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Derrière la réforme des retraites, la guerre civile continue

L’actualité de cette semaine, c’est, en France, les grèves. Généralisées, elles ont pris des proportions assez gigantesques, et cela faisait quelques années que nous n’en avions plus eu de cette ampleur. La cause de ces grèves ? La réforme des retraites.
Malgré l’ambiance générale contre cette réforme, et bien que ce ne soit pas le sujet ici, j’aimerais y toucher, avant d’arriver au sujet qui nous intéresse vraiment, deux mots.
En premier lieu, la réforme en elle-même. Certes, elle nous aligne sur les autres pays européens sans que l’on nous demande notre avis. Certes, cela recule nos acquis sociaux. Mais il faut relativiser. En premier lieu, pourquoi la France a si peu de travail ? Je rappelle que nos vacances scolaires, pour les écoliers, sont les plus longues, que nous travaillons seulement 35h par semaine, et que nos retraites sont données dès 60 ans, voir 50 ans (SNCF & co). Est-ce normal ? Assurément, non.
Certains me rétorqueront que malgré ce faible lap de travail, par rapport à n’importe quel autre pays, le chômage ne cesse de s’accroitre. Mais est ce que réduire le temps de travail réduit le chômage ? Non, certainement pas. Les 35 heures nous le prouvent. Et les autres pays aussi, d’ailleurs, puisque bien des pays ont des taux de chômage moindre par rapport à la France.
Sans oublier le fait, bien réel, de personnes retraitées de plus en plus nombreuses qui cherchent un travail, pour arrondir leurs fins de mois ou même, parce qu’ils ne se sentent pas encore inutile à la société. Ces grèves oublient systématiquement ces faits.
Et puis, ne parlons même pas du gouffre financier dans lequel on se trouve : si on continue ainsi, il n’y aura plus de retraites, ou en tout cas, les retraites ne seront plus données à tout le monde, car il n’y aura plus assez d’argent. Est-ce si difficile à comprendre ?
La gauche est contente : encore une fois, c’est la droite qui fait le sale boulot. Mais même si la gauche indique qu’elle abrogera la loi Hadopi si elle revient au pouvoir ( http://www.linformaticien.com/Actualit%C3%A9s/tabid/58/newsid496/9180/hadopi-sera-abrogee-par-la-gauche-si-elle-revient-au-pouvoir-en-2012/Default.aspx ), elle ne dit rien par rapport à cette réforme ( http://www.ripostelaique.com/Retraites-l-arnaque-des-neo.html ), qu’elle conservera, puisque quoi qu’il arrive, nous seront bien obligés de la réformer…
En second lieu, les grèves en elle-même. Le peuple français, dans sa globalité, vénère ce droit de façon quasi-divine, et même envisager de réformer ce droit vaut des critiques voir des insultes, où on t’explique que c’est la seule façon au peuple de se faire entendre. Vraiment ? Pourquoi la France est le seul pays au monde qui a des grèves -venant toujours des même- annuelles ? Certes, bien des pays ont vu des grèves, dont la Suisse, l’Allemagne, ou même la Chine.
Mais ces grèves restent cantonnées dans un cadre bien précis : celle d’une entreprise, où les employés, à bout, protestent au sein de leur entreprise, amputant son bénéfice.
En France, la grève se fait systématiquement dans la rue, perturbant des milliers de français extérieur aux revendications des grévistes : en quoi est-ce normal ? Les commerces se voient obligés de fermer leurs portes, et les gens doivent réfléchir à prendre un parcours différent, au risque de se faire bloquer pendant des heures pour un sujet qui ne les intéresse pas.
Et je ne parle même pas services publiques ! Prenant véritablement en otage leurs usagers, mettant dans l’embarras des milliers (millions ?) de français qui désirent ou n’ont pas d’autre choix que de travailler, sans oublier les nombreux touristes qui ne reviendront pas de sitôt dans ce pays d’éternels râleurs, sur un sujet totalement politique dont les usagers n’ont aucune prise sur la finalité de la chose.
Rappelons par ailleurs http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_gr%C3%A8ve_en_France
“des revendications d’ordre professionnel doivent être posées, par exemple l’amélioration des conditions de travail ou du salaire.”
Le sujet des retraites est post-professionnel, et le cadre dépasse très largement l’entreprise… En quoi les usagers ou la direction de la SNCF pourra faire pression sur ce sujet ? En rien.
Je crois qu’il faudrait, en plus des retraites, réformer ce droit de grèves, qui est, depuis des années, utilisé abusivement par des syndicats qui n’ont, apparemment, pas d’autres fonctions que de lancer ces grèves qui déstabilisent l’économie de tout un pays, qui était déjà bien mal en point sans cela.
Je ne prétends pas que le droit de grève est mauvais : c’est un droit juste. Mais il est mal utilisé par les français, car utilisé abusivement, pour tout et n’importe quoi.
Comme pour les mots “racistes”, “xénophobes”, “fascistes”, la sur-utilisation du droit de grève lui enlève toute substance, faire une pression systématique sur l’État est un abus de droit.
http://stoplagreve.com/
Maintenant que ceci est dit, revenons sur le sujet principal, qui ronge notre pays.
Ainsi, je le dis de façon officielle : plus jamais nous n’aurons de grèves pacifiques. Jusqu’à présent, les grèves, en général, se déroulaient de façon pacifiques, le plus grave des actes se réduisaient à l’élaboration de barrages voir de pneu brûlés (acte totalement stupide, soit dit en passant). Mais désormais, je crains qu’il faudra systématiquement compter sur de la casse. En effet, depuis quelques jours, les “jeunes” se sont mêlés aux manifestations.
Sans même parler qu’il me parait assez grave de voir des jeunes lycéens, voir collégiens (!) défiler pour la retraite alors même qu’ils n’ont même pas commencé à travailler, ce qui nous montre leur intérêt pour le monde du travail, le problème, c’est que des “casseurs” s’y sont mêlés, profitant allégrement de la couverture médiatique et des manifestations pour se défouler.
Ainsi, des actes caractéristiques ont lieu, dont nous, à Riposte laïque, connaissons bien les auteurs, mais que les journalistes nomment “les jeunes” : voitures brûlées, vitres brisées, affrontement avec les forces de l’ordre, jets de pavés, vol à l’étalage…
Bien entendu, on préfère ne pas trop s’étendre sur le sujet des casseurs, bien que j’ai vu un reportage nous donnant l’origine des jeunes, me confortant un peu plus dans ma thèse qui indiquait que les journalistes sont de plus en plus obligés de dire la réalité, tant elle submerge notre quotidien ( http://www.ripostelaique.com/Les-journalistes-ne-peuvent-plus.html ).
Mais, évidemment, on se réserve de les couvrir encore, en indiquant que ce sont bien des lycéens, et que la pression (mais laquelle ?) monte depuis bien plus longtemps que cette réforme.
En clair : l’affrontement, ce n’est pas contre la réforme, dont la majorité n’ont que faire. L’affrontement, c’est contre la France, contre son système d’ordre public, et l’objectif, encore une fois, est de casser des “faces de craies”.
Qui peut encore réfuter la thèse de la guerre civile ? http://www.ripostelaique.com/La-France-est-en-etat-de-guerre.html
Et les preuves sont irréfutables : désormais, quand un de nos élus vient sur place pour tenter d’apaiser les heurts… Il se fait traiter de raciste et de fasciste.
Quelqu’un pourrait me donner le rapport avec la réforme des retraites ?
Ces “jeunes” ne sont là que pour casser notre modèle social, et ils sont manipulés de façons honteuses par des groupuscules qui se frottent les mains de voir tant de dégâts, et tant de réussite dans leur poison qu’ils instillent depuis des années.
Mais rassurez vous : la bien pensance veille. Ainsi, de nombreux élus et personnes se sont outrés… Que nos policiers et CRS aient utilisés des flashball
http://www.lepost.fr/article/2010/10/14/2264830_ici-l-etat-tir-dans-le-tas-au-flash-ball-sur-des-jeunes-citoyens.html
A ceux là, je le demande : que demandez vous aux policiers ? De laisser des commerçants se faire piller ? Des voitures se faire brûler ? Nos policiers se faire lyncher ou lapider ?
Nos policiers sont déjà quasiment nus face à des armes lourdes, et vous voudriez leur supprimer leur unique moyen de défense ? Vous désirez, au final, un pays anarchique ?
Ce combat contre notre État, nos valeurs, n’a que trop duré, il serait temps d’y mettre un terme.
Et pendant ce temps, nos bobo qui n’en peuvent plus de voir le peuple se soulever face à ces incivilités répétées (peuples “racistes”, forcément), qui proviennent dans la grande majorité des mêmes personnes, font des spots de propagande et de culpabilisation contre l’expulsion (en Suisse) http://www.youtube.com/watch?v=XB8ar9wOG9Q (rappelons qu’en France, nous expulsons 20000 personnes par an, alors que 200000 rentrent) ou s’émeuvent de voir des expressions ou des clichés encore utilisés.
Et qui sont outrés de voir que si peu de vague ont été faites suite à cette “affaire” ô combien importante. Rappelons cependant que Guerlain, malgré des excuses (je me demande d’ailleurs pourquoi il s’excuse ?), à de grandes chances de se faire poursuivre par… Sos racisme et le Cran. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/vu-sur-le-web/20101016.OBS1373/sos-racisme-et-le-cran-fustigent-les-propos-de-guerlain.html
Étonnant, non ? Mais dans ce cas, pourquoi s’excuser ? Ce n’est pas comme si ça changeait quoi que ce soit…
Olivier Pfister




