CAUCHEMAR POLICIER
Ronald Guillaumont et le colonel H ont récemment publié des témoignages sur le site de Place d’Armes*, relatifs aux actions et procédés des forces de l’ordre. Voici que me vient un cauchemar qui, bien sûr, ne saurait arriver à la France, pays démocratique, des droits de l’Homme, du progressisme, État de droit et d’autres devises républicaines.
Voici ce cauchemar, qui bien sûr est une fiction : les membres des forces de l’ordre ayant encore le sens du devoir et de l’honneur se trouvent tourmentés, révoltés, déshonorés par les ordres reçus, lesquels les transforment en milice du pouvoir dictatorial, contre le peuple et le bien commun. Ils doivent arrêter, verbaliser d’honnêtes citoyens manifestant pacifiquement, alors qu’ils ont aussi ordre de laisser faire des agresseurs, des casseurs, des occupants illégaux de propriétés. Parmi ces malfaisants se trouvent certains d’entre eux, infiltrés afin de provoquer à la violence, donc bien sûr pas question de charger et de risquer de les blesser. Ils ont en mémoire toutes les victimes des forces de l’ordre lors de l’Occupation, de la rafle du Vel d’Hiv, et aussi parmi la population pied-noir lors des tragédies ayant marqué la période des accords d’Évian (qui ne furent pas la fin de la guerre d’Algérie). Ils ont aussi une famille, des proches et une conscience. Ils connaissent la loi qui leur permet – en théorie – de désobéir aux ordres s’ils sont manifestement illégaux ou contraires au bien commun. Mais en réalité, ces ordres infects sont de plus en plus courants, y désobéir reste très théorique et surtout très imprudent.
Ils voient les grades élevés et les meilleurs postes surtout attribués aux francs-maçons qui les cooptent entre eux, mais aussi rendus inaccessibles à quiconque ose utiliser la disposition pourtant légale exposée supra. Cette hiérarchie aux intérêts opaques ne les protège pas, ne les défend pas contre la justice rendue par des rouges, des mondialistes ou d’autres francs-macs. Ainsi la hiérarchie et la justice rendent leur travail difficile de part leur inertie, leur parti-pris envers les racailles, les interdictions diverses les empêchant de se défendre eux-mêmes alors qu’ils sont là pour protéger les autres. Ils voient les justiciables libérés sitôt présentés à des juges leur faire un bras d’honneur à la sortie du tribunal. Ils se voient obligés de justifier leur action en détails, traités comme des bandits par des juges suspicieux lorsqu’ils ont simplement fait leur travail. Ils voient les plaintes des racailles contre eux jugées recevables alors qu’ils dissuadent les gens honnêtes de porter plainte à cause de l’encombrement des tribunaux. Ils voient leurs collègues assassinés, massacrés par des individus qui devraient être en prison ou tout autre lieu de sûreté, ou bien expulsés dans leur pays d’origine. Ils voient les tags insultants des racailles couvrir les murs de nos villes, les fameux ACAB et 1312 peints au pochoir de façon industrielle, que certaines municipalités ne se pressent guère de faire disparaître. Ils voient des collègues blessés, brûlés, rendus handicapés par des tirs de fusées et autres pavés. Ils voient leur profession dénigrée par un nombre grandissant de citoyens révoltés par les exactions de quelques-uns d’entre eux, capables d’éborgner une jeune fille innocente ou de matraquer une grand-mère jusqu’à perte de connaissance. Ils voient…
Alors voici que les meilleurs, puis les moins mauvais, puis les moins courageux, puis les hésitants abandonnent ce peuple qui finit par les mépriser, bien qu’ayant voté pour le dictateur, démissionnent de ce qui était leur idéal, leur passion, leur travail : servir. Ils s’en vont par dizaines, puis par centaines, puis par milliers… Il ne reste que les méchants, les médiocres, les complexés, ceux que seul un pouvoir sur les autres fait bander, ceux qui sont capables de faire n’importe quoi comme cela s’est déjà vu, mais en pire encore. Ceux qui sont capables de tirer contre le peuple, d’utiliser ces nouveaux moyens que la dictature a commandés en nombre, les grenades, les blindés, les armes à feu, pendant que les gens ordinaires ont été incités à apporter leurs armes illégales ou supposées telles aux forces de l’ordre…
