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Brignoles : pourquoi la soeur supérieure ment-elle pour couvrir l’imam ?

pinocchiohttp://ripostelaique.com/a-brignoles-une-religieuse-menacee-degorgement-par-limam.html

Après mon texte sur Brignoles, RL a reçu cette lettre surréaliste :

Bonjour,

Je suis la supérieure des soeurs… Je tiens à signaler que cet article accuse faussement l’Imam de la mosquée en face de chez nous de faits qu’il n’a pas commis. Il s’agit ni plus ni moins de calomnie. Il aurait été souhaitable et plus “professionnel” que Sophie Durand vérifie les informations qu’elle a “glanées” dans Brignoles avant de les publier.

Merci de bien vouloir publier cette correction rapidemant. (sic)

Ma réponse :

Ma soeur,

Je suis plus que stupéfaite de votre lettre à Riposte Laïque concernant mon texte sur Brignoles, lettre paraissant nier l’agression subie par votre soeur, menacée d’égorgement, et réclamant un démenti sur l’identité de l’agresseur, et j’ai plusieurs observations à vous faire.

D’abord, comment pouvez-vous écrire que j’ai “glané” dans Brignoles l’information de l’agression de l’une de vos soeurs  ?… Le mot “glané” a ici une connotation nettement péjorative et vous l’employez à dessein pour discréditer tout mon texte. Je n’ai, justement, rien « glané »: j’ai reçu, sans le chercher, le témoignage spontané d’un membre de votre communauté. Il se suffit à lui-même.

J’ai écrit dans mon texte que c’est un prêtre rencontré par hasard et me faisant visiter l’église qui m’a raconté l’histoire de cette agression. Vous avez certainement déjà identifié ce prêtre que vous connaissez car il fait partie de la même communauté que vous. Vous le taxez donc de menteur. Vous trouvez que c’est élégant et conforme à la charité chrétienne ?…Vous pensez que ce démenti que vous donnez à sa parole est conforme au respect d’un prêtre de votre propre communauté ?…Vous préférez vous mettre du côté de l’agresseur et lui donner raison ?…  Pas étonnant dès lors que votre ordre, dont je connais personnellement un des responsables, ait de graves problèmes depuis quatre ans et subisse de nombreux départs. Ni que les églises se vident, comme l’a déploré ce prêtre.

Je ne crois pas pour ma part que ce prêtre m’ait menti, soit dément, ou ait la maladie d’Alzheimer. Tout en lui respire la vérité et la santé. Et le désarroi d’un esprit honnête devant cette agression. Non, ce prêtre ne m’a pas menti et oui, il m’a raconté la vérité. Il est vraiment étrange et le monde à l’envers  que moi, une étrangère à votre congrégation, je doive prendre la défense vis à vis de vous, d’un prêtre de votre propre communauté !…(Je l’ai parfaitement reconnu sur le site web de la paroisse.)

Je vous accorde simplement que l’agresseur n’est peut-être pas l’imam, car comment reconnaître entre eux ces musulmans, dont le prêtre nous a dit qu’il s’agissait de salafistes ? Nous les avons d’ailleurs vus. Mais les indices que l’auteur soit bien l’imam sont très forts. Le prêtre a bien dit : « l’imam », répétant les propos de la soeur. Le prêtre ou la soeur ont-ils pu se tromper sur la qualité de la personne ? La soeur connaît certainement très bien ses proches voisins, surtout dans cette minuscule rue, et si elle a dit « l’imam » et que le prêtre l’a répété, cela revêt un caractère d’exactitude. Quoi qu’il en soit, imam ou non, l’agresseur est bien un musulman habitant ou fréquentant quotidiennement cette mosquée salafiste, d’après le récit de la soeur. Et influencé par l’imam dont la responsabilité semble entière, qu’il soit l’auteur direct des menaces d’égorgement ou non. L’égorgement, c’est dans le coran. Tout non-musulman doit être égorgé. En général, le viol accompagne l’égorgement, des femmes aussi bien que des hommes. Le simple fait d’être chrétien est un blasphème pour l’islam et mérite la mort. Au regard de cela, votre minable défense de l’imam ne peut qu’être balayée d’un revers de main.

Il est vraiment très étrange que dans votre courrier vous ne pensiez qu’à prendre la défense de l’imam, « accusé faussement », « calomnie » etc. Car tel est le but de votre lettre : défendre l’imam. Mais que dites-vous sur la menace d’égorgement ? Rien !…

Car une de vos soeurs a subi cette menace, une soeur avec laquelle vous vivez, et dont vous avez la responsabilité en tant que supérieure. Là aussi vous savez certainement de qui il s’agit.

