Carcassonne : les paras face à des agresseurs "de type maghrébin"

AV 3Les parachutistes du 3 ème RPIMA sont des troupes d’élite, qui ont été engagées sur tous les champs de bataille.
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Après une agression et une tentative d’agression très récentes sur des personnels du régiment, l’adjoint du lieutenant-colonel Jean-Come Journé, chef de corps, préconise à ses paras la vigilance, la réactivité et la pratique régulière de techniques de combat rapproché et de sport de combat. Il rappelle également qu’il est nécessaire de se défendre et cite en exemple le cas du soldat britannique décapité en 2013 en pleine rue à Londres. Fidèle à la devise du régiment “L’exigence dans l’action”. Des propos qui auraient plu au Général Marcel Bigeard, qui fut chef de corps de cette prestigieuse unité d’élite lorsqu’elle se nommait encore le 3 ème RPC, et qui aurait ajouté “Croire et oser”, “Premier, Partout, Toujours”. 

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Du jamais vu à Carcassonne depuis l’implantation du régiment. Les chefs du 3° RPIMa obligés de mettre en garde leurs officiers, sous-officiers et parachutistes contre les risques d’agressions envers les militaires.

Très réactif face à cette menace, une note préconise la pratique régulière de techniques de combat rapproché et de sport de combat. Elle rappelle également qu’il est nécessaire de se défendre et cite en exemple le précédent du soldat britannique décapité en 2013 en pleine rue à Londres par des jihadistes, en détaillant les faits, la description des agresseurs et les mesures de précaution. 

 Tout est parti de 2 agressions (ou tentatives) très récentes sur des personnels du régiment ou de la BdD [brigade].

Selon les informations recueillies, la première agression s’est déroulée voici quelques jours à 8h30, dans un virage à l’entrée de MONTLEGUN (sens Lac de la CAVAYERE – CARCASSONNE), où 2 sous-officiers du régiment effectuent un footing. Ils sont en tenue de sport réglementaire et donc facilement identifiables. Alors qu’ils courent sur la piste cyclable à gauche des voies de circulation face aux véhicules, ils croisent un véhicule type 306 break couleur bleu nuit qui fait un écart volontaire dans leur direction dès que le conducteur les remarque. Les victimes ont fait état de « Deux occupants étaient à bord de la voiture – de type magrébin, bruns, cheveux courts et légèrement barbus .”

A ce stade du dossier, Il ne fait aucun doute sur le fait que le conducteur, reconnaissant des militaires, a voulu intimider en déportant son véhicule vers les coureurs « comme s’il allait les percuter »… affichant au passage un large sourire… L’information a rapidement ciculé parmi les personnels, familles et amis du régiment, et il semblerait que “la situation n’a présenté un danger réel. L’incident n’a pas été plus loin. La plaque n’a pas été relevée…. »

Deuxième agression : l’agresseur est un maghrébin d’environ 35 ans

L’adjoint du colonel du régiment a révélé une autre agression dans une note de service, dont Riposte Laïque s’est procurée une copie : « 2) Vendredi 11 septembre vers midi, un Cch [Caporal-chef] de la BdD a été agressé volontairement au niveau du rond-point des berges de l’Aude. Alors qu’il circulait à moto et en tenue de treillis, un individu lui a jeté dessus 2 cônes de chantier en plastique dont un qu’il l’a touché. Le Cch a stoppé sa moto et s’est dirigé vers l’individu qui a aussitôt tenté de le blesser en lui jetant dessus un très gros caillou. Puis l’agresseur est aussitôt remonté dans sa voiture et a démarré percutant délibérément l’arrière de la moto du Cch. Un témoin de la scène (un Cch du 3) est alors intervenu et a mis son véhicule en opposition, bloquant la route à l’agresseur (bravo à lui). L’agresseur s’est enfui empruntant pour ce faire un sens interdit à contre sens. L’agresseur est un maghrébin d’environ 35 ans….”.

