Callac : Laure-Line Inderbitzin virée par le maire et trahie par Morcet

Hier soir, 1^er juin, c’était jour de conseil municipal à Callac. Et ça promettait d’être chaud puisque le premier point de l’ordre du jour était le retrait de toutes les délégations de Laure-Line Inderbitzin et sa destitution du poste de 2e adjointe au maire.

Les antifas étaient également annoncés. Sur l’un de leurs sites, ils avaient déclaré vouloir « venir faire la tête » à la présidente des « Amis de Callac et ses environs ».

Ces antifas, ce sont des gars courageux. Généralement, pour ce genre d’expédition, ils se déplacent en groupe et là, c’était absolument nécessaire puisque la victime était de taille (1 m 55 et 45 kg). Donc dans un cas comme cela, il ne faut pas prendre de risque, le déplacement en meute s’impose.

Finalement, le message appelant à venir à Callac a rapidement disparu de leur site et aucun antifa n’est venu.

Par contre les gendarmes étaient là. Deux véhicules et un haut gradé. Surveillant du coin de l’œil le déroulement des événements.

Il est 18 h 45, on entre dans la mairie direction le 1^er étage, là où se réunit le conseil. On entre dans la salle. Surprise, le nombre de « spectateurs » est particulièrement élevé ce soir. Entre 30 et 40 et même plusieurs journalistes dont deux installés à une table avec leurs ordinateurs afin d’écrire quasiment en direct leur article relatant le conseil.

Laure-Line n’est pas là. Bizarre…

Finalement, elle entre la dernière et va se placer toute seule à l’opposé de son siège habituel. Elle a un air pincé et contrarié. L’atmosphère est tendue, comme lors d’une corrida avant l’entrée en piste du taureau. Et manifestement de nombreux spectateurs sont venus pour voir Laure-Line « se faire » le maire sous les vivas de la « claque » constituée de ses amis et soutiens.

Le maire commence et… demande l’évacuation de la salle, car le point concernant Laure-Line va se dérouler à huis clos. Pas si bête que ça, ce maire.

Consternation dans le camp de Laure-Line, privé de spectacle. Laure-Line elle-même affiche une tête dépitée. Tout le monde sort.

Ce n’est qu’une heure et demie plus tard, alors que nous sommes toujours devant la mairie, que nous voyons sortir Laure-Line. Ce n’est pas le visage des grands jours. Je m’approche pour écouter. En fait, elle vient de se faire retirer toutes ses délégations. Maintenant le conseil va décider si elle est virée ou pas de son poste d’adjointe. Mais comme elle le dit : « Un poste d’adjoint sans délégation, ça n’a aucun sens ». Sans oublier qu’elle va en plus perdre les indemnités qui vont avec. Quant à sa présence dehors, c’est parce qu’elle refuse de participer à sa propre destitution de son poste d’adjoint. Sale journée. On sent qu’elle est touchée.

Alors qu’elle feignait d’ignorer ma présence, Laure-Line se tourne d’un coup vers moi et avec beaucoup de tendresse dans le regard me déclare : « Pourquoi vous me regardez ? J’ai un cil sur la joue ? » ce qui m’amène à lui répondre : « Non, pas de cil. J’essaye juste de comprendre en vous écoutant quelle va être la suite du programme du carnaval ».  Visiblement ma réponse ne plaît guère.

Mme Lagrue, la femme du véto à migrants – elle-même enragée sur ce plan – qui me connaît, m’interpelle en me foudroyant du regard : « Vous allez pouvoir écrire un bel article dans Riposte Laïque », ce que je lui confirme en répondant « Effectivement, quand il y a des événements importants, il est normal d’en informer les citoyens ». Je note au passage qu’il y a beaucoup de lecteurs de Riposte Laïque dans ce groupe de bien-pensants. Quel succès mon cher Pierre !

Une autre femme présente, beaucoup plus agressive, s’approche de moi et commence à me chercher des noises. Elle attend visiblement que les « hommes » du groupe se retournent contre moi, mais personne ne bouge. Elle me lance : « Foutez le camp », ce que je refuse de faire, « je suis à cet endroit qui est public, je bougerai si je veux. Et je ne veux pas ».

Une seconde femme, la haine dans les yeux, me déclare : « Alors je vais vous pousser ». Je lui réponds : « Tapez-moi dessus tant que vous y êtes. Je vous signale que les gendarmes observent la scène et que la soirée peut mal se terminer pour vous si vous passez aux actes ».

Elle essaye de me pousser. Vu son gabarit, je ne bouge pas d’un millimètre.

Finalement c’est le groupe de Laure-Line qui va se déplacer de 10 mètres. Moi, je reste au même emplacement et quelques minutes plus tard, je rejoins le groupe des Amis de Callac. Comme dit Laure-Line : « Il ne faut jamais céder », même sur les petites choses.

Environ 20 minutes plus tard, le maire descend enfin et nous invite à remonter suivre les travaux du conseil.

On ne saura pas grand-chose de ce qui s’est passé. On apprend seulement que Laure-Line a été démise de ses délégations et par un second vote qu’elle n’est plus adjointe au maire.