Les dégâts du regroupement familial

L’an dernier, j’ai fait connaissance d’une voisine dans mon village. Elle vit seule avec ses deux enfants des minimas sociaux. Très vite, je me suis aperçue que cette femme semblait un peu déboussolée, et surtout très naïve. Elle m’a raconté qu’elle avait un ami au Maroc dont elle avait connaissance sur Internet et qu’elle se rendait là-bas une ou deux fois par an pour le voir. Récemment, elle m’a avoué qu’elle y est allée pour se marier cet été, en vue de le faire venir. Elle a été bien sûr obligée de se convertir à l’islam et de faire des démarches auprès de la paroisse où elle a été baptisée pour renier sa religion catholique. Après le mariage, ils se sont rendus pour un entretien à l’ambassade de France au Maroc pour les formalités. Ils ont eu facilement l’accord, il leur a suffi de déclarer qu’ils s’aimaient vraiment. Il lui reste juste un petit test de français à passer et il sera là fin novembre ; il sera un de plus aux crochets du contribuable français, car évidemment il n’aura aucun moyen d’existence et il deviendra rapidement inexpulsable, selon la Convention des Droits de l’Homme, dès lors qu’il aura engendré un enfant français.
On peut légitimement se demander pourquoi le « regroupement familial doit toujours se faire chez nous et pourquoi ce n’est pas la femme amoureuse qui irait vivre dans le pays de son mari !…
Rien ne de ce que j’ai pu dire à cette femme pour la mettre en garde n’a eu d’effet. Cette gourde ne s’inquiète même pas du fait que son « mari » lui interdise d’emmener ses enfants jouer au parc car elle pourrait y rencontrer des hommes, qu’il lui interdise d’aller à la piscine à moins de se baigner habillée, ou encore qu’elle doive justifier son absence si elle n’est pas disponible immédiatement pour répondre aux mails ou au téléphone.
Elle dit que ce sont ses coutumes et qu’il changera quand il sera là !!!
Jepense plutôt qu’elle sera bientôt une française de souche de plus à porter le niqab !
Voilà, ce n’est qu’un cas, mais la question est : Combien d’autres? !!!
Hortefeux a renvoyé chez eux quelques dizaines de Roms à grands renforts médiatiques, alors qu’il continue à laisser rentrer, sans aucun contrôle sérieux, des milliers d’étrangers qui vont vivre de nos aides sociales, et notamment d’islamistes radicaux.
Il faut savoir que les islamistes continuent à s’introduire chez nous notamment par le biais du mariage. Ils recrutent sur Internet, par tous les sites possibles (j’ai même eu personnellement des sollicitations sur mon jeu de scrabble en ligne- il suffit que le pseudo soit féminin-) des « dindes » vulnérabilisées par la solitude et en mal d’amour. Une fois qu’elles ont mordu à l’hameçon, ils ne les lâchent plus et finissent par les endoctriner, même si cela doit leur prendre des mois ou des années (4 ans dans le cas que j’ai évoqué).
Que font nos RG ? On a vu récemment qu’ils avaient appris l’existence d’une secte de catholiques intégristes grâce à une émission de télé ! De même, les journalistes qui font des enquêtes arrivent à suivre les filières de trafiquants de drogue et même à interviewer les dealers qui ne sont pas inquiétés par la police !
Voilà, j’arrive à être complètement écœurée de l’incurie de notre système politique. Tout ce que nos dirigeants savent faire, c’est taper sur « l’extrême droite « (c’est pas dangereux et ça ne mange pas de pain), pointée du doigt comme le péril majeur qui menace notre société de liberté !
Ont-ils seulement lu le Coran, qui, à longueur de versets, incite à la haine et à l’anéantissement des juifs et des « mécréants » et prône la seule loi divine ?
Ont-ils, au moins par curiosité, été visiter quelques sites islamiques comme radioislam.org ?
On y trouve l’apologie d’Hitler sur des dizaines de pages et des caricatures anti-juives comme au temps de l’occupation.
Personne ne dit rien, comme pour les paroles ordurières et racistes de rappeurs.
Mais c’est Marine le Pen le danger !
Sylvia Bengala




Affaire Guerlain : le ridiculement correct

Jean-Paul Guerlain lâche ces mots sur un plateau de télévision, à propos du parfum “Samsara” : «Pour une fois, j’ai travaillé comme un nègre, je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin… ».
Et il déclenche l’indignation sur le Net, avec tout l’arsenal du vocabulaire habituel : «Guerlain et ses relents de racisme colonial», «Guerlain le parfumeur… qui pue», «les effluves nauséabondes de M. Guerlain» … Certains, dont Dieudonné, viennent manifester devant la boutique Guerlain et on invite même à boycotter la marque !
Dans la foulée, SOS-Racisme et le Mrap décident de porter plainte contre le parfumeur pour propos racistes. Et je trouve dangereux tous ces ” vertueux” chantres de l’antiracisme, dont c’est le fonds de commerce… et qui vivent de leur chasse aux sorcières : parler, s’exprimer spontanément devient une activité à très haut risque dans notre pays !
Il va falloir dorénavant, en cas d’intervention sur un plateau télévisé, préparer ses phrases à l’avance et les avoir fait vérifier, mot par mot, par des juristes –et ces phrases, l’on devra les lire ou les apprendre par cœur, bien sûr, pour se mettre à l’abri du danger. Mieux, pour parer à toute éventualité, il faudra amener deux avocat avec soi (deux avis valent mieux qu’un !), pour leur soumettre discrètement à l’oreille la phrase que l’on voudra dire, et ne la proférer à voix haute qu’après leur aval !
Car nous en sommes là dans la France d’aujourd’hui : chacun risque de se faire piéger au moindre mot prononcé devant témoin, par des censeurs à l’affût de tout ce qui peut passer pour un dérapage verbal.
Dans le cas des propos tenus par Jean-Paul Guerlain, c’est vraiment faire beaucoup de bruit pour rien…

Analysons la phrase incriminée !

