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Je lance un défi à Erwan Chartier : qu’il ose débattre avec moi sur Callac !

Erwan Chartier, pour ceux qui l’ignoreraient encore, est le rédacteur en chef d’un minuscule journal publié près de Callac et que nous avons contribué à sortir de l’anonymat lorsqu’il s’est cru obligé de dire pis que pendre de notre combat mené, et gagné, à Callac en faisant capoter le projet Horizon qui entendait faire venir 70 familles de migrants (environ 530 personnes selon les chiffres de Ouest-France) dans ce village de 2200 habitants.

Cette défaite a jeté le désarroi dans la «gauche» qui est en fait l’extrême gauche et créé un véritable problème politique : comment la «gauche» qui prétend représenter les couches populaires et les défendre, comment cette gauche a-t-elle pu être contrainte d’abandonner piteusement son projet le 11 janvier 2023 ?

Deux explications contradictoires s’affrontent sur ce point :

  • Celle que j’ai toujours défendue avec mes amis de l’association «Les amis de Callac et ses environs»
  • Celle que défend la «gauche» avec le soutien constant et tapageur d’Erwan Chartier ainsi que de la presse bien-pensante (Le Télégramme, Ouest-France)

Notre explication est des plus simples et est conforme à la réalité. Tout d’abord, le maire n’avait nullement inscrit le projet «Horizon» dans son programme électoral. Dès lors, et compte-tenu des énormes conséquences que ce projet aurait eu pour le village, nous avons dit : soit vous retirez le projet, soit vous demandez à la population si elle est d’accord.

Chacun comprendra que c’est le minimum en démocratie que de demander son avis au peuple.

Et bien pas à Callac, voyez-vous. Le 5 octobre, sur le marché et devant plusieurs dizaines de personnes, le maire a déclaré aux habitants qui l’interrogeaient : «Je ne ferai pas de référendum car je sais que 80% de la population est contre».

Quand on est la «gauche» et qu’on se prétend défenseur de la démocratie, ça la fout mal de dire qu’on refuse de demander son avis au peuple et que les élus feront ce qu’ils veulent même si le peuple est contre.

Au passage, j’observe que cette «gauche» a des principes à géométrie variable, car lorsqu’il s’est agi des retraites, la même «gauche» a réclamé à corps et à cri qu’un référendum soit organisé. Donc pour les retraites, un référendum c’est nécessaire, mais sur un projet qui va bouleverser la vie d’un village, un référendum c’est non.

Un second point a fait basculer la population contre le projet. Il y a à Callac 18% de chômage, et pour trouver du travail, les gens – surtout les jeunes – sont obligés de partir, ce qui contribue à faire baisser l’activité et la vie locale. De plus, il y a à Callac des gens qui sont pauvres ou n’ont guère de moyens. Pour ceux là, il n’y a jamais rien. Alors quand la mairie a annoncé qu’il y avait 80 emplois qui avaient été identifiés et 3,2 millions d’€ pour le projet Horizon et l’aide aux réfugiés, ce fut un choc pour les habitants.

Comment ne pas comprendre la population ? Abandonnée par les autorités depuis des années et d’un coup une incroyable quantité de moyens surgit mais pour des gens venant de l’autre bout de la terre. Cela n’est pas passé du tout dans le village. C’est le moins qu’on puisse dire.

Donc, le rejet de projet Horizon et les raisons de la défaite de la «gauche» sont simples. La population :

  • a été scandalisé du refus du référendum par le maire
  • a été choquée et scandalisée des moyens accordés aux migrants alors qu’elle n’a droit à rien

Les raisons de la défaite sont aussi simples que cela. Nous avons défendu les intérêts de la population et nous avons été compris et soutenus par la population. Quant au maire il a été obligé de retirer son projet largement rejeté par ses administrés.

Passons maintenant à la version clamée par la «gauche» et dont Erwan Chartier est un ardent propagandiste.

Rien de ce qui précède n’a existé pour eux. Le recul de la mairie et l’abandon du projet ont été obtenus par l’extrême droite et la fachosphère qui ont terrorisé les élus ainsi que la population et même Erwan Chartier et son petit journal.

Nous ferons simplement observer que les seules violences observées ont été le fait des antifas qui se sont affrontés violemment avec les gendarmes. Notamment les 17 septembre, 5 novembre 2022 (nos deux manifestations pacifiques) et le 28 janvier 2023 (vœux du maire). J’observe qu’il n’y a eu aucune condamnation de ces violences à gauche. Pas plus d’ailleurs que dans les colonnes du Poher, sauf erreur de ma part.

Ajoutons qu’il y a eu plusieurs dizaines de plaintes déposées contre nous et j’ai personnellement été auditionné pendant 2 heures à la gendarmerie comme nombre de membres de notre association.

Les gendarmes n’ont strictement rien trouvé. Aucun d’entre nous n’a été mis en cause, poursuivi et encore moins condamné. Alors, elles sont réelles ou pas nos prétendues violences ? Comment se fait-il que la gauche en général et Erwan Chartier en particulier continuent de lancer des accusations gratuites sur nos prétendues violences mais sont incapables d’apporter la moindre preuve de ce qu’ils prétendent ?

Quant aux terribles dangers qui menaçaient de s’abattre sur le Poher et son rédacteur en chef, il faut savoir que ce journal a déclenché une action en justice contre moi pour avoir osé répondre à un article particulièrement agressif contre nous dans lequel on nous disait quasiment ouvertement que nous étions des nazis et les partisans du projet Horizon des résistants (FTP) comme à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Mais voyez-vous, Le Poher pense pouvoir insulter tranquillement qui il veut, par contre il dénie le droit aux personnes insultées de pouvoir répondre.

Cela me permet de dire deux choses.

Tout d’abord, il a été dit par un journal Le Télégramme ou Ouest-France ? rapportant des paroles du Poher que «les menaces contre Le Poher ont commencé le lendemain du jour où j’ai reçu (30 janvier 2023) mon assignation au tribunal». Une fois de plus, courageusement, on insinue que je serais à l’origine des menaces, mais on ne l’affirme pas ouvertement. Comme disait Beaumarchais «calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose».

Toujours est-il que les «menaces» ont été crescendo à partir de ce moment d’après Le Poher.

