Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir, il faut encore le pousser

En ma qualité de français de l’étranger depuis 5 ans, j’ai la chance de pouvoir porter un regard froid et sans affect  sur l’état dans lequel se trouve notre pays.

Le constat est accablant :

  • Une économie exsangue, plombée par un tissu industriel en voie d’extinction, le tout accompagné d’un taux de chômage stratosphérique.
  • Une société moralement à la dérive dans laquelle l’inversion des valeurs est la règle.
  • Un État et des organismes sociaux croulant sous des dettes et des déficits abyssaux, se mesurant en des unités que l’on pensait réservées au comptage des atomes.
  • Un système scolaire et universitaire en chute libre dans tous les classements internationaux, véritable usine à fabriquer des chômeurs.
  • Une insécurité croissante, corollaire directe de l’immigration maghrébine et subsaharienne, quoi qu’en disent les plumitifs et autres pseudo sociologues d’État, tel l’imbuvable Todd, qui s’évertuent à nous marteler que nous sommes victimes d’une hallucination collective qu’ils nomment « sentiment d’insécurité ».
  • Un président grotesque, véritable girouette dépassée par sa fonction et qui nous humilie aux yeux de l’étranger chaque jour un peu plus. Un président qui n’a jamais eu de réelle activité professionnelle  dans toute sa vie. Un haut fonctionnaire pantouflard, passant de ministère en ministère et auquel François Mitterrand n’a jamais crû opportun de confier la moindre fonction. Un président dont l’apogée de la carrière consiste à avoir dirigé la Corrèze, devenu grâce un lui un véritable mouroir économique. Un « accident de l’Histoire » qui ne doit son destin qu’à l’inconséquence d’un Strauss-Kahn priapique.
  • Terminons cet état des lieux par le gouvernement, avec à sa tête un premier ministre terne, illustration parfaite du principe de Peter appliqué à la politique. Quant aux ministres, dans leur grande majorité, ils n’ont jamais eu d’activité professionnelle (certain d’entre eux n’ont même pas été capables de terminer leurs études). A l’instar d’une Vallaud-Belkacem, porte parole du gouvernement, enchaînant bourde sur bourde, faisant montre chaque jour un peu plus de son insuffisance et qui contribue à plonger notre pays dans cette ambiance de fin de règne surréaliste.

Pour la première fois de notre histoire, tous les voyants sont au rouge et comme le dit Renaud dans sa chanson « faut avoir d’l’imagination pour trouver une chute rigolote ».

En dépit de ce funeste état des lieux, j’ai volontairement gardé pour la fin le danger le plus terrifiant : la volonté affichée de nos gouvernants d’éradiquer la population autochtone et de mettre ce qu’il en restera sous le joug de l’Islam.

Beaucoup d’entre vous sont indignés, révoltés et tentent d’imaginer une sortie du gouffre pour notre pays en dénonçant la folie socialiste et la lâcheté de la droite traditionnelle qui l’y ont conduit.

Nombreux sont ceux qui parmi vous organisent et participent à des manifestations visant à infléchir cette trajectoire morbide que nous avons empruntée, en s’attaquant au danger que représente l’islamisation imposée de notre pays et l’odieux projet de substitution d’une population à une autre.

Au risque de m’attirer les foudres de tous les participants actifs de ce site je dois d’abord vous dire que je pense que  notre combat est déjà perdu. Il est déjà trop tard pour le gagner par le militantisme.

En effet, il convient tout de même de se souvenir que plus de 50% des Français ont voté pour Hollande et son programme au deuxième tour des élections présidentielles. La moitié de notre population approuve donc sans réserve la destruction de notre civilisation et de ses racines chrétiennes. Il est certain que ces gens ne vont pas du jour au lendemain se transformer en vaillants patriotes. Le scénario du Camp des saints (Jean Raspail) est en marche et le coprophage a déjà son bureau au sein de l’Élysée.

