C’est tout l’enseignement qu’il faut réformer !

« La culture c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale. »       (Anonyme)

« La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié. »                        (Selma Lagerlöf)

 

Disons, en préambule, que je ne peux pas être suspecté de sympathie pour Gabriel Attal, le jeune inverti – un des « mignons » du gouvernement – en charge de l’Éducation nationale.

Ce gamin a succédé à un « racialiste » forcené, Pap Haine’diaye, lequel avait remplacé Jean-Michel Blanquette qui était une nullité. « Au royaume des aveugles les borgnes sont rois » ou, si vous préférez que je vous dise ça en novlangue : « Dans l’arc républicain des non-voyants, les amblyopes unilatéraux sont leaders ». Ce jeune ministricule, qui a fait des études pour gosse de riches à l’École Alsacienne, clame qu’il veut réformer l’enseignement. Claude Allègre, pour avoir osé dire, de façon certes imagée mais claire, qu’il fallait « dégraisser le mammouth », y a perdu sa place.

L’Éducation nationale, c’est un État dans l’État ; un bastion aux mains de syndicats de gauche depuis longtemps ; une énorme administration réfractaire à tout changement, ce qui explique qu’elle soit devenue, selon Jean-Paul Brighelli, « La fabrique du crétin » (1). Il y a quelques années, Jean-Marie Le Pen disait d’elle que c’était une grosse machine « qui fonctionnait (mal) avec le budget de la Général-Motors et les effectifs de l’ex-Armée Rouge ».  Il n’avait pas tout à fait tort.

En 2022, l’Éducation nationale employait 1 202 900 personnes, dont 859 000 enseignaient dans les écoles et établissements du second degré. 717 800 dans le secteur public et 141 200 dans le secteur privé sous contrat (2). Près de 12 millions d’élèves fréquentent les écoles, collèges et lycées.

Notons, au passage, qu’on peut s’interroger sur le problème des « classes de 30 élèves » qui serait l’une des causes de la dégradation du niveau scolaire, car une simple division du nombre de potaches par le nombre de profs donne 13,96 élèves. Mais il faut savoir que 332 000 personnes – une paille ! – sont détachées à diverses missions d’assistance éducative, d’administration, de direction, d’animation pédagogique, de soutien, d’inspection, ou sont des permanents syndicaux.

On dit du nouveau ministre qu’il a des dents à rayer le parquet, il prend donc un risque : le ministère de l’Éducation nationale peut être un tremplin pour lui, ou… une voie de garage.

Il affirme vouloir réformer en profondeur l’école, le collège, le lycée. Je lui souhaite bon courage et s’il y parvient, je serai le premier à le féliciter, mais j’ai de sérieux doutes car l’Éducation nationale, dont les résultats nous font plonger de façon abyssale dans les classements PISA (3), aura réussi l’exploit de produire un peu plus d’illettrés qu’avant la Première Guerre mondiale. Il ne me semble pas inutile (de tenter) d’expliquer comment nous sommes arrivés à un tel désastre.

Pour comprendre ce naufrage, il faut remonter assez loin dans le temps.

À la fin du 19e siècle, quelques intellectuels s’inquiétaient – déjà ! – de la baisse du niveau scolaire, mais pour plusieurs d’entre eux, c’était pour critiquer le franc-maçon Jules Ferry, ministre de l’Instruction Publique, qui fit voter, en 1881, la loi rendant l’enseignement gratuit et obligatoire dans les écoles publiques, et, en 1882, une autre loi qui instaurait la laïcité : le catéchisme étant remplacé  par « l’instruction civique et morale ». Soyons honnête, les progrès furent spectaculaires : au début du 20e siècle, la majorité des petits Français savaient lire et écrire.

Ensuite, que ce soit chez les « hussards noirs de la République » ou chez les curés de l’école privée, on s’est ingénié à apprendre aux enfants ce que l’on appelle pompeusement de nos jours, les « fondamentaux » à savoir : lire, écrire et compter. C’était le rôle des classes primaires.

Le « Certificat d’Études Primaires » était l’aboutissement d’un premier cycle réussi. Tout ceci a perduré, bon an mal an, jusqu’au « Front Populaire », époque où la gauche socialo-communiste a commencé à investir tous les rouages de la fonction publique.

Le phénomène s’est aggravé à la Libération, quand les leviers du pouvoir exécutif ont été confiés à des personnalités de gauche – socialiste, radicale ou communiste. Il est bon de se souvenir de la composition du « Gouvernement Provisoire de la République Française » (GPRF) à la Libération. L’histoire officielle a retenu que c’était « un gouvernement de coalition ». Mais à qui ont été confiés les grands ministères, les maroquins importants et/ou régaliens ?

