« À partir du 1er juillet 2022, toute personne majeure pourra changer de nom de famille simplement, en prenant, par substitution, le nom du parent qui ne lui a pas été transmis à la naissance… Avant d’enregistrer ce changement, l’état-civil laissera un mois de délai au demandeur, qui devra se présenter de nouveau en mairie pour confirmer cette décision… Aucune justification ne sera exigée pour cette procédure simplifiée introduite au Code civil par la loi du 2 mars 2022, qui permettra de choisir pour nom de famille celui de sa mère, de son père, ou les deux… »
(Service-public.fr).
Il ne se passe pas un mois, voire une semaine, sans que les gens qui nous gouvernent – généralement en obéissant servilement à une directive européenne ou en la devançant – ne nous concoctent un nouveau texte, une nouvelle loi, pour « détricoter » la nation France.
Tout ceci est voulu, orchestré, programmé de longue date, mais la machine s’emballe depuis que Macron, le pantin de Soros, la marionnette du Forum de Davos, a été porté au pouvoir.
Combien de fois ai-je écrit que j’aimais la belle devise des « Croix-de-Feu » du colonel de La Rocque : « Travail, Famille, Patrie » (1). Or ceux qui veulent détruire la nation ont compris qu’il fallait :
a) Tuer le travail en désindustrialisant le pays, en vendant nos fleurons industriels, en encourageant les délocalisations, en imposant la semaine de 35 heures qui a détruit la « valeur travail »…
b) Tuer la famille, avec l’IVG, le PACS, le mariage des invertis, la primauté donnée aux LGBT…
c) Et, enfin, tuer la patrie en accueillant massivement une faune allogène qui la déteste et entend lui imposer ses coutumes, ses mœurs et/ou la charia.
d) Je crois utile de rajouter que pour tuer une nation, il faut aussi tuer sa religion car toute grande civilisation s’appuie sur une religion forte. En France, c’était le catholicisme et il est attaqué depuis la Révolution. Il est maintenant moribond : 66 % des Français disent ne plus croire en Dieu, et 3 % sont encore catholiques pratiquants. La religion la plus pratiquée chez nous, et de loin, c’est l’islam !
Ne me taxez surtout pas de pessimisme car tout, ABSOLUMENT TOUT, va dans le même sens – le fameux « sens de l’histoire » – y compris ce qui peut paraître anodin, mais nos dirigeants appliquent la tactique du voleur chinois ou de la grenouille dans l’eau chaude : certains changements se font en catimini, par petites étapes. Le Français subit les derniers outrages comme jadis d’autres subissaient le supplice du pal « qui commence si bien et finit si mal ». Quand ils comprennent que ce qui n’était que plaisir devient douleur atroce, il est trop tard pour réagir et faire machine arrière.
Pour nos dirigeants, l’été est souvent une période idéale pour nous faire avaler leurs coups tordus. Une partie des Français est en vacances, l’autre – les aoûtiens – se prépare à partir ; tous veulent oublier une année de labeur est s’offrir un peu de farniente sur les plages ou à la montagne.
C’est tout à fait par hasard que j’ai découvert cette loi du 22 mars, entrant en vigueur le 1er juillet, facilitant le changement de patronyme. À première vue, on pourrait penser que ce texte va dans le bon sens. Depuis mai 68 et sa « libération sexuelle », les unions (2) durent en moyenne moins de cinq ans. Quand, par exemple, madame Dubois, qui est ouverte à la diversité ou à l’exotisme, se fait faire trois gosses par trois géniteurs différents, ça peut donner Pierre Durand, Fatima El Chaoui, et Mamadou N’diour. On appelle ça une « famille recomposée » alors que pour moi, c’est une famille décomposée. Si demain Pierre, Fatima et Mamadou prennent le nom de leur mère, on saura qu’ils sont frères et sœur ; de visu, ce n’était pas forcément évident !
Mais, en fait, cette loi est le prolongement de la loi du 8 janvier 1993 voulue par la gauche. Jusqu’à cette époque, tout citoyen français (ou voulant devenir français) devait adopter un prénom figurant au calendrier des saints chrétiens. En supprimant l’obligation d’un prénom « chrétien », on donnait satisfaction aux laïcards forcenés et aux musulmans. Ce n’est pas un hasard si, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, dans certains quartiers ou citées du « 9-3 », le prénom le plus couramment donné aux petits Français du « jus solis » était Oussama, comme… Ben Laden (3).
Mais la suppression des prénoms chrétiens était surtout voulue par les mondialistes dont je rappelle, une fois de plus, que l’islam n’est que la troupe de manœuvre (ou le cheval de Troie).