Prétendez-vous qu’elle ment lorsqu’elle parle des faits commis par l’imam ? …

Comment allez-vous exercer sur elle votre responsabilité de supérieure et la défendre alors qu’elle est en danger de mort ?…

Aimez-vous vos soeurs, comme vous en avez le devoir (si vous n’en avez pas le goût) ?…On pourrait croire que non. Car non seulement vous ne défendez pas cette religieuse, mais de plus vous ne songez qu’à défendre son agresseur !.. Etes-vous bien à votre place dans le poste de supérieure ?…Je vous laisse répondre. Ou bien c’est vous-même l’agressée et vous souffrez déjà du syndrome de Stockholm ?…

Que direz-vous et que ferez-vous le jour où l’une de vos soeurs sera égorgée ? Rien je suppose, car il sera trop tard. Pas étonnant dès lors que vos soeurs décident de se défendre toutes seules, comme l’a fait cette soeur en crachant aux pieds de l’imam, détail plein de sel et qui n’a pas pu être inventé. Pas étonnant non plus dans ces conditions de non-défense que le prêtre, en homme courageux, viril, prenne le relais de cette soeur pour raconter l’histoire. Il nous a semblé que ce prêtre, dans sa grande solitude, a mis son espoir dans le récit des faits à ces inconnus que nous étions.

C’est vous, la supérieure,  qui auriez dû intervenir en alertant les autorités (police, préfet) dès la première menace, car les menaces de mort constituent un délit grave, prévu par l’article 222-17 du code pénal et puni de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. L’avez-vous fait ?… Sachez que vous commettez vous-même un délit en ne les signalant pas. Vous vous rendez complice !…
C’est encore vous qui devriez dire haut et fort en lisant mon texte, que oui, ce que j’écris est exact. Au lieu de cela, que faites-vous ?…Vous niez très sottement alors que seule la vérité peut vous mettre à l’abri. Vous mettez toute votre communauté en danger y compris vous-même.

Accessoirement je vous signale que je suis catholique mais que je me pose bien des questions. Est-ce en prétendant que je mens, ou que je ne me suis pas bien informée, que vous allez exercer votre mission apostolique et m’évangéliser ?… La personne qui m’accompagnait est athée : croyez-vous que votre attitude va lui faire retrouver la foi ?…(Cette personne est prête à témoigner des propos du prêtre.)

Vous, religieuse catholique, vous êtes déjà islamisée, (je frémis rien qu’en l’écrivant) puisque vous cédez à la terreur de  l’islam, qui règne par la terreur. (En ce qui me concerne, je n’ai pas peur de l’islam pour moi, j’en ai peur pour ceux qui comme vous se laissent faire.) Vous allez jusqu’à mettre une majuscule au mot « imam », ce qui prouve que cet imam a un ascendant sur vous. Il est vrai que beaucoup de membres, et non des moindres, du clergé catholique de France, sont déjà soumis à l’islam. Mais ce n’est pas une raison. De plus, dans le conflit terrible qui se profile à l’horizon, cette attitude de soumission ne sauvera pas les « collabos », au contraire. Non seulement ils auront perdu la confiance des leurs, mais ils ne gagneront pas celle de l’islam. Leur destin sera tragique.

Votre seule excuse est d’être probablement manipulée. Si votre lettre est le résultat d’une obéissance ou d’une intimidation, avez-vous réfléchi à ce qui inspirait la personne qui vous a donné cet ordre ou ce conseil d’écrire si maladroitement à RL comme vous l’avez fait, et au peu de cas que cette personne fait de vous et de vos soeurs ?…Au fait que votre déni de la réalité est contre votre propre intérêt ?… Je plains vos soeurs, qui doivent se sentir abandonnées par vous, et je vous plains.

Ce n’est pas dans le mensonge qu’on trouve sa voie et sa défense. Le Christ, que vous prétendez suivre, n’a jamais menti et n’a jamais été lâche. Le Christ n’était pas un mou, il a dit la vérité sans mâcher ses mots aux pharisiens, “malheur à vous,  engeance de vipères…”,  pourquoi vous-même avez-vous si peur de dire leur vérité aux musulmans ?…Ce n’est pas évangélique.

Ce que je vous écris, c’est mon devoir de correction fraternelle selon Saint Paul. Vous aurez un jour à répondre de votre attitude. On n’a pas le droit de scandaliser son prochain. (Relisez Matthieu 18, 5-8, et Marc 8, 42-43) C’est pourtant ce que vous faites.

Je continuerai à défendre les chrétiens, dont je suis, lorsque j’estimerai utile de le faire, et sans chercher à ce que l’on me dise merci (et pourtant vous devriez me remercier pour ce que j’ai écrit) mais je n’accepte pas le mensonge, ni la lâcheté, surtout quand ils mettent en danger la vie de gens qui vous sont personnellement confiés !

Votre réponse me donne encore plus raison d’avoir écrit ce texte : il est urgent que notre pays ouvre les yeux. Vous la première. Votre attitude donne froid dans le dos.

Il est urgent que les chrétiens de notre pays réalisent que leur existence est menacée et qu’ils subiront le sort des chrétiens d’ Irak s’ils continuent à fermer obstinément les yeux. Ils seront exterminés. Et tous les non-musulmans avec eux : athées, juifs, apostats, convertis, etc. Ce sont les chefs de l’Eglise Irakienne qui nous le prédisent. (A ce propos, vous trouvez que le déni de réalité, c’est un bon moyen de soutenir nos frères d’Orient persécutés ?) Je pense que ces responsables irakiens ont raison. Ils ont du courage eux aussi, ce courage dont est privé notre clergé.

En vous exprimant ma profonde tristesse et mon dégoût devant votre dangereuse attitude,

Sophie Durand