Lors d’une conférence de presse donnée dans la Trump Tower (vite qualifiée de “chaotique” et de “surréaliste” par la presse française) le président Trump a tenu à exprimer sa pensée réelle sur les événements de Charlottesville. Le 12 août, il avait condamné “les violences des deux côtés”, ce qui avait donné à certains l’impression qu’il mettait extrême-droite et antiracistes sur le même plan.
La polémique fut telle que le POTUS (acronyme de “President Of The United States”) a dû faire machine arrière deux jours plus tard en déclarant (à juste raison, et je partage complètement ce propos) que “le racisme est le mal” et qu’il “n’a pas sa place” dans nos sociétés. Voilà que deux jours plus tard, il fait mystérieusement volte-face en déclarant (tout aussi justement) que “les violences venaient des deux côtés” et que “les extrêmes de tous les camps” sont condamnables.
“Vous aviez un groupe d’un côté qui était agressif. Et vous aviez un groupe de l’autre côté qui était aussi très violent. Personne ne veut le dire“, affirme-t-il, en prenant pour preuve les images où l’on voit des “progressistes” (sic) agresser des manifestants nationalistes au lance-flamme. Quand on lui parle de l’Alt-Right, il rétorque : “Et que dire de l’Alt Left?”
Et de conclure : “J’ai condamné les néo-nazis. Mais tous les gens qui étaient là-bas n’étaient pas des néo-nazis ou des suprématistes blancs“.
Une déclaration qui divise profondément l’Amérique. Si des millions de gens saluent ces propos politiquement incorrects, des voix s’élèvent (surtout chez les Démocrates et les minorités) pour dénoncer ce qui est perçu comme de la complaisance avec les “nazis”.
Un universitaire s’inquiète ouvertement dans une tribune : “Les groupes suprématistes blancs verront comme une victoire le fait de ne se voir assigner que 50% du blâme.” Un autre ânonne : “il n’y a pas d’équivalence entre ces connards de l’Alt-Right et les progressistes“. Comprenez : on se fiche de savoir qui a commencé les violences, il faut condamner les nationalistes car sinon ils se verront pousser des ailes et prendront de l’ampleur.
L’Obs parle d’une “indignation générale” de l’opinion publique états-unienne et argue que “l’après-Trump a commencé” : ce dernier serait dans l’incapacité de finir son mandat. Ces braves journalistes ont peut-être interrogé leurs confrères d’outre-Atlantique et les cadres dynamiques de la Silicon Valley mais ils ont omis les dizaines de millions d’États-Uniens qui se reconnaissent dans le discours de Trump et veulent l’arrêt de la dictature des minorités. Et quelle valeur accorder aux déclarations de ces “experts” qui juraient leurs grands dieux que Donald Trump ne serait pas élu.
La volte-face de Trump relève pourtant du bon sens. Il suffit de rappeler le contexte de la “manifestation suprématiste” (sic) organisée pour protester contre la démolition de la statue du général confédéré Robert Lee. La contre-manifestation a d’emblée montré des signes de violence auxquelles la police de l’état de Virginie n’a pas prêté attention : antifas cagoulés venus avec des barres de fer et des battes de baseball, militants agressifs et avinés. Sur certaines images, on voit des “antiracistes” menacer l’Alt Right avec des lance-flammes. Quant au conducteur de la “voiture folle” (puisque c’est le mot consacré) il n’avait rien à voir avec l’Alt Right, c’était un sympathisant d’un obscur groupuscule néonazi.
La déclaration de Trump relève donc du bon sens et de l’honnêteté intellectuelle qu’enfreignent allègrement les médias. On se demande également si l’affaire aurait pris une telle tournure dans le cas d’un antifa fonçant sur une foule de droitards. On en doute. Pour preuve, personne n’a parlé de ce jeune Noir tabassé à mort en 2015 parce qu’il portait un maillot avec un drapeau confédéré… Eh oui, hier comme aujourd’hui, des Afro-Américains défendent l’héritage sudiste. Face à la propagande médiatique, on en oublierait presque que des régiments entiers de sudistes étaient composés de Noirs et d’Amérindiens (bien mieux traités que par les Unionistes) et que le dernier régiment à capituler face au Nord fut justement une unité indienne.
Ces déclarations de Donald Trump ont cependant provoqué la fâcherie de plusieurs grands patrons qui siégeaient dans le conseil économique de Trump. La fronde a commencé dès lundi avec le départ de Kenneth Frazier, le patron afro-américain du géant pharmaceutique Merck. Brian Krzanich, patron du leader de la haute téchnologie Intel lui a emboîté le pas, suivi par Kevin Plank, le PDG d’Under Armour une grande entreprise d’équipement sportif.