Le Français de souche doit être remplacé par l’« Homo mondialus » qui répond au standard américain : un crétin gavé au hamburger et au Coca-Cola, vulgaire, obèse, mal habillé, tatoué. Pour fabriquer des moutons dociles, abrutis par la télé-réalité, le foot, le porno et le loto, il faut que la race mute impérativement, or il est indéniable qu’elle mute, mais pas forcément en bien !
Elle se laisse aller physiquement, mentalement et moralement, s’abandonne à la laideur et revient au tribalisme à coups de piercings et de tatouages. Il y a, fort heureusement, des gens qui résistent à la décadence mais, sur un plan général, l’ « Homo mondialus » s’apparente au porc. Il en a la goinfrerie et le mental. Sa femelle vire à la truie, c’est assez logique dans un monde qui rêve à l’égalité homme-femme. Jadis, dans les grandes nations, on prônait les hommes forts et les femmes belles, de nos jours la tendance est à la lope « non genrée ».
Cette loi n°93/22 du 8 janvier 1993, votée sous Mitterrand était, pour la presse progressiste, une « avancée sociétale majeure » car elle offrait aux parents « la possibilité de choisir des prénoms originaux. Ils sont dorénavant autorisés à donner n’importe quel prénom à leur enfant, dans la mesure où il ne porte préjudice ni au droit des tiers ni à l’enfant… ».
À l’époque, « le Parisien » (4) écrivait : « désormais l’officier d’état civil est tenu d’inscrire le prénom choisi par les parents, quel qu’il soit. Charge à lui d’alerter ensuite le procureur de la République si ce choix lui semble contraire à l’intérêt de l’enfant. ». On croit rêver !
Depuis, la notion de prénoms originaux a consisté à remplacer Pierre, Paul, Marie ou Jeanne par des prénoms de séries américaines : Noah, Enzo, Jordan, Ethan, Kevin, Emily, Abigail, Beverly, Kristen, etc. Tout ceci ne fleure plus la France profonde, mais cette France-là, les européistes et les mondialistes n’en veulent plus. Pour eux, elle est déjà morte et enterrée !
Après l’étape du massacre des noms de baptême français au profit du prénom étranger –majoritairement afro-maghrébin ou américain – est venue l’étape du patronyme double qui n’était pas plus légal que les prénoms non chrétiens avant janvier 1993. Je m’explique : la loi n’a jamais fait obligation à une épouse de prendre le nom de son mari. De tout temps elle pouvait conserver son nom de naissance en se mariant. Mais, avec la multiplication des divorces, nous avons vu naître une nouvelle race de nanas : la « femme libérée ». Libérée de qui ? De son épouvantable macho libidineux de mari, bien sûr ! On oublie souvent de dire que le mari est, lui aussi, libéré d’une emmerdeuse puisque, c’est bien connu, l’homme exploite la femme depuis 20 siècles.
Cependant, la femme libérée a parfois du mal à se libérer totalement du nom de son ex-mari.
Pour parler comme les bobos, c’est « chicos » ou « branchouille » d’avoir un nom composé, ça fait grand bourgeois et on peut l’être en affichant des idées de gauche, c’est même recommandé.
L’honnêteté m’oblige à dire que le nom composé, pour faire bourge, ça fonctionne aussi chez les parvenus mâles. Nous connaissons tous un type qui s’appelait Dupont et qui a ajouté à son nom celui de sa mère, Moretti. Pour un grand avocat pénaliste, ça sonne bien, ça rappelle Moro-Giafferi (5) et puis, Moretti c’est un nom italien ce qui permet à l’intéressé de dire qu’il est un « Français de sang mêlé ». Le nom composé n’a qu’une limite, quand madame née Lajoie a divorcé de monsieur Dupont, car Dupont-Lajoie, ça fait prolo, beauf, franchouillard et poujadiste.
Les noms composés ne sont pas l’apanage des seules familles tuyaux-de-poêle. On assiste même parfois à des évolutions cocasses. La bourgeoisie post-révolutionnaire et progressiste déteste l’Ancien Régime et l’aristocratie mais j’ai connu, dans le sud-ouest, une parvenue, fille d’instituteur qui, lorsque j’étais plus jeune, s’appelait madame Durand (6). Quelques années plus tard, sur ses cartes de visite, elle était devenue madame Durand-Médeux. Beaucoup plus tard encore, elle a acheté une grosse maison bourgeoise du XIXe siècle, un pseudo-manoir pour nouveaux riches qui se donne des airs de château. Elle était devenue madame Durand de Médeux et portait une chevalière armoriée achetée chez un antiquaire parisien. Elle est devenue la châtelaine de son patelin.
Comme elle est fille d’enseignant, elle est restée de gauche. On me dit qu’elle est infecte avec sa bonne et son jardinier, lesquels sont payés au lance-pierre mais c’est, somme toute, assez logique : « Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent » disait Coluche.
