Intéressante interview du Conseiller de Marine Le Pen sur Itélé le 8 novembre. Le brillant auteur de l’article chaudement applaudi ici même il y a quelques mois semble éteint, prudent et fort mal à l’aise… Bref, il aurait été chapitré par le trio islamophile Philippot-Dussaussaye-Buttey qu’on ne serait pas étonné… Ecoutez plutôt !
On passera sur l’inénarrable traître à la nation Askolovitch, fidèle à son personnage, osant dire : “Pourquoi vous ne nous aimez pas ? C’est nous l’UE, c’est la France, elles sont bien nos valeurs, elles sont supérieures à celles de monsieur Poutine”. Tout le monde connaît son “patriotisme” et on peut imaginer les cris du quidam si on osait dire que les valeurs françaises sont supérieures à celles de la civilisation islamique… Mais tel n’est pas le sujet aujourd’hui…
Ce qui nous intéresse aujourd’hui est de comparer la position de Aymeric Chauprade en août dernier et celle du 8 novembre :
En août, Chauprade disait que les services spéciaux devaient aller tuer en Syrie les djihadistes français, que la nation française, la civilisation française étaient menacées par le remplacement de sa population historique par une population immigrée majoritairement musulmane et africaine et que la solution était celle-ci : « Notre pays a accueilli des millions de musulmans. Une partie restera, une autre devra partir. Cette grande séparation entre ceux qui ont vocation à rester et ceux qui devront quitter notre terre va se nouer autour des enjeux internationaux. C’est la raison pour laquelle, plus que jamais, un programme politique de redressement national nous doit des choix internationaux clairs et cohérents« . Bref, le choix sera l’assimilation ou le départ. Aymeric Chauprade disait clairement que ceux des musulmans sunnites « (ils sont nombreux) qui font le choix de l’Oumma plutôt que de la France, qui voilent leur femme et leurs filles, qui adoptent la barbe salafiste, ceux-là n’ont vocation ni à être ni à rester français. Le refus énergique de l’islamisation (en refusant la construction de mosquées et l’intégration des règles islamiques dans nos coutumes) autant que la réforme profonde des conditions d’accès à l’État-Providence seront les deux choix politiques forts qui créeront les conditions du retour de ceux qui n’ont pas voulu choisir d’aimer la France. » L’immigration devra donc être réduite et réservée à ceux dont la France a besoin avec « l’établissement du droit du sang, l’abolition du regroupement familial, la réduction drastique de l’asile (avec une préférence civilisationnelle comme avec les chrétiens d’Irak ou les Coptes d’Égypte…) et une politique migratoire de choix (choisir ceux qui apportent à la France) », s’accompagnant du refus, tout simple, de ceux « qui nous empoisonnent la vie » .
En novembre, Chauprade se tortille devant Askolovitch et renie carrément ses paroles précédentes : “il y a évidemment la plus grande partie des gens de confession musulmane qui sont des gens parfaitement intégrés, parfaitement assimilés, parfaitement honnêtes et ils sont les bienvenus, ils sont citoyens français. Ceux qui refusent de s’assimiler à la civilisation française, à la culture française, à nos modes de vie, à nos valeurs fondamentales, je prends un exemple très simple, le statut de la femme dans la société française,et bien ceux-là n’ont pas vocation à rester.” Et, à la question d’Askolovitch (perfide mais qui a le mérite de clarifier les choses) ” Est-ce qu’un monsieur barbu, qui fait ses prières 5 fois par jour et dont la femme porte un foulard tout simple sur la tête peut rester français ?”.
Chauprade est plus qu’embarrassé.
D’abord il ne peut chasser le naturel et répond “je crois que le signal qui est envoyé à la population française lorsqu’on est sur cette voie d’orthodoxie salafiste n’est pas un signal positif“.
Mais lorsque Askolovitch insiste, Chauprade fait machine arrière, comprenant qu’il n’est pas politiquement correct et qu’il va se faire taper sur les doigts par MLP ” J’ai été barbu moi-même, je n’ai rien contre les barbus (quelle réponse ridicule digne d’un enfant pris la main dans le pot de confiture ! ).” “Non, bien sûr que que non, un barbu dont la femme porte un foulard sur la tête ne doit pas quitter la France“.
La fin de l’interview montre les contradictions de Chauprade et du FN :
“Un musulman pratiquant, s‘il respecte les lois de la République, il n’y a aucun problème“. “Mais ceux qui disent clairement qu’ils appartiennent à la Oumma, à la nation musulmane, qu’ils mettent au-dessus de la République française, eh bien là il y a incompatibilité et ils n’ont pas vocation, eux, à rester”.
On en rirait si ce n’était pas si tragique. Un musulman est obligé de mettre la oumma et les lois coraniques au-dessus de la République française. Ou alors il n’est plus musulman. Alors quatre solutions si on suit le raisonnement de Chauprade :
soit les “musulmans” deviennent apostats, clairement, et jettent leurs barbes et leurs voiles aux orties,
soit ils partent dans les pays musulmans,
soit ils pratiquent la takkya, jurant par leur prophète pédophile et violent qu’ils respectent les lois de la République plus que celles du coran en attendant de pouvoir nous imposer la charia,
soit ils nous font la guerre, tout de suite, ici et maintenant…
Mais bien évidemment ni Chauprade ni Askolovitch ne veulent savoir et comprendre que ce sont les seules alternatives, cultivant, en bons dhimmis, le mythe de musulmans qui pourraient demeurer musulmans et mettre la France et ses lois avant tout !
Comment une si brillante intelligence peut-elle lécher les babouches d’un Askolovitch et accepter le terrorisme intellectuel qu’il fait régner ? Comment une si brillante intelligence peut-elle accepter de se voir ligoter par un Philippot, qui, si brillant soit-il, entraîne le FN dans le sillage du politiquement correct et donc de l’UMPS ?
On ne peut que les inciter tous à prendre exemple sur le courageux Wilders !
Christine Tasin