Alors vient l’époque des violences sans nombre, de la corruption généralisée, des combines avec les racailles parmi lesquelles on recrute pour combler les effectifs, des clans dirigeant un territoire et pour tous, des règlements de compte et des morts non élucidés, des abus de pouvoir, des abus de la force, des blessés et des morts dans les locaux de police, des disparus aussi… On trouve des cadavres au petit matin dans la rue sans oser demander ce qui leur est arrivé… On voit des flics manger au restaurant sans payer et dans d’autres endroits aussi… On pourrait se croire au Chili au temps de Pinochet, en Argentine au temps de Videla ou en Grèce au temps des colonels… Les contraventions pleuvent sur la population, refus d’obtempérer et insultes à agent semblant se multiplier à l’infini… On accompagne ses enfants à l’école, même au lycée quand c’est possible, on ne se hasarde plus dans les rues à la nuit tombée, on ne sort que par nécessité, on évite les transports en commun et on circule très, très prudemment en voiture, on a laissé la moto au garage, trop vulnérable. Même les pompiers et les facteurs réduisent leurs activités… Les croix rouges ou bleues ne protègent plus les ambulances… Les lieux de loisirs ferment les uns après les autres, faute de clients, et aussi les restaurants, les cafés, les hôtels, les bibliothèques… Le marché noir et la prostitution se propagent partout. Le pays s’enfonce dans l’anarchie, la violence, la mort, la misère et la récession. Enfin, peut-être, va-t-on voter pour quelque homme providentiel jusque-là dénigré… Mais rien n’est moins sûr, la bêtise ou la résignation ayant investi les esprits depuis si longtemps…
Alors on se réveille et le cauchemar s’enfuit dans la nuit. Bien sûr tout cela ne peut pas arriver dans ce beau pays libre, normal, civilisé, libéral et républicain qu’est la France ! C’est une fiction issue d’un esprit bizarre qui imagine des choses qui ne pourraient jamais arriver ! La prochaine fois je vous partagerai un rêve avec des fleurs, des parfums et une douce musique.
Daniel Pollett
Malheureusement tout ce qui est raconté dans cette fiction, c’est la réalité au quotidien, on dit bien souvent que la fiction rejoint la réalité. Il faut comprendre tous ce policiers et gendarmes qui démissionnent par milliers et ceux qui restent malgré tout, font ce qu’ils peuvent. Nous sommes tous sur le Titanic en train de couler et l’orchestre qui joue pendant ce temps la, c’est nos gouvernants qui ne mettent même pas les chaloupes à la mer, ils nous laissent couler avec le bateau, c’est de la non assistance aux citoyens en danger. Nous sommes coincés encore pendant 4 ans, aux Français de bien voter aux prochaines Présidentielles
Merci pour votre courage de peindre la réalité en France…
Au lieu de démissionner ou de se suicider ces policiers et gendarmes feraient mieux de désobéir et de se joindre au peuple lors des manifestations. Tirer à balles réelles contre les attaquants qui veulent leur peau, c’est tout !
https://m.youtube.com/watch?v=J8VvpC4hcao Qui est responsable de ce début de chaos ? Il parle dans la vidéo et il a dit “il y a des gens qui ne sont rien” ? C’est d’une violence verbale historique, aucun président n’avait osé insulter ainsi le peuple ! La police ne peut rien faire et la délinquance n’a plus aucun respect pour l’uniforme…
Vous mélangez tous les policiers ! c’est comme les références au nazisme ! ras le bol de vos éditos orientés ! on sait tous qui nous emmerde, qui nous tabasse et qui nous protège !