Par moment, dans notre pauvre pays, on se croirait revenu sous la Révolution ou le Consulat.
Je sais par avance que certains vont me dire qu’un changement de nom (ou de prénom) est anecdotique et sans conséquence. Non rien n’est neutre et anodin là-dedans. Le mot « patronyme », d’origine grecque, signifie étymologiquement « nom du père ». Autrefois, la France prenait cette définition au sens large : « nom commun à tous les descendants d’une race, tiré du nom de celui qui en est le père », et puis, en 2002, sur pression de Bruxelles, la France a remplacé « patronyme » par « nom de famille » pour faire comme l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, le Royaume-Uni, etc.
Quand un pays rejette ses racines chrétiennes, son passé, ses traditions ; quand les gens refusent ou nient leur milieu d’origine alors qu’ils devraient en être fiers ; quand ils veulent changer de prénoms, de patronyme, de sexe ; quand leur seule boussole est le dieu-fric ; quand leur vie est tourne autour de leur nombril, d’un hédonisme narcissique, du clinquant et du tape-à-l’œil ; quand certains pensent que « quelqu’un qui, à 50 ans, n’a pas une Rolex a raté sa vie » (7), ce n’est pas sans conséquence, ce n’est pas anecdotique, c’est grave et même gravissime !
Certes, il existe encore dans notre beau pays des « irréductibles Gaulois qui résistent encore et toujours à l’envahisseur », et je suis de ceux-là. Mais force est de constater que nous sommes de moins en moins nombreux. Tiendrons-nous encore longtemps ? Je l’ignore !
D’autant plus que nous sommes, comme les tribus gauloises d’antan, incapables de nous entendre contre un ennemi commun. L’union des droites est, pour moi, un vieux rêve qui restera, je le crains, au stade du rêve. Le socialiste Guy Mollet disait que « la droite française est la plus bête du monde » et, hélas, il n’avait pas tout à fait tort !
Éric de Verdelhan
1) Elle a été reprise plus tard par le gouvernement de Vichy. Depuis, elle sent le soufre et on lui préfère la devise du Grand Orient « Liberté. Égalité. Fraternité ».
2) Peut-on encore dire « les mariages » ?
3) Ce n’est pas un hasard non plus si, dans de nombreuses villes, Mohamed est dans le peloton de tête des prénoms de naissance.
4) Dans un article au titre ironique « Appelez-moi Clafoutis » de janvier 1993.
5) Et Tixier-Vignancour, diront les médisants.
6) Pour l’exemple, nous retiendrons ce nom bien qu’il ne soit pas le sien.
7) Propos tenu par le publicitaire Jacques Séguéla.
OUF ! Un de mes fils vient de bâtir l’arbre généalogique de notre FAMILLE !
Sur 14 générations remontant aux années 1.600 !
Bonne chance pour les suivants !
Merci pour votre article, monsieur de Verdelhan… bien qu’un peu long, il est juste de A à Z !
Cette destruction de notre culture et de notre civilisation française est le fruit d’une volonté politique ! Et elle ne prendra fin que lorsqu’il y aura la volonté politique exactement contraire…
J’espère pouvoir vivre assez longtemps pour voir cela : la résurrection de la France !
Oh, j’utilise souvent le nom de mon époux suivi de mon nom de jeune fille.(patronyme usuel)
Pourquoi?
Simplement parce que mes diplômes nécessaires pour ma vie professionnelle sont à mon nom de jeune fille et que, comme les patients (le clients) doivent pouvoir vérifier si ce/ces diplômes ont bien été donnés à la personne qui vous soigne, ils doivent pouvoir le retrouver, grâce au nom de jeune fille.
(Je crois d’ailleurs que c’est/c’était la même chose pour d’autres professions)
je ne sais pas comment c’est aujourd’hui.
Mais c’était ainsi il n’y a pas si longtemps encore.
Cela n’a rien à voir avec un certain “progressisme” ou autre mode”féministe”.
Il faut aussi arrêter le délire!
C’est exactement le programme revivifié d’Eric Zemmour. Le grand remplacement, vous ne voulez pas y croire en l’affublant des pires qualificatifs, vous l’aurez quand même
et oh j’ai un nom double composé en plus avec en partie d’un prénom peu usité heureusement mais mon père l’a porté et son père l’a fabriqué , mais moi j’en subit les conséquences ainsi que toute ma petite famille alors je vous dis pas la façon dont on est appelé rares sont ceux qui lisent le nom en entier et vous le ressorte.Je suis ni grand bourgeois ni ministre de micron , mais j’ai ce nom et depuis 81 ans je fais des rectifications aux connards qui ne veulent pas m’appeler par mon nom . Je pourrai le changer facilement , mais si mon fils veut garder l’ancien vous voyez un peu le souk…….