D’abord des appels téléphoniques anonymes insultants. Puis des mails, puis des coups de téléphone avec menaces, puis des lettres anonymes avec menaces de mort et même une alerte à la bombe.

On me permettra de relever un détail. L’audience au tribunal était fixée au 3 mars 2023. Entre le 31 janvier et la fin février, ce fut une incessante suite de menaces vis-à-vis du Poher.

Afin de faire en sorte que, en arrivant devant les juges, Le Poher ait une réputation de petit journal persécuté et vraiment en danger à cause du grand méchant Bernard Germain et de la fachosphère ?

Toujours est-il que le procès a été renvoyé et, ô miracle, les menaces se sont arrêtées immédiatement.

C’est bizarre, non ?

Alors je pose deux questions à Erwan Chartier :

  • Comment explique-t-il cet arrêt brutal des menaces dès que le procès a été renvoyé ?
  • Où en sont les investigations des gendarmes suite à toutes les plaintes déposées par le Poher ?

Cela me permet aussi de livrer un élément supplémentaire aux lecteurs.

Le procès s’est tenu il y a quelques jours à Lorient. Je pensais bêtement que j’allais me trouver face à mes accusateurs, me défendre et répondre aux accusations farfelues dont je suis la cible.

Eh bien pas du tout. Le procès qu’on me fait (ainsi qu’à Christine Tasin qui m’a publié) est un procès au civil. Il n’y a pas de confrontation entre les accusateurs et les accusés. Impossible donc de faire entendre son opinion et de se défendre. Tout se passe entre les avocats et le juge. Et si nous sommes condamnés, le camarade Erwan ne manquera pas de parader en se glorifiant d’avoir fait condamner l’extrême droite.

Nous faire un mauvais procès d’accord, mais nous affronter les yeux dans les yeux dans une vraie procédure en nous laissant la possibilité de répondre. Pas question.

Comme je vous le disais, courageux le Erwan, mais pas téméraire.

Et cerise sur le gâteau, Erwan vient de parader dans une émission sur un petit média breton comme l’a expliqué Martine Chapouton hier soir dans RL.

En face de lui, il y a avait une représentante de Reconquête de Brest. Manifestement elle ne connaissait pas en détail le dossier de Callac et Erwan Chartier s’est permis quelques sorties déplacées accompagnées de quelques contre-vérités flagrantes. Par exemple, il a osé se prétendre un journal d’information mais «pas un journal d’opinion». Quand on connaît le contenu de ce petit journal, faut oser le dire. Et il a osé.

Sans oublier que la journaliste qui menait l’émission était outrancièrement pro-immigration et soutenait ouvertement Erwan Chartier, passant son temps à couper la représentante de Reconquête.

Une fois de plus, Erwan Chartier a fait le malin et n’a fait que confirmer l’adage bien connu qui veut qu’«à vaincre sans péril on triomphe sans gloire».

Alors, je reprends à mon compte ce qu’a proposé Martine Chapouton.

Je lance un défi au courageux Erwan Chartier en l’invitant à venir débattre publiquement avec moi sur le dossier de Callac.

Aura-t-il assez de courage pour venir m’affronter ? Ou trouvera-t-il un mauvais prétexte pour esquiver ?

En tout cas, qu’il ne me dise pas : «On ne discute pas avec les fascistes, on les combat».

La ficelle serait un peu grosse…

Bernard GERMAIN




Callac : Erwan Chartier est bien trop lâche pour débattre avec Bernard Germain

Ce mercredi, la télévison locale Tebéo passait, à 18 heures, après ses informations locales, un face-à-face, sur le dossier Callac, que nous appelons la victoire de Callac. D’un côté, Erwan Chartier, l’ineffable rédacteur en chef de la feuille de chou locale Le Poher – qui tirait à quelques centaines d’exemplaires avant qu’il ne se fasse mousser par des prétendues menaces d’extrême droite, qui lui ont permis de progresser un peu, et d’atteindre deux ou trois mille exemplaires vendus.

De l’autre côté, Elisabeth Louvel, responsable Reconquête dans la région brestoise, femme par ailleurs agréable, souriante et élégante, sur le plateau, alors qu’Erwan Chartier, par ailleurs un peu bouffi, est habillé comme un crasseux gauchiste.

Le débat est présenté par Pauline Fercot (au bout de dix minutes de journal), qui rapidement, et cela sera le cas tout au long du débat, montrera clairement qu’elle penche du côté de l’immigrationniste Chartier, qu’elle appellera familièrement Erwan (solidarité des journaleux bobos qui doivent bien se connaître), alors qu’elle appellera la responsable de Reconquête froidement “Elisabeth Louvel”, ou bien “Madame Louvel”, et que tout de suite, suivant le langage d’Erwan Chartier, elle classera le parti d’Eric Zemmour à l’extrême droite, ce qu’Elisabeth contesta.

https://www.tebeo.bzh/video/bonjour-bretagne-34/

Bien sûr, Chartier, qui a écrit un bouquin sur l’affaire de Callac (il faut bien faire son beurre), put faire la promotion de son ouvrage en toute liberté, alors qu’on ne parla pas du livre de Bernard Germain sur le même sujet.

Il aura bien plus la parole qu’Elisabeth Louvel. Il ne sera jamais interrompu, et pourra déverser son idéologie, ses mensonges et ses insultes sans le moindre problème. Par contre, Elisabeth ne pourra jamais aligner deux phrases de suite sans se voir interrompre systématiquement, et voir Pauline Fercot changer de sujet pour l’empêcher de développer son propos.

Ainsi, le rédacteur en chef du Poher se permit, d’entrée, un grossier mensonge en se faisant passer pour un journaliste neutre, qui n’avait aucun a-priori dans cette histoire, alors que les colonnes de sa feuille de chou n’arrêtèrent pas de faire l’éloge du projet Horizon et d’insulter les opposants, les comparant aux collabos de la dernière guerre.