La première partie, « J’ai travaillé comme un nègre », est une expression toute faite, un peu désuète (donc normale dans la bouche d’un septuagénaire), à laquelle on recourt quand on veut exprimer l’idée d’un travail acharné, sans répit … Je ne peux imaginer qu’il soit interdit de recourir à ce type de formule stéréotypée sous peine de se retrouver avec un procès sur le dos !
C’est donc la suite qui recèle la « nauséabonde puanteur raciste et colonialiste » dénoncée par nos “chevaliers blancs” !
Voici ces 13 mots : « Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin… ». Guerlain rebondit sur l’expression toute faite qu’il a utilisée pour apporter une restriction, formulée d’ailleurs de manière nuancée, avec l’emploi des adverbes « toujours » « tellement » et avec le verbe « je ne sais pas », qui pose une question… sans y répondre.
Que dit-il explicitement de si répréhensible ? Que les noirs sont des fainéants, des paresseux, comme le laissent entendre les officines “droitsdel’hommistes” et les bien-pensants (qui, soit dit en passant, feraient bien d’apprendre les subtilités de la langue française !) ?
Non ! La reprise du terme « nègres » montre bien qu’il s’agit d’une remarque qui se place sur le plan sémantique et non sur le plan social ou ethnique : elle interroge sur l’adéquation de l’expression, rien de plus !
Il n’y a donc là rien d’injurieux, rien qui puisse se comparer, par exemple, à toutes les plaisanteries plus ou moins vachardes qui visent nos voisins belges…
Finalement, n’est-ce pas le terme « nègre » qui pose problème, plus que le reste de la phrase ?
En ce cas, ce qui me frappe, c’est l’inculture de ceux qui pourfendent Guerlain.
Le nom « nègre », qui vient de l’adjectif latin « niger », signifie « noir », et n’a donc à priori rien de péjoratif ; c’est d’ailleurs le terme même qu’emploient Montesquieu et Voltaire dans leurs vibrants plaidoyers contre l’esclavage : le premier, dans L’Esprit des Lois, y consacre une partie intitulée “De l’esclavage des nègres” ; le second intitule un chapitre de son Candide “Le nègre de Surinam”.
Le terme s’est chargé ensuite d’une connotation négative, il est vrai.
Pourtant, ce terme « nègre » est apparu maintes fois, déchargé de toute coloration raciste, dans la bouche de personnalités contemporaines de premier plan : Picasso, par exemple, s’est inspiré de l’art “nègre”, pas de l’art “noir”, l’adjectif “nègre” renvoyant à la spécificité de cette culture d’Afrique ; Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor, deux écrivains de langue française majeurs, ont revendiqué leur “négritude”, pas leur “noiritude”, et c’est Senghor qui la définit comme « l’ensemble des valeurs économiques, politiques, intellectuelles, morales, artistiques et sociales des peuples d’Afrique et des minorités noires d’Amérique, d’Asie et d’Océanie » ; aux Etats-Unis, Martin Luther King (qu’il est difficile de qualifier de raciste !) se présentait lui-même comme « an American Negro », et on peut rappeler que le mouvement, toujours actif, fondé par Marcus Garvey porte le nom de “United Negro Improvement Association” -le terme negro étant l’équivalent anglophone du terme français « nègre ».
Toujours est-il que, au fil du temps, nègre est devenu noir , puis est devenu homme de couleur (comme si « jaune » et « rouge » n’étaient pas des couleurs !), puis, avec le “ridiculement correct”, s’est récemment transformé en individu d’origine subsaharienne … (tandis que le blanc est resté blanc ! ). Et c’est ainsi que les noms les plus banals, strictement descriptifs (car qui peut nier qu’un noir ne soit noir ?), ont été mis à l’index, au bénéfice de périphrases censées ne pas heurter les sensibilités !
Curieux monde que le nôtre où nos vertueux SOS-Racisme et Mrap s’offusquent d’un mot, d’une phrase, mais ne s’indignent pas -du moins, à ma connaissance- de la mort de ce jeune ivoirien de 19 ans, poignardé par le frère de sa petite amie, d’origine algérienne (ça se passait le 20 octobre… Rien de raciste dans ce fait divers ? Vraiment ?
Chantal Macaire




Au nom du combat anti-raciste, ils vont nous réintroduire le délit de blasphème !

Avant-hier matin, la radio (Europe I) nous interpellait. Un brave lycéen venait de subir une discrimination. Oh ! Que ce n’est pas bien cela, discriminer, surtout un jeune homme plein d’espoir… c’est même très mal, et illégal.
En quoi a-t-elle consisté, cette discrimination ?
Ayant des contacts avec le public, par voie téléphonique, il a été demandé au jeune homme, se prénommant Mohamed, d’utiliser pour ce faire un prénom d’usage, Alexandre, je crois. Scandalisé, le jeune homme a fermement refusé d’utiliser un prénom de travail.
De quoi de quoi, il ne pouvait pas se présenter aux clients de l’entreprise sous son fier et glorieux prénom !! Ahah ! On allait voir ce qu’on allait voir. Et l’on voit. Les radios (Europe I, RTL), la presse écrite (tous les gratuits), toutes montent au créneau, scandalisées, ainsi que le MRAP, la LICRA et tutti quanti. Climat, délétère, climat et mesure raciste nous chantent-ils tous, au rythme du « marchons ! » d’un célèbre opéra… Et le qualificatif qui tue est lancé : « dis-cri-mi-na-tion !! »
Le jeune homme était venu dans l’entreprise pour y faire un stage obligatoire, demandé pour la validation de son diplôme.
Une première observation : Ce jeune homme était connu de l’entreprise comme étant prénommé Mohamed. Il n’avait pas fait croire à celle-ci que le M de son prénom c’était le M de Maurice ou Martin ? On peut critiquer l’entreprise, pour sa demande d’utilisation d’un prénom d’usage au travail, mais parler ici de discrimination, alors qu’elle avait accepté de prendre le jeune homme en stage, c’est quelque peu disproportionné.
Observons ici, qu’interrompant de lui-même son stage, pour ne pas se plier à une demande de l’employeur, qui l’humilierait, il se prive lui-même se son stage obligatoire… Si mon fils m’avait fait celle là, je lui aurai tiré les oreilles, quitte à aller demander des explications à l’employeur.
Dans un autre journal gratuit, c’était le Maire de Strasbourg, membre du PS, qui se plaignait. L’édile s’enflammait, il dénonçait «le retour de l’extrême droite ». La preuve de ce pudding : des profanations de tombes juives, musulmanes, et même des tagues sur les murs de son domicile, qui dénonçaient les minarets… tout étant ainsi mis sur le même plan et attribué aux mêmes.
Cet avant-hier matin toujours, nous apprenions que le juge devant lequel il avait été déféré, avait inculpé : pour « provocation à la haine raciale », l’homme qui s’était fait filmé urinant sur un coran et indiquant qu’il allait le brûler…
Et si l’homme avait uriné sur la Bible, sur le manifeste du parti communiste, sur les œuvres complètes de Mao Sté Dong, sur les écrits de Confucius, sur les évangiles, le juge l’aurait-il inculpé ? Et de quoi s’il vous plait ? De racisme anticommuniste ? De racisme antichinois ? De racisme anti chrétien ?
Manifestement, la justice, dans ce pays, celle s’incarnant en la personne d’un juge, vient une nouvelle fois, et surement une fois de trop, de faire un pas vers la soumission à l’exigence liberticide de la conférence des états islamiques.
L’islam, nous dit-il, l’islam ne peut être critiqué. Le faire, revient à se rendre coupable de deux délits :
1° celui de blasphème et celui de racisme, parce que l’islam serait une race ?! Eh oui,
2° l’islam ne serait pas une idéologie ; il ne pourrait être soumis au droit d’analyse et de critique ; il serait un dogme absolu, partout et pour tous et pour toujours !!…
La France fait partie des nations qui n’ont pas officiellement souscrit à l’exigence liberticide de l’OCI.
Mais cela ne fait rien, un juge peut, de sa propre autorité, faire comme si.
Les autorités constituées n’ont pas accepté cette arrogance incommensurable, mais un juge, lui, a mis de l’ordre islamique dans le désordre laïc et démocratique. Il a souscrit, de fait, au diktat idéologique et religieux. Ce faisant, c’est une sorte de putsch que ce juge a réalisé.