Excellent article. Ma seule objection porte sur une faute de latin : le droit du sol se dit “jus soli”, et non pas “jus solis” (qui signifierait : le droit du soleil)
Excellent article, on ne saurait mieux dire.
Ajoutons cette chanson de Bobby Lapointe (Le papa de mon papa https://youtu.be/vxEiYaOGj2Q) et cette admirable nouvelle de Maupassant (L’ami Joseph, où le républicain invité par sa riche famille, la dépouille et prend sa place https://youtu.be/dUweBC0KFYk).
Bravo d’avoir opportunément rappelé cette chanson désopilante du regretté Bobby Lapointe, qui est absolument de circonstance pour étayer l’ article excellent de mon ami EDV !
Merci pour nous remettre en mémoire cette chanson du grand Bobby Lapointe.
Je signale que Didier Bénureau a fait un respectueuse clin d’ oeil au cher Bobby dans sa chanson ” La maman de ma maman ” :
https://www.youtube.com/watch?v=UbFrsXnNY2g
Merci pour le commentaire et la chanson …
Amitiés réacs 😉
les suédois, il y a quelques années ont fait la même loi, j’ai appris qu’un avait demandé à s’appeler mohamedsen
La loi sur la liberté des prénoms n’a jamais été réellement appliquée. Sauf pour ceux qui portent ces prénoms de terroir bien français tels que Rachid, Mouloud, Oufida ou Hadjiya.
Il y a encore des Bretons et les Basques qui ont du mal à faire enregistrer des prénoms régionaux pour leurs enfants, et encore l’an dernier l’administration et la justice de France ont refusé un prénom occitan.
Je vous fais grâce des tribulations des Polynésiens qu’on “dissuade” d’utiliser pour leurs enfants des prénoms ma’ohi (traités avec mépris de sauvages par les fonctionnaires Popaa), on pourrait me prendre pour un indépendantiste.
LOL
Merci pour ces précisions, cher Christian , auxquelles acquiesce complètement au double titre de Basque d’origine et de souche et de Tahitien d’adoption
Je nuance sur un point : il me semble que le prénom occitan qui avait été refusé à l’état civil l’avait été non parce qu’il était occitan mais parce qu’il comportait une lettre qui n’existe pas sur les claviers français (un u avec accent aigu, je crois). Les parents avaient refusé d’écrire ce prénom sans l’accent, comme on le leur proposait.
Ma vahine, née en 1961, ne porte étonnamment qu’un seul prénom polynésien originaire des Australes. C’est curieux car les éléments de toute sa fratrie, nés entre 1956 et 1968, sont tous pourvus réglementairement d’un prénom farani et d’un prénom polynésien. Une anecdote à propos des prénoms : j’ai connu une autre vahine dans les années 80 portant deux prénoms, le premier français et le second polynésien. A Tahiti, son prénom usuel était le Français pour les polynésiens, mais en revanche, pour les métropolitains, c’était le prénom tahitien qui avait la faveur. En soit, finalement un bon mélange des cultures.
Le mariage pour tous était déjà une absurdité au regard de l’état-civil.
Mais ça ne suffisait pas a nos tarés idéologues.
Parent 1 et Parent 2 pourrons changer de Pseudos, c’est bien le minimum, puisqu’on va pouvoir aussi changer de sexe. Sacré Macron !
On va pouvoir changer de nom comme on change de chemise, changer de sexe comme on change de chaussures, et puis quoi encore ?!… de nationalité ?… de pays on peut toujours mais à condition que la pays choisi soit prêt à vous accueillir, ce qui est loin d’être le cas partout. Dans la plupart des pays on peut aller faire du tourisme mais dans bien des cas il faut d’abord faire une demande de visa, quant à s’y installer à demeure c’est une autre histoire. En cas de séjour illégal il n’y a pas d’OQTF qui tienne, vous avez 72 heures pour quitter le pays et passé ce délai la maréchaussée vous fout en taule au premier contrôle d’identité. Mais depuis que la France est devenue la poubelle et le paillasson des mondialistes fous tout est cul par dessus tête et nous sommes au bord du gouffre. Encore un pas ou deux et c’est la chute mortelle au fond du trou béant.
c’est ce qu’on appelle la nomadisation forcée du sédentaire, comme le métissage forcé imposé par un mec qui est toujours en liberté chez les goyim dont il se fout de la gueule d’une puissance sans frontières. on nomadise d’abord, on t’enlève ta nationalité après, faut pas exagérer le surpoids des bonnes nouvelles du quotidien.