Brigade des Mères : du beau monde, mais pas assez de monde !

Samedi 28 septembre 2019, au Trocadéro à Paris… À gauche, Djordje Kuzmanovic, président de la République souveraine, à droite, Benjamin Cauchy, figure des Gilets jaunes, militant de DLF.

Ce fut une belle journée avec de belles femmes libres, qui entendaient le rester, ainsi qu’elles le scandaient dans leurs discours. L’une d’elles, Fadila, est même allée très loin – du point de vue de la bien-pensance assassine ! – en rendant hommage aux victimes des attentats islamiques survenus en France et en Belgique (pays d’où elle était originaire). Elle rappelait ainsi que l’islam tout-puissant, ce ne sont pas seulement le halal et le voile : ce sont aussi des morts, provoqués souvent par des jeunes fanatisés.

Une autre femme, une autre vie, a pris à un moment le micro pour exprimer non pas sa rage mais simplement sa peur. Gabrielle – fille de pasteur – était originaire du Cameroun, et elle a exhorté avec force et émotion la France à résister aux tentations intégristes, effrayée de devoir dire ça dans un pays qu’elle croyait libre de ces sortes d’obscurantisme.
Il y a eu quelques autres intervenants, dont Bernard et Youssef, ce dernier ayant connu l’Algérie incendiée par les islamistes. Enfin, il y a eu cet homme qui a résumé nos renoncements face à l’islam, ponctuant ses phrases d’un implacable : « Je n’ai rien dit… »

Au moment d’édifier symboliquement un Mur du Déni, chacun y est allé de son message. Que pouvait-on y lire sur ce mur mobile – en fait une bâche blanche – qui serait ensuite déployé au pied de la version parisienne – et miniature – de la statue de la Liberté, sur l’île aux Cygnes. Des anonymes et des moins anonymes ont donc écrit un petit mot, avec la consigne de Nadia (Remadna) : commencer par STOP, comme un appel à stopper l’islamisation de la France et au-delà. Présent parmi nous, Benjamin Cauchy – figure historique des Gilets jaunes et d’une autre tenue qu’un Éric Drouet ! –, porte-parole du parti Debout la France, s’est plié de bonne grâce à cet exercice. J’ai moi aussi mis mon petit mot : « Stop au “bonheur” obligatoire de l’islam ! »

Une gamine lambda s’est alors approchée du mur. Après avoir lu quelques messages, elle s’est insurgée, considérant que c’était – évidemment ! – raciste. Je précise que la gamine en question était blanche comme un jour de neige. Mais l’Éducation nationale, en plus de la propagande médiatique et politique, avait dû faire des ravages dans son petit esprit. Tandis que Rémi – venu soutenir La Brigade des Mères – tentait de lui expliquer de quoi il en retournait, je me suis approché d’elle en lui demandant : « Et vous, mademoiselle, vous voudriez le porter, le voile ? » Pas de réponse, mais un regard noir. Petite idiote qui ne voit pas sa chance de n’être pas née à Riyad ou Kandahar…

Parfois, alors que de jeunes mariés se faisaient photographier devant la Tour Eiffel, que des femmes du monde entier s’affichaient dans toute leur féminité, d’autres, voilées celles-là, jetaient un coup d’œil sur le mur et s’en allaient en silence… pour une fois ! Soudain, deux beautés métisses, habillées comme pour un défilé de mode, sont passées devant nous et les Mères se sont alors écriées : « C’est ça la laïcité ! » Oui, plaire et se plaire, une évidence de plus en plus mise à mal en France, lorsqu’il s’agit de femmes.

« Franchement, il n’y a qu’avec l’islam qu’il y a des problèmes », m’a même soufflé un homme présent dans l’assistance, impeccablement habillé et d’origine berbère, m’a-t-il confié. Un islam qui, en ayant toujours refusé de se réformer, a montré son incompatibilité avec le présent, tout simplement.

Les témoignages convergeaient d’ailleurs tous vers cette évidence : l’islam s’impose et exclut toute forme de dissidence. Toutes ces mères de famille, ces hommes, qui avaient pour beaucoup vécu dans des pays musulmans, connaissaient cette religion de l’intérieur. Pourtant, malgré le danger et les ravages visibles de l’islam dans nos sociétés, nous n’étions pas nombreux…

En quittant ce petit monde, en fin d’après-midi, j’avais un goût amer et je me souvenais soudain d’une remarque que Pierre Cassen m’avait faite un jour : alors qu’il regardait une foule de manifestants contre le mariage pour tous, il se disait qu’il n’y avait pas le centième de personnes lorsqu’il s’agissait de manifester contre les assauts de l’islam dans notre société. Cependant, le danger, lui, continue de creuser ses tunnels sous nos pieds, jusqu’au jour où il fera s’effondrer notre civilisation. Là, il sera trop tard…

Je dédie cet article à tous les membres de La Brigade des Mères et leurs soutiens qui, malgré le danger, luttent vaillamment…

Charles Demassieux

(Photos et vidéo : Charles Demassieux pour Riposte laïque)

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