C’est d’abord l’immigration qui est responsable des augmentations de l’essence

Décidément, les élites politiques de ce pays, qui ont ruiné les classes moyenne et populaire au nom du mondialisme et du multiculturalisme, persistent et signent en refusant de reconnaître les ravages de l’immigration.

Même NDA, dans son plaidoyer en faveur des Gilets jaunes, a été incapable de prononcer une seule fois le mot “immigration”. Il est à mettre dans le même sac que Wauquiez, Bayrou ou Mélenchon, tous des immigrationnistes bon teint.

Tout le discours actuel est axé sur le réchauffement climatique, sur la transition énergétique, sur le diesel, sur les taxes, sur le départ regretté de Nicolas Hulot, sans un seul mot sur les politiques désastreuses menées par la droite et la gauche depuis 40 ans et qui ont ruiné la France.

Car la misère et la détresse des Gilets jaunes, la faillite de la France avec ses 2 300 milliards de dettes, n’ont strictement rien à voir avec le réchauffement climatique. Assez d’hypocrisie.

Le vrai débat à mener, le débat existentiel, c’est celui des ravages de l’immigration de millions de pauvres qui entraînent le pays par le fond.

Si Macron saigne les retraités et les automobilistes, c’est uniquement pour remplir les caisses de l’État. Sur les 67 milliards que rapporte l’automobile, dont 34 milliards sur le seul poste carburants, seulement 7 milliards vont à la transition écologique.

L’écologie, Macron s’en fout. Il ne fait que ménager l’électorat écolo qui pèse lourd.

La preuve que l’écologie est le dernier souci du gouvernement ? On apprend que 600 millions ont été retirés du budget de l’écologie vers le budget général !

https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/600-millions-d-euros-retires-du-budget-de-l-ecologie-une-simple-technique

Macron taxe les Gilets jaunes, c’est-à-dire les travailleurs les plus modestes, comme s’ils étaient les responsables du réchauffement climatique !

Le paysan et son tracteur, le salarié qui habite à 30 kilomètres de son lieu de travail car les loyers en ville sont trop chers, l’infirmière qui rend visite à trente patients par jour, tous sont coupables et doivent subir la “transition énergétique punitive”.

C’est une vaste escroquerie puisque la France est le pays qui pollue le moins avec son électricité à 75 % d’origine nucléaire.

Chine, Inde, États-Unis et Allemagne sont les grands pollueurs de la planète.

Ce n’est pas aux Gilets jaunes de payer pour leurs méfaits !

Quant au climat, on voit mal comment l’homme pourrait être responsable de son dérèglement, alors que les variations ne dépendent que des courants marins et des mouvements de la Terre autour du soleil.

Si l’homme est responsable de la pollution, il ne peut rien sur le climat. Celui-ci a toujours changé, bien avant l’ère industrielle.

Mais les charlatans du Giec ont réussi à endoctriner les politiques avec des démonstrations bidon, largement démenties par des scientifiques du monde entier.

Et si les politiques accordent tant de crédit au discours alarmiste du Giec, qui s’est toujours trompé, c’est uniquement pour racoler le vote écolo. Seul Trump, seul contre tous, a tenu un langage de vérité sur le climat.

Le vrai sujet n’est donc pas l’écologie mais la cause de notre ruine, à savoir l’immigration, que ça plaise ou non !

La France de 2018 culpabilise ceux qui travaillent mais victimise tous les clandestins, donc des hors-la-loi, qui viennent  profiter de l’eldorado social, le paradis du tout-gratuit, unique au monde.

Les Français modestes n’ont plus accès au logement social, occupé en majorité par les populations immigrées, devenues prioritaires, et doivent loger loin de villes, ce qui plombe leur budget transport de façon dramatique.

Car dans les campagnes, il n’y a plus d’école, plus de bureau de poste, plus d’hôpital, plus de centre des impôts, plus de tribunal, plus de médecin, plus de commerces. Mais c’est le seul endroit où les logements sont encore abordables.

N’ayant aucune réponse à apporter pour calmer la révolte du petit peuple, Macron et Castaner tentent de discréditer le mouvement.

On l’a d’abord accusé d’être proche de l’extrême droite. Accusation d’autant plus grotesque que tous les partis politiques et les syndicats aimeraient s’emparer de ce conflit social.

On l’accuse de violences. Mais les deux personnes tuées sont des Gilets jaunes.

Quant aux destructions sur les autoroutes, elles sont le fait de cagoulés des banlieues, venus infiltrer les manifestations pacifiques et bon enfant.

Comme je l’ai déjà dit, Castaner se montre plus intraitable avec les Gilets jaunes pour débloquer les ronds-points que pour dégager les rues bloquées par les prières du vendredi. Le délit d’entrave à la circulation, c’est à la gueule du client.

Quand des millions de Français doivent se résigner à choisir entre manger et se chauffer, c’est bien le signe que les élus ont été incapables de protéger le peuple et d’assurer l’avenir des générations futures.

Droite et gauche ont dilapidé l’héritage des Trente Glorieuses, ont bradé la France à des populations qui ne partagent pas nos valeurs et refusent de s’intégrer.

C’est là que se trouve la cause de la détresse des Gilets jaunes. Si le niveau de vie baisse, c’est parce qu’il faut partager le gâteau avec de plus en plus de migrants improductifs.

Sans l’immigration de pauvres, qui coûte 100 milliards par an, les Français auraient un niveau de vie largement supérieur.

Les 15 % d’immigrés accaparent 30 % du social. Selon l’INSEE, le social compte pour 22 % dans les revenus d’un immigré et pour 4 % dans les revenus d’un natif !

Le gouvernement mise sur une baisse de popularité en faveur des Gilets jaunes, accusés de vouloir bloquer l’économie. Il mise sur l’exaspération des usagers.

Et il souhaite l’échec de la manifestation du 24 novembre à Paris, en pariant sur le fait que les Gilets jaunes n’auront pas les moyens de payer le déplacement !

On est loin de l’écoute et de la compréhension envers ceux qui souffrent.

Sachant que tout va se jouer aux européennes de mai 2019, Macron tente déjà de diaboliser les adversaires de l’Europe, surfant sur les difficultés de Theresa May enlisée dans le Brexit, pour mieux enfoncer Marine.

Un dîner de tous les fans de l’UE a déjà rassemblé Juppé, Bayrou, Raffarin et Moscovici, pour préparer la stratégie anti RN et combattre les populistes.

Progressistes contre nationalistes, mondialistes contre patriotes, immigrationnistes contre identitaires, européistes contre souverainistes.

Tel sera l’enjeu vital des prochaines européennes, un vote autrement plus important que tous les blocages de ronds-points actuels.

Le bulletin de vote des Gilets jaunes est l’arme fatale contre laquelle le pouvoir est totalement impuissant. Un désaveu cinglant de la politique de Macron est la seule réponse qui le fera reculer.

Jacques Guillemain