Mais quand, dans une réponse cinglante ou ironique, Bernard Germain et Paul Le Poulpe répondent aux mensonges des imposteurs du Poher, là cela pleurniche dur !

https://resistancerepublicaine.com/2022/10/31/la-femme-est-lavenir-de-lhomme-non-cest-lafricain/

https://ripostelaique.com/le-poher-erwan-chartier-et-faustine-sternberg-au-bord-du-suicide.html

C’est qu’eux, ils sont le camp du bien, ils ont tous les droits, alors que Riposte Laïque, Résistance républicaine ou Reconquête ne peuvent que se taire, quand ils sont classés de manière mensongère à l’extrême droite et traités de “fachos”. Donc, le vaillant Chartier a décidé de traîner Christine Tasin et Bernard Germain au tribunal, au nom bien sûr de la démocratie et de la liberté de la presse !

Sans être interrompu par Pauline Fercot, le plumitif put citer Bernard Germain, très rapidement et de manière méprisante, calomnier Catherine Blein, et déformer les propos qui lui valurent une condamnation scandaleuse par les tribunaux, et insulter le site “Résistance républicaine”, qui sera qualifié d’extrême droite, ce qui fera plaisir à Christine Tasin, qui se dit toujours une femme de gauche…

Bien sûr, nous eûmes droit, neutralité obligé, à un reportage élogieux sur Corlay, où le maire Allain a imposé, sans en informer la population, des familles africaines dans le village. Il paraît que tout le monde est heureux, et qu’il va y avoir plein d’emplois qui n’étaient pas fournis qui vont être occupés par les nouveaux venus, c’est la présentatrice elle-même qui, sortant de son rôle, s’est permis d’ajouter cela. Mais par contre, aucun reportage dans des villes bretonnes où les habitants ont à se plaindre de l’arrivée de nouvelles populations, comme Nantes, Rennes, Brest, Vannes, Pontivy et tant d’autres, et bien sûr aucun lien avec les émeutes qui ont ravagé la France durant cinq jours, sauf dans nos campagnes.

Chartier, encore une fois sans être repris par la présentatrice complice, pourra se permettre de dire que les élus ont été menacés par l’extrême droite, que douze plaintes ont été déposées, que la maison du maire de Saint-Brevin a été incendiée par les mêmes, sans préciser qu’aucune de ces plaintes n’a abouti, et que des pistes d’extrême gauche sont cachées par les autorités, concernant la maison du maire de Yannick Morez.

Il n’y aura bien sûr pas la possibilité de rappeler qu’à Callac et Saint-Brévin, les seules violences physiques vinrent de la gauche et de l’extrême gauche, qui agressèrent les forces de l’ordre et des manifestants isolés, sans oublier des incendies de voitures et des vitrines vandalisées.

Elisabeth Louvel essaiera d’expliquer qu’elle était à Callac lors de la première manifestation, que le maire lui-même avait reconnu que 80 % de la population était hostile au projet, mais elle fut rapidement interrompue.

Nous eûmes droit au grand numéro de “La France terre d’immigration” et à la comparaison entre l’immigration italienne ou portugaise et l’immigration africaine, sans préciser que l’une était une immigration de travail, avec des Européens de culture chrétienne, et que l’autre est une immigration de peuplement, avec des individus de culture musulmane bien souvent, ce qui change tout.

Là encore, Elisabeth Louvel essaiera de rétablir les choses, mais elle fut tout de suite couper sèchement par Pauline Fercot.

La responsable de Reconquête expliquera que la victoire de Callac fut celle de Reconquête.

On regrette, malgré les qualités d’Elisabeth Louvel, que ce ne soit pas Bernard Germain qui ait été invité à ce débat. D’abord parce qu’il avait davantage de légitimité pour cela, et qu’il est évident qu’il n’aurait pas laissé cet Erwan Chartier propager tous ses mensonges et toutes ses calomnies.

Mais peut-être est-ce Erwan Chartier lui-même qui a eu peur de ce débat, où il aurait sans doute été mis minable par un interlocuteur qui n’a pas l’habitude de se laisser marcher dessus, ni de se laisser interrompre.

Mais puisque le pleutre Chartier se dit un démocrate ouvert au débat, nous le défions d’accepter, sur l’affaire de Callac, un débat avec Bernard Germain.

Nous sommes certains que nos amis de Breizh Infos seraient ravis de l’organiser…

Mais Chartier nous fera le coup de “On ne débat pas avec le fascisme, on le combat”.

Ben voyons !

Martine Chapouton




Éric Zemmour à la télé, face à trois caniches macronistes : trop gentil !

Eric ZEMMOUR était l’invité de BFMPolitique ce dimanche 17 septembre. Comme à son habitude, il s’est présenté tout sourire, guilleret, flatté d’être au centre d’un jeu politique qu’il croit, à l’instant, propice au déroulé argumentaire de ses thèmes favoris : immigrationnisme, dépenses sociales insupportables, école à la dérive, libéralisme économique dévoyé, souveraineté nationale bafouée dans tous les domaines,  etc.

Il est interrogé par trois « caniches » inféodés à la « bien-pensance » et soucieux de ne pas déplaire à la main qui les nourrit de subventions à savoir la macronie… et, comme à chaque fois l’on va assister au même pitoyable spectacle de notre champion, interrompu, submergé, « castré » par d’incessantes nouvelles questions accusatoires alors qu’il vient d’enclencher une réponse à une question initiale. Alors Eric ZEMMOUR est obligé de quémander, de prier, d’insister pour qu’on lui permette de poursuivre son propos inaugural. S’en suit une litanie de… « laissez moi finir… » « … je vais y venir mais laissez-moi poursuivre… » « … si vous arrêtiez de m’interrompre… » « … je finis ma démonstration, ensuite je répondrai à votre question… » « … si vous m’aviez laissé finir vous auriez vu que j’en venais à votre question… ». Autant de répliques, plus qu’insupportables, assorties d’une main tendue en opposition pour appuyer toutes ces suppliques. Bien évidemment ignorées l’instant d’après par les trois « caniches » « aboyant » à tour de rôle, à qui mieux mieux, sur cet éminent représentant de « l’extrême droite » ou « post fasciste » qu’il faut casser, par tous les moyens, dans son expression pour le faire apparaître « brutal », « inhumain » (« que faites-vous de ses miséreux arrivés sur le sol européen ? »), « anti-chrétien » (« vous les renvoyez chez eux »), « impuissant » (« Meloni n’a-t-elle pas fait machine arrière par rapport à ses promesses ? Et vous que feriez- vous à sa place ?).