Ministre de l’Armement : Charles Tillon (PCF) ; ministre du Travail : Ambroise Croizat (PCF) ; ministre de la Production industrielle : Marcel Paul (PCF) ; ministre de l’Économie : François Billoux (PCF). Les socialistes seront également bien lotis : ministre de l’Intérieur : Adrien Tixier (SFIO) ; ministre de l’Agriculture: Tanguy Prigent (SFIO) ; ministre des Transports et Travaux publics : Jules Moch (SFIO) ; ministre des PTT : Eugène Thomas (SFIO). André Malraux aura (déjà !) le ministère de la Culture. Vincent Auriol (SFIO) sera ministre d’État, tout comme le déserteur Maurice Thorez (PCF).

L’Éducation nationale sera confiée à René Capitant, gaulliste de gauche, fondateur, en 1946, du « Rassemblement des Gauches Démocratiques » (RGD).

La suite est assez logique, elle était même inévitable (donc prévisible) : les idées égalitaristes de la gauche socialo-communiste dans l’école publique, et celles des curaillons progressistes – dont beaucoup, comme les prêtres-ouvriers, étaient  membres du PCF – dans le privé contribueront à un nivellement par le bas. L’utopie égalitariste étant concomitante avec une permissivité excluant toute forme de discipline. C’était aussi le début de la « méthode Spoke » et du règne de l’enfant-roi.

En mai 68, des gamins trop gâtés, majoritairement fils de bourgeois, piquaient une colère,  cassaient leurs jouets et brûlaient les voitures de leurs parents ; le régime prit peur. À cette époque, 20 % d’une classe d’âge arrivait au Bac et commençait des études supérieures. Pour permettre à des cancres d’entrer en faculté, on développa les sciences dites sociales (sociologie, psychologie…), les filières sans réels débouchés (artistiques entre autres), et on multiplia les BTS au rabais.

Un peu plus tard, la désindustrialisation – voulue – du pays fit que la France devint feignasse et ce, bien avant les 35 heures. À cette époque de début du chômage de masse, François Brigneau écrivait que le danger n’était pas de perdre des emplois mais de voir disparaître des métiers.

Les parents des « Trente Glorieuses » voulaient à tout prix que leurs enfants deviennent des « cols blancs », des cadrillons du secteur tertiaire, surtout pas des manuels. Nous assistâmes donc à la destruction de l’artisanat au profit de métiers dans lesquels on ne transpire pas beaucoup et où on risque davantage une extinction de voix que des ampoules aux mains ; la publicité, le marketing, la communication… Des économistes et autres stratèges autoproclamés nous expliquaient qu’avec la mondialisation heureuse nous n’avions plus besoin de techniciens. Tout reposait sur le marketing.

Or, je ne sais plus qui a dit que « le marketing consiste à vendre à des gens qui n’ont pas les moyens, des produits dont ils n’ont pas besoin ». Les Français se mirent à surconsommer des produits inutiles, souvent de qualité médiocre, fabriqués en Chine, en Tunisie ou au Bangladesh.

L’Éducation nationale jouait sa partition en faisant croire que tous les élèves étaient aptes à des études longues ; elle acceptait d’intellectualiser des imbéciles au nom du principe égalitaire.

Faisons un bond en 1975 avec la Loi Haby. L’instauration du « collège unique » jetait les bases de l’égalité des résultats, et non des chances, c’est un non-sens éducatif. Nous sommes tous différents avec des capacités inégales selon les domaines (4). Le nivellement par le bas s’aggravait.

Le 29 avril 1976, le tandem Giscard-Chirac nous imposait le « regroupement familial » qui allait remplacer l’immigration de travail par une immigration de peuplement. Nos établissements scolaires voyaient arriver des jeunes qui ne parlaient pas un mot de français, ce qui contribuait à tirer les petits Franchouillards vers le bas pour les mettre au niveau de Mohamed, Rachid ou Mamadou.

Peut-être va-t-on me traiter de raciste si je note que les élèves d’origine asiatique se sont plutôt bien intégrés et que beaucoup caracolaient en tête de leur classe ? Or, ce n’est qu’un constat.

Notons, même si mes propos peuvent choquer, que la loi de 2005 visant la scolarisation des élèves handicapés est elle aussi une ineptie totale. Vouloir l’égalité à tout prix, l’inclusion de TOUS les enfants, peut sembler légitime mais nous avons créé énormément de situations ingérables.

