Charles III, roi écolo circulant surtout en jet privé…

Malgré son bel âge, on nous le présente comme un souverain très vert, se faisant photographier, en 2020, avec Greta Thunberg à Davos, toutefois ne l’ayant jamais reçue…

Recycler pour son sacre les vêtements, joyaux ou carrosses de ses ancêtres… mettre à l’honneur une tarte épinards-fèves-basilic au menu de couronnement ne suffisent pas à le parer de la même couleur. L’ex-prince Charles est très critiqué pour son fastueux train de vie, dont son goût pour la chasse aux renards… et nombre d’us et coutumes, totalement contradictoires avec ses positions environnementales.

Certes, il surveille son empreinte carbone… toutefois, sans renoncer à se déplacer en avion privé, ou à partir en vacances tous les hivers au ski, activité très critiquée pour son impact environnemental. Pour l’année 2020, son empreinte carbone est estimée à 3 133 tonnes de CO₂, à comparer aux 8,3 tonnes émises par un citoyen britannique ordinaire.

La même année, le Daily Mail l’a épinglé pour avoir parcouru 25 000 kilomètres en jet privé dans les onze jours ayant précédé le sommet de Davos, sans compter les voyages à vide pour venir le récupérer… ou son voyage à New York en 2007, accompagné de vingt personnes pour recevoir un prix d’écologie.

C’est un curieux disposant de moyens considérables, d’un personnel pléthorique, de terres pour se livrer à des expérimentations.

Ses convictions environnementales, le prince Charles ne s’en est jamais caché, quitte à passer dans les années 1970 pour un farfelu auprès de la presse britannique, le qualifiant alors de « prince qui mange sa pelouse », après avoir déclaré qu’il parlait aux plantes pour les faire pousser.

Il alerta très tôt des effets néfastes de la pollution sur la biodiversité.

La couronne britannique possédant d’innombrables terres, il entreprit dès 1985 la conversion en agriculture biologique d’une partie d’entre elles. Sur les 440 hectares de sa ferme de Highgrove, au sud-ouest de l’Angleterre, il fit expérimenter un produit naturel à base d’ail au lieu de pesticides, y accueillant aussi plus de 73 espèces d’animaux rares dont des cochons tamworth, l’une des races les plus anciennes du pays.

Il a fait installer des chaudières à copeaux de bois dans ses résidences et converti sa Jaguar et sa Land Rover au biodiesel, fabriqué à partir d’huile de cuisson usagée, entre autres mesures écologiques. Au fil des ans, il se lança parfois dans des expériences étranges, comme avec son Aston Martin qu’il faisait marcher avec « du surplus de vin blanc anglais et du lactosérum provenant de la fabrication du fromage »

Pour autant, ses prises de positions ne furent jamais radicales. Prudent, il n’a jamais demandé la fin du capitalisme. Il pratique ce qu’on pourrait qualifier de l’écologie ‘mainstream’…

Il lui faut d’abord gérer sa fortune (environ 2 milliards d’euros…), les shows et l’image de marque des Windsor pour plaire et ne pas trop déplaire… En bref, c’est un écolo « bon ton », comme il convient de le paraître à tous les milliardaires mondialistes mondialisés, pour mieux imposer une diète verte aux gens du commun, les paupérisant et surtout : les terrorisant pour mieux les asservir.

Daphné Rigobert

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7 Commentaires

  1. Faites ce que je dis, ne faites surtout pas ce que je fais ! Cette expression qui est devenue un proverbe populaire. convient parfaitement à Charles aux grandes oreilles. Encore plus riche que sa défunte mère, qui avait toujours occulté sa fortune, exonérée d’impôts, cette famille sent le souffre à plein nez.

  2. Accordons lui le mérite de ses initiatives en faveur de l’écologie… mais son mode de vie digne d’un satrape oriental le condamne !

    Au Royaume-Uni il y a une liste longue comme le bras de gens qui sont entrés à son service et qui l’ont quitté, excédés par ses caprices et son autoritarisme déplacé… Feue la reine Elisabeth II, certes exigeante, savait beaucoup mieux se conduire !

    Et puis en raison de l’indecrottable avarice des Windsor, être leur larbin n’est vraiment pas une situation enviable !

  3. Euh… Faut pas inverser les rôles. Les escrolos et leur mascotte la gogole suédoise, ont récupéré le bon roi Charles, pour la “com”.

  4. Aston qui marche avec “reste de vin …et lactosérum…” mdr…et ça polluerait moins ça?, mdr…d autant que c est illégal en plus…

  5. Utiliser de l huile de friture a la place du gas oil ça fait des économies de pétrole mais sûrement pas une amélioration ecolo, en plus sur un moteur d au moins 500 CV…

  6. ben voyons, le vulgum pécus et le souverain dans la même galère, ça ne se fait pas

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