Récemment, je suis allé au château de Versailles pour la énième fois. Car, je le confesse volontiers, j’aime particulièrement l’atmosphère des lieux, notamment les jardins. Mention spéciale pour la plus intime et excentrée pièce d’eau des Suisses avec, à son extrémité, une magnifique statue, copie de la Statue équestre de Louis XIV sous les traits de Marcus Curtius, du Bernin et de François Girardon, conservée à l’Orangerie du château.
Le château de Versailles c’est une histoire française majeure, depuis l’installation définitive du Roi-Soleil dans ses murs, en 1682, jusqu’à nos jours, en passant bien entendu par la signature du Traité qui devait sceller le sort de l’Allemagne, en 1919. Traité qui ne fut jamais respecté, rongé tant outre-Rhin que chez nous, notamment par l’entremise d’Aristide Briand, dont la naïveté, parmi d’autres, devait nous causer bien des déboires ultérieurement.
Cette fois-ci, j’étais venu à Versailles pour une exposition, car ils en proposent de magnifiques chez Louis ! Celle-ci s’intitulait : « Chefs-d’œuvre de la chambre du Roi, l’écho du Caravage à Versailles ». Et de chefs-d’œuvre il était bien question, entre un Autoportrait d’Antoon van Dyck, la Réunion de buveurs, de Nicolas Tournier, et surtout les quatre Évangélistes peints par Valentin de Boulogne, accompagnés de leurs symboles respectifs qui, ensemble, composent le Tétramorphe : le lion pour Marc, l’ange ou l’homme pour Matthieu, le bœuf pour Luc et l’aigle pour Jean.
Mais lorsqu’arrivent les beaux jours, Versailles n’est plus vraiment Versailles, avec ce troupeau bigarré de touristes qui – chose vue au cours de ma visite ! – passent dans les salles d’exposition au pas de charge, tout en filmant les tableaux, des fois qu’ils s’échapperaient ! Oui, je sais, les touristes sont nécessaires à notre économie et ils ne sont pas tous à mettre dans le même panier d’amateurs gloutons de selfies devant le lit du roi. Parmi eux il s’en trouve qui ont un amour sincère de la France et pourraient m’en remontrer, je l’admets volontiers. Toutefois, j’ai du mal à comprendre ce goût pour la visite marathon, sous l’œil désabusé des statues de marbre figurant les spectres d’une gloire française évanouie, dans l’attente d’être décapités par le wokisme et autres gracieusetés du monde occidental qui va, ou ne va pas, c’est selon…
Ce jour-là, le pire restait à venir, à savoir devant les grilles du château, par où passent la plupart des visiteurs. Là, on quittait les ors de Versailles pour les non moins raffinés migrants. En effet, se déployait soudain une horde tribale de vendeurs à la sauvette, tous originaires d’Afrique noire et intrusifs à souhait auprès des touristes, certains plus effrayés qu’agacés.
Quel beau spectacle de diversité radieuse c’était que de voir ces prix Nobel en puissance se dévouer auprès des touristes étrangers, harcelés par des grappes de tours Eiffel en plastique ou de sacs-à-main de luxe contrefaits, qu’on leur exhibait carrément sous le nez et en toute liberté, puisque pas l’ombre d’un uniforme à l’horizon !
Que de souvenirs à rapporter chez soi de la France mirobolante, offerte ainsi comme une docile travailleuse à tous ces migrants avides ! Quelle fragrance de choix cette odeur d’urine persistante entre les véhicules de visiteurs garés à proximité. Parce que ces gens-là n’ont pas de fausse pudeur de gazelle civilisée : ils pissent et font mieux encore – comme je l’ai surpris une fois à proximité de l’Assemblée nationale – au regard de tous. Ah, mes amis, qu’il est bel et bon le vivre-ensemble !
Entre deux tentatives d’escroquer les touristes, et comme il faisait beau et que de belles jeunes femmes montraient volontiers leurs formes dans des atours choisis, nos vendeurs estampillés « chances pour la France » avaient de tels regards sur certaine d’entre elles qu’on aurait dit qu’ils s’étaient mués en fauves épiant des proies. L’amour courtois à la sauce exotique, quoi !
Et puis, entre les études de marché, l’approvisionnement des stocks, l’écoulement des marchandises, ces Rockefeller subsahariens n’ont pas le temps d’apprendre les codes de conduite occidentaux en matière de femmes ! Des codes fascistes et rétrogrades, Sandrine Rousseau vous expliquerait ça mieux que moi !
Ébaubi par ce spectacle, je décidai, après ma visite, de fuir loin de cette fange et me réfugiai dans le cimetière Notre-Dame où reposait entre autres Jules Favre, un homme politique qui, à propos de la dévastatrice Commune de 1871, eut cette phrase dont le pouvoir devrait s’inspirer à l’égard de l’ultragauche : « Il n’y a pas à pactiser avec l’émeute ? » Reposaient aussi dans ce cimetière nos ennemis d’hier : des soldats prussiens de la guerre de 1870.