Beaucoup d’élèves handicapés ont leur place dans une classe « normale », mais il en va tout autrement pour des handicaps lourds. Le législateur, en connivence avec les tenants de l’idéologie bien-pensante, s’est acheté une bonne conscience, pour un résultat catastrophique.

L’école actuelle est devenue le réceptacle de toutes les demandes, de toutes les  exigences, des minorités – qu’elles soient religieuses ou sexuelles ; elles imposent leur loi dans les écoles comme elles le font dans d’autres domaines. Or, chez nous, il existe… 27 motifs de discrimination susceptibles de vous envoyer devant les tribunaux, donc tout le monde fait profil bas, par peur.

Au fil des années, les collèges et lycées sont devenus des lieux où on gère des différences et des conflits. On y parle de tout – du wokisme, des droits des LGBT+, de l’Islam, de l’antiracisme, de l’écriture inclusive, de l’écologie, etc. – de tout sauf… de l’instruction !

Avec le recul dû à mon âge, j’en viens à penser que la loi qui a donné le coup de grâce à notre école se situe juste entre les deux lois déjà évoquées : c’est la loi d’orientation de 1989.

Le système qui s’écroule sous nos yeux tel un château de cartes a vu le jour avec une volonté politique affichée de mettre l’égalitarisme au premier plan, de nier les différences. En fait, l’école est victime des mêmes maux que le monde des adultes. Au nom de l’inclusion, du « vivre-ensemble », du multiculturalisme, du diktat des minorités, on se doit de tout accepter, de tout subir, de ne pas faire de vagues. L’école ne remplit plus son rôle éducatif  mais tout le monde préfère fermer les yeux !

Pour s’illusionner, on a supprimé le « certif », puis on a donné le BEPC à tout le monde, puis pour répondre au souhait des socialistes – qui voulaient 80 % de bacheliers au début des années 80 – on a fabriqué des Bacs au rabais. Et on se gargarise des résultats avec une mauvaise foi évidente.

Le site de l’Éducation nationale ose écrire, par exemple : « À la session du baccalauréat de juin 2021, avec 93,8 % d’admis en France entière, le taux de réussite global est inférieur à celui de 2020 (95,7 %). Mais il reste supérieur à toutes les sessions précédentes… »

De qui se moque-t-on ? Que va-t-on faire de tous ces bacheliers au rabais ?

Beaucoup iront grossir les effectifs de « Pôle-emploi » et comme on leur a fait croire qu’ils étaient intelligents (bien que totalement incultes), on en fera des frustrés voire des ratés.

Je n’ai jamais travaillé dans l’Éducation nationale mais j’ai passé ma vie à enseigner, à des militaires d’abord, à des étudiants du BTS-Assurance et des apprentis-assureurs (agents, courtiers ou salariés) ensuite, parallèlement (et bénévolement) à des élèves parachutistes et parapentistes.

Former quelqu’un, c’est lui inculquer des savoirs et s’assurer que ces savoirs sont compris et acquis. C’est à l’enseignant de fixer les règles strictes de ce qui n’est pas un jeu, pas à l’élève. Il faut de l’autorité de la part du maître et un minimum de discipline de la part de l’élève.

Faisons un bref aparté sur le soi-disant problème des classes de 30 élèves. J’ai fait toutes mes études primaires et secondaires dans des classes de – plus ou moins – 30 élèves ; dans l’Armée j’ai encadré des sections d’une trentaine d’hommes ; j’ai connu ensuite des amphis bondés mais, lorsque j’ai passé, sur le tard, un troisième cycle à l’ENAss (5) nous étions 29 dans ma promotion. Le véritable problème, ce n’est pas de faire son cours devant 30 élèves, sauf quand cette trentaine est composée de 10 ou 15 nationalités (ou origines) différentes, mais personne n’ose le dire.

Je ne sais pas ce que fera ce ministre (si les syndicats lui laissent le temps de faire quelque chose). Mais, avant toute réforme sérieuse, il lui faudra admettre qu’il y a un lien indéniable entre la baisse du niveau scolaire et l’immigration (comme entre la délinquance et l’immigration).

Pour conclure, je lui livre quelques idées qui, à mon humble avis, sont les bases nécessaires voire indispensables à une réforme : on ne bâtit rien de solide sans des fondations solides.

Pourquoi vouloir tout réinventer ? Il faut revenir à ce qui a bien fonctionné dans le passé.

Je suis très clairement favorable au port de la blouse à l’école et de l’uniforme au collège. Comme ceux de ma génération, j’ai porté la blouse grise en primaire, mais c’est sous l’uniforme du Prytanée Militaire que j’ai appris à cirer mes chaussures, à repasser mes chemises, à faire un nœud de cravate et à être ponctuel. Plus tard, j’ai connu la dégaine crado et le laisser-aller débraillé post-soixante-huitards. Je préfère l’ordre et la propreté, c’est ce qui nous différencie du sauvage.

