Brigitte et Manu font une « teuf » : outrage, profanation et désespoir

 

Brigitte était réjouie, la marquise de Pompadour marie.

Manu est venu présenter la tribu de Walkyries d’un « rappeur » qui a (enfin !) fait entrer le bruit de la rue à l’Elysée. Le Sabbat du « fils d’immigré, noir et pédé » a profané le temple de l’Elysée où la sauvage aigrie et son petit bonhomme ont écouté les grincements et les grossièretés d’une invasion d’outre-tombe qui préfigure des élancements futurs sur nos tombeaux et dans nos temples.

L’élégance n’est plus, la France non plus.

La profanation est l’art du temps, celui des esprits vides aux ambitions vaines.

Qui peut dire au « jeune » échevelé et livide au milieu des « tap.ttes » qu’il a eu tort de lancer un « Alors Manu, ça gaze ? » à un « président » énervé ? Car Manu il y a, et l’Elysée est vide !

Le roi est nu, il n’y a pas de roi et le trône est à prendre, et le drapeau à ramasser dans le caniveau où ils l’ont jeté.

Il y a outrage, profanation et désespoir, les tyrans sont ensauvagés et le peuple coi. Peut-être aussi le peuple est-il couard ?

En tout cas le temps est venu de nettoyer les écuries d’Augias, mais Hercule manque à l’appel, bien qu’on puisse toujours détourner la Seine pour laver notre peine…

La mort dans l’âme, je crie que l’âme est morte et la France assassinée.

Georges Clément