Chili : ils ont élu un mélange de Mélenchon, Jadot et Rousseau…

Qui a dit « il faut arrêter de penser que c’est l’employeur qui crée des emplois. C’est la main-d’œuvre qui génère la richesse ». C’est le nouveau président gauchiste du Chili.

En France, la gauche socialiste, communiste, wokiste, indigéniste, néoféministe va féliciter le nouveau Président et se déclarer solidaire de son programme politique et économique. Cela tombe bien, cette gauche diversifiée n’en a pas du tout. Cette gauche qui va d’Hidalgo à Taubira en passant par Mélenchon, Jadot et autres, va valider les projets catastrophiques du nouveau Président.

« Instauration du politiquement correct, la décentralisation, l’égalité entre les sexes, la reconnaissance de la diversité sexuelle, l’environnement et la dignité du travail » etc. (Source)

En finir avec la retraite par la capitalisation qui consistait à être acteur, à travers des fonds de pensions, de sa propre retraite. Il veut mettre en place un système basé sur les cotisations des employeurs, des salariés et de l’impôt.

Il veut nationaliser la santé, augmenter les dépenses publiques dans ce secteur, et créer un système universel, faisant des assureurs privés des sociétés de complémentaires de santé publique sous l’autorité de l’État.

Au Chili ce sera une véritable révolution. Il a également l’intention d’annuler la dette d’un million d’étudiants. Quid des banques et des universités privées qui vont se retrouver avec une belle ardoise ? Il veut que son gouvernement « devienne le premier gouvernement écologique de l’histoire du Chili ».

Il y a, au Chili, une atmosphère mitterrandienne, celle des premières années 1980. On sait ce qui se passa en 1983 quand la France se retrouva devant un possible effondrement économique et que Mitterrand dut céder à la pression allemande pour sortir de son piège programmatique.  

Manifestement l’histoire et le passé n’auront servi à rien à l’intelligentsia chilienne et au peuple chilien. À rien, pour tous ceux qui refusent d’examiner et de réaliser qu’il faut toujours tenir compte de son passé, sinon, on se condamne à le revivre en permanence.

Le Chili n’a rien compris à l’épisode Salvador Allende et au coup d’État d’Augusto Pinochet.

Le Chili s’est retrouvé entre deux extrêmes. La gauche radicale alliée des communistes, des socialistes, et autres gauchistes du type libertaire et LGBT+, face à une droite autoritaire défendant les valeurs de l’ordre, de la sécurité, de la force et du libéralisme total.  

Les Chiliens en eu marre des inégalités sociales, des détournements de fonds de pensions qui furent responsables de retraites dérisoires des actionnaires, et en contrepartie de la fortune visible des dirigeants de ces fonds.

À cela s’ajoute une administration de la santé qui a été privatisée, devenue onéreuse et hors de portée des plus pauvres. Sans compter une éducation publique médiocre, et une école privée coûteuse pour tous ceux qui voulaient fuir l’éducation nationale. En France on connaît bien ce phénomène.

Comme on peut le constater, les Chiliens ne sont pas des idiots, ils ont voulu mettre un frein à l’appétit monstrueux des dirigeants qui, eux aussi, ont vraiment oublié les leçons de l’histoire.

En France, la gauche exulte et fait des parallèles indignes.

Le Chili n’est pas la France. Ce n’est pas le même peuple. Les Chiliens sont un peuple au sang chaud. Ils vont vite comprendre qu’ils ont de nouveau un gouvernement qui va les amener à la faillite et à terme, à une contre-révolution avec un nouveau Pinochet à la clef.

La France et particulièrement les Français n’en sont pas là.

Le ventre plein, ravi d’avoir leur télévision et leur journal de 20 h. Ravi d’avoir leur passe sanitaire leur accordant, grâce au gouvernement autoritaire, un espace de liberté, ainsi que leur petite piqûre bientôt mensuelle de rappel, et leurs gentils animateurs politiques tel que le Premier ministre, au langage rassurant d’un directeur d’école.

Ils ont aussi, c’est important, l’autorisation d’avoir leurs bûches de Noël (pardon de fin d’année),  mais seulement à quatre, sans les vieux bien sûr, à condition d’aérer toutes les dix minutes. 

Non, les Français n’ont pas grand-chose à voir avec les Chiliens. D’ailleurs, d’après les sondages, 25 % sont prêts à en prendre pour cinq de plus.

À la fin, c’est une certitude, les extrêmes comme ils disent, finiront pas s’affronter sous le regard amusé des tenants de l’islam. Au Chili, s’ils ont le piment qui coule dans leur veines, ils n’ont pas encore cet ingrédient politique qui pourtant est bien plus corrosif pour les libertés.

Vive le Chili bien sûr, et bonne chance aux Chiliens pour déjouer cet avenir sombre que je leur devine. Comme pour le nôtre d’ailleurs, sauf si, en 2022, les abstentionnistes comprennent enfin qu’ils ont la solution entre leurs mains au lieu d’aller se planquer sous des artifices fallacieux ou des rhétoriques idiotes.

Gérard Brazon (Pionnier de Reconquête)

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8 Commentaires

  1. La Gauche Bobo veut toujours plus d’etat et moins de Libertés Individuelles c’est à cela qu’on la reconnait.

  2. Le candidat de droite a dit qu’il admirait Pinochet, je comprends les Chiliens. Que les travailleurs créent la richesse n’est pas faux : ils participent grandement à la création de richesse, cependant sans capital on ne peut rien. La panacée serait un monde libéral dans lequel les grands patrons paient correctement leurs employés, par instinct, ou par stratégie, à défaut. Car un employé bien payé ne vote pas à gauche.

  3. J’ai discuté avec un chilien: la “gôôôche” là-bas c’est plus le socialisme anti-américaniste, c’est woke, léchage de cul démocrate, théorie du genre, crétinisme écolo de bon aloi, bref, métaphysique de la couleur et l’utilisation du trou du cul, et type de merde qui en sort, bio, halal, végétarienne…

  4. Les chiliens n’ont rien compris, rien appris.
    Il y a une dizaine d’années, j’ai eu la stupidité de penser que le Chili pouvait être une terre de refuge !

  5. comme le disait quelqu’un de bon sens, ce gars devrait rendre le pouvoir aux indiens; les vrais autochtones en minorité donc discriminés

  6. “le Premier ministre, au langage rassurant d’un directeur d’école.”

    -il fait plutôt chef de gare, je trouve… XD

  7. Et bien, le Chili est mal barré pour l’avenir (sauf si le barbudo binoclard ne va pas au bout de son mandat et se fait destituer)… Dire qu’au cours des 15 dernières années, le Chili était le pays d’Amérique Latine le mieux portant sur le plan économique et était même un lieu bien plus enviable que la France et l’Italie…
    Le seul point positif à en tirer (si c’en est un), c’est que Raquel Garrido va pouvoir retourner au Chili (la question est de savoir si elle compte emmener dans ses bagages son Corbillard de compagnon)…

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