En plus de l’apprentissage de l’écriture, de la lecture et des maths en classes primaires, je suis favorable à la dictée, aux récitations et au calcul mental car ils favorisent la mémoire. En 7e (l’actuel CM2) j’ai appris des fables de La Fontaine et le beau poème de Victor Hugo « Après la bataille ». Je les récite encore par cœur soixante-cinq ans plus tard. C’est à cette époque que j’ai pris goût à la littérature et à la poésie. Je ne remercierai jamais assez mes maîtres des classes primaires.

Il faut aussi revenir à l’évaluation chiffrée (notes) par le contrôle régulier des connaissances ; mettre en place un contrôle de fin d’année sérieux. En cas d’échec notable (ajouté à une mauvaise année scolaire), un redoublement systématique doit s’imposer.

Il faut aussi réapprendre l’histoire de France – celle de Jacques Bainville – pour récréer un « roman national » qui valorise l’œuvre française, et ne plus inculquer aux jeunes la détestation de leur pays. Il ne faut plus accepter que l’école servent de creuset d’embrigadement pour les minorités, qu’elles soient raciales, religieuses ou sexuelles. Il est inadmissible qu’on enseigne l’arabe dans certains établissements situés dans « les territoires perdus de la République ». Surtout quand, dans le même temps, l’Algérie supprime l’apprentissage du français, langue du colonisateur honni.

Autre mesure d’urgence : donner aux élèves le goût des belles choses, pour sortir enfin de la dégénérescence visuelle, de la pouillerie et de la crasse dans lesquelles nous sommes tombés.

Et puis, pour conclure, une simple suggestion : mettre des brouilleurs dans les établissements scolaires pour que les élèves ne passent plus leur temps à niaiser, à ricaner bêtement (ou à tricher) sur leur Smartphone. Smartphone qui est aussi, trop souvent, un outil de harcèlement scolaire.

Il va sans dire – mais tellement mieux en le disant – qu’il faut expliquer à l’enfant qu’il entre à l’école pour apprendre, pas pour jouer,  et que son avenir en dépend.

Ne soyons pas trop négatif, tout n’est pas noir. Je sais qu’il existe des profs motivés, de bons établissements, des filières d’excellence, des écoles de commerce ou d’ingénieurs réputées dans le monde entier. Je sais aussi que les individus très intelligents, très brillants (et si possible issus de milieux aisés) s’en sortiront toujours car les « élites » se cooptent entre elles. En revanche ce sont les gens dans une honnête moyenne, les « Français moyens », qu’on s’ingénie à faire disparaître.

Tout ceci est voulu : on veut tuer les classes moyennes pour qu’une élite mondialiste, hors-sol, sans attaches, sans racines, sans patrie, qui n’adule que le fric et gravite autour de son nombril, dirige une populace inculte, ignare et amorphe, qu’on abreuvera de télé-réalité, de foot, de porno, de loto et, si besoin, d’aides sociales pour qu’elle ne se rebelle pas.

Vous pensez peut-être que j’exagère ? En 1949 – année de ma naissance – Georges Orwell écrivait « 1984 », un roman que je vous invite à lire ou à relire.

Éric de Verdelhan

1)- « La fabrique du crétin  – Vers l’apocalypse scolaire » de Jean-Paul Brighelli ;  L’Archipel ; 2005

2)- Source : DEPP, « L’Éducation nationale en chiffres », édition 2022

3)- « Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves » (Programme for International Student Assessment), c’est un ensemble d’études menées par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) visant à mesurer les performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres.

4)- Étant totalement réfractaires aux maths et aux sciences, je suis bien placé pour le dire.

5)- ENAss : École Nationale d’Assurance.

 

 

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15 Commentaires

  1. La “Fabrique du Crétin” n’est plus réformable catr elle est gangrénée du sol au plafond par les gauchiasses, LBBTG2LOQ, wokistes, droit de l’hommistes et autres. Il faut créer une école parallèle et donner aux parents le choix de l’établissement enb les aidant avec le “Chèque éducation”. Il existe d’excellentes écoles privées hors contrat et il faut donner les moyens aux parents qui veulent une véritable instruction d’y inscrire leurs enfants

  2. Un grand merci pour cet excellent article.
    Je ne peux que souscrire à cette analyse.
    Il faut rajouter que cette dérive touche aussi l’enseignement privé sous contrat.
    Il est devenu une structure “administrée” avec un Secrétariat Général au service de toutes les idéologies de notre “modernité”.