Il s’est emparé du pouvoir législatif, bricolant le droit de ce pays pour lui injecter les normes de la charia, sous prétexte hypocrite et mensonger de s’opposer au « racisme ».

L’heure est grave !

L’heure est grave. Mais vous verrez que nos spécialistes et professionnels du combat pour la Laïcité, les chefs de la défunte « Libre Pensée », vont encore nous dire qu’il ne se passe rien : Non les gars, il ne se passe rien. Aucune menace totalitaire ne plane sur le pays, déclinant un plan méthodique de mise en œuvre progressive des normes de la charia.
Non ! Vont-ils même probablement hurler, ce sont des « doriotistes », ou des « connards derrière des ordinateurs », qui seuls peuvent voir quelque chose d’inquiétant dans cette mise en examen d’un type qui a uriné sur un coran.
Vous verrez aussi, que les hardis pourfendeurs, sur le papier, du capitalisme, je pense ici à l’ex LCR devenue NPA, vont même dénoncer l’urineur. Ils vont dire qu’effectivement, c’est un dangereux raciste, s’en prenant lâchement et méchamment à la partie la plus exploitée et la plus vulnérable de la classe ouvrière.
Les premiers et les seconds vont peut-être même rajouter un couplet, contre le Vatican qui serait l’unique et le seul lieu d’où sortiraient de dangereux projets liberticides ! Les seconds vont même probablement voter une motion de soutien au courageux juge qui s’oppose à l’hydre « raciste » et « fasciste ».
On commence à être habitué à ces palinodies.
Question : Jusqu’où ces inconscients pousseront-ils le bouchon de la complaisance envers les exigences totalitaires des nouveaux Savonarole ?
Alain Rubin
PS
Dernières minutes : depuis ces réflexions, un peu d’eau à coulé sous les ponts. Le 8 octobre, nous apprenions par RTL que René Galinier resterait en prison, pour son bien.
En effet, nous précisait, la radio, les juges craignent pour sa sécurité. Ils redoutent une vendetta du clan « rom » auquel appartiennent les deux jeunes cambrioleuses blessées par le retraité de 73 ans, « atteint d’un cancer de la prostate », a précisé le journaliste.
Nous l’avions relevé, et les médias le disent à leur manière : la prison devient, pour les juges, le moyen de protéger les gens qui ne vont pas cambrioler leurs voisins. Quand nous évoquons le racisme, nous voulons dire qu’ici, nous sommes en plein racisme inversé ; ce sont les supposés xénophobes qui se retrouvent derrière les barreaux et les supposés opprimés qui font la loi de facto parce qu’on redoute les réactions qu’ils pourraient avoir, sans que l’état n’ait le droit de les mettre à la raison en se donnant à cet effet les moyens de leur faire respecter la loi commune. Merci madame le « commissaire européen » Reading.
Le quotidien régional « la voix du nord » vient de nous apporte de ces petits détails qui devraient faire s’écrouler les laborieuses constructions des aveugles et sourds volontaires. Le maire de Strasbourg dénonçait la main de « l’extrême droite ». Il y a quelques mois, c’était à Hénin-Beaumont. On y dénonçait encore l’extrême droite et le racisme de mauvais français (de « souche »). D’importants dégâts avaient été faits dans le cimetière.
De l’eau à coulé comme je disais plus haut, et la justice est passée. L’homme qui déclinait à Hénin-Beaumont cette hydre d’extrême droite, c’est un certain « B.B. » dont la voix du nord nous dit que la justice l’a déclaré irresponsable de ses actes et… qu’il lui est interdit d’entrer ailleurs que dans des lieux musulmans. En d’autres termes, on en est réduit à déduire que si l’homme (« l’extrême droite » des communiqués du ministre Hortefeux et des protestations du PS-aubryste) est interdit de lieux non musulmans et n’est autorisé qu’à fréquenter des lieux musulmans c’est, par élimination, qu’il est musulman…. Eh oui.
Bien sur, cette « extrême droite » là, ce « doriotisme » là, ne sont que la plainte de la créature souffrante, la protestation maladroite de la partie la plus vulnérable de la classe ouvrière va nous expliquer, avec force arguments subsidiaires, le secrétaire général à vie de la nouvelle libre pensée. Pour l’instant, c’est silence radio de ce côté là.




Les Français sont racistes : le livre de Sifaoui contre Zemmour ne se vend pas !

Nous avons, la semaine dernière, commenté l’invraisemblable interview de Sifaoui qui, se croyant en Algérie, osait demander l’interdiction d’Eric Zemmour sur les chaînes publiques.
http://www.ripostelaique.com/Se-croyant-en-Algerie-Sifaoui.html
On sait que le sympathique Sifaoui se répand partout, et explique sa logique. Zemmour = raciste = délit = interdiction d’antenne.
On fera aimablement remarquer au dirigeant de Sos Racisme qu’est Sifaoui que si Eric avait dit de la communauté asiatique la moitié de ce qu’a dit Sifaoui, il serait à nouveau devant les tribunaux.
http://www.ripostelaique.com/Quel-est-donc-ce-journaliste.html
http://www.ripostelaique.com/Denoncez-tous-les-racistes-meme..html
Invité sur beaucoup de plateaux télévisés, Sifaoui espérait donc faire un tabac, en se faisant Zemmour, détesté par la bien-pensance médiatique. Hélas, les premiers résultats n’ont pas l’air fameux, si on en croit “Enquête et Débats”.
Malgré plusieurs passages dans les médias traditionnels et à Arrêt sur images face à Elisabeth Lévy, le livre de Mohamed Sifaoui sur Eric Zemmour, une supercherie française, ne se vend pas.

Il suffit pour s’en convaincre d’observer le classement de ce livre sur Amazon : 43 566e, alors que le livre est sorti il y a un mois à peine. Cela correspond à environ 15 à 20 ventes par mois sur ce site. Plus précisément, le site professionnel Edistat, comptabilise quant à lui 1086 ventes depuis le lancement du livre*, chiffre qui ne comprend donc pas les retours, sachant que les libraires ont jusqu’à 1 an pour renvoyer les invendus. Le livre est pourtant proposé à un prix “agressif”de 16,5€. Contacté, l’éditeur Armand Colin n’a pas souhaité commenter ces chiffres.
A ce jour, Mélancolie française d’Eric Zemmour s’est vendu, toujours selon Edistat, à 72 803 exemplaires depuis sa sortie en mars 2010, et le cumul des ventes sur le mois qui vient de s’écouler est de 1073 ventes.