Le piège se referme encore davantage sur le président de Reconquête quand nos journaleux sans mérite parviennent à tellement l’irriter, l’énerver qu’il perd patience, hausse le ton, apostrophant le teckel en chef Olivier DUHAMEL : « Arrêtez d’insister Olivier DUHAMEL, je ne répondrai pas à votre question !!! Je finirai ma démonstration et ensuite je répondrai à votre question !!!… ». Cette attitude consistant à se laisser manœuvrer irrespectueusement de la sorte par trois perroquets qui se prétendent « journalistes » est inadmissible pour quelqu’un de la trempe intellectuelle d’Eric ZEMMOUR.

Cela contraste avec la tenue gaullienne qu’aucun journaliste n’aurait osé perturber pas davantage la parallèle mitterrandienne. Le Pr RAOULT pourrait donner des leçons de maintien médiatique à ZEMMOUR notamment quand, par deux fois au moins il stoppe une interview (FR 3 Marseille) ou menace de la stopper (face à Prépuce TOUSSAINT BFM TV) parce qu’il estimait qu’on lui manquait de respect ou qu’on voulait lui opposer des avis indignes de son niveau scientifique. Comme je l’ai déjà développé, tous ces « journalopes » de gauche et de droite ont été biberonnés d’abord à bonne école – de journalisme – imprégnée elle-même du gauchisme militant de base apprenant très tôt comment dominer dans tout débat : couper la parole, mitrailler de questions, parler plus fort, avoir le dernier mot pour signifier ou donner l’illusion qu’on a gagné la partie dans la joute oratoire. Quel(s) conseiller(s) en communication possède ZEMMOUR pour qu’il(s) ne se soit(soient) aucunement rendu compte d’une telle énormité et qu’ils ne fassent rien pour y mettre un terme ?…

Un seul conseil à Eric ZEMMOUR : IMPOSEZ UN TEMPS DE PAROLE PAR QUESTION SANS ÊTRE INTERROMPU. ET MENACEZ DE QUITTER LES PLATEAUX SI CELA N’EST PAS RESPECTÉ. Et même chose durant tout débat où vous serez opposé à un ou plusieurs contradicteurs. Comment avez-vous pu vous laisser insulter par Mélenchon – chez Hanouna durant la présidentielle – quand ce dernier vous a lancé un « … retournez à la niche ! », alors que vous aviez la parole, n’esquissant qu’une piètre protestation, sans avoir immédiatement exigé le retrait de ces paroles ou avoir quitté l’émission ?

Bref, cher Eric ZEMMOUR ne percevez-vous pas que l’on fait mine de vous inviter (pluralisme oblige), sauf à de rares exceptions comme CNews ou certaines radios style Sud Radio, Europe1, etc.), pour mieux brouiller votre message et vous faire apparaître comme brutal, inhumain, irascible, contradictoire ou impuissant – comme aujourd’hui peut s’interpréter l’inaction de Meloni ?

Votre message, qu’on le partage ou pas, a besoin d’une attitude calme, de clarté démonstrative, d’un temps minimum d’exposé, du respect de votre personne ; saurez-vous un jour prochain vous amender, taper du poing sur la table en imposant la seule règle du jeu respectueuse des opinions de chacun à savoir laisser la libre parole se dérouler réellement ou demeurerez-vous naïvement incorrigible en la matière ?

 Adrien  LAFLEUR




Rugby : je ne supporte plus l’obsession ethnique des commentateurs de TF1

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J’ai pété un plomb au cours du match de rugby de la Coupe du monde Irlande-Tonga, mais les deux équipes n’y sont pour rien. Il s’agit des commentateurs de la chaîne sur laquelle était retransmis ce match, j’ai nommé celle qui par le passé était très préoccupée par le temps de cerveau qu’elle était en mesure de fournir à ses sponsors. 
 
Je sens ici que je ne vais peut-être pas me faire que des amis, voici pourquoi. Tout d’abord peut-être parce que je ne suis pas d’origine tricolore. Au sens TF1 du terme, cette appellation d’origine me sort désormais par les trous de nez, car figurez-vous que les commentateurs de cette chaîne, dont je ne veux pas même connaître le nom pour ceux d’hier, mais dont je suppose que ce sont les mêmes de match en match, semblent avoir cette lourde habitude d’insister non moins pesamment (et je pèse mes mots également) sur l’origine de tel ou tel joueur de telle ou telle équipe, dès lors qu’il s’agit d’une équipe n’étant pas tricolore. Quant à celle du coq qui chante les pieds dans la merde, il n’y en a, hélas, qu’une, et donc toutes les autres  sont malheureusement soumises à ce rappel lourdasse de l’origine de tel ou tel joueur.
 
Pour illustrer mon agacement, que dis-je, mon ulcération, quoi de mieux que l’équipe de France 98, championne du monde de foot, dont l’un des matches de la compétition aurait été commenté par la paire de pieds nickelés en charge du rugby en 2023, pour la Coupe du monde, sur la chaîne pour qui le temps de cerveau proposé aux sponsors était donc fondamental..
 
Allons-y, pourquoi pas la finale ? Bien, accrochez vous. 
 
Eh oui chers téléspectateurs, si vous prenez l’antenne à l’instant, sachez qu’il y a toujours 0-0 entre la France et le Brésil, que le match tient ses promesses, d’ailleurs les Français sont à l’attaque, ils sont partis de leur défense, remontent tranquillement le terrain, Dessailly, joueur d’origine ghanéenne, qui passe à Djorkaef, joueur d’origine arménienne, qui passe à Thuram, d’origine guadeloupéenne, (pour rappel, descendant d’esclaves originaires d’Afrique, Thuram est donc aussi quelque part africain) regarde autour de lui, voit venir en appui Zidane, le joueur d’origine algérienne, qui avec son génie habituel du dribble élimine un, puis deux adversaires, avant de passer à Viera, joueur d’origine sénégalaise, lequel lui rend immédiatement le ballon, nous sommes maintenant à l’orée des 16 mètres brésiliens, et voilà Robert Pires, joueur d’origine portugaise qui vient en renfort à grandes enjambées, mais finalement, Zidane, le joueur d’origine algérienne, préfère mettre en retrait à Karembeu, d’origine calédonienne, lequel finalement remet au centre à Trezeguet, joueur d’origine argentine, lequel préfère tranquillement remiser à Alain Boghossian, joueur d’origine arménienne, qui préfère redonner tranquillement à Thierry Henry, fils d’un Guadeloupéen et d’une Martiniquaise, donc lui aussi un peu un joueur africain, etc.