Quant à nos ennemis d’aujourd’hui, je crains qu’ils ne coûtent nettement plus cher que les cinq milliards de francs or versés au tout jeune empire d’Allemagne à titre d’indemnité de guerre, en plus de l’amputation de notre territoire…
Dans son roman Prélude à Verdun, Jules Romains évoquait la mentalité de l’arrière, en 1914-1918, en ces termes : « La sottise ordurière de tout un troupeau de littérateurs, de prétendus intellectuels, dont les propos, dont les attitudes sont une insulte continue à l’esprit, au simple bon sens, aux raisons que nous pouvons avoir de nous battre, et à nous qui nous battons. » Je trouve que cette citation convient parfaitement à la situation que nous vivons, étant entendu que les pro-immigration sont à l’arrière et que nous, les « Riens », nous sommes sur le front de cette même immigration qui nous tue un peu plus chaque jour et dont j’ai vu quelques spécimens de choix à Versailles…
Charles Demassieux
(PS : si vous préférez regarder mes photos plutôt que de lire la lente descente aux enfers que relate mon article, je vous comprendrais !)
Mon commentaire a disparu !
Merci pour la visite et la description des visiteurs et sympathiques commerçants de proximité-proche. Même nos esprits sont “décivilisés” et vous m’en apportez la preuve. Vos photos sont riches d’oeuvres centenaires mais vous les délaissez pour nous parler de leur environnement, décivilisé ?
Charles Demassieux,même dans les terres aux forts caractères, dans les fins fonds du sud-ouest, les bruits et les fumets de l’océan disparaissent sous des voix fortes et des parfums que nous ne connaissons… pas encore.
Merci monsieur pour votre carte postale,empreinte d’un humour très… foncé.
allez chiche des migrants logé a versailles
Je n’ai qu’un seul souhait : voir le Mont Saint-Michel sans personne sauf les moines.
Les gens ne pensent plus qu’à filmer avec leurs smart de merde ! Au lieu de profiter et d’en prendre plein les yeux, ils filment et ne jouissent en rien de la beauté des choses ou du spectacle !!!
Des veaux, des ignares et des bourrins niveau bulbe !!!
Un bien mauvais bouillon d’inculture tout ce monde qui s’agite aux abords d’un joyau architectural reconnu par tous faisant appel aux artistes les plus en vue, aux sculpteurs les plus renommés et aux meilleurs compagnons. Œuvre subliminaire et d’excellence qui symbolise le rayonnement de la France dans le monde. Quand à savoir s’il marque aujourd’hui les esprits comme du temps de sa splendeur, je finis par avoir des doutes…
Dans ma commune, l’ancien maire préférait payer l’amende SRU après nous avoir expliqué que tous calculs faits, elle ne coûtait pas plus cher que d’accueillir des populations à qui il faudrait payer le logement, la cantine, le transport, les cours de français, sans oublier la sécurité etc
Il y a 9 ans a été élu puis réélu un nouveau maire qui a pactisé avec les immigrationnistes et la commune se bétonne petit à petit d’immeubles dont une partie bien sûr en logements sociaux.
Je vois donc la population changer, se remplir de voiles, de barbus en chemise de nuit et de leurs mioches et dont on ne sait pas s’ils sont productifs ou non.
Ah oui, c’est donc ça que le futur collabo de Barthès à Quotidien veut raser.
Dans les années 80 j’ai eu l’occasion de livrer dans une société d’import-export un camion-remorque entier d’objets en résine (imitation de défenses d’éléphants sculptées, cendriers, statuettes,etc). Les clients étaient uniquement des noirs et des forains. A ma grande surprise ils leur vendaient les montres au kilo. Ça doit être ces montres qu’ils nous vendent toujours à moitié prix.
Qu’il est agréable de lire enfin du bon français ! Merci pour cette information qui,une fois de plus,démontre que nous ne sommes pas gouvernés mais emprisonnés dans une idéologie que je nose ,ici,qualifier…
Tout est bien dit et bien montré dans cet article..
Je note à ce sujet le nouveau mot inventé par notre maître à tous : DÉCIVILISATION..
(je pense que le mot “islamique” manque derrière cette invention, mais bon, ses mots sont rares et précieux).
Micron est, “certes” (c’est comme ça qu’ils disent dans le coran), un DÉCÉRÉBUR et DÉCIVILISATEUR
Mais vu l’invasion des BBC, il faudrait quand même remettre l'”oeuvre” Anish Kapoor, en plus ça nous changerait de Le Caravage.
Violences : lors du Conseil des ministres, Emmanuel Macron appelle le gouvernement à “travailler en profondeur pour contrer le processus de décivilisation”.
Mais en même temps, hors de question d’éradiquer le facteur principal de celle-ci, l’immigration.
Non, non, ce n’est pas le mot “islamique qui manque, c’est un autre qualificatif. Cherchez bien, c’est essentiel.
Décivilisation est un mot invente par Renaud Camus. Macron n’a rien inventé. Mais ça on le savait déjà. Ce type est d’un creux absolu. Il masque son vide derrière un langage ampoulé qui ne dit rien.
Merci pour cet article,
Et aussi pour les photos 😃
Merci de ma part aussi et amities a tous