*517 en librairie, 32 en grandes surfaces alimentaires, 537 en grandes surfaces spécialisées
http://www.enquete-debat.fr/archives/le-livre-de-mohammed-sifaoui-sur-eric-zemmour-ne-se-vend-pas/
Deux hypothèses possibles, devant un tel fiasco.
– Soit les Français sont réellement racistes, et c’est pour cela qu’ils n’achètent pas le livre de Sifaoui, et se précipitent sur celui d’Eric Zemmour.
– Soit ils ont du discernement, et préfèrent un écrivain talentueux et pertinent, à un musulman “modéré” haineux et grossier.
Incapable d’écrire plus de trois phrases sans insulter son contradicteur – Robert Redeker vient d’en faire les frais sur facebook – journaliste contesté (voir son reportage sur la communauté asiatique) et piètre écrivain, Mohamed Sifaoui ne doit pas s’étonner du nouveau bide qui s’annonce, et qui fera encore baisser le petit crédit dont il disposait dans les médias.
Jeanne Bourdillon




Lynchage médiatique et « antiraciste » d'un ophtalmologue d'Aix-en-Provence

C’est avec une violence verbale inouïe que des grands médias et des organisations « antiracistes » ont traîné dans la boue, et sans aucune preuve de leurs accusations, Jean-Christophe P., médecin ophtalmologue à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
RTL qui lance l’hallali, le 8 octobre 2010. Sur un ton affirmatif et sans aucunes précautions oratoires, la radio raconte que le mercredi 6, Mohamed M. et sa fille attendaient dans la salle d’attente du médecin, avec qui ils avaient rendez-vous à 9 heures. A 9 h 15, s’impatientant, Mohamed aurait frappé à la porte du cabinet. Toujours selon la version de la « victime », le médecin serait alors sorti du cabinet et aurait dit à Mohamed M. : « Qu’est-ce que tu veux, qu’est-ce que tu fais ? Dégage d’ici, je ne reçois pas les sales arabes ! Tu es en train de me salir mon cabinet. Dégage d’ici ! »
C’est moi qui mets le conditionnel, contrairement à RTL qui donne la parole à Mohamed M. sans réserves et sans contradicteurs. Mohamed M. explique qu’un autre médecin du cabinet médical, le généraliste Laurent D., serait témoin de l’affaire : il se serait offusqué des paroles de l’ophtalmo et les aurait condamnées. Mohamed M. et Laurent D. multiplient les déclarations aux médias, qui, les uns après les autres, reprendront le « scoop » de RTL qui dit que celui-ci lui a été signalé par « un auditeur témoin de l’affaire » sur temoins.rtl.fr.
Sur RMC, Jean-Jacques Bourdin prendra fait et cause pour Mohamed M. et l’interviewera pendant une dizaine de minutes, là encore sans aucune réserve ni contradicteur. Idem sur France Bleu Provence, France 3, L’Express, Le Nouvel Obs, Europe 1, Paris-Match, etc. Comme une traînée de poudre, la nouvelle est recopiée de site d’information en site d’information. Mohamed M. multiplie les interviews, affirmant qu’il a plusieurs témoins. Quant au médecin, il refuse pour le moment de répondre aux journalistes et cela est interprété comme un aveu.
Mohamed M. a porté plainte contre Jean-Christophe P. Il a saisi le Conseil de l’Ordre des médecins. Il a écrit au Président de la République et à plusieurs ministres, dont Roselyne Bachelot. Le ministre de la Santé, très remontée, condamne sur RTL les propos de l’ophtalmologue en ajoutant toutefois « si ceux-ci sont confirmés », et compte sur le Conseil de l’Ordre des médecins pour une sanction exemplaire : une radiation à vie. Mohamed M. remercie le ministre et prend acte de son soutien pour accréditer ses propres dires.
Si, dans les dépêches des médias, on trouve parfois un ou deux conditionnels (« le médecin aurait dit… »), les titres sont sans réserves aucune, ainsi que la condamnation très ferme des « propos racistes », « inimaginables », etc. « Un médecin refuse de soigner une arabe » (RMC). « Sale arabe, dégage, tu salis mon cabinet ! Ce sont les propos tenus par un ophtalmologiste […] » (Nouvel Obs). « Il refuse de recevoir son patient qu’il traite de sale arabe » (Paris Match). Etc. Rue89 publiera même le nom du médecin, avant de le retirer quand la suite des événements tournera en sa faveur comme nous allons le voir.
Bien que de nombreux internautes réagissent en signalant qu’on fait fi de la présomption d’innocence et qu’on ne relaie qu’une version de l’affaire sans contradiction, d’autres réactions sont tout simplement ignobles, surtout sur les forums musulmans. Jean-Christophe P. est traité de « sale porc », de « Docteur Mengele » et autres saloperies.
Le Mrap réagit au quart de tour par un communiqué : « Un homme et sa fille chassés d’un cabinet d’ophtalmologie ». Si le mouvement islamogauchiste de Mouloud Aounit met toutefois un conditionnel (« Selon ce que rapportent les médias, le médecin aurait lancé à l’homme […] »), il dit saisir l’Ordre des médecins « afin que ce dernier prenne des sanctions face à des propos qui déshonorent la profession médicale. »
Quelques heures après ce lynchage général, l’ophtalmologue commence à donner sa version des faits par plusieurs interviews. Bouleversé et se sentant sali, il dément tout propos raciste : « C’est une invention pure et simple. », déclare-t-il à Europe 1. Selon lui, il a bien eu une altercation avec Mohamed M., mais parce que celui-ci, impatient, aurait pénétré sans frapper dans son cabinet alors qu’il recevait un autre client et ses deux enfants. Il aurait alors « essayer de calmer » Mohamed M. particulièrement énervé. Cette version des faits est confirmée, selon France-Info, par le client présent dans le cabinet au moment de l’irruption. Jean-Christophe P. dit qu’il n’a strictement rien contre les « Arabes », et qu’il avait d’ailleurs reçu plusieurs fois Mohamed M. dans son cabinet par le passé.
Et les premiers éléments de l’enquête donnent raison à l’ophtalmologiste. Interrogé par Le Post, le procureur d’Aix-en-Provence dit qu’« au regard des témoignages recueillis, les faits rapportés paraissent infondés ». Son adjoint confirme : « Pour l’heure, aucun des témoins de la scène ne confirme ces propos racistes. » Quant au « témoin » le généraliste Laurent D., selon la même source judiciaire, il n’a pas assisté à la scène mais a seulement répété la version de Mohamed M. à laquelle il donnait crédit. Depuis, il refuse de parler à la presse. Bref, c’est une « non-affaire » pour le Parquet.

