Cambadélis somme Fillon d’appeler à voter contre Marine au 2e tour !

Attention, phrase proustienne.

À l’instant même où le Parti Socialiste explose en pleine chute, libérant tous azimuts une poussière de personnalités ballottées pire que du linge dans une machine à laver, quand le signal de la débandade a été donné par un Bizertin que pénètre depuis longtemps le concept trans-méditerranéen du vivre-ensemble franco-maghrébin, dès lors donc que le Parti de Jaurès, de Blum et de Guy Mollet s’effondre sur lui-même comme un pâté de sable sur une plage, Jean-Christophe Cambadélis, étouffé par rien sauf par la très haute et considérable idée qu’il se fait de sa forte personne, somme François Fillon de lui dire pour qui il compte voter au deuxième tour de la Présidentielle, ceci au cas très envisageable où il (Fillon) franchirait le premier de ces tours en troisième voire quatrième position.

http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/34300-presidentielle2017-cambadelis-demande-fillon-clairement.html

Il faut tout de même, pour se commettre à ce point avec la stupidité des rigides et la prétention à dominer le reste du monde par sa seule parole faisant office à la fois de jugement secret et d’exécution publique, être foutrement gonflé.

Ce qui est le cas.

Au grotesque du propos s’ajoute la brutalité de l’inquisiteur. Discours et impétrant sont à l’unisson. C’est du Cambadélis dans le texte, qui devrait se concentrer sur sa prochaine traversée du désert politique davantage que sur les intentions de vote de son adversaire du moment. On sent même  l’accusateur animé de quelques troubles envies d’obtenir par la force une réponse que l’accusé se gardera bien quant à lui et à raison, de lui donner.

François Fillon serait même avisé de retourner la question à l’envoyeur, tant les ralliements socialistes au très libéral et manipulé Macron vont se multiplier dans les heures et les jours qui viennent. Adieu fromages, pauvres corbeaux ! Les renards mondialistes, bradeurs de patries et commensaux de la secte financière, sont à la besogne. On aura du mal, socialiste ou non, à les empêcher définitivement de nuire.

François Fillon votera pour qui il voudra. Peut-être, au moment d’exhorter ses troupes à le suivre, se souviendra-t-il d’un certain Clemenceau, qui eut en son temps quelques soucis du côté du Panama et se défendit comme il put avant de terminer sa carrière de la manière que l’on sait, au service sublimé de sa nation en grand péril.

La patrie est en danger. Qui ne le voit, ou ne le ressent, sauf Cambadélis, ce spectre de l’inutile ? Rêvons un peu : de la même manière que se forme sous nos yeux le Parti de l’Abandon et des Forces du Fric appuyé sur l’axe migratoire charianisé, la disparition des frontières et celle des peuples d’Europe, brûlons pour celui, clairement majoritaire dans ses différences de toutes sortes, des seuls Patriotes, celui des millions de gens qui ne veulent pas s’effacer, celui de la Résistance au néant promis par les fossoyeurs.

Ce Parti-là ne se divise pas en couleurs de peau, en croyances, en opinions. Il porte un nom intangible, facile à retenir : La France.

Jean Sobieski