D’ailleurs, je note que Laure-Line est absente. Elle n’avait sans doute pas le cœur à continuer de siéger. Comme je le disais, c’est vraiment une sale journée pour elle.

Par contre son « ami » Patrick Morcet, avec sa célèbre bonne mine, est toujours là. Vous savez, c’est le gars qui en pleine nuit depuis sa chambre du 1^er étage et à largement plus de 15 m, voit dans son jardin non éclairé un homme habillé en noir avec une cagoule noire en précisant que cet homme mesure 1 m 75 à 1 m 80. Le gars est champion du monde de la vision nocturne. C’est sûr.

Donc notre Patrick est là, ce qui m’étonne un peu, vu qu’avec Laure-Line c’était l’un des plus déterminés pour l’arrivée des migrants à Callac.

On aurait pu penser qu’il allait s’élever contre la destitution de Laure-Line et affronter le maire. Et bien non. Son abandon de Laure-Line ne semble lui poser aucun problème. Il est visiblement passé à autre chose. Plus exactement il a manifestement préféré garder son poste d’adjoint et ses indemnités que de perdre tout cela pour défendre des idées. Donc il a trahi son « amie », sans état d’âme apparent.

Quand on a des amis comme ça, on n’a pas besoin d’avoir d’ennemi !

D’ailleurs sa trahison va être confirmée sans contestation possible. En effet, le vote sur la nouvelle 2e adjointe a lieu dès la reprise des travaux du conseil et le résultat est acquis à l’unanimité.

Aucune abstention, aucun contre, aucun refus de vote. Donc Morcet a voté pour.

C’est un gars bien, ce Morcet. Comme il disait en boucle lors d’un conseil précédent, tel le lapin Duracell tapant sur son tambour : « Nous on fait de l’humain, on fait de l’humain, on fait de l’humain… ». Lors de ce conseil du 1^er juin, le Patrick nous a fait une belle démonstration de ce qu’est l’humain pour lui.

Au final, ce 1^er juin, Laure-Line n’aura pas pu faire le sketch prévu avec ses amis contre le maire. Elle aura été virée et en plus trahie par les élus de sa majorité et son ami Morcet. Vraiment une très sale journée pour elle.

À mon avis, on ne la reverra plus au conseil. Comment pourrait-elle continuer à travailler avec des gens qui lui ont réservé un tel sort ?

Par contre, il ne me semble pas impossible que de nouveau des tags pro-migrants réapparaissent dans le bourg.

Le conseil a ensuite repris son déroulement des plus classiques et s’est terminé à plus de 21 h 30.

J’allais oublier. Quelques informations sont arrivées à nos oreilles :

Les pro-migrants avaient déposé 18 plaintes contre nous. Ce qui nous avait valu quelques auditions à la gendarmerie. Vous savez, le maire avait été « obligé de céder face aux violences de l’extrême droite ». Du moins c’est ce que prétendaient Libération, Le Monde, l’Humanité, Ouest-France, Le Télégramme, Le Poher, FR3… etc.

Visiblement le procureur n’a rien trouvé pour poursuivre. Toutes les plaintes contre nous ont donc été classées sans suite, si mes informations sont bonnes.

De tout cela vous n’entendrez pas parler dans les journaux qui ont colporté les pires saletés sur nous et le combat mené à Callac contre le projet Horizon. Leur travail n’est pas d’informer honnêtement le lecteur. Non, leur travail c’est de faire de la propagande. Surtout pour salir ceux qui défendent leur pays, leur culture et leur identité.

Par contre, il y en a un qui aurait des raisons de se faire quelques soucis. Le dénommé Joncour, l’autre vétérinaire pro-migrant, par ailleurs très agressif. En effet, 4 plaintes ont été déposées contre lui. Et il semble bien qu’elles aient retenu l’attention du procureur puisqu’il serait convoqué au tribunal prochainement.

Enfin, le dénommé Joncour se serait vanté en public d’avoir dans son coffre une hache et qu’il allait s’occuper du responsable de la gendarmerie de Callac. Moi, je ne sais pas si c’est vrai, mais si c’est bien le cas, je pense qu’il a aussi quelques soucis à se faire sur ce plan.

En tout cas, les gendarmes ont l’air de s’intéresser sérieusement à ses déclarations…

Un dernier point pour être complet. À Callac, le combat continue. Notamment parce que les quelques immigrés qui ont été amenés par Viltaïs seront accompagnés pendant peu de mois. Ensuite ce sera à la municipalité d’assurer leur prise en charge. Ce qui occasionnera des dépenses supplémentaires qui seront compensées par une hausse des taxes et impôts locaux.

C’est justement sur ce point que s’est braquée la population : il y a des millions pour les immigrés mais pas un sou pour les Callacois pauvres ou dans le besoin.

Demander aux Callacois de mettre la main au portefeuille pour les migrants alors qu’il n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois, ça risque de ne pas bien se passer.

D’autant que l’association « les Amis de Callac et ses environs » a engagé une campagne sur ce thème et fait signer des pétitions.

Le maire va devoir choisir entre défendre les intérêts de ses administrés ou être un rouage de la politique de Macron qui agresse socialement les habitants de Callac en imposant des migrants, tout en les mettant à la charge de la commune.

Bernard GERMAIN