Pour ma part, dans un premier temps, j’avais aussi plutôt tendance à croire Mohamed M. étant donné son ton très affirmatif, et le fait que les médias martelaient qu’il y aurait plusieurs témoins allant dans son sens. Mais en fait, en réécoutant les interviews de Laurent D., je constate qu’il ne prétend jamais avoir assisté à l’altercation ni entendu les propos incriminés. Il s’offusque seulement de ceux-ci… au cas où ils seraient vrais ! Et aucun autre « témoin » réel ou supposé n’a donné été précisément cité par la presse, et a confirmé la version de Mohamed M. Quant à l’« auditeur témoin de l’affaire » (sic !) qui aurait informé RTL du « scoop », il suffit d’aller sur le temoins.rtl.fr pour constater que c’est tout simplement… Mohamed M. lui-même, et lui seul !
On s’aperçoit donc que contrairement à ce qu’affirmaient péremptoirement les médias, la version de Mohamed M. n’est confirmée… que par lui-même, et est infirmée non seulement par l’ophtalmologue, mais également par tous les témoins entendus par le procureur et son adjoint.
Malgré ces nouvelles informations, la section des Bouches-du-Rhône de SOS-Racisme publie à son tour un communiqué hallucinant, qui mérite d’être reproduit ici intégralement pour que chacun juge de sa mauvaise foi :
« L’agression à caractère raciste dont a été victime un patient d’origine maghrébine ce mercredi de la part d’un ophtalmologiste est un acte odieux qui ne saurait être étouffé. Contacté dès mercredi par la victime, SOS Racisme a, via son comité d’Aix-en-Provence, tenu à recueillir les éléments nécessaires à l’appréciation de la situation.
Au regard de ces éléments, les faits paraissent – malheureusement – bel et bien fondés. La crédibilité du témoignage de la victime ainsi que les « étranges » pertes de mémoire du personnel de ce centre médical tendent à montrer qu’il flotte comme un parfum de mensonges visant à masquer une vérité embarrassante.
Au regard du lien de subordination liant notamment les secrétaires médicales au médecin incriminé, SOS Racisme demande à l’Ordre des Médecins de prononcer a minima une mesure de suspension provisoire de ce praticien afin de permettre aux témoins de s’exprimer en toute quiétude.
Par ailleurs, SOS Racisme a confié à Maître Thibaud COTTA, du barreau de Paris, le soin de se joindre à la plainte déposée par la victime auprès du Procureur d’Aix-en-Provence. SOS Racisme demande au Procureur de ne pas, comme il l’a déclaré, prendre pour argent comptant des témoignages. Et ce d’autant plus que, comme l’a souligné la presse, ces derniers apparaissent comme des rétractations après des premières affirmations accablantes pour le médecin incriminé. Le Procureur doit faire la part des choses au regard de la situation des témoins, subordonnés de ce médecin, et de prendre en considération la faible probabilité qu’une personne invente – pour quel profit ? – des propos et des actes d’une telle violence raciste.
Il appartient désormais au Procureur d’organiser une confrontation entre la victime et les personnes présentes sur le lieu de l’agression. »
(fin de citation)
Oui, incroyable mais vrai : SOS-Racisme demande au Procureur de ne pas croire tous les témoins innocentant Jean-Christophe P., mais de prendre en compte uniquement la version défendue par Mohamed M. et par lui seul ! SOS-Racisme parle de « rétractations » alors qu’aucun témoin, dans cette affaire, n’a jamais donné deux versions contradictoires des faits ! Et SOS-Racisme ose parler de « parfum de mensonge » ou d’« étranges pertes de mémoire », discréditant et diffamant ainsi les témoins qui ne vont pas dans son sens. Et avec tout ce fatras purement idéologique et dégueulasse, SOS-Racisme ose demander la suspension provisoire de l’ophtalmologue !
Attendons la décision du Conseil de l’Ordre des médecins, et la fin de l’enquête. Jean-Christophe P. a porté plainte contre Mohamed M. pour diffamation. Mais s’il s’avère que tout cela est une « non-affaire » (selon l’expression du procureur adjoint), alors l’ophtalmologue sera en droit de demander réparation à tous les médias – et aussi à SOS-Racisme ! – qui ont failli à leur devoir d’objectivité et de recherche de la vérité, et qui ont procédé à un véritable lynchage médiatique totalement abject du médecin d’Aix-en-Provence.
Roger Heurtebise
– La version de Mohamed M. : http://www.youtube.com/watch?v=aLnA-4mWlLY
– La version de Jean-Christophe P. : http://www.youtube.com/watch?v=WnO6_TuR1cY
Dernière minute : nous apprenons ce lundi soir que le procureur d’Aix-en-Provence “classe sans suite” la plainte de Mohamed M. “en l’absence d’infraction” et après avoir auditionné tous les témoins. Le procureur ajoute : “Suite à la plainte de ce médecin [contre Mohamed M.], nous enquêtons à présent sur sa plainte pour dénonciation calomnieuse et/ou dénonciation de faits imaginaires”. Une dénonciation calomnieuse peut valoir à son auteur 5 ans de prison et 45.000 euros d’amende. Par ailleurs, contrairement à ce qu’avaient annoncé Roselyne Bachelot et certains médias, le docteur Jean-Christophe P. n’a jamais été convoqué par le Conseil de l’Ordre des médecins.




Le déni des cultures, de Hughes Lagrange

L’auteur est Hughes Lagrange, Directeur de recherches au CNRS et Chercheur à l’Observatoire du changement de Sciences-Po rue Saint-Guillaume.
Son adresse mail est déjà tout un programme (hughes.lagrange@sciences-po.fr). Mais non, il s’agit bien d’une étude très documentée et très sérieuse mettant en relation immigration et délinquance juvénile: “Il s’agit de mieux comprendre ce qui arrive à nos sociétés en reconnaissant qu’elles sont confrontées à une question culturelle dans les quartiers sensibles”. Il emploie le mot culture plutôt que les mots ethnie ou ethnicité, car dit-il dans son introduction, “la querelle du sémantiquement correct bat son plein”.
Après des exposés conventionnels sur les contextes mondiaux, on arrive dans le vif du sujet : l’enquête menée à Mantes la Jolie et dans le 18è arrondissement de Paris. L’auteur a étudié dans des quartiers sensibles la population scolaire en fonction du % de réussite aux test nationaux en sixième et au brevet des collège, et le taux d’adolescents verbalisés pour infraction. Et ce, selon la profession des parents (ça conforte les idées reçues – le chômage des parents facteur de délinquance), la structure familiale (tiens, la délinquance monte à 36% dans les familles polygames contre 8,8% dans les mêmes collèges pour les familles “normales” ?), l’origine culturelle (aïe-aïe-aïe, taux de délinquance aux environs de 5% pour les “autochtones”, européens,asiatiques.. mais 11,2% pour les enfants d’origine maghrébine et 16,5% pour ceux Sahel – alors que pour l’Afrique noire hors Sahel le taux est 9,8% !).
L’auteur développe après ce constat les traits des différentes “cultures”, en matière de structures familiales et taille des fratries, traditions, sous-cultures qui conduisent à cette situation. En fait l’échec scolaire précoce, qui trouve sa source dans les habitudes culturelles, provoquerait une humiliation qui conditionnerait le futur de ces adolescents, violences ou affirmation identitaire : “les humiliations ressenties par une fraction des jeunes en raison de l’échec scolaire et de la relégation dans les cités ont été réélaborées en fonction de l’histoire coloniale et d’une hostilité aux musulmans dans les sociétés occidentales”. On ne peut qu’approuver.
Puis vient l’examen des politiques de la ville, du rôle de la femme, de la mixité sociale : là l’auteur “s’emmêle un peu les pinceaux” entre mixité sociale et culturelle. Chassez le naturel .. il fait siennes les idées de Sciences-Po : former des élites issues de l’immigration, discrimination positive, grandes écoles dans les quartiers sensibles, etc..alors qu’il vient de démontrer que les élites une fois formées quittaient ces quartiers. Les deux derniers chapitres, “inclusion’ et “conclusion” sont dans la droite ligne de la bien-pensance : à bas l’ intégration-assimilation, vive l’inclusion : “même quand le processus s’opère, il n’y a pas d’effacement des différences culturelles. Ce maintien caractérise un processus d’inclusion sans assimilation de type postcolonial. C’est ce processus qu’il faut favoriser”. Au vu de ce qu’on a lu aux chapitres précédents – enchaînement culture, échec scolaire, violence – comprenne qui pourra !
NB : l’ouvrage compte 350 pages, mais on pourra commencer la lecture au chapitre III (p93), et la finir au chapitre XI (p308). Pour info IRIS signifie “ilots regroupés pour des indicateurs statistiques”, découpage infra communal effectué par l’INSEE des villes de plus de 10.000 habitants.
Agnès Lequime