N’en déplaise aux thuriféraires de l’humanisme, ce n’est pas par un sursaut moral que ces magnats ont pris leurs distances avec Trump. Certains d’entre eux sont bien plus racistes et immoraux que ce dernier qui a été l’un des premiers patrons états-uniens à donner aux Noirs des postes à haute responsabilité. Il est toujours drôle d’entendre un nabab du business médicamenteux invoquer sa conscience humaniste et appeler à la morale. La vérité est que les États-Unis sont un pays où il faut compter avec les lobbys et autres groupes de pression qui ont une grande influence morale. Si ces patrons n’avaient pas publiquement désavoué Trump, ils encourraient les foudres desdits lobbys et même une campagne de boycott susceptible de couleur leur business.
Ainsi, les patronnes de PepsiCo et de GM ont-elles aussi été contraintes de démissionner après une campagne de pression menée par les médias et les lobbys qui les menaçaient de boycott. Face à l’hémorragie, le président Trump a dissous l’American Manufacturing Council avec un tweet cinglant : “Je mets fin aux activités du Conseil. Merci à tous !”.
Les États-Unis, que d’aucuns vantent comme un modèle de liberté d’expression sont au même point (sinon plus bas) que nous. La campagne d’indignation contre Trump, qui n’a fait que dire la vérité, en est une triste preuve.
Nicolas Kirkitadze
I-Média#163 Charlottesville : les médias voient des nazis partout. (VIDEO) TV LIBERTES
http://www.prechi-precha.fr/i-media163-charlottesville-medias-nazis-partout/
Je ne supporte plus ces vautours de la bien-pensance (sans parler des archi violents de la left) , qui sont tellement convaincus d’être du côté de la raison qu’ils se croient autorisés moralement à destituer un Président des Etats-Unis, ils sont odieux mais aussi ridicules. Ils sont totalitaires à un niveau sidéral. J’ai envie de dire ridicules. La majorité des gens réfutent désormais ces attitudes arrogantes et prétentieuses, mais rien ils continuent… Pourquoi? En attendant, ils peuvent dire ce qu’ils veulent Trump a obtenu son décret. Bravo Trump.
En tant que spécialiste des Etats-Unis lire ma rubrique
http://sleazy-caricatures.over-blog.com/
2017/08/hate-in-america.html
Trump devrait commencer à faire le ménage dans les médias, et nommer des gens plus honnêtes et moins abreuvés d’idéologie.
Lorsqu’il prit le pouvoir en 1939, après être sorti vainqueur de la guerre civile espagnole, Franco mit à la tête de tous les médias des gens qui lui étaient favorables.
Il a dit à l’époque : Qui contrôle l’information contrôle le pays.
Mise au point aussi claire que pertinente, bien utile en ces temps où les media usent de leur stratagème habituel pour répandre la confusion dans les esprits, en les manipulant à coup d’émotion et de culpabilisation pour camoufler leur parti-pris et leur idéologie unilatérale, loin de toute objectivité et d’analyse sur les faits et leur interprétation.
Rarement en désaccord avec vos articles toujours très bien argumentés et pertinents
Boston : Le rassemblement « raciste » évoqué par les médias était organisé par un scientifique d’origine indienne pro-liberté d’expression
Ce qui ne saurait tarder en France, les statues de de Gaulle seront déboulonnées !
J’aurai ma barre de fer !
Pleven, Gayssot, Taubira, ont fait pareil avec l’Histoire !
Même la Mémoire devient interdite ! Merci Trump !
Il a tenu des propos rassembleurs et la presse aux ordres le lui reproche maintenant !
Les soit-disant anti-racistes sont aussi fanatiques et nuisibles que les nazis qu’il prétendent combattre .
Il y a une certaine ironie à voir le pays destabilisé par ses propres services mafieux qui se sont ingéniés pendant des années , à semer le désordre dans d’autres pays ( Ukraine, Syrie, Libye etc…),
l’ennemi à combattre vient de l’intérieur.
Article de qualité faisant apparaître la réalité des choses.
Vous avez tout à fait raison de mentionner les amérindiens : les généraux de la conquête de l’ouest qui les ont massacrés, notamment le tristement célèbre Custer, étaient nordistes.
M. Obertone a écrit dans son livre “Guérilla” :
“dans un monde à l’envers il est fou d’être à l’endroit”.
Tellement vrai…
La gauche a l’indignation très sélective :pas un mot quand des “mal pensants” sont agressés ou tués par des gauchistes ou des activistes des minorités, mais scandale si un des leurs est victime, même quand cette victime à initié la violence comme pour l’affaire méric en France.
Et évidemment instrumentalisation à outrance.
Alors même si évidemment on ne peut cautionner qu’un type ait foncé dans la foule avec sa voiture, il ne se serait rien passé si les antifas n’étaient pas venus agresser les autres manifestants, et si les mesures de sécurité avaient été prises par la municipalité.
En règle générale, il est quand même ahurissant que les gauchistes puissent agresser physiquement les gens pour les empêcher de s’exprimer tout en donnant des leçons de morale et de démocratie.
Belle conclusion!
“L’ahurissant pouvoir” dont ils disposent provient de la même pensée unique véhiculée par les médias gauchistes qui n’ont rien à envier du temps de la Pravda, et leurs impunités les juges “mur des cons”, extrémistes de gauche fascisés et revendiqué.