Chouette, les gosses de bourges cassent et nous on paye !

Le grand amphi de Toulouse dégradé lors de l’occupation des locaux du 16 au 17/18 février…

Dans Actu Toulouse

Grève à Toulouse. Le grand amphi de l’université Jean-Jaurès a été vandalisé lors de son occupation

Le grand amphithéâtre de l’université Jean-Jaurès a été vandalisé pendant son occupation, la semaine dernière. Les partis politiques dénoncent le blocage d’”une minorité”.

Par Clément Gruin – Publié le  

La météo particulièrement clémente du mois de février – et on n’est pas au printemps – et les étudiants qui profitent des extérieurs du Mirail pendant la pause déjeuner pourraient laisser croire que la vie étudiante a repris son cours à l’université Jean-Jaurès. Pourtant, le bâtiment Accueil, au centre du campus toulousain, est resté fermé ce lundi 20 février 2023 (au moins, ils respectent le repos dominical, pour généralement des anti-curés, ça la fout mal !).

De nombreuses dégradations y ont été trouvées ce week-end (sûr que personne ne s’en doutait !), après l’occupation du grand amphithéâtre entre mercredi et samedi matin, dans le cadre du mouvement de contestation contre la réforme des retraites. Aucun dégât matériel n’a été constaté (OUF ! Menos mal !) pour le moment, mais la plus grande salle de l’université est maculée de tags (Où va se réfugier l’art de nos jours ?) .

 

On peut y lire des slogans contre la réforme des retraites, mais aussi des symboles anarchistes et féministes accompagnés de quelques citations d’Antoine de Saint-Exupéry (Le pauvre, s’il savait ?).

Les dégâts en cours d’évaluation

L’administration de l’université Toulouse Jean-Jaurès indique que la direction du patrimoine est en train « d’évaluer les dégâts et de remettre les lieux en état ». Les auteurs des dégradations n’ont pas encore été identifiés, l’université envisage (!) un dépôt de plainte. Le reste de la fac a retrouvé un fonctionnement normal ce lundi.

Les dégradations n’ont pas manqué de faire réagir des élus étudiants. « Nous constatons qu’après 48 h d’occupation, le bâtiment Accueil semble avoir déjà subi un certain nombre de dégradations, vraisemblablement commises par des personnes extérieures à l’université. Nous tenons à les condamner, elles sont incompréhensibles, inutiles et donnent une image désastreuse du mouvement étudiant (Mais non, on est habitués, ne vous en faites pas !) », indique l’Union des étudiants communistes (Les cocos ne font plus le poids face aux fils et filles à papa !), qui s’est prononcée contre le blocage lors de l’AG.

Les partis politiques dénoncent une « minorité d’extrême gauche »

Des organisations politiques ont également tenu à réagir, à l’image des Jeunes avec Macron qui « condamnent les blocages imposés par une minorité d’étudiants d’extrême-gauche ».
Bande de faux-culs, on ne peut les tolérer, si ce n’est les soutenir de fait par un silence coupable, quand ils cassent une librairie identitaire, agressent de désignés fachos – simple inversion des comportements – et vous plaindre lorsqu’ils vous attaquent ou attaquent un lieu qui vous agrée ! Il y a toujours quelque part une morale à la fable !

De leur côté, les étudiants mobilisés contre la réforme des retraites comptent poursuivre la mobilisation. « Le blocage n’est pas quelque chose de négatif, ça permet de faire parler de la réforme aux étudiants qui ne s’y intéressent pas », estime une étudiante (Ils n’ont pas encore commencé à produire, objectif de vie : la retraite… pourquoi pas le crématorium tout de suite : ça serait plus simple ?).

La prochaine assemblée générale doit se réunir jeudi 23 février pour décider de la suite à donner au mouvement (Ah ! La bonne vie des étudiants, enfin étudiants présumés…).

Avec mes excuses pour ce lien fort tardif !
Excusez aussi mes propos désabusés !

Jean-Paul Saint-Marc

https://resistancerepublicaine.com/2023/03/20/chouette-les-gosses-de-bourges-cassent-et-nous-on-paye/

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6 Commentaires

  1. les fonctionaires n’en ont rien à foutre du combien ça coûte c’est pas eux qui payent parce qu’ils n’ont jamais rien payé de leurs deniers mme leurs cotisations mme leurs retraites TOUT étant INCLU dans leurs salaires. en pluss ils disent à la fois qu’ils ne veulent pu de pays Souverain mais feront tout pour conserver la caste monarcho-privilégiée “fonc tio nnaires ! ” SANS ETAT ! comment voulez-vous discuter avec des cons pareils sinon à coups de coudes pour commencer.

  2. Les profs sont complices de ces agissements. Il n’y aura aucune sanction. Les bobos ont engendrés des “bons à rien” mais qui réclament tout. Ils veulent vivre en parasite des travailleurs qui produisent.
    C’est la fin de notre prospérité et de notre démocratie.

    • Ce n’est sans doute pas encore la fin du monde, mais c’est la fin de celui que nous avons connu avant 1968 et l’irruption dans le monde politique et médiatique de branquignols tels que Cohn-Bendit et consorts.

  3. lorsque j’étais étudiant, fin des années 1960, les gauchistes dégradaient tout dans les locaux de l’université des lettres où j’étudiais, sans qu’ils soient inquiétés par les responsables

    • C’était le début de “la chienlit” évoquée par le général de Gaulle avant qu’il n’en tire les conséquences en 1969 et qu’il ne tire sa révérence en 1970.

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