Évidemment, la composition de l’équipe de France est fantaisiste, pour les besoins de ma petite démonstration type TF1 rugby, ce n’est pas exactement celle de la finale, mais tous ces joueurs cités faisaient partie néanmoins du groupe France 1998. Je me souviens m’être égosillé à l’époque à propos d’un article paru dans un quotidien néerlandais, Telegraaf, je crois, qui soulignait ce statut d’équipe aux racines résolument mondiales, que l’on appelait en France Black-Blanc-Beur, article qui disséquait dans le détail, mais vraiment sans aucun arrière-plan ni arrière-pensée hostile ou douteuse cet état de fait. Ceci est un simple petit rappel aux pieds nickelés de TF1 en charge du rugby en 2023, lesquels se plaisent tant à rabâcher et rabâcher encore l’origine de tel ou tel joueur de n’importe quelle autre équipe que française. Je rappelle humblement à la dite paire de TF1 qu’avant 1998, Platini était d’origine italienne, Fernandez d’origine espagnole, Tigana d’origine malienne, pour ce qui est principaux.
 
Après avoir cherché en vain l’article néerlandais disséquant les racines mondiales de l’équipe de France de foot 1998, j’ai néanmoins retrouvé un article sur un site de nature « généraliste » publiant des articles toutes thématiques confondues.
 
https://sport.infonu.nl/voetbal/149921-wereldelftal-wordt-wereldkampioen-frankrijk-1998-2000.html
 
Titre de la conclusion : Un 11 mondial devient champion du monde : la France 1998-2000. le papier conclut ainsi : 
 
(…) Équipe mondiale. Il n’est pas tout à fait exact de parler « d’onze tricolore », parce que les joueurs sont littéralement originaires du monde entier. Christian Karembeu est originaire de Nouvelle Calédonie en Océanie. Les parents de Zidane sont algériens et les grands parents de Djorkaef et Boghossian sont arméniens. Lizarazu est un authentique basque, né juste au delà de la frontière franco-espagnole, côté France. Le gardien Lama est né en Guyana française. Lilian Thuram a vu le jour en Guadeloupe. Les parents de Henry viennent de Guadeloupe et de Martinique. Patrick Viera et Ibrahim Ba sont originaires du Sénégal. Marcel Dessailly est né dans l’ancienne colonie anglaise du Ghana. Et pour finir, le père de Trezeguet est argentin. Bref, une équipe mondiale est devenue championne du monde ! (…)

Pour rassurer définitivement notre paire de TF1 si obsédée« d’origines » j’exprime ici l’espoir que, si l’équipe de France de rugby atteint la finale de sa Coupe du monde, ils nous rappelleront tout au long du match ce qu’ils ont mis tant d’enthousiasme à nous rappeler au long de cette Coupe du monde s’agissant des autres équipes, à savoir que : 
 
Le 1ère ligne de l’équipe de France, Ouini Atonio est d’origine samoane, né en Nouvelle-Zélande.
Le 1ère ligne de l’équipe de France Dorian Aldegheri est d’origine italienne par sa mère.
Le 1ère ligne de l’équipe de France Supili Falatea est originaire de Wallis et Futuna.
Le 1ère ligne de l’équipe de France Peato Mauvaka est originaire de Wallis et Futuna, né à Nouméa.
Le 2e ligne de l’équipe e France Romain Taofifenua a des origines familiales à Wallis et Futuna.
Le 2e ligne de l’équipe de France Paul Willemse est d’origine sud-africaine.
Le 3e ligne de l’équipe de France Gregory Alldritt, a un père écossais, de mère italo-gasconne.
Le 3e ligne de l’équipe de France Sekou Makalou est d’origine ivoirienne.
Centre de l’équipe de France Jonathan Danty est d’origine guadeloupéenne.
Centre de l’équipe de France Yohan Moefana est originaire de Futuna, né à Nouméa.
 
Voilà pour l’essentiel il y a bien encore un deux ou joueurs rentrant dans cette catégorie, mais dont il est impossible de trouver trace biographique sur la toile, par souci de discrétion de leur part est-il d’ailleurs précisé, ce qui peut se concevoir. Nous comptons cependant sur le talent de statisticiens de ce duo de TF1 si féru et obsédé par l’origine des joueurs dès lors qu’ils ne jouent pas pour la France. Merci d’avance, les gars !
Silvio Molenaar



Fiers d’être franchouillards, avec Pierre Cassen et Iannis Moriaud

Voici la vidéo enregistrée ce jeudi soir, sur le forum du Parti de la France, sur le thème “Fiers d’être franchouillards”, suite à la cérémonie controversée par la gauche de l’ouverture de la Coupe du monde de rugby.

Pierre Cassen et Iannis Moriaud, du bureau politique du Parti de la France, se complètent remarquablement, sous la direction d’Alexandre Hinger, qui mène remarquablement l’émission.

A noter que le débat du passionner les auditeurs, car il y eut plus d’une heure de questions, à la fin de l’émission.

Jeanne Bourdillon




Ayant trop de temps libre, le ministre de l’Agriculture fait de la téloche !

L’ectopolasmique Marc Fesneau, de passage à Rennes pour le Space, le salon international de l’élevage, a fait une visite soi-disant impromptue… sur le tournage de Déter, à l’ancien lycée agricole des Hairies, servant de décor à cette série télévisée.

Déter raconte les déboires d’Elsa, Lia et Mehdi, trois adolescents scolarisés au lycée agricole Anjela Duval. La fin du tournage est prévue le 24 novembre, mais les premiers épisodes seront lancés le 3 octobre sur la plateforme france.tv. Il s’agit d’une série quotidienne de 200 épisodes, de sept minutes chacun.

« Je voulais saluer cette initiative de France Télévisions de montrer un monde qui est parfois invisible, qui ne sait pas toujours montrer qui il est et ce qu’il fait. C’est bien qu’on puisse montrer quelle est la réalité agricole sur le service public », a déclaré le ministre, précisant que sa venue n’avait pas été préméditée.

