Une centaine d’enfants meurt chaque année de colibacillose aiguë : rien à voir avec le halal ?

En aura-t-il fallu, de l’énergie, de la patience et de l’opiniâtreté pour que la firme Herta, sentant peut-être un vent frisquet souffler sur ses chaînes de production, retire finalement ses saucisses halal du marché! L’événement dû semble-t-il à la présence de traces de porc dans les dites saucisses prêterait à sourire s’il ne résumait à lui seul la somme d’hypocrisie, de truquages, d’intérêts bien compris et de publicité mensongère qu’il contient. Herta stoppe la fabrication de sa charcutaille parce que ses chalands musulmans, ayant éventé le piège des molécules porcines, se désintéressent du produit? À la place de cette clientèle honteusement abusée, je demanderais des compensations juridiques pour tromperie et, bien plus grave, pour empoisonnement spirituel prolongé et cruauté mentale. 

Plus largement, le débat sur l’alimentaire, très sain, accouche d’une remise en question de tout le système. Ici se coalisent, pour une cause honorable, les amis des bêtes et ceux de la République laïque, souvent les mêmes d’ailleurs, établissant entre eux les passerelles qu’emprunteront désormais les tenants d’une information digne de ce nom. Les médias soudain forcés d’ouvrir tant soit peu les fenestrons de l’omerta qui les fédère et les nourrit en auto-suffisance, lâchent du lest. À regret, certes, mais enfin, ils en lâchent. Tant mieux pour la démocratie qu’ils ont pris l’habitude de confisquer au gré de leurs humeurs (intéressées elles aussi).

Les saucisses, c’est rigolo. Le parmentier halal, beaucoup moins. Des experts nous disent qu’une centaine d’enfants meurt chaque année de colibacillose aiguë. Ils relient la majorité de ces décès à la consommation de viande hachée. Le pédiatre que je suis entrevoit ainsi la genèse (pour partie) d’une pathologie assez courante et heureusement bénigne nommée “pullulation microbienne”. Il s’agit soit de découvertes fortuites et a-symptomatiques à l’occasion d’un bilan (les germes sont là mais n’ont pas encore entraîné de troubles), soit de l’identification de la bactérie au cours d’une diarrhée non compliquée.  Il est clair que si cette hypothèse s’avère pertinente, c’est en milliers qu’il conviendra de compter les sujets touchés par cette intrusion alimentaire à très forte morbidité.

Cent enfants décédés de gastro-entérite à colibacille, c’est bien plus que la mortalité annuelle due à la méningite à méningocoque. Les millions d’euros dépensés par la recherche pour obtenir le vaccin contre la méningite C (celui contre la méningite B sera bientôt sur le marché) ont considérablement réduit les dégâts de cette bactérie tueuse. À défaut de posséder à l’heure qu’il est un équivalent vaccinal contre les colibacilles dangereux, je considère que la société se doit, sous peine d’être complice d’assassinat, de mettre un terme, et le plus tôt sera le mieux, au scandale absolu de l’abattage sans étourdissement.

Je n’ai pas encore vu se développer la campagne massive d’information dont une centaine de familles, voire davantage, regretteront douloureusement , si le voile continue à couvrir une telle abomination, qu’elle n’ait pas eu lieu en 2012. Cent morts, c’est une tous les trois jours. Ohé, du navire! Vous êtes sourds ou quoi ? 

Le chantier halal est ainsi en cours bon an-mal-an et c’est une bonne chose. D’autres chantiers  vont bientôt s’ouvrir, une fois les élections passées. Ils réclameront, de la part des islamo-lucides, un engagement de chaque jour. L’éclairage donné aux magouilles en tous genres sur la viande et autour d’elle est pour de bon une embellie dans laquelle un nombre croissant de citoyens  perçoit et commence à comprendre  les tenants et aboutissants d’une des plus grandes manipulations de l’Histoire. Il faudra donc, sans relâche, veiller et dénoncer.

Veiller par exemple et pour ne citer que la prochaine urgence, sur ce qui va être dit, montré, enseigné, dans les structures coraniques de tous ordres qui vont sortir de terre si ce n’est déjà fait. L’exemple anglais, avec ses invraisemblables dérives vers le communautarisme intégral, est là pour nous montrer qu’un pays centralisé comme la France ne pourra supporter longtemps, sans imploser, la croissance en son sein d’une philosophie totalement étrangère à lui. Nous sommes là dans le domaine de l’esprit. En quoi serait-il moins important que celui du corps?

Dénoncer les tripotages de la Loi par des peloteurs de tous bords ne sera pas une mince affaire. La France est devenu un claque où l’on choisit sa compagnie dans les lumières tamisées de la clandestinité. Monsieur Attali nous dit qu’elle est en vérité un hôtel. Oui, m’sieur. De passe. À quand le lumignon rouge sur le blanc du drapeau tricolore, et notre vendeur de cravates texanes en bas à résilles, beuglant “Lili Marlène” le cul sur un tabouret de bar?

Alain Dubos

Lire également :

http://www.islamisation.fr/archive/2012/03/12/une-centaine-d-enfants-francais-meurent-chaque-annee-a-cause.html 

 

 

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