Ce ne sont pas les “fake news” qui menacent la démocratie, c’est la clique à Macron

Ceux qui prétendent que les “fake news” menacent la démocratie sont les mêmes qui confisquent au peuple sa souveraineté et passent leur temps à le trahir.

Depuis la nuit des temps, propagande, manipulations et mensonges ont été et sont encore l’arme fatale qui permet aux dirigeants de régner sans partage et de mener un programme pour lequel ils n’ont jamais été élus, au mépris du peuple qu’ils refusent de consulter.

Le mouvement des Gilets jaunes n’est pas seulement un combat pour un meilleur niveau de vie, c’est aussi un besoin de reconnaissance, un besoin d’exister face à ceux qui leur ont confisqué le droit de décider eux-mêmes de leur propre avenir.

Avec l’arrivée des réseaux sociaux, les GJ ont pu aisément propager leur mouvement sans aucun besoin de leader, de syndicat ou de parti politique.

C’est ce qui fait leur force puisque ceux qui dirigent sans partage n’ont aucune prise sur le mouvement et surtout n’ont aucun représentant qu’ils pourraient acheter sur le dos de ceux qui  se gèlent sur les ronds-points.

Pour la première fois, le peuple désorganisé, sans moyens matériels ni capitaux, a fait plier le gouvernement et a gagné ce que les syndicats n’ont jamais pu obtenir.

Non, ce ne sont pas les “fake news” qui menacent la démocratie. C’est plutôt la dictature des élus qui viole les droits du peuple, en l’ignorant superbement et surtout en gouvernant contre sa volonté.

Est-il normal que le premier parti de France, le Rassemblement National, n’ait qu’une poignée d’élus au Parlement, ce qui l’empêche d’avoir un groupe à l’Assemblée ?

Les 11 millions d’électeurs du deuxième tour sont représentés par 6 députés sur 577 ! Une violation manifeste de la démocratie.

Alors qu’au Parlement européen, le RN a 15 sièges sur 74 députés français, élus à la proportionnelle intégrale.

Est-il normal qu’il n’y ait qu’un seul ouvrier élu député en 2017 ?

Est-il normal que Sarkozy ait pu s’asseoir sur le “non” au référendum populaire sur la Constitution européenne de 2005 ?

Est-il normal que Macron ait ignoré le référendum sur Notre-Dame-des-Landes pour enterrer l’aéroport du Grand-Ouest approuvé par les électeurs ?

Est-il normal que Macron ait ouvert les frontières comme jamais (262 000 visas longue durée) et qu’il ait évacué le débat sur l’immigration, alors que près de quatre Français sur cinq ne veulent plus d’immigration et jugent que l’islam est un frein à l’intégration ?

Est-il normal qu’il ait signé le Pacte de Marrakech, qui organise la submersion migratoire de l’Europe, sans consulter ni le Parlement ni le peuple français ?

Un tiers des pays européens ont refusé de signer ce torchon onusien parce qu’il est dangereux et abandonne à l’Onu la souveraineté des pays signataires en matière d’immigration.

Le signer, c’est adhérer aux contraintes de ce texte qui interdit aux peuples de défendre leur identité et leur patrimoine culturel, au nom du mondialisme et du multiculturalisme bienfaiteur. Il est totalement contraignant dès lors qu’on le signe.

12 généraux viennent de signer une lettre adressée à Macron en l’accusant à juste titre de trahison.

Qui en parle ? La même presse aux ordres évacue ce sujet qui fâche mais ne cesse de clamer que le Pacte de Marrakech n’est pas contraignant.

Elles sont là les véritables “fake news”, elles sont dans les mensonges de la presse et du pouvoir, qui trompent et trahissent le peuple en permanence.

Il est donc urgent que le RIC, le référendum d’initiative citoyenne, voie le jour pour redonner au peuple le pouvoir que les élites lui ont confisqué depuis la Révolution.

Il existe bien dans la Constitution un référendum d’initiative partagée, instauré par Sarkozy après nous avoir volé notre “non” à la Constitution européenne, mais il est inapplicable car trop contraignant.

Il exige l’accord de 20 % de parlementaires et de 10 % des électeurs inscrits.

Il n’a donc jamais servi.

Ce RIC doit être accessible si 700 000 électeurs le demandent sans que le Parlement ne puisse s’y opposer.

Ensuite, le verdict des urnes doit être contraignant pour le pouvoir, sans possibilité de le contourner.

Ce que veulent les Gilets jaunes, c’est être les acteurs de la politique de la France et non pas les dindons de la farce qui triment avec uniquement le droit de se taire.

En Suisse, pays de 8 millions d’habitants, le peuple a été consulté 309 fois depuis 1848. Il suffit de 100 000 demandeurs pour enclencher la procédure référendaire.

En France, les 9 référendums sous la Ve République, ont tous été lancés à l’initiative du pouvoir.

Si la démocratie vacille et si les Gilets jaunes veulent renverser la table, c’est parce que le peuple n’en peut plus de faire les frais d’une politique mondialiste sans avoir son mot à dire. Les GJ paient le coût démentiel de l’immigration.

On impose au peuple sa lente disparition, on brade son identité, sa culture et son mode de vie, et on lui demande de dire merci, sous peine d’être traité de salaud de fasciste, de raciste et d’islamophobe !

Le peuple n’est pas fou, il voit bien ce qui se passe mais on lui interdit de s’exprimer.

Il voit bien que ceux qui interdisent les crèches dans les espaces publics et suppriment les saints des calendriers, au nom de la laïcité, sont les mêmes qui se taisent devant les prières de rue du vendredi et les repas halal dans les écoles républicaines. Laïcité pour les uns, droit à la différence pour les autres.

Il sait très bien que les sans-papiers sont soignés et couverts à 100 % pendant que des millions de Français modestes diffèrent leurs soins faute de moyens.

Il voit bien qu’on augmente la CSG des retraités pendant que les étrangers n’ayant jamais travaillé ni cotisé en France ont droit à une retraite de 830 euros (1 300 pour un couple).

Et cette justice à deux vitesses, cette odieuse préférence étrangère qui s’exerce sur son dos, le peuple n’en veut plus.

C’est tout cela le mouvement des Gilets jaunes.

S’ils agitent des drapeaux français et chantent la Marseillaise, c’est parce qu’ils aiment la France et entendent léguer à leurs enfants un pays qui garde son identité, avec ses 2 000 ans d’Histoire et ses 1 500 ans de chrétienté.

Les fossoyeurs de la nation, qui évacuent tout débat sur l’immigration par lâcheté, ils n’en veulent plus.

Marine récolte 58 % du vote ouvrier selon les derniers sondages.

Preuve que le débat du deuxième tour a été digéré.

Et si on rejouait les élections de 2017 avec les mêmes candidats, elle arriverait en tête selon un sondage Ifop paru dans le JDD.

Ce n’est pas un hasard. Le peuple sait très bien faire la différence entre un Macron manipulateur qui a toujours menti et une Marine qui aime la France et le peuple français.

Nul ne peut lui reprocher un manque de sincérité quand elle dit vouloir gouverner au nom du peuple, pour le peuple et par le peuple. C’est la seule patriote qui mérite notre confiance.

Tous les autres ne sont que des Judas ou des Brutus en puissance, prêts à sacrifier les Gilets jaunes sur l’autel du mondialisme et du multiculturalisme.

Jacques Guillemain