées, les dents refaites, la chirurgie esthétique, les faux cils, les mini-jupes, que d’astuces, que de subtilité, que de débrouillardise ! Tout cela avec 440 000 € par an à peine….

L’épouse de Pompeux premier  : « Attendez le 13 avril 2023, quand je vais avoir 70 ans (ceci est une flagrante dissimulation de la vérité !) : vous allez en entendre, j’en suis sûre. » Afin de se préserver, elle explique avoir déjà pris une décision radicale :« Je ne lirai rien ce jour-là. ».

Conseil aux périodiques : attendez donc 2 ou 3 jours avant de publier certaines vérités.

Anne Schubert