De plus, le combat d’idées n’a plus aucun sens car notre société revient peu à peu à une mentalité prélogique dans laquelle le raisonnement et la démonstration n’ont plus leur place.

Les chroniques d’Eric Zemmour ou les articles de Christine Tasin (je dirais même les démonstrations) sont pourtant clairs et n’importe qui se doit de comprendre en les lisant que l’Islam des Lumières est au mieux un oxymore (pour les lecteurs les plus jeunes ayant subi la méthode globale d’apprentissage de la lecture nous traduirons par « foutage de gueule »).

En dépit de tous ces efforts, force est de constater que l’impact sur l’opinion est epsilonesque en grande partie à cause du traitement médiatique partisan dont ils font l’objet de la part du corps journalistique (en majorité de gauche).

La gauche française l’a bien compris en s’accaparant des termes tels que « progrès », « intellectuel », « générosité », « culture ». Quiconque s’oppose à eux  est un « fasciste », un « intégriste », un « raciste » ou même un « hystérique ». La bataille médiatique est perdue depuis bien longtemps.

La bataille de type démocratique est perdue, certes, mais certainement pas la guerre et il faut l’aborder sous un angle différent.

C’est en regardant l’état de coma dépassé  dans le quel se trouve notre pays et une bonne partie de sa population qu’une citation de Nietzsche m’est revenue en mémoire :

« CE QUI DOIT TOMBER, IL NE FAUT PAS LE RETENIR. IL FAUT ENCORE LE POUSSER. »

Hollande et sa «dream team », contrairement à ce que beaucoup pensent, sont des gens parfaitement  cohérents qui poursuivent leur stratégie consistant à favoriser une immigration d’origine africaine, peu qualifiée, musulmane et à fort taux de natalité, qui vont constituer un vivier d’électeurs socialistes ad vitam aeternam. Tout ceci financé bien entendu par la dette (indirectement vos contrats d’assurance vie et cotisations retraite) et vos impôts.

La stratégie semble imparable et ce ne sont pas quelques manifestations qui changeront quoi que ce soit à ce phénomène d’une puissance inouïe.

Cependant, elle repose uniquement sur la capacité de la France à continuer de vivre à crédit et c’est justement là que l’on voit poindre à l’horizon une lueur d’espoir.

Hollande et son gouvernement bénéficient, pour des raisons exogènes assez complexes, de conditions d’emprunt sur les marchés financiers exceptionnellement favorables (le taux d’emprunt à 10 ans de la France est à un niveau historiquement bas) qui ne reflètent absolument pas l’état des comptes publics et de l’économie du pays.

La tentation sera trop grande pour les socialistes, ils continueront sans nul doute à faire la seule chose dont ils sont capables : dépenser, creuser les déficits et alourdir la dette. Cette dernière sera de 94% du PIB l’année prochaine et elle filera comme une comète vers les 100% très bientôt dans l’indifférence générale.

Puis un matin les marchés financiers se réveilleront et décrèteront (comme ils l’ont fait pour d’autres) que la France n’est plus un émetteur crédible. Les taux d’emprunt seront multipliés du jour au lendemain par deux ou trois.

Les fonctionnaires CGTistes, les retraités de la SNCF et les enseignants (base sociologique de la gauche) se retrouveront alors directement en concurrence financière avec les Vladimir et leurs familles quant au paiement de leurs salaires et retraites. Les syndicats de fonctionnaires sont généreux, certes, mais avec l’argent des autres et à condition de ne toucher en aucun cas à leurs acquis.

Cela en sera alors fini du règne de Normal Premier qui, je le pense sincèrement, ne finira pas son quinquennat pour cette raison.

C’est à ce scénario que chacun doit se préparer et c’est à ce moment là que les manifestations seront le plus utiles car une fenêtre de tir se présentera qu’il ne faudra pas manquer.

Alors arrêtons les soins palliatifs et poussons définitivement le cadavre au fonds du trou. Nous verrons bien ce qui repoussera sur la tombe.

Alain Falento

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