Le contenu du lien ci-dessus m’a mis dans une colère telle contre les machistes de tout bord, que j’ai décidé de sublimer ma rage en un sonnet glorifiant le corps féminin. Le voici :
LE CORPS
Bien que focalisant les richesses de l’âme
Et toutes les splendeurs qu’on pourrait invoquer,
Le corps devenu femme est toujours convoqué
Devant les tribunaux que la bêtise acclame.
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Ses reins troublent les sens ; leur courbe les enflamme,
Et son port angélique, à même d’évoquer
Les chefs-d’œuvre du ciel, finit par provoquer
La colère de ceux que la beauté diffame.
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Dans quelle insanité le précipite-t-on,
Pour que ses contempteurs conservent quelque ton
Dès qu’ils fustigent l’or émanant d’un «Je t’aime» ?
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Je croyais que devant un spectacle parfait,
Disparaissaient les maux de l’être insatisfait :
J’oubliais simplement les fous de l’anathème.
Maurice Vidal