Manon, Théo et Alexandre, trois Lacombe Lucien des temps modernes

Ils sont jeunes, ils sont souriants, ils ont l’air contents d’eux. Leurs prénoms ? Manon, Théo et Alexandre. Trois petits blancs de leur temps. Manon ne cache même pas son engagement auprès de la France Insoumise. Et pourtant, ces trois blancs-becs décérébrés viennent de se comporter en minables soumis de la dictature du politiquement correct, celle au nom de qui on a envoyé des millions de dissidents mourir dans les goulags de Staline, ou dans les camps de rééducation de Pol Pot.

http://www.nordlittoral.fr/30977/article/2017-05-22/trois-eleves-de-berthelot-indignes-par-le-parti-extremiste-d-une-prof

Ces trois petits chéris bien formatés ont donc lancé un véritable appel au meurtre contre une professeur de Français et de théâtre du lycée Berthelot de Calais, Marie-Jeanne Vincent.

Celle-ci ne cache pas son engagement catholique. Pour autant, apparemment, elle n’a jamais fait, durant ses cours, de prosélytisme religieux, elle n’a jamais exprimé son point de vue sur le mariage homosexuel, pas davantage sur l’avortement, et sans doute encore moins sur certains candidats aux présidentielles. Une attitude laïque que peu d’enseignants de gauche, et encore moins de prétendus syndicalistes ne possèdent, eux qui se permettent ouvertement, pendant les cours, d’endoctriner leurs élèves contre les méchants de droite ou de prétendus extrême droite, quand ils ne jettent pas dans la rue des lycéens pour protester contre une réforme, pour défendre la journée de la jupe ou les clandestins.

Donc, quel est le crime de Marie-Jeanne Vincent, qui, sur cette photo, paraît plutôt une femme sympathique ?

Elle ose être candidate pour Civitas aux élections législatives. Et naturellement, par des raccourcis où les apprentis-staliniens sont inimitables, on en arrive, quand on lit l’article du journal militant Nord-Littoral, à comprendre que ce parti, et donc sa candidate, seraient pour l’extermination des juifs, rien de moins, estimant qu’Hitler n’avait pas fini le boulot.

Donc, conclusion du journal, et des trois petits commissaires politiques en herbe : Marie-Jeanne Vincent ne peut plus enseigner au lycée Berthelot. Ces trois charmants bambins, sans état d’âme, la condamnent donc au moins à une mort sociale, professionnelle, et, sans vergogne, la livrent en pâture aux milices gauchistes, qui ne demandent qu’à “casser du facho”, c’est facile, surtout à dix contre un, c’est gratuit, et il n’y a aucun risque, puisque, même quand on est pris, on n’est jamais inquiété.

Si Manon, qui se dit juive, était réellement aussi inquiète sur la montée de l’antisémitisme, attribué à Civitas, elle devrait lire l’ouvrage “Kiffe la France” de l’enseignant du 93, Jean-François Chemain, qui, dans la conclusion, exprime sa grande fatigue de devoir écouter des élèves, majoritairement musulmans, qui ont deux idoles : Hitler et Ben Laden. Ce livre, exceptionnel, n’a suscité aucune réaction de l’Education nationale, des associations dites antiracistes, de la gauche bien-pensante, et bien évidemment d’apprentis policiers du goulag comme le trio Manon, Théo et Alexandre.

Ces trois vaillants apprentis komsomols ont fait leur acte de grands résistants, en dénonçant, comme aux heures les plus sombres de notre histoire, une enseignante jusqu’à ce jour irréprochable, pour délit d’opinion, rien de moins. Mais ces lavettes se terrent quand les islamistes tuent des juifs. Ils glapissent des “Pas d’amalgame”, allument des bougies, pleurnichent devant des fleurs, et roulent des pelles au musulman de service, qui vient leur faire le coup de la RATP (religion d’amour, de tolérance et de paix).

Eux qui étudient à Calais ont tout-à-fait la tranche de ces boutonneux qui allaient se prosterner devant les migrants, se foutant royalement que ceux-ci terrorisent la population locale et agressent les flics.

Dans Lacombe Lucien, Louis Malle montrait l’itinéraire d’un jeune homme en perte de repères, comme on dit aujourd’hui, qui s’engageait dans la milice, et prenait du plaisir à persécuter les résistants. Comment ne pas penser à ce film quand on voit le comportement de ces trois mouchards ?

Ces pathétiques délateurs, islamo-fellateurs, sont les inévitables futures proies des prédateurs qui, grâce à leurs idées politiques, envahissent la France. Ils ne récolteront, dans ce cas, que ce qu’ils auront semé.

Notre pensée va à Marie-Jeanne Vincent (et Dieu sait que nous ne partageons pas les orientations de Civitas), à qui nous souhaitons, malgré ces trois imbéciles, de poursuivre sans encombre sa carrière professionnelle, et de pouvoir mener campagne pour le parti qu’elle a choisi librement.

Quant aux trois petits flics de la pensée, je leur conseille de ne jamais croiser mon chemin.

Martin Moisan