M. Raoult, en voulant faire sanctionner l'islamophobie, vous réintroduisez le délit de blasphème

Monsieur le député,
Je trouve extrêmement inquiétant que vous vouliez entrer en guerre contre l’islamophobie, étymologiquement “peur de l’islam”. Car la peur d’une religion, sa critique ou sa remise en cause ne sauraient en aucun cas être assimilées à du racisme (le racisme -comme chacun sait- visant des individus du fait de leur ethnie, ce qui n’a rien à voir avec les croyances). Quant à l’amalgame qui est fait couramment entre « islamophobie » et ce qu’on pourrait appeler « musulmanophobie », il me semble des plus condamnables et des plus dangereux. Le mérite de l’homme ne se mesure pas à sa religion, et on peut apprécier, estimer des musulmans -en tant qu’individus- et en avoir pour amis (c’est mon cas), tout en portant un regard sans concession sur l’islam, tout comme on peut avoir des amis catholiques, en rejetant leur religion.
Le devoir d’un élu est de faire respecter et de respecter lui-même les lois républicaines et les Droits de l’homme, droits fondamentaux sur lesquels repose le pacte social de notre nation. Ces droits garantissent, entre autres, la liberté de conscience, d’opinion et d’expression de chacun.
Or, c’est cela que vous entendez remettre en question, en voulant restaurer le délit de blasphème, disparu en France depuis le XVIIIème siècle. Ce que vous souhaitez, c’est un retour en arrière, vers une époque où on pouvait couper la main, la langue d’un Chevalier de la Barre, avant de le brûler, pour avoir manqué de respect à une religion (avec, bien sûr, des châtiments adaptés à notre XXIème siècle, plus clément pour les coupables !). Alors qu’un Voltaire se battait « contre l’infâme », voici que quelque deux cents ans plus tard vous, un député démocrate, vous militez pour le retour d’une censure religieuse qu’on croyait définitivement éteinte, avec l’avènement de la République !
Ainsi, dans la France que vous appelez de vos voeux, on ne pourrait pas plus refuser certains dogmes du catholicisme que condamner certains aspects de l’islam, on ne pourrait pas plus blâmer certaines prises de position des papes que s’offusquer de certains chapitres de la vie de Mahomet ! Car il est évident que, si vous interdisiez toute critique de l’islam, il vous faudrait également interdire toute critique du catholicisme, du protestantisme, du judaïsme ou de n’importe quelle autre religion. Sinon, vous tomberiez dans une discrimination passible de la justice. Et croyez que je m’emploierais, ainsi que d’autres, à la dénoncer et à porter plainte !
La Religion deviendrait donc un sujet totalement tabou !
Et je demande : à quand l’interdiction de critiquer les idéologies, comme le communisme ? à quand l’interdiction de critiquer les partis politiques, les députés, les ministres, ou le Président de la République?
Va-t-on voir se lever une ère où un journaliste pourra prononcer ces mots du monologue de Figaro : “pourvu que je ne parle en mes écrits, ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit…je puis tout imprimer librement…” ?
Monsieur le Député, une France amputée des droits énoncés aux articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, mériterait-elle encore le nom de démocratie ?
Je suis, moi, une citoyenne viscéralement attachée aux valeurs de notre pays, en particulier à ce “liberté” inscrit au fronton de nos mairies, et je m’insurge contre votre volonté de vouloir la brimer, pour des raisons religieuses, dans un pays laïc comme le nôtre. Ce que vous voulez, c’est ni plus ni moins l’application de la charia, qui ne peut même pas concevoir pas la critique de l’islam, puisque seul celui-ci détient la vérité, et qui punit de mort l’apostasie. A quand la conversion obligatoire ou la dhimmitude ?
J’ose espérer que le bon sens va l’emporter et qu’on ne va pas priver les français d’exercer leur esprit critique vis-à-vis d’une idéologie politico-religieuse, dont ils peuvent d’ailleurs d’autant plus légitimement condamner certains aspects que ces derniers ne sont pas compatibles avec notre Constitution. A moins que l’infériorité de la femme, la polygamie, les mariages forcés, l’interdiction de l’apostasie, l’obligation de se conformer aux prescriptions du Coran, les crimes d’honneur etc… ne soient désormais inscrits dans la loi française, je ne vois pas comment il pourrait être illégal de prendre position contre !
Veuillez croire, Monsieur le député, en mes meilleurs sentiments.
Chantal MACAIRE
Ni raciste, ni xénophobe, ni fasciste, ni lepéniste…simplement citoyenne française




Mort de Matthieu Guillon : Sos Racisme et le Mrap se discréditent un peu plus…

Matthieu Guillon, 27 ans, est mort…
Mort pour rien, mort seulement pour avoir croisé la route de Redha Amri (qui n’est d’ailleurs pas inconnu des services de police puisqu’il a déjà été condamné à huit reprises dont, en 2009, à un mois de prison ferme, pour avoir jeté des pierres sur des policiers, à Romans).
Imaginons une minute que les faits soient inversés, imaginons que ce soit Redha Amri et ses amis qui aient été sauvagement agressés par Matthieu Guillon, un « souchien »…
Aussitôt Sos-Racisme et le Mrap auraient crié à la xénophobie et auraient dénoncé le racisme des « franco-français ». La classe politique aurait, de son côté, fait part de son indignation et de sa préoccupation devant la progression de l’islamophobie… Tout ce beau monde se serait exprimé, qui sur les radios, qui sur les chaînes télévisées, qui dans les journaux… Chacun y serait allé de sa phrase
assassine, pour dénoncer un acte « nauséabond », puant l’extrémisme…
Et ces réactions auraient été normales !
On parlerait aussi beaucoup de la seconde victime de l’agression, blessée à la gorge à coups de fourchette, et fortement choquée.
Mais ce n’est pas Redha Amri, la victime : c’est Matthieu Guillon…
Silence total de SOS-Racisme et du Mrap ! Et cette absence de réaction, elle, n’est pas normale ! Elle démontre encore une fois le déni de réalité que pratiquent ces deux officines, dont la cause -noble à l’origine s’il en est- s’en trouve définitivement entachée.
Nier qu’il puisse exister un racisme anti-blanc au point d’ignorer tous les faits divers qui en sont la preuve, ne traiter que les affaires de racisme anti-arabe et anti-africain, c’est faire une discrimination qui rend suspecte la déontologie des responsables de ces associations, et qui discrédite totalement ces dernières, à mes yeux comme à celui de nombre de « souchiens ». Et c’est bien dommage ! Car l’ennemi à combattre tous ensemble, c’est le Racisme en soi, quel qu’il soit, quelle que soit la couleur de peau de qui en est coupable et de qui en est victime !
Que la mort de Matthieu Guillon ne serve pas à la cause de l’anti-racisme, que la mort de Matthieu Guillon ne serve donc à rien, c’est le faire mourir une seconde fois, messieurs Sopo et Aounit !
Au moins vos associations devraient-elles prendre une dénomination ou un sigle en rapport avec leur spécialité, puisque spécialité il y a : SOS-Racisme4A, par exemple, ou encore SOS-RAAAA ; quant au Mrap, il pourrait s’octroyer deux a supplémentaires (« Mouvement contre le racisme envers arabes et africains ») !
On sait qu’une marche de soutien avait été organisée par les amis de Matthieu Guillon, au moment où il restait encore un infime espoir, et que cette marche de soutien s’est, hélas, transformée en marche du souvenir. Et il faut rendre hommage à la famille de la victime, à sa mère surtout, qui, plongée dans la douleur, trouve encore la force d’exiger « que la marche se fasse sans aucune incitation à la violence, ni banderole », avec seulement la photo de son fils. Cela inspire l’admiration et le respect : que de dignité et de grandeur dans ce refus d’instrumentaliser la mort de Matthieu pour stigmatiser l’agresseur, dans ce refus d’associer la tristesse à la révolte et à la haine !
Qu’en pense SOS-Racisme ? Qu’en pense le Mrap ?
Chantal Macaire




Où le Mrap a-t-il vu du racisme dans les apéros républicains ?