Il faudrait qu’ils arrêtent avec leurs visites surprises qui n’en sont jamais…

Après une brève répétition puis une dizaine de prises face à la caméra, Marc Fesneau a interprété le rôle d’un parent d’élève.

À court d’idées et d’initiatives, chaque ministre y va de sa séquence communication, de plus en plus ridicule. C’est ainsi que Gaby part trois jours en internat dans un lycée…

Fesneau refuse de nous protéger de l’invasion de poulets ukrainiens !

Alors que les professionnels français de la volaille le pressent d’intervenir contre le déferlement de poulets ukrainiens sur le marché français, Fesneau a osé déclarer qu’il ne voulait pas « envoyer de signaux hostiles à l’Ukraine »…

À savoir que cette invasion ne profite qu’à Yuriy Kosiuk, oligarque ukrainien, propriétaire du groupe MHP, produisant chaque année des millions de tonnes de volailles issues des plus grands élevages industriels du monde, certains de ses bâtiments comptant pas moins d’un million de poulets… Ce groupe coté à la bourse de Londres a son siège social à Chypre… et on peut douter que les immenses profits bénéficient à la population ukrainienne.

Selon l’Anvol, les volumes de viande de poulet arrivant directement d’Ukraine en France ont augmenté de 75 % sur six mois !

Son président  a appelé le ministre à activer un mécanisme européen, une clause de sauvegarde, pour empêcher la poursuite de ces importations « à droit nul et sans limite de volume ».

« Je ne veux pas envoyer de signaux hostiles à l’Ukraine », affirmant que l’activation de la clause de sauvegarde pourrait être assimilée à un « acte d’hostilité ».

«Avant de prendre une position définitive », ce menteur a aussi dit vouloir établir dans quelle mesure la suspension des droits de douane « déstabilise ou pas le marché »…

Qui veut protéger son pays le peut !

Pour un autre produit agricole, les céréales, d’autres membres de l’UE ont obtenu des dérogations : en avril, l’UE a autorisé la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie à interdire la commercialisation de blé, maïs, colza et tournesol ukrainiens sur leur territoire, à condition qu’ils n’empêchent pas le transit vers d’autres pays.

Les agriculteurs de ces pays attribuaient à ces importations la chute des prix sur leurs marchés locaux.

Ces cinq États ont demandé que ces interdictions, qui expirent vendredi, soient prolongées. La Pologne a d’ores et déjà annoncé la prolongation unilatérale de cette interdiction, Kiev se disant prêt à saisir l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour exiger une compensation de Varsovie.

Non seulement Fesneau saborde notre marché avicole mais il oblige les Français à consommer ces poulets d’une qualité épouvantable, très souvent dissimulés dans des plats préparés, vendus en grande surface ou se retrouvant dans la restauration d’entreprise, distribuée aussi en hôpitaux et Ehpad…

Quand ils ne sont pas des pitres inutiles, les ministres de Macron sont de redoutables dangers, que nous rémunérons somptueusement pour travailler contre la France et les Français.

Mitrophane Crapoussin




Fiers d’être franchouillards : écoutez Pierre Cassen en direct…

Jeudi 14 septembre, Alexandre Hinger reçoit Pierre Cassen (Riposte Laïque) et Iannis Moriaud (Membre du Bureau politique du Parti de la France).

Les invités célébreront la France des terroirs en opposition à celle des bobos et des islamo-gauchistes. L’actualité politique sera également abordée.

C’est jeudi à 21h et c’est sur Telegram : https://t.me/partidelafrance

Par ailleurs, première vidéo rapide de la Fête du cochon, organisée par le Parti de la France, ce dimanche, en Bretagne.




François Gemenne, un expert du Giec en slip sur LCI !

François Gemenne, spécialiste du climat et des migrations… est un expert Giec : un alarmiste professionnel comme les autres.

Il est de plus professeur à l’Institut d’études politiques de Paris et directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, co-directeur de l’Observatoire Défense et Climat du ministère des Armées en France, établi à l’IRIS…

Gemenne en quelques citations…

« La recherche, c’est le contraire de la tour d’ivoire. Être chercheur, c’est la plus grande possibilité de changer les choses, car la science pose les cadres du débat. En faisant de la recherche, je fais aussi de l’action politique, et je pense plus efficacement que si j’étais député. Nous devons nous investir dans les débats publics plutôt que de les fuir, comme certains collègues le font. »

« Le chercheur doit être honnête, il ne doit pas être neutre. La science n’est pas neutre. Quand on travaille sur des phénomènes aux implications sociales aussi importantes que le changement climatique ou les migrations, on ne peut pas publier ses résultats dans des revues académiques et ne pas prendre part au débat. Le climatologue qui fait des mesures de concentration de gaz à effet de serre et qui voit que ça s’emballe, ne peut pas se contenter de publier ses travaux dans Global Environmental Change. Bien sûr qu’il doit sonner l’alarme, bien sûr qu’il doit s’impliquer dans le Giec ! Je me reconnais tout à fait dans la démarche du Giec : fournir un condensé de la science, et laisser les politiques prendre leurs décisions. »

« Les gens vont manifester dans la rue parce qu’ils identifient l’environnement comme une lutte profondément politique et sociale. On sort d’une phase incantatoire où les chercheurs disaient « il faut sauver le climat ». Et on entre dans une période difficile, où la question de l’environnement va devenir un sujet polémique et controversé, facteur de tensions.

Cette période peut déboucher sur le pire et le meilleur. Le choix collectif est tellement immense qu’on pourrait avoir une position de repli et dire « c’est trop radical comme changement », ne faisons rien. Sauf qu’on est la dernière génération à pouvoir changer les choses. » 

Gemenne en slip…

En duplex depuis son domicile, François Gemenne était invité par LCI à donner son avis sur la multiplication récente des catastrophes climatiques dans le monde. La prise de parole du professeur belge a dans un premier temps eu lieu sans anicroche, jusqu’à ce qu’il ne lâche par inadvertance le téléphone, avec lequel il se filmait… Comme le montre cette vidéo, abondamment partagée sur les réseaux sociaux, le scientifique n’était correctement vêtu que du haut avec une chemise, et ne portait pas de pantalon : seulement un slip…

https://www.youtube.com/watch?v=4iJp3E4ZwJ8

Le fait d’avoir été vu en sous-vêtement n’a cependant pas fait perdre sa concentration à François Gemenne, qui a continué à deviser comme si de rien n’était. On ne peut pas en dire autant du journaliste Jean-Baptiste Boursier qui eut du mal à garder son sérieux… et fut sauvé par un plan de coupe du réalisateur, diffusant d’autres images à l’écran…

Bien que racontant nombre de billevesées et autres coquecigrues… il y a longtemps que les experts du Giec ne nous divertissent plus du tout voire nous irritent grandement. En voilà au moins un qui aura réussi l’exploit de nous faire rire !