Dans ce dossier d’agression caractérisée, la plaque a été relevée. Une plainte a été déposée. Ces 2 actions mettent à nouveau à jour des modes opératoires visant clairement à s’en prendre à des personnels en tenue. L’intimidation et la volonté de blesser est établie.

Il semblerait que ces actions soient quasiment toujours des actions non planifiées, assimilables à des actions d’opportunité. Le personnel agressé est toujours en tenue et c’est ce qui déclenche l’agression. Les agresseurs circulent toujours en voiture et agissent toujours de manière lâche.

A la lumière de ces faits, les personnels en tenue du 3 ème RPIMa ont compris qu’ils étaient devenus désormais des cibles… “Cibles” qui doivent rester vigilantes.

Pour mémoire, Le 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (ou 3e RPIMa) est un régiment parachutiste de l’armée de terre française, un régiment d’élite, comme le précise le site Wikipedia. Il est l’héritier du 3e bataillon colonial de commandos parachutistes créé en 1948 et du 3e régiment de parachutistes coloniaux. Le régiment appartient à la 11e brigade parachutiste. Deux fois cité à l’ordre de l’armée, il est dissous après son sacrifice lors de la Bataille de la RC 4 en octobre 1950. Lors de cet épisode le 3e BCCP du capitaine Cazaux et le 1er BEP du commandant Segrétainvont pratiquement disparaître.

av bigeardMarcel Bigeard, officier le plus décoré de France, a commandé cette prestigieuse unité.

Recréé le 27 décembre 1951, il reçoit l’appellation de 3 ème bataillon de parachutistes coloniaux le 28 mai 1952 et s’illustre encore en Indochine où il est de nouveau cité à l’ordre de l’armée à la suite de la bataille de Na San. Il est une fois encore dissous en 1953 après avoir fourni l’ossature du 5ème bataillon de parachutistes vietnamiens.

para avec hélicos

avec para du 1 er RCP

De nouveau recréé, le bataillon prend l’appellation de 3e régiment de parachutistes coloniaux le 1ernovembre1955 sous les ordres du lieutenant-colonel Bigeard. Il est présent dans toutes les grandes opérations en Algérie et participe aux combats de Bizerte.

avec dernier parachut Dien au sol

paras Francis

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Avec dernier parchut Dien 4

Les parachutistes des bataillons ayant précédé le 3 èm ont été engagés en Indochine, dans de durs combats, précédent leurs frères d’armes les bérets verts Américains dans cette zone de conflits

Devenu le 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine le 1erdécembre1958, il rentre en métropole et s’installe le 22juillet1962 à Carcassonne où il est entièrement professionnalisé en 1976.

largage parachutistes

avec mortiers

En 1968, le régiment intervient au Tchad lors de la première guerre civile tchadienne, puis en 1978 au sud Liban où son chef, le colonel Salvan, est grièvement blessé, puis à Djibouti, de nouveau au Tchad, en Centrafrique, en Nouvelle-Calédonie, au Togo, au Gabon, au Rwanda, en Irak, en Turquie, au Zaïre, en ex-Yougoslavie, au Congo et enfin au Kosovo où il obtient sa cinquième citation.

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Ces faits extrêmement graves montrent que certains éléments subversifs, installés et implantés sur notre sol, ayant pris parti pour DAECH, n’hésitent pas à attaquer des militaires Français désarmés, qui se rendent à la caserne le matin ou qui pratiquent leur sport, alors que ces soldats sont des parachutistes d’élite. La prompte réaction du Commandant adjoint de l’unité doit être saluée. Néanmoins, depuis ces graves agressions, aucun ministre du gouvernement Valls ne s’est ému de cette situation dans la presse ou par communiqué, alors que ces parachutistes constituent le dernier rempart de la Nation contre le terrorisme qui nous menace.

Francis GRUZELLE
Carte de Presse 55411

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