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DU MRAP

Vous avez demandé, par une lettre adressée au ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, l’interdiction des apéritifs républicains prévus le 4 septembre à Paris, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Strasbourg et Aix-en-Provence, à cause « des idées racistes et ouvertement discriminatoires » que poursuivraient les organisateurs.
Ulcérée par cette lettre, qui désigne comme xénophobes, racistes, fascistes, extrême-droite, des citoyens seulement “coupables” d’aimer leur pays, je vous adresse cette réponse :
Premièrement :
L’islam n’étant pas une « race », la critique de l’islam ne peut en aucun cas s’apparenter à du « racisme ». M’accuserez-vous de racisme si je critique le catholicisme ou l’Eglise adventiste du 7ème jour ? Non, bien évidemment ! Pourquoi alors accuser de « racisme » ceux qui dénoncent certains aspects de l’islam ?
Critiquer une religion relevait autrefois du « blasphème », délit qui n’est plus officiellement reconnu en France, depuis que la loi garantit la liberté de conscience et d’opinion…
Faire sciemment, comme vous le faites, l’amalgame entre la « critique d’une idéologie religieuse » et le « racisme », c’est diffamer purement et simplement, et c’est aussi -même sans le vouloir- attiser les tensions, susciter la haine, voire inciter à des actions violentes contre les supposés « racistes » !
Deuxièmement :
De quel droit le Mrap prétend-il priver des citoyens français, quels qu’ils soient, de la liberté d’expression qui est le fondement même de notre démocratie ? Vouloir interdire à ceux qui n’ont pas le même point de vue que vous de se réunir et d’exprimer leurs opinions propres, cela s’appelle le contrôle de la pensée, et cela s’apparente à une forme de totalitarisme, inadmissible dans notre pays, patrie des Droits de l’homme. La richesse d’une démocratie réside dans le débat d’idées, pas dans la pensée unique !
N’y a-t-il pas là violation de l’article 7 et de l’article 20 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »
« Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques. »
Troisièmement :
De quel droit le Mrap donne-t-il dans le procès d’intention ? Sur quelle base affirme-t-il que, “derrière un nom en apparence beau se cache une entreprise autrement plus critiquable, voire odieuse” ? Le Mrap met ainsi en accusation une vingtaine d’associations qui se sont jointes à cet Apéritif, et salit leur notoriété. Cela ne relève-t-il pas de la justice, soit au titre de la diffamation (“toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé” (article 29 de la loi), soit à celui du dénigrement, attitude fautive au sens de l’article 1382 du Code civil ?
Vous dites : « Aucune objection ne nous viendrait à l’esprit contre des termes – et des concepts – tels que la République ou encore la laïcité, la séparation entre les religions et l’Etat. Cependant, ce n’est point de cela qu’il s’agit. » Qu’en savez-vous ? Comment pouvez-vous être aussi catégorique ? C’est facile d’affirmer, sans argument, sans preuve…et on pourrait en faire autant, en prétendant : « le Mrap est raciste et fasciste ! »
D’autre part, le Mrap a-t-il le don de voyance pour pouvoir écrire : « il faut s’attendre par ailleurs à ce que des extrémistes de droite, des militants fascistes et racistes potentiellement violents participent à ces activités » ? Se baser sur des « probablement », « peut-être », « il est possible » pour essayer d’extorquer une interdiction, c’est indigne d’une association sérieuse, et j’irai jusqu’à dire malhonnête !
D’ailleurs, les faits ont prouvé que les rares troubles notés ont été dus à la présence de contre-manifestants violents et haineux de gauche, et non pas d’extrême-droite !
Quatrièmement :
Pourquoi le Mrap, alors que le Bloc identitaire ne s’est pas joint à l’Apéritif républicain, consacre-t-il une douzaine de lignes à cette association, si ce n’est pour jeter le discrédit sur celles qui y participent et qui n’ont aucun lien avec elle ? Vous affirmez d’ailleurs que « le Bloc identitaire avait été ouvertement co-organisateur de « l’Apéro géant », ce qui est faux, comme le savent tous ceux qui ont suivi de près -et d’un œil impartial- l’événement ! Il avait seulement rejoint l’Apéro (et d’ailleurs au grand mécontentement de certains !)
En tout cas, l’absence du Bloc identitaire prouve qu’il ne partage pas les vues des organisateurs de l’Apéritif Républicain, ce qui aurait dû, déjà, vous rassurer sur les intentions et les motivations de ces derniers.
Cinquièmement :
Comment le Mrap peut-il avoir une vue assez discriminatoire sur nos concitoyens musulmans pour poser comme principe de base qu’ils sont tous forcément hostiles à la défense de la République et opposés à ce rassemblement républicain ? Les croire à ce point conditionnés par l’islam qu’ils soient incapables d’une réflexion citoyenne et d’un attachement sincère aux valeurs de la France, et les juger à ce point « formatés » qu’ils ne puissent pas être opposés à l’instauration de la charia, n’est-ce pas un préjugé qui conduit à ne pas les considérer comme des citoyens à part entière ? n’est-ce pas ce que le Mrap appellerait « racisme » chez d’autres associations ?
Sixièmement :
Le Mrap s’appuie sa demande d’interdiction sur l’exemple de l’Apéro Saucisson-Pinard, qui « reposait sur l’utilisation ostentatoire des symboles du porc et du vin, pour signaler clairement que ni les musulmans ni les juifs -dès lors qu’ils pratiquent leur religion en respectant certaines règles alimentaires -sont indésirables ». Vous poursuivez, en remarquant : « L’initiative misait sur l’utilisation démonstrative du porc et du vin, non pas pour inclure les habitantes et habitants d’un quartier ou d’une ville…, mais au contraire pour exclure d’emblée »
On a du mal à comprendre que le Mrap n’aille pas au bout de ce raisonnement et ne dénonce pas une autre discrimination : celle des Quick Hallal. Ceux-ci sont réservés, de fait, aux seuls musulmans, puisque les juifs mangent de la viande kasher, et que les catholiques pratiquants ne peuvent pas plus manger une viande sacrificielle, égorgée selon le rite musulman, la tête tournée vers La Mecque, que les musulmans ne peuvent manger du porc ! (et je ne parle pas de subventionner indirectement une religion qui n’est pas la leur : c’est comme si on faisait payer le « Denier du culte » aux musulmans !). Passons sur le fait que ces Quick Hallal sont fermés à tous ceux qui n’acceptent pas l’abattage des animaux sans étourdissement préalable, c’est-à-dire à une bonne partie de la population…
Vos propres termes ne vous font-ils pas un devoir d’exiger que les Quick ne soient pas uniquement hallal? Car, ce que vous dénonciez pour l’Apéro Saucisson-pinard, c’est exactement ce qui va être effectif dans 21 Quick de France, qui vont « exclure » une bonne partie des français ! On ne peut condamner d’un côté le « saucisson-pinard » et la « soupe au porc », discriminatoires, et admettre de l’autre des hamburgers « hallal »…discriminatoires ! Et il y a loin entre le « saucisson » et le « pinard », produits de notre terroir religieusement “neutres”, et les produits hallal !
Septièmement :
Vous écrivez, dans votre lettre au ministre : « il faut comprendre que le mot “laïque” dans la bouche de ces organisateurs ne signifie rien d’autre qu’uniquement le rejet de la seule religion musulmane ».
Les pléonasmes (« ne… que » « uniquement » « seule ») traduisent votre indignation… Mais vous n’êtes pas objectif ! Quelle autre religion que la religion musulmane remet en jeu la laïcité, depuis la promulgation de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat en 1905 ? Quelle autre religion voile les femmes, signe de soumission à l’homme ? Quelle autre religion admet la polygamie, contraire à notre Constitution ?
Quant au terme « rejet » que vous utilisez, il est de mauvaise foi : il n’est évidemment pas question de « rejeter » la seconde religion de France, mais d’exiger d’elle qu’elle se soumette à la loi de 1905 et qu’elle se plie aux valeurs de notre pays, pour rendre possible l’ harmonieux « vivre-ensemble » pour lequel vous militez…et que nous appelons de nos vœux !
Est-il utopique d’imaginer un islam français qui admette l’égalité pleine et entière de l’homme et de la femme, la liberté pour les femmes majeures de disposer d’elles-mêmes*, qui ne fasse pas dépendre l’honneur de la famille de la virginité des filles ou des femmes*, qui refuse le niqab ou la burqa -obstacles à une véritable vie sociale-, qui ne reconnaisse que la monogamie, qui accepte l’étourdissement des animaux -inscrit dans la loi- préalablement à leur égorgement, qui cantonne dans la sphère privée tout ce qui ressortit au fait religieux etc ?
Chantal Macaire
*dans le documentaire d’ARTE, La cité du mâle, on voit un frère qui trouve normal d’exiger de sa sœur de 28 ans qu’elle rentre à 22 heures (elle sort de son travail à 20 heures) et qui la « menotte » (ou se déclare prêt à la menotter ?) pour lui apprendre à ne pas jouer « les putes », pour l’honneur du nom !