Mitrophane Crapoussin




Publireportages : Le Parisien en campagne pour Édouard Philippe

Dans mon précédent coup de vapeur ici même, en date du 5 septembre, j’insistai entre autres sur la une du Parisien du dimanche 3 septembre qui présentait Édouard Philippe comme le rassembleur possible que la droite attend. Aujourd’hui, le 11 septembre 2023, soit à 8 jours d’écart, le même journal, appartenant donc à un soutien fidèle ayant à plusieurs reprises appelée à voter Macron, Bernard Arnault, assène un nouveau publireportage, car il ne s’agit de rien d’autre, sur le maire du Havre, en prévision du festin présidentiel : au rythme actuel d’environ un par semaine, sachant que l’élection est dans 4 ans, nous aurions environ 180 publireportages rien que dans le Parisien, dédiés au candidat favori de Macron & Consorts.

Je dois confesser ici mon indifférence coupable vis-à-vis du candidat Macron de 2016-2017, jusqu’à ce que je découvre cette drôle de génération spontanée macroniste s’activer au cours de sa première campagne présidentielle, et m’interroge de savoir d’où pouvaient bien sortir ces myriades de juvéniles dont je n’avais jamais ouï dire ? J’ignorais qu’à l’époque elles sortaient probablement déjà de quelque cervelle inspirée de chez Mc Kinsey, de même que j’ignorai l’origine de cette tendance, due non pas à Emmanuel M, mais à un certain Nicolas S. Pour ma part, j’étais en effet mordicus persuadé qu’ils allaient se prendre une rouste bien sentie. Eh bien, mal m’en prit, c’est clairement moi qui ai le fondement douloureux depuis, et ce n’est pas fini, étant donné ces rumeurs insistantes et cauchemardesques autour de modifications constitutionnelles et d’un troisième potentiel mandat. Ceci dit, vous avez vu sa tronche sous les sifflets l’autre jour au Stade de France, une pointe d’étonnement mais l’air de dire en même temps quelque chose du genre “mais on s’en tamponne de vos gueules”…

Avant d’évoquer le succinctement le publireportage Édouard Philippe n°2 du Parisien, un petit point d’histoire concernant cette ficelle antifasciste dont les racines remontent au mitterrandisme du début des années 80, lequel, comme chacun le sait maintenant, divisa la droite (la plus conne du monde il est vrai) pour mieux régner, en faisant miroiter et monter le fameux danger fasciste en la personne de Jean-Marie Le Pen. Ficelle dont même un Jospin dira en 2007, au micro d’Alain Finkielkraut (Répliques, France-Culture), que « pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste, et donc tout antifascisme n’était que du théâtre ». Il ne s’agit pas seulement de vérité, mais encore d’énormités que l’on se doit répéter inlassablement à l’intention d’un électorat trop saturé de propagande à flux tendu pour n’avoir plus autre chose qu’une mémoire de poisson rouge.

Presque un demi-siècle plus tard, la même ficelle fonctionne toujours, puisque, pour rappel, ledit Parisien en 2023, commentant une photo de Darmanin et Édouard Philippe, alors Premier ministre du Roitelet-Soleil, sortant alors (2018) de l’Élysée, titre : (…) « craignant tous les deux une victoire de Marine Le Pen à le prochaine élection présidentielle » (de 2027). Il faut se souvenir de cette farce due à l’inénarrable Nathalie Loiseau, lors d’un débat avec Marine Le Pen aux européennes 2019, où, contre toute attente, à la surprise générale, et si dans « coup de théâtre » il y a certes, « théâtre », mais aussi « coup », le guignol antifasciste de service Moineau dépassa tellement la mesure d’un demi-siècle de tartuferie électorale (« Finalement, Madame Le Pen, vous m’avez convaincue, j’ai décidé de m’engager pour les européennes », le tout récité avec la spontanéité d’un robot semi-sénile au disque-dur rayé) que je me précipitai aussi sec à la mairie dès le lendemain m’inscrire dare-dare sur les listes électorales, une première (je plaide coupable).

Mais revenons au publireportage intitulé : « Édouard Philippe, le défi de la durée ». Se rappeler au passage cette première énormité brandie quelque part par l’ancien Premier ministre de Macron, qui semble découvrir et dénoncer le 5 juin 2023 « une immigration subie ». Se rappeler également qu’il fut le Premier ministre de Gérald Darmanin et Bruno Lemaire, ministres macronistes issus de sa propre famille politique, dont on a vu précédemment que la parole valait en substance celle d’un étron, en particulier lorsqu’ils allumaient façon ancien monde le futur président Macron, juste avant de se précipiter à sa gamelle présidentielle avec armes et bagages, façon nouveau monde. Je crois que c’est le romancier à ses heures spécialiste de la rondelle intime, Bruno Lemaire, qui déclara dernièrement avoir la ferme intention de vouloir continuer à servir : toute personne saine d’esprit devrait ici convulser de rire.

Le publireportage souligne justement que 2027 est encore loin, et que, pour ne pas se faire oublier, le candidat de Macron et du Parisien devra assurer une forme de présence au long cours. Le sens même de ce publireportage à 4 ans de l’échéance ? D’abord, les commentateurs avisés témoins ou proches du candidat, je cite pêle-mêle : « un proche », « une connaissance commune », « un ministre, Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons », « son entourage », « un soutien », « un stratège de l’exécutif », « un de ses amis », « Pierre-Yves Bournazel, débuté Horizons ».