  3. Allègre voulait dégraisser le mammouth. Les enseignants l’ont pris pour eux alors qu’il voulait dégraisser les administratifs (1 administratif pour 3 enseignants et ça n’en rame pas une dans les inspections académiques) . Que ne l’a-t-on laisse faire en ramenant à un niveau supportable ces ronds de cuir et en rajoutant des enseignants dans les classes.

  4. Conclusion juste, vraie et qui est déjà très bien avancée car en action depuis au moins 30 ans avec une forte poussée dès cette UE de merde et cet euro pourri !
    Certains anciens n’ont rien vu venir et les jeunes ne connaissent pas le passé donc ce fut très simple de détruire le bonheur des Français.

  5. avant de réformer l’enseignement, c’est tout, le ministère, le “mammouth”, et toutes les administrations scolaires qu’il faut virer et réformer……..

  6. Si vrai! Le nivellement par le bas a aussi commencé avec la suppression du redoublement. Pas au niveau? On passe quand même dans la classe suivante! Rien que ça !! Perso ,née en 44 ,j’ai passé l’examen de 10ème, puis le brevet…etc. rien que ces petits examens formaient les élèves au stress d’un examen, aux révisions, etc, et pour la suite des études c’était très utile! Les notes aussi! Les récompenses en fin d’année avec des livres offerts..le tableau d’honneur etc..ça existe encore en école publique? J’ai connu tout ça, n’ai jamais pourtant été en école privée…

  7. Merci de ce constat. Que ce jeune ministre formé par l’école Alsacienne fasse de petites écoles Alsaciennes dans chaque commune, chaque quartier de nos villes! Qu’il réussisse pour nos enfants, nos petits enfant et notre France, point barre!!

  8. Excellente analyse. Je preconisais le retour au Trivium et au Quadrivium depuis des annees qui forcerait le retour de la logique dans les manuels scolaire. Mais apprendre la logique a des adolescents est contraire au but des mondialistes. Tous ces gauchistes enrages ne se rendent meme pas compte qu’ils ne sont que des pions (pawns) qui doivent etre sacrifies.

  9. je ne suis pas aussi optimiste.. la promotion ‘crétin” (fruit de la promotion “cool”) ne va t-elle pas engendrer une promo “autiste” ? Il ne faut qu’1 ou 2 générations, à travers les enfants, pour détruire une civilisation, une mémoire.
    L’Art de la Belle Ecriture n’est-elle pas le reflet du savoir, savoir-faire, savoir faire faire, savoir être : le goût de l’effort, du travail bien fait, de la transcendance, l’acceptation de sa finitude. La Main (prolongement du cerveau), devient “articulation” (communication) avec le réel pour sculpter papier, bois, pierre,( et même éplucher des carottes !), quand la plume n’est pas trop rebelle.
    .. Mais quand le monde est à nos pieds, parce qu’il suffit d’appuyer sur un bouton IA du clavier pour que la porte s’ouvre ..

  10. Vous n’exagérez pas le moins du monde. Moi-même je suis né en 1947 et j’ai travaillé dans l’enseignement de 1969 à 1979 avant de changer de métier et je peux confirmer, exemples à l’appui, ce que vous écrivez. J’ai deux copains de jeunesse qui ont fait carrière comme professeurs, l’un de maths et l’autre d’espagnol, ils sont issus de milieux modestes ce qui ne les a pas empêchés de faire de bonnes études et d’obtenir le CAPES ce qui ne serait peut-être plus possible aujourd’hui dans les conditions actuelles ou beaucoup plus difficile en tout cas. La sélection était sévère à cette époque-là et même si on “ratait son bac”, le simple fait d’avoir passé les obstacles et d’être arrivé jusque-là signifiait que l’on avait au moins le niveau du bac, ce qui était déjà pas mal surtout si on compare avec maints bacheliers d’aujourd’hui, mais pas tous bien sûr, il y a toujours d’excellents élèves, Dieu merci !

  11. Excellent article qui oublie peut être l’épisode champagne révolutionnaire de Mai 68 qui a vu l’effondrement de l’université.
    La conclusion est magistrale :
    Tout ceci est voulu : on veut tuer les classes moyennes pour qu’une élite mondialiste, hors-sol, sans attaches, sans racines, sans patrie, qui n’adule que le fric et gravite autour de son nombril, dirige une populace inculte, ignare et amorphe, qu’on abreuvera de télé-réalité, de foot, de porno, de loto et, si besoin, d’aides sociales pour qu’elle ne se rebelle pas.

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