Ce 18 juin, c'est aussi le 140e anniversaire de la Commune de Paris

Ne pas laisser aux seuls chamanes de Sibérie l’âme de nos communards !
Les chamanes traumatisés par le récit de la Commune de Paris, tragédie de notre histoire abondamment transmise par les soviétiques, s’attellent à placer l’âme des communards au fond du lac Baïkal.
Que fait la “gauche” parisienne ? En 2001 la “gauche” reprend la mairie de Paris après un siècle d’absence. Quel fut le premier geste symbolique de Bertrand Delanoë ? Se recueillir devant le Mur des Fédérés, débaptiser l’avenue de Versailles pour la transformer en avenue de la Commune de Paris ? Rien de cela, son premier geste dans son discours inaugural fut de mettre sa main sur le cœur «comme on le fait de l’autre côté de la Méditerranée» selon ses propres mots. Son Institut des Cultures d’Islam est un scandale, une insulte à la mémoire de la Commune de Paris qui 34 ans avant la loi de 1905 avait décrété la séparation du temporel et du spirituel. Il s’est comporté en dhimmi et a été poignardé en dhimmi par un musulman hostile à la démocratie et aux homosexuels. Qu’on ait fait passer l’agresseur pour un déséquilibré ne change rien à l’affaire.
Nous avions le 4 septembre dernier célébré le 140e anniversaire de la troisième République. L’avant veille du 4 septembre, le 2 septembre 1870, est un jour triste et sans gloire. C’est la première fois que la France est vaincue par un seul pays, là où il fallait auparavant l’Europe coalisée. Le peuple qui ne s’accommode guère des défaites reprend son destin en main en proclamant la République le 4 septembre 1870. Si Napoléon III ne s’était pas laissé embarquer par les britanniques dans cette honteuse guerre de Crimée, la Russie aurait rendu à l’Europe l’une de ses plus glorieuses capitales, Constantinople, la Russie nous aurait prêté main forte contre les prussiens en 1870 et nous aurions probablement évité les deux affreuses guerres du XXe siècle. Le Mitterrand de 1990 (guerre du Golfe), Chirac (Bosnie et Kosovo), Jospin ( kosovo) et Sarkozy n’ont rien inventé en participant à des guerres qui ne sont pas les nôtres, contraires à nos intérêts et favorables à l’islam. La guerre de Crimée en est la préfiguration.
La Commune de Paris est la suite patriotique du 4 septembre 1870. Le peuple ne s’accommode pas des défaites parce qu’il sait pertinemment qu’il paiera le plus lourd tribut aux armistices et redditions comme c’est le cas aujourd’hui dans les territoires perdus de la République. Les monarchistes des provinces, majoritaires à l’Assemblée nationale, sont favorables à l’armistice comme notre oligarchie est aujourd’hui favorable à l’islam. Le 18 janvier 1871 est proclamé l’Empire allemand dans la galerie des glaces du château de Versailles. La Commune de Paris commence le 18 mars 1871 quand le peuple et la Garde nationale reprennent possession de leurs canons. Elle se termine le 28 mai 1871, dernier jour de la semaine sanglante.
Ce 18 juin, 71e anniversaire de l’appel du Général de Gaulle mais aussi 140e anniversaire de la répression de la Commune de Paris, ayons une pensée pour nos communards. Nous chanterons «Le temps des cerises» et Christine Tasin ne les oubliera pas dans son discours.
Pascal Olivier

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