Brichel s’est engueulée avec Manu !

Il ne s’agit ni de politique ni de décivilisation, n’oublions que l’ayant connu à quatorze ans, c’est Brichel qui a fini de l’élever et l’a fabriqué… Manu c’est sa chose, son œuvre … Il ne faut se fier ni à ses apparences doucereuses ni à ses dires, Brichel l’a géré à la virile et continue. Après trois échecs à Normale sup, cette acharnée est tout de même parvenue  à le faire entrer à l’ENA à la seconde tentative. Et comme il a eu beaucoup de chance, il a même pu intégrer l’inspection des Finances, l’année où il n’y eut pas de classement de sortie…

Excepté ses accès de grosse tête et ses excès de poudre de perlimpinpin, Manu est docile et ça va plutôt bien entre eux. Sauf quand il fait allonger ses discours… le petit adore s’écouter bavasser…

Prof de lettres et de théâtre, il se dit que c’est elle qui l’a ouvert à la littérature, lui faisant découvrir la lecture et divers auteurs comme Flaubert, Maupassant, Rimbaud et surtout, le prolifique et sulfureux Nobel de littérature 1947…

“Je tiens à avoir à proximité les livres avec lesquels j’ai une familiarité particulière : Les Fleurs du mal, Rimbaud, quelques Gide, bref, les classiques que j’aime avoir à portée de main” déclara-t-il aux auteurs de Dans la bibliothèque de nos présidents. Gide qu’il aime tant… jusqu’à mettre à l’honneur Les nourritures terrestres sur son portrait présidentiel, l’ouvrage pédophile d’un pédophile revendiqué… mis à l’index et oublié car plus du tout fréquentable… Pire que Matzneff !

https://ripostelaique.com/pourquoi-les-nourritures-terrestres-du-pedophile-gide-sur-la-photo-du-president-macron.html

Les Macron ont même fait déménager une partie de leur bibliothèque du Touquet dans les appartements privés de l’Élysée.

Sauf que Manu n’aime pas partager ses nouveaux bouquins. Il en reçoit pourtant beaucoup mais comme tout enfant gâté, il pratique assidûment le «C’est moi, d’abord», s’accaparant ceux qui lui plaisent et Brichel attendra…

C’est ainsi que Le Dictionnaire amoureux de la Toscane, d’Adrien Goetz, a déclenché une grosse engueulade. Rencontrant cet auteur, le 16 mai dernier, à l’Institut de France, lors de la remise des Prix Histoire et du Patrimoine 2022 de la Fondation Stéphane Bern, Brichel l’a raconté à cet auteur : “Nous nous sommes disputés pour le lire avec Emmanuel», ajoutant : “La prochaine fois, envoyez-nous en deux.” Tellement habituée à ne jamais rien payer, il ne lui viendrait pas même à l’idée de s’en offrir un autre exemplaire…

https://ripostelaique.com/macronella-vous-a-meme-fait-payer-ses-lunettes.html

D’aucuns disent qu’en fait, c’est encore un faux vernis, Macron veut se faire passer pour cultivé mais que quand on creuse… sa culture est surtout marketing et managériale et qu’il pense comme une start-up obsédée par des électeurs-cibles.

Cependant, toujours, dans l’essai Dans la Bibliothèque de nos présidents, Macron a déclaré qu’il a lié sa passion des livres à sa fonction présidentielle : “On peut avoir l’expérience de la vie, qu’elle soit politique, professionnelle et personnelle, mais si on n’a pas eu ce passage par les livres, par l’épaisseur de la littérature, on n’exerce pas bien la fonction”.

Ses détracteurs n’ont donc peut-être pas tort… tout s’expliquerait enfin… manquant de “l’épaisseur” de la littérature, voilà pourquoi ce décivilisé exerce si mal la fonction.

Daphné Rigobert