Voilà pour ce qui est de l’objectivité potentielle de ce type « d’articles ». Petite liste exhaustive suggérant que « l’article » en question ne comportera aucun argument à décharge, soulignant sa vertu de publireportage. Que dire de son contenu ? Rien de plus que ce qu’une propagande plus ou moins dissimulée sous le tapis peut offrir. Une « connaissance commune » affirmant une relation distanciée sans affect entre le Roitelet-Soleil et son ancien ministre, le premier tripotant pourtant (si) longuement le cou du second lors de l’intronisation 2 du président. Ou le ministre Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons, avançant sans vergogne « qu’il a besoin d’aller regarder la France dans les yeux, d’aller dormir dans les sous-préfectures. (…) Ne pas rire : leur père spirituel à tous, l’extrême-centriste Valérie Giscard d’Estaing ne s’invitait-il pas régulièrement à dîner chez les gueux ? Il doit pourtant y avoir pire qu’une sous-préfecture pour humer les pissotières populaires ? Peut-être que, pour un ministre macroniste, c’est déjà le fond de la piscine ? Enfin, toute malodorante ficelle usitée par ces aristocrates de sous-préfecture en vue d’échéances électorales… « L’article » de citer le candidat lui-même, déclarant au cours d’un récent « Sept à huit » sur TF1 que « le responsable politique qui viendrait vous voir en disant que la prochaine élection présidentielle, on s’en fout, ce n’est pas le sujet, eh bah il vous raconte des caramels ».

Corollaire, suivez mon regard : je suis très intéressé par le poste, donc je ne vous raconte pas de caramels… A-t-on déjà vu, ne verra-t-on jamais un candidat suffisamment dérangé pour signifier ouvertement qu’il se fout de l’élection à laquelle il postule ? Curieux argument. Enfin, venant d’un pigeon lessivé sorti d’un chapeau ruiné, prostitué à toutes les sauces depuis tout ce temps… L’important étant de saisir la dimension publireportage de tout ceci, destiné à orienter les choix de façon subliminale. Les concernant, je maintiens du coup mon offre de réservation pour une visite au Mémorial de la Shoah lors de l’entre-deux tours de la présidentielle 2027.

Silvio Molenaar




Feuille de chou Le Poher : oseront-ils condamner Germain et Tasin ?

Mercredi a donc eu lieu de procès intenté par un petit journal local breton, le Poher, contre Bernard Germain et Christine Tasin, le premier pour avoir écrit un article en réponse à un tissu d’horreurs écrites sur les Résistants de Callac, la seconde pour avoir publié l’article sur Résistance républicaine.

https://resistancerepublicaine.com/2023/09/05/encore-2-proces-pour-christine-tasin/

Il semble que le fond n’ait pas été beaucoup abordé, l’avocat du Poher étant davantage obnubilé par le souci de faire le procès de la prétendue extrême-droite que par les prétendus dommages qui auraient été subis par le  Poher qui, dans l’un des articulets dont il a le secret avait pourtant vomi allègrement sur les Résistants de Callac ! Mais lui il a le droit, apparemment.

Comme 20 minutes qui, sans état d’âme, nous traite d’extrême-droite. La pensée réductrice, enfantine et totalitaire de journaleux (d’extrême-gauche ? ): tu es contre l’immigration ?  Tu es contre l’islam ? Alors ils vocifèrent : Extrême-droite ! Extrême-droite.

Pourtant, depuis 13 ans, Résistance républicaine en a donné de gages de “républicains de gauche”. La ligne du site est claire, ce qui n’empêche pas que des lecteurs et contributeurs ne soient pas entièrement sur cette ligne. On est laïques, on est pour le mariage homo, on est pour l’euthanasie, pour l’avortement…  anti-islam, anti-immigration…

Un peu trop compliqué pour les petits esprits avides de mettre des étiquettes qui les empêchent de penser, c’est tellement confortable

 

Il essuie les pires insultes. Qualifié de « misérable torchon d’extrême gauche » ou encore de « feuille de chou immonde », l’hebdomadaire Le Poher a décidé de réagir. Mercredi, son avocat a demandé la condamnation du site Internet Résistance républicaine pour « injures et diffamation ». Déjà visé à de multiples reprises par des insultes, des menaces de mort et des fausses alertes à la bombe, le journal de Carhaix (Finistère) est dans la cible de l’extrême droite depuis la publication d’articles au sujet du centre d’accueil pour migrants de Callac (Côtes-d’Armor). Ce projet a par ailleurs été abandonné sous la pression de l’extrême droite.

L’hebdomadaire breton s’oppose notamment à la publication d’un article, toujours en ligne, intitulé « La femme est l’avenir de l’homme ? Non, c’est l’Africain ! », rédigé par Bernard Germain, candidat du parti Reconquête. L’auteur est également poursuivi par le journal. Dans cet article publié sur le site de l’association anti-islam, les lecteurs du journal sont traités de « débiles », et l’une de ses journalistes est accusée d’être « vendue aux immigrationnistes et mondialistes » et « collabo ». « On nous oppose la liberté d’expression. Or la jurisprudence nous dit que la liberté d’expression est une liberté bornée par la loi de 1881, elle n’est pas une liberté absolue à l’américaine », a estimé l’avocat du Poher, Iannis Alvarez.

L’avocat a demandé au tribunal de condamner Résistance républicaine pour injure et diffamation, d’ordonner le retrait de l’article et la publication du jugement sur le site d’extrême droite, ainsi que dans la presse régionale. Frédéric Pichon, avocat de Résistance républicaine et ancien leader de l’organisation étudiante d’extrême droite GUD, s’est dit « ahuri et consterné de voir qu’un journal d’opinion vienne jouer la vierge effarouchée parce qu’on l’a égratigné ». Le jugement a été mis en délibéré au 25 octobre.

https://www.20minutes.fr/societe/4051917-20230907-finistere-journal-poursuit-justice-site-extreme-droite-injures-diffamation

Quelques jolis commentaires sous l’article de 20 Minutes, qui semble, comme le Poher, rémunérer des journaleux, pas des journalistes. Parce que, quand même, rapporter les propos de l’avocaillon du Poher, Iannis Alvarez sur la liberté d’expression sans avoir l’honnêteté de rappeler que la justice n’a pas condamné la pire des insultes “étron” pour parler de Marine le Pen… et que, avec cette jurisprudence, on a encore une sacrée marge !